| Carte de séjour et état de santé : les règles sont en train de changer
Les règles de délivrance d’une carte de séjour temporaire en raison de l’état de santé sont actuellement débattues dans le cadre du projet de loi relatif à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité. Certains médecins, dont des pneumologues, s’en inquiètent et font circuler des pétitions sur Internet. Le prochain Info Respiration fait le point avec l’Institut Droit et Santé. Jusqu’ici la jurisprudence conduit à considérer que si l’étranger ne peut pas être soigné dans son État d’origine, que le traitement n’existe pas ou parce qu’il n’y a tout simplement pas accès, l’administration française se trouve dans l’obligation de délivrer à l’individu une carte de séjour temporaire. L’Assemblée nationale a estimé que cette interprétation du Conseil d’État faisait « peser une obligation déraisonnable au système de santé français, ouvrant un droit au séjour potentiel à tout étranger ressortissant d’un pays ne bénéficiant pas d’un système d’assurance sociale comparable au nôtre ». L’introduction de cette disposition suscite de nombreuses critiques, dont la principale souligne qu’elle risquerait de conduire à l’exclusion des étrangers des lieux de prévention et de soins, la clandestinité accroissant le risque sanitaire, à travers le risque infectieux et contagieux en France et dans le pays de renvoi, en cas de refus de délivrance du titre de séjour
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Fibrose pulmonaire idiopathique : surveillance de la pirfenidone
La Commission européenne vient d’autoriser la mise sur le marché de l’Esbriet® (pirfenidone) indiqué pour le traitement chez l'adulte des formes légères à modérées de la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) dans les 27 États membres de l'Union européenne. Son statut de médicament orphelin en Europe, est assorti d’un engagement de la société productrice (InterMune) à effectuer une surveillance régulière des effets secondaires spontanés et à procéder à une étude de pharmacovigilance post-autorisation en tenant un registre destiné à collecter et surveiller systématiquement les cas d’effets indésirables chez des patients à qui l’Esbriet® a été prescrit.
Pneumonie à éosinophiles associées à l’utilisation de la daptomycine (Cubicin®) : réagir vite !
Depuis l’autorisation de la daptomycine en 2006, des cas de pneumonies à éosinophiles et d’éosinophilies pulmonaires associées à son utilisation ont été rapportés en Europe et dans le monde, sans remettre en cause le rapport bénéfice/risque qui reste favorable ont rapporté l’Afssaps et Novartis en février 2011. La reconnaissance rapide des symptômes et leur possible association à la daptomycine sont cruciales dans la prise en charge de ces patients. Dans les cas graves, une insuffisance respiratoire hypoxémique nécessitant une ventilation mécanique peut survenir. La prise en charge médicale comprend l’arrêt du médicament et souvent un traitement par des corticoïdes.
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L’étonnante histoire des solariums tournants : la technique comme remède
Et si l’on traitait les maladies au moyen du soleil et des rayons ultraviolets artificiels ? En construisant une extraordinaire machine de soins baptisée « solarium tournant », le Docteur Saidman (1897-1949) apporta une réponse haute de 16 mètres et pesant 80 tonnes. En ce début du XXe siècle épris de science et encore relativement dénué de traitements éprouvés, l’idée de combattre la maladie avec des moyens physiques (rayons ultraviolets, infrarouges, ondes hertziennes courtes, rayons X…) devait être tentée. Les auteurs sortent de l’oubli une documentation passionnante. Un étonnant article à lire dans le prochain Info Respiration actuellement sous presse. |
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Vidéo du mois : poser un drain thoracique
Conseillez à vos étudiants et à vos internes de voir le film du CEP (collège des enseignants de pneumologie) sur la mise en place d’un drain thoracique de gros calibre, (vidéo réalisée par Fabien Rolland, Fernand Macone et Charles-Hugo Marquette).
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La FFP explique le « plan de gestion des risques »
Suite a la publication par l'Afssaps de la désormais tres médiatisée liste des 77 médicaments << sous surveillance >>, la Fédération française de pneumologie a mis en ligne sur son site un document a visée pédagogique expliquant pourquoi certains médicaments figurent sur la liste, certains en raison de leur << plan de gestion des risques >>, mais d'autres pour des raisons différentes. Depuis 2005, tous les médicaments contenant une nouvelle substance active doivent établir un plan de gestion des risques comportant a la fois un volet de pharmacovigilance et des programmes de surveillance épidémiologique. L'analyse de la liste de l'Afssaps, permet de distinguer les médicaments pour lesquels sont mis en place un tel plan et les autres En savoir plus
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L'exposition du mois : lorsque Paris fumait encore
Champs de courses, scènes de rue, de café, de sport, lieux d’élégance et de plaisir, scènes mondaines…mais sous cet aspect de légèreté le tabac prenait son envol, la tuberculose florissait et malgré les distances sociales la promiscuité devait favoriser la contagiosité. Voir l’exposition Jean-Louis Forain, « La comédie parisienne » au Petit Palais à Paris jusqu’au 5 juin 2011.
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Cancer du poumon : un article retracté
Le New England Journal of Medicine retire un article d’Anil Potti (Duke University, Caroline du Noard) « A Genomic Strategy to Refine Prognosis in Early-Stage Non–Small-Cell Lung Cancer ». Un cancérologue avisé de la SPLF pourrait-il nous expliquer pourquoi ?
Info Respiration numérique 15 avril 2011
Rédaction Imothep MS avec les contributions de Philippe Eveillard, Hervé Maisonneuve, Jean-Pierre Orlando, Nicolas Postel-Vinay – Copyright © Avril 2011 |
