Les macrolides au long cours pourraient diminuer la fréquence des exacerbations de la BPCO

RK Albert et coll. ont étudié l’intérêt d’ajouter de l’azithromycine (250 mg/j) pendant 12 mois au traitement de fond habituel chez 1 117 patients BPCO GOLD II à IV. Il s’agit de la plus vaste étude contrôlée randomisée chez des patients à risque d’exacerbations. Les auteurs ont retrouvé une diminution très significative du risque d’exacerbations dans le bras traité (RR = 0,73 ; IC95 % 0,63-0,84 ; p < 0,0001) avec un délai médian de survenue de la première exacerbation de 266 vs 174 jours (p < 0,008). Ces résultats étaient associés à une amélioration de la qualité de vie et à une réduction significative des consultations médicales non programmées. Il a, par contre, été relevé une augmentation significative d’anomalies auditives à l’audiogramme ainsi que une augmentation de la fréquence de bactéries résistantes aux macrolides. Celles-ci apparaissent dans le premier mois de traitement.

Cette étude confirme une étude préliminaire de Seemungal et coll (Am J Respir Crit Care Med 2008) qui avaient retrouvé des résultats similaires avec l’érythromycine 250 mg deux fois par jour. Il est impossible de dire si l’effet clinique est lié aux propriétés antibiotiques des macrolides ou à leurs effets immunomodulateurs ou anti-inflammatoires.

 

 

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Résumé rédigé par A. Cuvelier d’après la communication de R.K. Albert, Aurora.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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© iSPLF – Mission ATS – MAI 2011

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