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Traitements de l’asthme sévère : besoins et avancées

5 juin 2023 de 19h à 21h
Traitements de l’asthme sévère : besoins et avancées

Modérateurs : Cindy Barnig et Jeanne-Marie Perotin


Focus sur la physiopatholie, les voies à cibler – Pascal CHANEZ, Marseille
Les données sur les biothérapies – Gilles DEVOUASSOUX, Lyon
Reste-il un besoin non couvert dans l’asthme sévère ? Camille TAILLÉ, Paris

Disponibles en replay & podcast

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NANOBODY® : vers une nouvelle génération de biothérapie dans l’asthme 

Les anticorps monoclonaux ont révolutionné la prise en charge de l’asthme mais ont un champ d’action limité à une seule cible : IgE, IL5, IL5R, IL4/IL13 ou TSLP. Cependant, certains asthmatiques peuvent présenter un asthme insuffisamment contrôlé avec une persistance de symptômes et d’exacerbation malgré ces thérapeutiques. Une nouvelle génération d’anticorps multi spécifique pourrait voir le jour et permettre d’agir sur plusieurs cibles simultanément sans multiplier les injections. 

Les camélidés ont la capacité de produire des anticorps monoclonaux composés uniquement d’une chaine lourde suite à une délétion des régions codantes pour les chaines légères au cours de l’épissage alternatif. Pour maintenir une certaine spécificité, ces anticorps sont pourvus de domaines variables lourds, appelés « VHH », qui ont l’avantage d’être 100 fois plus petits que des anticorps monoclonaux conventionnels (15kDa). Les anticorps sont recueillis 6 à 12 semaines après stimulation antigénique chez un lama. Le domaine VHH spécifique d’une cible donnée peut ensuite être amplifié pour former des molécules NANOBODY®. Elles ont l’avantage d’être solubles, stables et surtout de pouvoir être combinées entre elles pour former une nouvelle génération d’anticorps multi spécifique.

Cette année, une étude de phase I s’est intéressée à l’effet de la molécule SAR443765 sur le FeNO chez 36 patients asthmatiques légers à modérés ayant un FeNO à l’inclusion supérieur ou égal à 25ppb. Le SAR443765 est la première molécule NANOBODY® étudiée dans l’asthme ciblant à la fois le TSLP et l’IL13. Une seule dose de 400mg était administrée par voie sous cutanée versus placebo avec un suivi jusqu’à 29 jours.

Les résultats montraient une réduction significative du FeNO dès le 8ème jour (-33,0 ppb ; IC95% de -46.3 à -19,8) qui se maintenait également au 15ème jour (-54 ppb ; IC95% de -74,0 à -35,8) et au 29ème jour (-40,9 ppb ; IC95% de -55,4 à -26,4). Cet effet est supérieur aux résultats obtenus dans les précédents essais des anti TSLP et IL13 où l’amélioration est d’environ 10 à 15ppb à 30 jours. Par ailleurs, une diminution des cytokines de type 2 et des éosinophiles était également retrouvée. Concernant la sécurité de cette molécule, une proportion identique d’effets indésirables était retrouvée dans les deux groupes. On peut noter toutefois quelques réactions légères au point d’injection dans le bras SAR443765.

Ces résultats devraient être publiés dans l’année et une étude de phase 2B est prévue pour évaluer la dose-réponse de cette molécule. Bien que ces données nécessitent d’être confirmées par des études plus robustes, cette nouvelle formulation pourrait ouvrir des pistes thérapeutiques dans de nombreuses pathologies.


Marina Guecamburu Service des Maladies Respiratoires, CHU Bordeaux, Bordeaux Service des Maladies Respiratoires, CHU Bordeaux, Bordeaux 

D’après la communication de Suratt BT et al, Targeting of TSLP and IL-13 by the novel NANOBODY® molecule SAR443765 reduces FeNO in asthma following single dose exposure. (Session B13)

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Disponibilité et accessibilité financière des moyens diagnostiques et thérapeutiques de l’asthme et de la BPCO au Burkina Faso

La disponibilité des moyens diagnostiques et thérapeutiques de l’asthme et de la BPCO à Ouagadougou est réputée faible. Cette faible disponibilité était accentuée dans le secteur public. Au vu du fardeau que l’asthme et la BPCO représentent en termes de morbidité et de mortalité, il s’avère important d’améliorer l’accès des patients aux moyens diagnostiques et thérapeutiques.

Les maladies respiratoires chroniques, en particulier l’asthme et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), constituent une menace importante pour la santé publique. L’étude présentée avait pour but de déterminer la disponibilité et l’accessibilité financière à leurs moyens diagnostiques et thérapeutiques.

Il s’est agi d’une étude transversale couvrant la période d’août à décembre 2021 à Ouagadougou au Burkina Faso. Cette étude a concerné 107 centres de santé et 135 officines pharmaceutiques. La définition de l’Organisation Mondiale de la Santé / Health Action International a été utilisée pour déterminer l’accessibilité aux médicaments.1 2

Résultats : Sur 107 centres de santé, 29 (27,1%) disposaient d’un spiromètre. Le prix moyen de réalisation de la spirométrie représentait 19,88 jours de salaire pour un patient payé au SMIG. 3 4 Les médicaments les plus disponibles étaient le salbutamol en aérosol doseur pressurisé (ADP) (88,1%) et la prednisone 20 mg comprimé (87,4%). Aucun médicament du traitement de fond n’était disponible dans les officines publiques 5. Les médicaments accessibles financièrement étaient le salbutamol comprimé 4mg et l’aminophylline comprimé 100mg. Les moyens diagnostiques et thérapeutiques de l’asthme et la BPCO sont donc toujours faiblement disponibles, cette faible disponibilité est accentuée dans le secteur public quasi-absence du traitement de fond.

Soumaïla MAIGA , Pneumologue, CHU Yalgado Ouédraogo, Ouagadougou Burkina Faso.

D’après la session des communications orales portant sur : « infectiologie-épidémiologie », présentée par Abdoul Risgou OUEDRAOGO (Burkina Faso), le dimanche 7 Mai 2023.


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L’asthme en salle d’urgence et en réanimation

L’asthme aigu ou crise d’asthme est un motif courant de consultation dans les services d’urgence et peut être associé à un risque vital, ainsi qu’à des coûts importants. Une prise en charge efficace de l’asthme aigu repose sur la reconnaissance et l’évaluation de la sévérité de la crise, son traitement, la décision d’hospitaliser ou pas, l’indication éventuelle aux soins intensifs et, lors d’un retour à domicile, la prévention d’une récidive précoce.

Identification des patients á risque de décès par asthme

L’identification de facteurs de risque de décès ou de sévérité est une étape primordiale. Ainsi tout patient présentant ces facteurs suivants doivent être considère comme des sujets á risque décès important :

-le mauvais contrôle des symptômes d’asthme dans les 12 mois précédents (hospitalisations, visites aux urgences ou recours á des cures courtes de corticoïdes oraux), 1

– un antécédent d’asthme aigu grave avec séjour en réanimation ou intubation avec ventilation mécanique, 2 3 4 5

– l’absence de traitement de fond par CSI ou mauvaise observance du traitement par CSI ou mauvaise adhérence au plan d’action écrit 6 7.

– l’utilisation fréquente des bêta-2 mimétiques de courte durée d’action (SABA) avec l’utilisation de plus d’une boite de salbutamol ou équivalent par mois. En effet selon les recommandations, tous les patients chez qui plus de 12 inhalations de SABA ont été prescrites dans les 12 mois précédents devraient avoir une évaluation du contrôle de leur asthme 8.

-l’existence d’une allergie alimentaire associée 9 10.

Est-ce que le fait de présenter un épisode d’asthme aigu sévère conditionne le pronostic par la suite ?

A cette question, des études ont montré qu’une prise en charge adéquate permet d’améliorer le pronostic 11.

Les examens complémentaires sont-ils utiles chez ces patients en épisode aigue sévère (ESA) ?

Pour des patients présentant une ESA en situation d’urgence, la décision de la réalisation des examens complémentaires reste partagée et n’est pas figée mais il faut probablement réaliser une radiographie thoracique et des gaz du sang en cas de non-réponse au traitement 12 13 14 15 16 17. Le bilan biologique est systématique mais n’est pas obligatoire.

Quels sont les différentes thérapeutiques et leurs modalités pour des patients présentant une ESA ?

Chez ces patients :

  • Il faut associer un traitement anticholinergique inhalé au traitement par bêta-2 mimétique chez les patients adultes et pédiatriques 18 19 20 21

Les experts suggèrent d’administrer une dose de 0,5 mg de bromure d’ipratropium toutes les 8 heures chez les patients adultes et pédiatriques qui ont plus de 6 ans avec une dose de 0,25 mg toutes les 8 heures chez les enfants de moins de 6 ans.

  • Il faut administrer précocement une corticothérapie systémique intraveineuse ou per os ( 1mg/kg d’équivalent méthyl prednisolone, maximum 80 mg) chez tous les adultes présentant une ESA 22 23
  • Il faut probablement administrer une oxygénothérapie pour un objectif de saturation pulsée en oxygène de 94 à 98% chez les patients adultes et pédiatriques 24.
  • Il ne faut probablement pas administrer systématiquement une antibiothérapie. Elle devrait être réservée aux cas où une pneumopathie est suspectée sur les habituels critères cliniques, radiologiques et biologiques.
  • Il faut calculer la dose cumulée de corticothérapie orale en prenant en compte des exacerbations
  • Il faut rechercher les comorbidités et réévaluer son traitement de fond.
  • L’administration systématique de sulfate de magnésium n’est plus indiquée sauf en cas de non-réponse après des nébulisations répétées.

Quels sont les indications de l’intubation ? quelles sont les modalités ?

Les experts suggèrent de recourir á l’intubation chez un patient adulte ou pédiatrique en cas d’échec d’un traitement médical bien conduit ou en cas de présentation clinique grave d’emblée (trouble de la conscience, bradycardie). L’intubation sera réalisée par voie orotrachéale après recours á une induction á séquence rapide par un médecin expérimenté 25.

Pour les patients présentant une ESA hypoxémique, y a-t-il une place pour la VNI ou l’OHD ?

Les experts ne proposent pas de recommandation pour l’utilisation de la VNI dans les ESA. L’OHD nasale humidifié n’a pas été évaluée á ce jour dans cette indication 26 27 28

Quelles sont les modalités de retour á domicile depuis les urgences permettant de réduire le risque d’évènements indésirables grave ?

Chez les adultes, les experts suggèrent que l’ordonnance de sortie comporte á minima la prescription d’un bêta-2 mimétique de courte durée d’action, une corticothérapie orale pour une durée courte et une CSI si elle n’était pas prescrite auparavant.

Irie Hospice DJE BI, Service de pneumologie, CHU de Bouaké, Chef de clinique assistant à l’université Alassane Ouattara de Bouaké, Côte d’Ivoire

D’après la communication du Pr Chantal Raherison, service des maladies respiratoires au CHU de Guadeloupe


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