Cochrane

L’hospitalisation à domicile : une alternative à l’hospitalisation conventionnelle pour les exacerbations de BPCO ?

L’hospitalisation à domicile (HAD) peut être proposée d’emblée après une évaluation du patient aux urgences ou en soins primaires, ou en relais d’une hospitalisation conventionnelle pour en réduire la durée. Une méta-analyse parue dans la base Cochrane compare hospitalisation conventionnelle et HAD dans la prise en charge des exacerbations de BPCO. Huit essais incluant 870 patients sont sélectionnés. La prise en charge en HAD est associée à une réduction significative du risque de réhospitalisation (RR : 0,76) et une tendance à la diminution de la mortalité (RR : 0,65, non statistiquement significatif) par rapport à l’hospitalisation conventionnelle. L’impact sur les autres critères (VEMS, qualité de vie, coût) ne peut être comparé faute de données suffisantes. Les limites de cette modalité de prise en charge sont les signes de gravité clinique imposant une hospitalisation conventionnelle (troubles de la conscience, acidose, comorbidités instables ou à risque de décompensation), un contexte social incompatible ou une distance domicile-hôpital trop importante.

 

 

 

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Anne Guillaumot d’après la communication de J.-A. Wedzicha (Londres, Grande-Bretagne)
Session A82 Preventing COPD exacerbations and rehospitalizations

 

 

 

    

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BPCO : « move your body » !

La réhabilitation respiratoire est un des éléments fondamental du traitement de la BPCO. Martijn Spruit (Pays-Bas) l’a rappelé, aujourd’hui, en faisant une revue complète de la littérature de l’année passée.

Il est intéressant de voir que l’amélioration de la qualité de vie et de l’activité rapportée par nos patients est sous-tendue par une modification substantielle du muscle, avec diminution des fibres IIb et augmentation du ratio capillaires/fibres dans les biopsies. Ces éléments sont retrouvés quel que soit le stade de BPCO et permettent d’appuyer l’intérêt de ce traitement dès le stade II de la maladie jusqu’au stade IV [1]

De même, une étude Cochrane [2] a rassemblé les données de neuf travaux randomisés et contrôlés montrant que la réhabilitation respiratoire est non seulement faisable pendant ou immédiatement au décours d’une exacerbation de BPCO, mais aussi qu’elle est efficace, puisqu’elle permet de diminuer significativement les hospitalisations et la mortalité et d’améliorer la qualité de vie.

Le maintien de l’activité physique au long cours reste un challenge avec pour le moment des barrières multiples et difficiles à identifier, surtout chez les patients les plus sévères [3].

 

[1] Vogiatzis, et al. Chest 2011.

[2] Puhan, et al. Cochrane DatabaseSystRev. 2011

[3] Soicher, et al. Eur Respir J 2012

 

 

 

 

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Sandrine Pontier d’après une communication de Martijn Spruit, Pays-Bas

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

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