épidémiologie

Le pattern ventilatoire restrictif spirométrique et le niveau socioéconomique au Cameroun : étude transversale communautaire

La restriction spirométrique ou pattern ventilatoire restictif spirométrique et le niveau socioéconomique bas sont des entités indépendamment associées dans la communauté au Cameroun.

Le niveau socioéconomique (NSE) est un déterminant de santé et de décès prématuré et a une relation inverse avec la fonction respiratoire 1. L’atteinte fonctionnelle respiratoire a 2 versants : obstructif et restrictif. La spirométrie est l’outil le plus vulgarisé dans les pays en voie de développement pour l’évaluation de la fonction respiratoire et l’atteinte restrictive qui y est retrouvée est appelée pattern ventilatoire restrictif spirométrique (PVRs) ou restriction spirométrique.  Malgré la corrélation de l’anomalie restrictive à la mortalité globale élevée 2, peu de données sont disponibles sur l’association entre le PVRs et le NSE.

Dans cette étude transversale communautaire menée dans 4 régions du Cameroun, des sujets âgés d’au moins 19 ans ont été inclus par échantillonnage aléatoire multi stratifié en grappe à 3 degrés. Le NSE a été déterminé après avoir construit l’indice de richesse basé sur les biens des individus à partir des 42 indicateurs des enquêtes démographiques de santé via l’analyse en composante principale. Le modèle de régression log-binomial a permis d’investiguer l’association entre le PVRs et le NSE.

Des 4610 participants définitivement inclus, 2551 (55,3%) étaient des femmes et l’âge médian (25e -75e percentile) était de 43 (29-56) ans. La prévalence [intervalle de confiance à 95% (IC à 95%)] du PVRs était de 7,1(6,9 – 8,5)%. La prévalence du PVRs était significativement plus élevée chez les sujets à NSE très bas. Il existait une association indépendante entre PVRs et le NSE très bas avec un ratio de prévalence ajusté (IC à 95%) à 1,82(1,18 – 2,84), p = 0,007.

Le PVRs est donc indépendamment associé au NSE très bas dans la population camerounaise. L’amélioration du NSE permettrait de réduire le fardeau épidémiologique du PVRs, notamment dans les pays en voie de développement.

Virginie POKA-MAYAP, Service de pneumologie A, Hôpital Jamot de Yaoundé, Cameroun

D’après la session des communications orales portant sur : “ Epidémiologie des maladies respiratoires” présentée par Virginie Poka-Mayap (Cameroun), le vendredi 05 mai 2023.


Le pattern ventilatoire restrictif spirométrique et le niveau socioéconomique au Cameroun : étude transversale communautaire Lire la suite »

Inflammation et Fibrogenese pulmonaires

Annuaire de la recherche en pneumologie 

Nom du LaboratoireInflammation et Fibrogenese pulmonaires
N° d'équipeINSERM 1152-Equipe 2 – Physiopathologie et épidémiologie des maladies respiratoires
Nom du directeur du laboratoirePretolani Marina
Nom du responsablePr Bruno Crestani
Courriel du responsablebruno.crestani@aphp.fr
Contacts principauxBRUNO CRESTANI : bruno.crestani@aphp.fr
ARNAUD MAILLEUX (chargé de recherche Inserm): arnaud.mailleux@inserm.fr
AdresseFaculté Xavier Bichat, 16 rie Henri Huchard
CP75018
VilleParis
PaysFrance
Téléphone01 40 25 68 00
Fax01 40 25 88 18
Site internethttp://u1152.e-monsite.com/pages/pages-internes/equipe-3.html
Mots clésfibrose pulmonaire; ARDS; fibroblaste;
RésuméOur aim is to decipher the mechanisms and pathways involved in the development of lung fibrosis, in acute and chronic settings. Our disease models are ARDS, Idiopathic pulmonary fibrosis and connective tissue disease-associated lung fibrosis.
We will address different issues which are a potential source of innovation in this field :
1) We will identify and target the transcription factors (TF) which control the profibrotic phenotype of pulmonary fibroblasts in vitro and in vivo; the developmental and mesenchyme-associated TF PRRX1will be our first target.
2) Lung fibrosis is associated with the reactivation of signaling pathways involved in lung development, including the Fibroblast Growth Factor (FGF)/FGFR pathways. We will explore and manipulate in vivo the antifibrotic potential of the FGF/FGFR4 pathway.
3) Lung cancer is a frequent comorbidity in patients with lung fibrosis. We will characterize the molecular pathways controlling lung cancer in patients and determine how the fibrotic environment drives tumor growth in vitro and in vivo.
4) The genes associated with familial pulmonary fibrosis are identified in a minority of patients. We will identify new genetic susceptibility pathways in lung fibrotic disorders, including familial pulmonary fibrosis and rheumatoid arthritis-associated interstitial lung disease.
Axe principalfibrose pulmonaire; SDRA; cancer bronchopulmonaire

Annuaire de la recherche en pneumologie 

Inflammation et Fibrogenese pulmonaires Lire la suite »

Tendances épidémiologiques

A01–Les chiffres du cancer du poumon en France et dans le monde

Tendances épidémiologiques 

TREDANIEL Jean, Paris

[themify_icon icon=”fa-exclamation-triangle” label=”la vidéo peut mettre quelques dizaines de secondes avant d’apparaître” icon_color=”#F60A0A” ]

[themify_button style=”large red” link=”https://splf.fr/videoconferences-cplf-2018/” ]SOMMAIRE[/themify_button]

Tendances épidémiologiques Lire la suite »

Les nouvelles recommandations GOLD 2011 : plus de questions que de réponses ?

Les nouvelles recommandations GOLD 2011 sont arrivées… et changent radicalement les critères habituels de classification des patients. On passe ainsi d’une classification pour la sévérité de la BPCO fondée sur le VEMS, à une classification faisant appel à plusieurs critères. Parmi ces critères, on distingue donc :
— les critères cliniques par l’échelle de dyspnée MRC (>2) ;
— l’évaluation de la qualité de vie par le CAT (Copd Assessment Test) (>10) ;
— le nombre d’exacerbations ;
— et le VEMS.
La combinaison de ces trois facteurs aboutit à la création de quatre groupes (A, B, C, D). Dans le cadre de la COPDGene study (n = 21 centres aux États-Unis), 4 484 patients âgés de 45 à 80 ans, fumeurs de plus de 10 AT ont été suivis. L’ancienne classification GOLD a été comparée à la nouvelle classification de 2011.
Les résultats montrent que les patients dans les groupes C et D, y sont inclus soit par le critère du VEMS, soit par le critère exacerbation, soit par les deux critères (VEMS et exacerbations). Ces deux groupes sont en fait subdivisés en trois sous-groupes (C1, C2, C3 et D1, D2, D3), avec une hétérogénéité des patients dans ces différents sous-groupes. Ainsi, la concordance entre les deux classifications apparaît globalement bonne (kappa : 0,70). Si le mérite de la nouvelle classification est d’intégrer l’aspect pluridimensionnel de la BPCO avec l’évaluation de la qualité de vie et l’évaluation des exacerbations, des discussions méthodologiques sont encore en cours sur le choix du seuil des outils que ce soit pour l’évaluation de la dyspnée (>1 ou > 2) ou du seuil concernant le CAT. Une affaire à suivre…

 

[hr]

Chantal Raherison, service des maladies respiratoires, Pôle cardio-thoracique, CHU Bordeaux, Pessac

D’après la communication orale de M. Han, M. Dransfield, D. Curran-Everett, A. Anzueto, F. Martinez, E. Silverman, J. Crapo, G. Washko, B. Make. Characteristics of GOLD 2011 grading system in the COPDGene cohort. (CO 1646) Session 203 : GOLD guidelines 2011 : new assessment of COPD

[hr]

[themify_button style=”blue  rounded” color=”#0080FF” link=”https://splf.fr/les-points-forts/en-direct-de-lers-2012″ text=”#1B0A2A” ]Retour au sommaire[/themify_button]

© iSPLF – Mission ERS septembre 2012

Les nouvelles recommandations GOLD 2011 : plus de questions que de réponses ? Lire la suite »

L’exposition au toluène à l’intérieur des écoles augmente le risque de symptômes respiratoires chez les enfants

Un des objectifs de santé publique est d’assurer à nos enfants en milieu scolaire une excellente qualité de l’air. L’étude HESE (Health Effects of School Environment) avait pour objectif d’évaluer la qualité de l’air à l’intérieur des écoles, dans des villes de cinq pays européens (Norvège, Suède, Danemark, Italie, France). Vingt et une écoles soit 46 classes ont été incluses. Pour la France, 4 écoles basées à Reims ont participé. Les enfants âgés en moyenne de 9-11 ans ont répondu à un questionnaire, ainsi que les parents. Un sous-échantillon de 5 enfants par classe a participé à un examen plus détaillé avec mesure de la fonction respiratoire et réalisation de tests cutanés. L’évaluation de la qualité de l’air a porté sur les mesurages de polluants comme le toluène, PM 2.5, NO2, composés organiques volatils, les acariens, et les moisissures. Les symptômes respiratoires étudiés étaient la toux sèche et l’existence de sifflements au cours des douze derniers mois.

La quantité de toluène à l’intérieur des écoles était homogène pour la plupart des pays européens, sauf pour la France où la quantité de toluène dans les écoles de la ville de Reims était très élevée.

L’exposition au toluène augmentait significativement le risque de sifflements et de toux, les résultats étaient la même après exclusion des données françaises. Selon les auteurs l’exposition au toluène serait contenue dans les solvants de certaines peintures.

[hr]

Chantal Raherison : Service des maladies respiratoires Pôle cardioThoracique, CHU Bordeaux, Pessac

D’après la communication orale de M. Simoni, I. Annesi-Maesano,T. Sigsgaard, G. Wieslander, W. Nystad, M. Canciani, P. Setini, G. Viegi. 02/09/2012 Relationships between school indoor toluene and respiratory symptoms in children of five European countries (CO 1370) Session : Asthma from childhood environment to adult phenotypes

[hr]

[themify_button style=”blue  rounded” color=”#0080FF” link=”https://splf.fr/les-points-forts/en-direct-de-lers-2012″ text=”#1B0A2A” ]Retour au sommaire[/themify_button]

© iSPLF – Mission ERS septembre 2012

L’exposition au toluène à l’intérieur des écoles augmente le risque de symptômes respiratoires chez les enfants Lire la suite »

Retour en haut
SPLF-APP

GRATUIT
VOIR