pneumopathie

Diagnostics différentiels des pneumonies graves Covid-19 en zone tropicale

 

  • Maladie : Maladie : Pneumopathie Covid-19
  • Catégorie : étude académique
  • Promoteur : Pauline KROL
  • Objectif principal : La Réunion est un département d’outre-mer français, situé dans l’Océan Indien en zone tropicale, où sévit actuellement une forte épidémie de dengue. Les cas graves de pneumonie covid-19 suspects ou confirmés sont hospitalisés en réanimation. Les diagnostics différentiels des pneumonies graves covid-19 sont inconnus. L’objectif de cette étude est de décrire les diagnostics différentiels des cas graves de pneumonie covid-19, et d’établir d’éventuelles différences entre ces diagnostics.
    Relevé des données de façon rétrospective.
  • Date de début de l’étude : 17/03/2020
  • Date de fin de l’étude : 01/05/2020
  • Autorisation  : 
  • Investigateur-coordinateur : Jérôme ALLYN 
  • Investigateurs associés : Pauline KROL
    Pauline KROL, Natalie COOLEN-ALLOU, Nicolas ALLOU, Laura TEYSSEYRE, Floryan BEASLEY
  • Principaux critères d’inclusion:
    Tout patient suspect d’une infection Covid-19 admis en réanimation, avec hospitalisation dans l’unité dédiée.
    • Principaux critères d’exclusion:
    – Statut Covid-19 négatif connu.
    – Patients non suspect d’infection Covid-19
    – Refus de participer (les patients ont reçu une information orale et écrite de participation à cette étude en rapport avec la législation CNIL, avec possibilité de refuser de participer)
    • Nombre de patients prévus : 33
    • Nombre de patients inclus  :30
    • Site internet :

 

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BPCO et pneumopathie : une association de « malfaiteurs » chez les patients infectés par le VIH

Les patients infectés par le VIH ont un risque augmenté de BPCO et de complications infectieuses, y compris les pneumonies bactériennes. Trois études présentées aujourd’hui en session poster-discussion s’intéressaient à ces problématiques.

La performance de la procalcitonine (PCT) comme aide au diagnostic de pneumopathie est mal connue dans cette population. Tokman et al. ont mesuré la PCT à l’admission pour pneumopathie chez 99 patients infectés par le VIH (taux de CD4 moyen 119/mm3). Le diagnostic de pneumonie bactérienne était confirmé chez 8 patients et présumé chez 39. Un taux de PCT supérieur à 0,5ng/ml était associé à la confirmation microbiologique de la pneumonie (sensibilité 87,5%). En dessous de ce seuil, il n’y avait pas d’association avec le diagnostic final (présumé bactérien 39, pneumocystose 10, non-infectieux 5, divers 24). Le risque relatif d’admission en soins intensifs, d’intubation et de décès était augmenté significativement chez les malades ayant une PCT supérieure à 0,25 (RR 1,97 ; 1,68 et 2,25 respectivement).

Attia et al. se sont intéressés à l’augmentation du risque de pneumopathie infectieuse chez 41193 vétérans Américains BPCO vs non BPCO à l’ère des antirétroviraux. Après ajustement sur l’origine ethnique, l’insuffisance cardiaque et la consommation alcoolique, la BPCO était associée à une augmentation significative du risque de pneumopathie, avec un odds ratio de 1,97.

Depp et al. ont évalué le risque d’exacerbation aiguë de BPCO dans cette même cohorte de vétérans en comparant les patients infectés (n = 43615) ou non infectés par le VIH (n = 86492), comparables pour les autres caractéristiques (âge, sexe, groupe ethnique, statut tabagique, alcool, toxicomanie). L’infection par le VIH était associée de manière indépendante à une augmentation significative du risque d’exacerbation aiguë (IRR 1,26 et 2,61) lorsque le taux de CD4 était supérieur ou inférieur à 200/mm3 respectivement.

En conclusion, l’infection par le VIH semble être associée de manière indépendante à une augmentation du risque d’exacerbation de BPCO. La BPCO dans cette population augmente le risque de pneumopathie comme cela a déjà été rapporté en dehors de l’infection par le VIH. La PCT est moins performante pour le diagnostic de pneumopathie bactérienne chez les patients infectés par le VIH mais un seuil à 0,25 ng/ml permet d’identifier les patients à risque d’évolution sévère.

 

 

 

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Émilie Catherinot, d’après les communications de :
— S. Tokman et al. [Publication page : A2484] The prognostic and diagnostic utility of serum procalcitonin is low among hospitalized hiv-infected patients with pneumonia in the united states.
— E.F. Attia al. [Publication page : A2496] Association of copd with risk for community-acquired pneumonia in hiv-infected veterans.
— T.B. Depp al. [Publication page : A2489] HIV and risk for acute exacerbation of COPD Session B26 « HIV and the lung. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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