SPLF Webmaster

SPLF Webmaster

Le rôle de la fumée de cigarette dans le développement de l’asthme et de la sensibilisation aux acariens

Il existe une association entre l’exposition à la fumée de cigarette et le développement et l’aggravation de l’asthme chez l’enfant et l’adulte. L’étude présentée par E. Lanckacker de Gent a pour objectif de démontrer à partir d’un modèle murin l’impact de la cigarette à chaque stade de la maladie asthmatique, en particulier durant la phase de sensibilisation. Des souris ont donc été exposées à 25 µg d’extraits d’acariens par voie nasale, une fois par semaine pendant trois semaines et associés à une exposition à de l’air ou de la fumée de cigarette (3 fois par jour, 5 jours par semaine). Les résultats de cette étude retrouvent une augmentation significative du taux d’éosinophiles et de cellules caliciformes et de l’hyperréactivité bronchique. De plus, une exposition durant la phase de sensibilisation seulement (la première semaine) était suffisante pour induire une aggravation de la maladie asthmatique. Le développement de l’asthme allergique aux acariens paraît donc facilité par une exposition de quelques jours à la fumée de cigarette. La période de sensibilisation paraît également être la période la plus sensible à la fumée de cigarette.

[hr]

Nicolas Péron Cardiologie, hôpital Ambroise-Paré, Boulogne-Billancourt
E. Lanckacker. Cigarette smoke exposure facilitates allergic sensitization to house dust mite and aggravates the asthmatic phenotype in mice. Présentation orale, Congrès de l’European Respiratory Society, Vienne 2012.

[hr] [themify_button style=”blue  rounded” color=”#0080FF” link=”https://splf.fr/les-points-forts/en-direct-de-lers-2012″ text=”#1B0A2A” ]Retour au sommaire[/themify_button]

© iSPLF – Mission ERS septembre 2012

Le rôle de la fumée de cigarette dans le développement de l’asthme et de la sensibilisation aux acariens Lire la suite »

Décret no 2012-639 du 4 mai 2012 relatif aux risques d’exposition à l’amiante

© Ministère du travail, de l’emploi et de la santé. 2011

Voir d’autres recommandations et textes sur l’amiante

Décret no 2012-639 du 4 mai 2012 relatif aux risques d’exposition à l’amiante Lire la suite »

Parcours de soins de la bronchopneumopathie chronique obstructive – HAS février 2012

Parcours de soins de la bronchopneumopathie chronique obstructive – HAS février 2012 Lire la suite »

Documents et liens GAT

DOCUMENTS RECOMMANDES PAR LE GROUPE

 Recommandations sur les pratiques de l’aérosolthérapie en pneumologie – Octobre 2011 Traduction Octobre 2012
Extrait de l’étude de la Société Européenne Respiratoire (ERS) et de la Société Internationale sur les aérosols en médecine (ISAM) Travail soutenu et validé par le Groupe Aérosolthérapie (GAT) de la Société de Pneumologie de langue Française (SPLF)
© 2011 European Respiratory Journal. Tous droits réservés.

 Enquête sur l’utilisation des nébulisations de pentamidine en pédiatrie
© 2012 SPLF. Revue des Maladies Respiratoires . Article Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

What the pulmonary specialist should know about the new inhalation therapies
ERS/ISAM 2011 abstract– B.L. Laube, H.M. Janssens, F.H.C. de Jongh, S.G. Devadason, R. Dhand, P. Diot, M.L. Everard, I. Horvath, P. Navalesi, T. Voshaar and H. Chrystyn – European Respiratory Journal volume 37 number 6

 Bonnes pratiques de l’aérosolthérapie par nébulisation

 Réunions de formation à la nébulisation Pharmaciens d’officine /UTIP

 Savoir lire la nouvelle norme sur les systèmes de nébulisation (Laurent Vecellio)

Module de formation en aérosolthérapieModule de formation en aérosolthérapie élaboré par le GAT en 2003 et comprenant 146 diapos.

Fiches
Fiches traitant de l’association entre les médicaments et les nébuliseurs (Dr Jean-Pierre Chaumuzeau)

[hr]

LES PRESENTATIONS DES CPLF

•  Influence des caractéristiques d’un aérosol sur son dépôt dans l’appareil respiratoire – CPLF 2010 – M H. Becquemin Cliquez-ici pour télécharger le document (pdf 2,8 Mo)

• L’impact de l’insuffisance respiratoire sur la cinétique in vivo des aérosols” CPLF 2010 – Pr Patrice Diot Cliquez-ici pour télécharger le document (pdf 3,8 Mo)

•  Place de la nébulisation -de bronchodilatateurs -en pédiatrie CPLF 2007 Cliquez-ici pour télécharger le document (power point 2,2 Mo)

•  Des progrès dans les traitements inhalés de la mucoviscidose CPLF 2007 Cliquez-ici pour télécharger le document (power point 1,5 Mo)

•  Nouveautés dans les traitements inhalés CPLF 2005 Cliquez-ici pour télécharger le document (power point 1,5 Mo)

• EMI-U 00-10 Protéases et vectorisation CPLF 2004 – Pr Patrice Diot Cliquez-ici pour télécharger le document (power point 3,1 Mo)

[hr]

LIENS RECOMMANDES PAR LE GROUPE En cours d’actualisation

 

 

Documents et liens GAT Lire la suite »

Traduction française du SRI

Le SRI est un questionnaire de qualité de vie liée à la santé (QVLS), construit et rédigé en langue allemande. Sa validation originelle a inclus 226 patients atteints de pathologies pulmonaires restrictives et obstructives évoluées, tous ventilés au long cours depuis en moyenne 23 mois par masque nasal ou facial à domicile, avec ou sans oxygénothérapie additionnelle.

Le questionnaire SRI possède d’excellentes caractéristiques psychométriques, avec une validité interne et une spécificité élevés par comparaison au questionnaire SF-36. De ce fait, le SRI est un outil potentiel pour la recherche clinique chez les patients traités par ventilation à domicile. Il complète les outils d’évaluation objectifs utilisés en routine chez ces patients (EFR, gaz du sang, etc…) mais qui ne mesurent pas l’impact de la maladie sur la vie quotidienne.

Le SRI est un questionnaire auto-administré qui comporte 49 items et dont les réponses sont établies sur une échelle en 5 points de Likert. Le patient a pour consigne de répondre à la totalité des questions, en se remémorant son état de santé ressenti au cours des huit jours précédents. Les items sont classés en 7 domaines concernant chacun différents aspects de la QVLS. Un score est calculé pour chacun des domaines en recodant certains items et en calculant un pourcentage. Le score total (score SRI) est obtenu en calculant la moyenne arithmétique des scores de chaque domaine, un score total élevé indiquant une bonne QLVS alors qu’un score total bas indique une faible QVLS.

Le questionnaire SRI est un instrument de mesure spécifiquement créé pour évaluer la qualité de vie liée à la santé chez les patients ventilés à domicile. Ce questionnaire, construit en langue allemande a été validé et a fait la preuve de propriétés psychométriques intéressantes. Le procédé de traduction et contre-traduction a permis de produire une version française qui est comparable à la version originale et utilisable par les patients français. Sa validité est actuellement testée par une étude multicentrique en France.

 

Cuvelier A, Lamia B, Molano L-C, Muir J-F, Windisch W pour le Groupe Assistance Ventilatoire (GAV) de la Société de Pneumologie de Langue Française (SPLF). Traduction française et adaptation culturelle du questionnaire SRI. Questionnaire de qualité de vie liée à la santé des patients insuffisants respiratoires chroniques traités par ventilation à domicile. Rev Mal Respir 2012; 29:705-13

Traduction française du questionnaire SRI (Rev Mal Respir 2012; 29:705-13)

[themify_box style=”download blue rounded” ]Questionnaire_SRI_Francais-1[/themify_box]

Traduction française du SRI Lire la suite »

Evaluation quantitative du système de surveillance des légionelloses en France en 2010

HAS 201© INVS Saint-Maurice 2012

Voir d’autres recommandations et textes sur les légionelloses :

Evaluation quantitative du système de surveillance des légionelloses en France en 2010 Lire la suite »

Une stéatose hépatique n’est pas toujours d’origine alcoolique : pensez au syndrome d’apnées du sommeil !

Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) représente un facteur de risque indépendant vis-à-vis de nombreuses complications cardiovasculaires et métaboliques au rang desquelles il faut ajouter le développement d’affections hépatiques non alcooliques

Le développement des maladies hépatiques chroniques non alcooliques a augmenté considérablement au cours des quinze dernières années, et des études réalisées chez la souris avaient permis de retrouver une relation de cause à effet entre la présence d’une hypoxie intermittente, telles que l’on peut la rencontrer au cours du SAOS , et la survenue d’une stéatose hépatique, plus particulièrement chez les souris obèses. L’objectif de l’étude présentée par l’équipe de P. Lévy était de tenter de mettre en évidence cette relation chez l’homme à partir d’une large population de patients porteurs d’un SAOS, à l’aide de tests non invasifs permettant d’éviter le recours à une biopsie hépatique. Deux cent vingt-six patients (hommes : 55 % âge, median : 56 ans ; IMC moyen : 34 kg/m2) ont bénéficié d’un enregistrement polysomnographique (195 SAOS) associé à des tests hépatiques (Stéatotest®, NASHtest®, Fibrotest®) et à une évaluation de la fonction endothéliale par analyse tonométrique artérielle (PAT). Il est intéressant de noter que 61,5 % des patients présentaient un indice significatif de stéatose hépatique, avec un effet d’autant plus marqué chez les patients présentant les désaturations nocturnes les plus sévères (SaO2 90, = 0,01). Parallèlement, la fonction endothéliale était plus altérée, et il était retrouvé une élévation de la pression artérielle systolique chez les sujets présentant un test positif pour la recherche de stéatose ou d’une possible NASH. Ces résultats sont d’autant plus importants qu’il s’agit de la première étude permettant de démontrer le développement d’une telle conséquence cardiovasculaire associée au SAOS.

 

 

 

 

[hr]

Résumé rédigé Jean-Claude Meurice à partir de la communication de C. Minville (Grenoble-France) lors de la session D18 (Sleep disordered breathing and metabolic function : how unsweet it is).

 

 

  

 

 

 

[hr]

[themify_button style=”blue  rounded” color=”#0080FF” link=”https://splf.fr/les-points-forts/en-direct-de-lats-2012/” text=”#1B0A2A” ]Retour au sommaire[/themify_button]

© iSPLF – Mission ATS – MAI 2012

Une stéatose hépatique n’est pas toujours d’origine alcoolique : pensez au syndrome d’apnées du sommeil ! Lire la suite »

BPCO : chanter pour mieux respirer ?

L’amélioration de la qualité de vie est un souci constant dans la prise en charge des maladies chroniques. De nombreux patients atteints de BPCO souffrent non seulement de handicap physique et d’une diminution globale de leurs activités, mais aussi d’une désocialisation aggravant les phénomènes dépressifs de plus en plus souvent rapportés dans la littérature.
Un poster présenté par une équipe de Londres complète une étude publiée, il y a deux ans sur une méthode originale d’amélioration de la qualité de vie. 1Trente-deux patients atteints de BPCO ont été randomisés en aveugle en un groupe bénéficiant d’un cours de chant deux fois par semaine et un groupe allant voir un film par semaine. Ce travail était poursuivi sur huit semaines. Dans les deux groupes, on constate une amélioration des paramètres psychologiques du SF36 de l’anxiété et de la dépression. Le groupe « chant » s’améliore aussi sur les éléments physiques du SF36, mais il n’y a pas de différence concernant les éléments objectifs de mesure de la ventilation ou de l’activité physique. Sur un plan plus subjectif, les patients « chanteurs » rapportaient un meilleur contrôle de leur ventilation pendant le chant. Sans faire chanter tous nos patients, ce travail montre une approche originale d’amélioration de la qualité de vie et montre que les activités de groupe sont appréciées et efficaces sur certains paramètres.

 

 

 

 

[hr]

Sandrine Pontier-Marchandise d’après un poster de Lord VM, et al., Londres. « Effects of ”Singing for Breathing” in Patients with Chronic Obstructive Pulmonary Diseae (COPD) – A Randomised Controlled Trial ».

 

 

  

 

 

 

[hr]

[themify_button style=”blue  rounded” color=”#0080FF” link=”https://splf.fr/les-points-forts/en-direct-de-lats-2012/” text=”#1B0A2A” ]Retour au sommaire[/themify_button]

© iSPLF – Mission ATS – MAI 2012

BPCO : chanter pour mieux respirer ? Lire la suite »

L’exacerbation aiguë de fibrose : un événement toujours aussi redoutable pour les patients sévères

L’histoire naturelle de la fibrose pulmonaire idiopathique peut être émaillée d’événements redoutables que sont les exacerbations aiguës (EA) avec une morbidité et une mortalité importante. Il s’agit d’une détérioration respiratoire aiguë sans cause retrouvée dont le diagnostic repose sur des critères bien définis. L’incidence de ce phénomène est estimée à 15 % à un an dans les études rétrospectives au cours de la FPI. Les facteurs prédictifs de survenue d’une telle complication sont mal connus, faute d’étude prospective.

H. Collard (San Francisco, Californie) s’est intéressé à l’incidence des EA dans les formes sévères de FPI ayant une DLCO inférieure à 35 %. Il s’agit d’une étude prospective réalisée dans le cadre du réseau IPFNET, au sein de la population des patients ayant une FPI inclus dans l’étude STEP-IPF (n = 180 patients). À 24 semaines, trente-cinq épisodes de détérioration respiratoire sont recensés dont dix-huit épisodes d’EA. L’incidence à un an des détériorations respiratoires aiguës est ainsi estimée à 39 % et celle des EA à 20 % dans cette population. Ces patients sont tous des hommes avec un âge moyen de 66,7 ans. Les patients ayant une EA ont plus de maladies cardiovasculaires (p = 0,02) et leur atteinte pulmonaire est plus sévère avec une DLCO plus basse (p < 0,001), une CVF plus basse (p = 0,03), une distance parcourue plus faible au TM6 (p = 0,001) et une PaO2 plus basse au repos (p = 0,009). L’évolution de ces patients est marquée par une progression de leur maladie plus fréquente. La mortalité de ces patients atteint 41 % à 24 semaines. Les EA de fibrose sont des événements assez fréquents et constituent clairement un tournant évolutif de la maladie, plus particulièrement dans les formes évoluées.

 

 

[hr]

Écrit par Y. Uzunhan à partir de la présentation faite par H. Collard (San Francisco, Californie) au cours de la session IPFNET (L23).

 

  

 

 

 

[hr]

[themify_button style=”blue  rounded” color=”#0080FF” link=”https://splf.fr/les-points-forts/en-direct-de-lats-2012/” text=”#1B0A2A” ]Retour au sommaire[/themify_button]

© iSPLF – Mission ATS – MAI 2012

L’exacerbation aiguë de fibrose : un événement toujours aussi redoutable pour les patients sévères Lire la suite »

Retour en haut
SPLF-APPLI

GRATUIT
VOIR