Résultats de recherche pour : apnée du sommeil

Complications cardiovasculaires du syndrome d’apnées du sommeil

Complications cardiovasculaires du syndrome d’apnées du sommeil, Jean-Claude Meurice

 

[themify_icon icon=”fa-exclamation-triangle” label=”la vidéo peut mettre quelques dizaines de secondes avant d’apparaître” icon_color=”#F60A0A” ] [themify_button style=”large red” link=”https://splf.fr/mission-post-ats-2017-les-videos/” ]SOMMAIRE[/themify_button]

 

 

Complications cardiovasculaires du syndrome d’apnées du sommeil Lire la suite »

Le syndrome d’apnées centrales du sommeil : Etiologies et thérapeutiques

Le syndrome d’apnées centrales du sommeil : Etiologies et thérapeutiques

Jean-Claude MEURICE

[themify_icon icon=”fa-exclamation-triangle” label=”la vidéo peut mettre quelques dizaines de secondes avant d’apparaître”  icon_color=”#F60A0A” ]

logo_podcast Podcast

Le syndrome d’apnées centrales du sommeil : Etiologies et thérapeutiques Lire la suite »

Les “Big data” au service du syndrome d’apnées du sommeil

 

Les possibilités actuelles d’analyse de grandes masses de données selon le principe des “Big data” représentent une opportunité forte d’évaluations épidémiologiques auxquelles les troubles respiratoires au cours du sommeil n’ont pas échappé.

Au cours d’une session dédiée plus particulièrement à l’utilisation des “Big data” dans le syndrome d’apnées du sommeil (SAS), des messages importants ont été apportés concernant des données encore non explorées ou des résultats nécessitant confirmation. C’est ainsi qu’à partir d’une cohorte américaine reposant sur les données socio-économiques de plus de 170 000 patients porteurs d’un SAS traités par pression positive continue (PPC) 1, le quartile de plus faible revenu est apparu comme un facteur indépendant de plus faible observance vis-à-vis de la PPC (B coefficient -1,16; SE 0,08; p < 0,0001) persistant en analyse multivariée après ajustement sur l’âge, le sexe, l’ancienneté du traitement ou le type d’appareil. De même, à partir d’un échantillon de 1 577 000 femmes évaluées au cours d’une grossesse 2, il a été retrouvé un risque de développement d’un SAS chez 0,1 % d’entre elles, caractérisées par un âge et un tabagisme significativement plus important, et survenant plus particulièrement en cas d’état pré gravidique d’hypertension, de diabète de pathologie coronarienne ou d’insuffisance rénale chronique, indépendamment du poids maternel. Les complications survenant en rapport avec la présence du SAS étaient avant tout de nature cardiovasculaire à type de prééclampsie ou d’œdème pulmonaire à l’origine d’un séjour en unité de soins intensifs significativement plus fréquent (OR 4,64; 4,03 ; 5,35) et plus long (5,1 ± 5,6 j vs 3,0 ± 3,0, p < 0,001). Enfin, alors que l’on ne dispose que de peu de d’informations concernant l’émergence de complications cardiovasculaires associées aux troubles respiratoires survenant plus particulièrement au cours du sommeil paradoxal, l’analyse des données issues de la Sleep Heart and Health Study portant sur plus de 6 000 sujets 3 a permis de confirmer la plus grande mortalité, toutes causes confondues, chez ces patients, plus particulièrement chez les hommes d’âge < 70 ans, et dont l’index d’apnées hypopnées au cours du sommeil paradoxal était le plus élevé.

 

[hr]
Jean-Claude Meurice, CHU de Poitiers, Poitiers

D’après  la communications Big data comes to sleep medicine – Session B20 du 22 05 17.

[hr] [themify_button style=”purple  rounded” color=”#79143d” link=”https://splf.fr/ats-2017-en-direct/” text=”#79143d” ]Retour au sommaire[/themify_button]

© iSPLF – Mission ATS – MAI 2017

Les “Big data” au service du syndrome d’apnées du sommeil Lire la suite »

Baclofène responsable d’apnées du sommeil sévères : un nouveau signal sur quatre cas

Depuis qu’il bénéficie d’une recommandation temporaire d’utilisation dans la prise en charge de la dépendance à l’alcool, le baclofène est de plus en plus prescrit. Avec cette utilisation élargie, des cas de possibles effets secondaires ont commencé à apparaitre dont des cas d’apnée du sommeil signale l’Inserm sur la base d’un travail émanant de ses unités, unités 1063 Inserm/Université d’Angers et 1042 Inserm/Université de Grenoble.1
Pour la première fois, une étude objective un lien entre baclofène et apnée sévère du sommeil.2  Les chercheurs ont suivi quatre hommes qui prenaient jusqu’à 190 mg par jour de baclofène pour traiter leur dépendance à l’alcool et se plaignaient de suffocation nocturne, ronflements, somnolence diurne… « Ces quatre hommes souffraient bien sans conteste d’une apnée sévère du sommeil, avec jusqu’à 100 interruptions respiratoires et 40 micro-éveils par heure !, précise Fréderic Gagnadoux (CHU d’Angers), coauteur de l’étude. Et plus précisément d’une forme d’apnée du sommeil dite centrale, dans laquelle c’est le cerveau qui provoque ces arrêts respiratoires nocturnes- fréquents. » Les auteurs de l’étude ont analysé les caractéristiques médicales et physiologiques de ces quatre patients pour rechercher d’éventuels facteurs connus pour favoriser la survenue d’apnée centrale du sommeil (tels que maladies cardiaques et neurologiques, usage de médicaments opioïdes, hypocapnie, hypercapnie, hypoxémie), alcalose respiratoire… Aucun des quatre patients ne présentait ces facteurs de risques. La confirmation définitive est venue de la disparition de l’apnée du sommeil quand l’un des patients a arrêté son traitement au baclofène.

[hr]

Info-Respiration N°136 Décembre  2016

Baclofène responsable d’apnées du sommeil sévères : un nouveau signal sur quatre cas Lire la suite »

Syndrome d’apnées du sommeil sous PPC : pas tous égaux devant la mort !

tete-ATS2016V

 

Bien que le syndrome d’apnées obstructives au cours du sommeil (SAOS) soit associé à une comorbidité cardiovasculaire accrue, il est difficile, compte tenu des données hétérogènes de la littérature, de le considérer avec certitude comme un facteur de risque indépendant de mortalité.

Soixante-quinze mille patients porteurs d’un SAOS ont bénéficié de la mise en route d’un traitement par pression positive continue (PPC) entre 2012 et 2014 en Catalogne, et ont fait l’objet d’un suivi de 3,45 ± 2,62 ans au cours duquel ont été évaluées des données collectées par le système de santé Catalan prenant en compte le nombre et la durée d’hospitalisation, le nombre de visites médicales (généralistes et spécialistes) et la mortalité au cours de cette période d’étude. Une analyse de cluster a été utilisée sur ces données afin d’évaluer des différences de morbimortalité en fonction des différents groupes individualisés.

La population de patients inclus dans cette étude correspondait aux données générales habituelles rencontrées dans cette population (75 % d’hommes, d’âge moyen 63,2 ± 10,8 ans), et a présenté une mortalité de 5,5 % (4 132 patients). Il a été possible de retrouver sept principaux clusters : le plus important (59 941 patients, soit 80 % de la population étudiée) correspondait au pattern général de cette population, avec une mortalité de 3,17 % ; les deux clusters suivants (7 198 patients et 7 157 patients) présentaient une mortalité plus importante (respectivement 4,89 % et 19,6 %) avec un nombre accru de visites médicales, correspondant à une population intégrant une fréquence élevée de femmes et de sujets âgés ; un dernier groupe de quatre clusters représentait moins de 1 % de la population mais avec une mortalité de plus de 50 % correspondant à des patients traités de manière plus ancienne par PPC, d’âge généralement supérieur à 75 ans, et plus fréquemment hospitalisés.

Cette étude permet ainsi de révéler la grande hétérogénéité de mortalité au sein des patients SAOS traités par PPC représentant une donnée épidémiologique importante, et pouvant conduire à proposer des programmes thérapeutiques et de surveillance adaptés à ces différents types de cluster.

Résumé rédigé par JC Meurice (service de pneumologie, CHU de Poitiers), à partir de la communication de J Valls, et al. intitulée « Mortality patterns in a large series of patients with obstructive sleep apnea on treatment with continuous positive airway pressure. » A4327. Mini-Symposium B99 “The best of everything. Hot topics in Sleep”

[hr]

Résumé rédigé par Jean-Claude  Meurice (service de pneumologie, CHU de Poitiers), à partir de la communication de J Valls, et al. intitulée « Mortality patterns in a large series of patients with obstructive sleep apnea on treatment with continuous positive airway pressure. » A4327. Mini-Symposium B99 “The best of everything. Hot topics in Sleep”

[hr] [themify_button style=”purple  rounded” color=”#fb5d5e;” link=”https://splf.fr/ats-2016-en-direct/” text=”#fb5d5e” ]Retour au sommaire[/themify_button]

© iSPLF – Mission ATS – MAI 2016

Syndrome d’apnées du sommeil sous PPC : pas tous égaux devant la mort ! Lire la suite »

Syndrome d’apnées du sommeil obstructif et accidents vasculaires cérébraux : encore du nouveau !

Une nouvelle analyse longitudinale concernant l’incidence des accidents vasculaires cérébraux (AVC) associés au SAOS a été présentée à partir des données obtenues dans le cadre de la cohorte américaine Sleep Heart Health Study, 14 ans après le début du suivi des 6 500 patients inclus dans cette étude. 

Cette étude a permis de retrouver la survenue de 229 AVC ischémiques chez 130 femmes et 99 hommes exempts de toute pathologie neurovasculaire, ou de trouble du rythme cardiaque à l’inclusion, chez qui le suivi médian a été de 11,4 années (9,7–12,3) après la réalisation d’un enregistrement polysomnographique initial. L’analyse de la répartition de ces AVC en fonction de la sévérité des troubles respiratoires nocturnes initiaux a été évaluée par quartiles en fonction de l’index d’apnées hypopnées (IAH = 0-4,05 ; 4,05-9,49 ; 9,49-19,34 ; > 19,34), et a permis de retrouver une relation significative entre l’apparition d’un AVC et la gravité des troubles respiratoires nocturnes, indépendamment du statut tensionnel des patients. Ces résultats confirment ainsi le rôle du SAOS dans la survenue de ces complications vasculaires cérébrales en apportant néanmoins des données complémentaires dans la mesure où l’analyse s’effectue ici en termes d’incidence, sur une large population bénéficiant d’une période de suivi prolongé. Par ailleurs, contrairement à ce qui avait été évoqué antérieurement, le risque de survenue de ces complications est identique chez l’homme et chez la femme, permettant d’associer un IAH supérieur à 4 à un risque de survenue d’un AVC deux fois plus important chez la femme, et trois fois plus important chez l’homme, à 5 ans et à 10 ans.

 

[hr]

Jean-Claude Meurice d’après la communication de S. Bertisch (Boston, USA) et al. Publication A6361 Obstructive sleep apnea and incident stroke : Sleep Heart Health 14-year follow-up Study
Session D98 : Sleep and respiratory neurobiology : high impact science

 

 

 

[hr] [themify_button style=”blue  rounded” color=”#0080FF” link=”https://splf.fr/en-direct-de-lats-2014/” text=”#1B0A2A” ]Retour au sommaire[/themify_button]

© iSPLF – Mission ATS – MAI 2014

Syndrome d’apnées du sommeil obstructif et accidents vasculaires cérébraux : encore du nouveau ! Lire la suite »

La prévalence accrue du syndrome d’apnées du sommeil obstructif chez l’homme : une « histoire d’eau »…

L’augmentation des résistances des voies aériennes supérieures (VAS) à l’origine du syndrome d’apnées du sommeil obstructif (SAOS) est multifactoriel, et il est désormais admis que le déplacement du secteur liquidien des jambes vers la région cervicale en décubitus dorsal joue un rôle important dans ce phénomène.

L’équipe de D. Bradley (Toronto, Canada) a fait un pas supplémentaire dans l’exploration de ce mécanisme, suite à de précédents travaux qui avaient permis de mettre en évidence une relation significative, chez l’homme mais pas chez la femme, entre l’importance de ce déplacement d’eau en décubitus dorsal et la sévérité des troubles respiratoires au cours du sommeil. Les auteurs ont analysé chez 37 volontaires sains (21 hommes âgés de 43,1 ± 11,4 ans, et 16 femmes âgées de 36,7 ± 7,3 ans) la répartition du déplacement hydrique en fonction du volume d’eau mis en évidence par analyse d’impédance bio électrique au niveau de l’abdomen, du thorax, et du cou, 30 minutes après le passage en décubitus dorsal. C’est ainsi qu’ils ont pu retrouver le déplacement d’un volume d’eau identique dans les deux sexes, mais avec une répartition significativement différente, celle-ci étant plus marquée au niveau abdominal chez les femmes, alors qu’elle était significativement plus importante au niveau cervical et thoracique chez les hommes.

Il est difficile actuellement de juger de l’importance de l’impact de ces résultats dans la physiopathologie du SAOS, mais il s’agit d’une clé supplémentaire dans l’explication de la prévalence masculine de cette pathologie.

 

 

 

 

[hr]

Jean-Claude Meurice, d’après le poster de A. Yadollahi (Toronto, Canada) lors de la session D30. Am J Respir Crit Care Med 2013 ; 187. [Publication Page : A5478] Differences in supine fluid redistribution within multiple body segments between men and women. Session D30 « Sleep apnea pathogenesis : mechanical and neural mechanisms ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[hr] [themify_button style=”blue  rounded” color=”#0080FF” link=”https://splf.fr/les-points-forts/en-direct-de-lats-2013/” text=”#1B0A2A” ]Retour au sommaire[/themify_button]

© iSPLF – Mission ATS – MAI 2013

La prévalence accrue du syndrome d’apnées du sommeil obstructif chez l’homme : une « histoire d’eau »… Lire la suite »

Un traitement du syndrome d’apnées du sommeil obstructif par pression… négative !

La recherche d’alternatives thérapeutiques à la pression positive continue a conduit au développement de nouveaux systèmes tels que l’application d’une pression négative dans la cavité buccale permettant d’entraîner une augmentation de la taille des voies aériennes supérieures dans leur portion rétropalatine, en entraînant une attraction antérieure de la langue et du palais mou (Système Apnicure, WinxTM). Les premiers résultats, actuellement sous presse, portaient sur son utilisation pendant 28 jours par 63 patients porteurs d’un syndrome d’apnées obstructives (SAOS) modéré à sévère, et avaient permis de retrouver une réduction de moitié de l’index d’apnées hypopnées (IAH) dans 42 % des cas, avec une normalisation de l’IAH chez 32 % des patients, associée à une amélioration clinique subjective significative. Les résultats de la poursuite prospective et ouverte de cette étude portant sur 32 patients nous ont été présentés en exclusivité confirmant l’amélioration polysomnographique obtenue à court terme avec ce système sur la régression des troubles respiratoires nocturnes (IAH initial 27,0 ± 20,6/h ; IAH 28 J 10,4 ± 7,9/h ; IAH 3 mois 12,7 ± 10,1/h), en particulier chez les patients dont l’IAH initial était le moins sévère, et l’amélioration de la qualité du sommeil. Ces résultats ont été obtenus avec une observance moyenne de plus de 6h/nuit et en l’absence d’effet secondaire indésirable. Ces résultats satisfaisants permettent d’entrevoir ce nouveau système comme une véritable alternative thérapeutique du SAOS modéré à sévère, et mériteront d’être confirmés sur un plus long terme, en tentant de mettre en évidence des facteurs prédictifs d’efficacité.

 

 

 

 

[hr]

Jean-Claude Meurice, d’après la communication de M. Colrain (Menlo Park, CA) lors de la session A99 « Sleepdisorderedbreathing : diagnostic and therapeuticapproaches »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[hr] [themify_button style=”blue  rounded” color=”#0080FF” link=”https://splf.fr/les-points-forts/en-direct-de-lats-2013/” text=”#1B0A2A” ]Retour au sommaire[/themify_button]

© iSPLF – Mission ATS – MAI 2013

Un traitement du syndrome d’apnées du sommeil obstructif par pression… négative ! Lire la suite »

Hypertension pulmonaire et syndrome des apnées obstructives du sommeil : quel lien avec l’embolie pulmonaire ?

Parmi les étiologies de l’hypertension pulmonaire (HTP) associée aux pathologies pulmonaires et/ou hypoxémie, le syndrome des apnées obstructives du sommeil (SAOS) en est une cause non négligeable. La prévalence du SAOS est l’une des plus fortes parmi les troubles respiratoires du sommeil. Le SAOS représente aussi un facteur de risque indépendant de maladie cardiorespiratoire dont l’hypertension artérielle, la maladie coronarienne et l’insuffisance cardiaque. En outre, des études récentes ont montré que le SAOS est associé à un risque plus élevé d’embolie pulmonaire (EP) aigüe et récidivante. Ce phénomène pourrait contribuer à aggraver l’HTP chez ces patients, devenant réfractaires au traitement associant la PPC (pression positive continue) et les vasodilatateurs. Ainsi, le dépistage précoce du SAOS chez les patients atteints d’EP constitue un enjeu important dans la prise en charge de l’HTP. Dans une étude prospective portant sur 106 patients ayant une EP, présentée au congrès de l’ERS 2012 à Vienne, les auteurs ont montré que plus de 35 % des patients avaient un SAOS léger, 12 % avaient un SAOS modéré et plus de 10 % avaient un SAOS sévère. Un index d’apnées-hyponées (IAH) modéré (> 15/heure) était associé à une augmentation significative du risque relatif d’EP (P < 0,005). La mortalité était multipliée par deux lorsque l’IAH était modéré ou sévère (P < 0,005). Le résultat préliminaire de cette étude a permis d’apporter une explication plausible aux formes sévères et réfractaires d’HTP chez certains patients avec SAOS. Il est donc indispensable de réaliser des études de cohorte plus large afin de mieux comprendre le lien de causalité de la triade associant SAOS– EP– HTP.

 

[hr]

Sy Duong-Quy Service de Physiologie – Explorations Fonctionnelles Hôpital Cochin, 75014 Paris

Références : 1. Berghaus TM, Faul C, Unterer F, et al. Sleep-disordered breathing in acute pulmonary embolism : a dangerous comorbidity ? Session 157. ERS Vienna 2012. Sleep-disordered breathing in deep vein thrombosis and acute pulmonary embolism. 2. Arzt M, Luigart R, Schum C, Lüthje L, Stein A, Koper I, Hecker C, Dumitrascu R, Schulz R ; for the working group “Circulation and Sleep” of the German Society of Sleep Research and Sleep Medicine (DGSM). Eur Respir J 2012 Feb 23. [Epub ahead of print] 3. Jilwan FN, Escourrou P, Garcia G, Jaïs X, Humbert M, Roisman G. High occurrence of hypoxemic sleep respiratory disorders in precapillary pulmonary hypertension and mechanisms. Chest. 2012 Aug 1. doi : 10.1378/chest.11-3124. [Epub ahead of print]

 

[hr] [themify_button style=”blue  rounded” color=”#0080FF” link=”https://splf.fr/les-points-forts/en-direct-de-lers-2012″ text=”#1B0A2A” ]Retour au sommaire[/themify_button]

© iSPLF – Mission ERS septembre 2012

Hypertension pulmonaire et syndrome des apnées obstructives du sommeil : quel lien avec l’embolie pulmonaire ? Lire la suite »

Une stéatose hépatique n’est pas toujours d’origine alcoolique : pensez au syndrome d’apnées du sommeil !

Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) représente un facteur de risque indépendant vis-à-vis de nombreuses complications cardiovasculaires et métaboliques au rang desquelles il faut ajouter le développement d’affections hépatiques non alcooliques

Le développement des maladies hépatiques chroniques non alcooliques a augmenté considérablement au cours des quinze dernières années, et des études réalisées chez la souris avaient permis de retrouver une relation de cause à effet entre la présence d’une hypoxie intermittente, telles que l’on peut la rencontrer au cours du SAOS , et la survenue d’une stéatose hépatique, plus particulièrement chez les souris obèses. L’objectif de l’étude présentée par l’équipe de P. Lévy était de tenter de mettre en évidence cette relation chez l’homme à partir d’une large population de patients porteurs d’un SAOS, à l’aide de tests non invasifs permettant d’éviter le recours à une biopsie hépatique. Deux cent vingt-six patients (hommes : 55 % âge, median : 56 ans ; IMC moyen : 34 kg/m2) ont bénéficié d’un enregistrement polysomnographique (195 SAOS) associé à des tests hépatiques (Stéatotest®, NASHtest®, Fibrotest®) et à une évaluation de la fonction endothéliale par analyse tonométrique artérielle (PAT). Il est intéressant de noter que 61,5 % des patients présentaient un indice significatif de stéatose hépatique, avec un effet d’autant plus marqué chez les patients présentant les désaturations nocturnes les plus sévères (SaO2 90, = 0,01). Parallèlement, la fonction endothéliale était plus altérée, et il était retrouvé une élévation de la pression artérielle systolique chez les sujets présentant un test positif pour la recherche de stéatose ou d’une possible NASH. Ces résultats sont d’autant plus importants qu’il s’agit de la première étude permettant de démontrer le développement d’une telle conséquence cardiovasculaire associée au SAOS.

 

 

 

 

[hr]

Résumé rédigé Jean-Claude Meurice à partir de la communication de C. Minville (Grenoble-France) lors de la session D18 (Sleep disordered breathing and metabolic function : how unsweet it is).

 

 

  

 

 

 

[hr] [themify_button style=”blue  rounded” color=”#0080FF” link=”https://splf.fr/les-points-forts/en-direct-de-lats-2012/” text=”#1B0A2A” ]Retour au sommaire[/themify_button]

© iSPLF – Mission ATS – MAI 2012

Une stéatose hépatique n’est pas toujours d’origine alcoolique : pensez au syndrome d’apnées du sommeil ! Lire la suite »

Retour en haut
SPLF-APP

GRATUIT
VOIR