Tabagisme et tuberculose Dr Michel Underner – Unité de Tabacologie Centre de lutte antituberculeuse (CLAT 86) – Service de Pneumologie – CHU de Poitiers
Veuillez trouver ci-dessous des documents sur le bon usage de la clarithromycine et de conduite à tenir notamment dans le cadre de la prise en charge des infections à mycoplama pneumoniae et de la coqueluche compte tenu de la tension d’approvisionnement en claritromycine. Bien confraternellement
IMPORTANT RIFAMPICINE / Publication ANSM – Conduites à tenir dans la situation actuelle de tension en approvisionnement
Chers amis,
Quelques informations importantes, si possible à diffuser à tous vos collègues, à toute votre équipe :
– La tension d’approvisionnement va durer au moins jusqu’à la fin de l’année :
o On ne peut donc pas différer les traitements des ITL. La monothérapie par INH est actuellement le traitement de référence (sauf pour ceux déjà sous bithérapie qui peuvent terminer leur traitement telles que débuté)
o Il faut anticiper l’envoi du formulaire/ordonnance à la pharmacie du patient lors de l’hospitalisation pour s’assurer que le patient puisse récupérer son traitement à la sortie sans rupture de traitement
– Il faut vraiment faire attention à bien remplir le formulaire (indication, nom et tampon du prescripteur, poids/taille/ posologie….) lorsque vous donnez l’ordonnance aux patients. Si le formulaire est mal rempli, la pharmacie et/ou le labo vont tenter de vous joindre, mais si ils n’arrivent pas à vous joindre du premier coup, le dossier risque d’être laissé de côté au vu du nombre de demandes et donc le délai pour avoir le traitement est rallongé. Si malgré tout cela, le délai est long, n’hésitez pas à le signaler. L’ANSM fait tout pour comprendre les problèmes de délai.
– Un onglet spécifique « pénurie rifampicine » est disponible sur le site de la SPLF
– Pour les CLAT, des mesures spécifiques ont été prises. Le Dr Philippe Fraisse a mis un mail explicatif à tous les CLAT. Si vous ne l’avez pas reçu (peut être bloqué dans les spams), n’hésitez pas à revenir vers nous et à aller sur le site de la SPLF où un onglet « pénurie rifampicine/CLAT) est disponible
o Si patient déjà sous traitement : pas de souci : cocher « renouvellement »
o Dans les essais cliniques : aucun souci : cocher « autre indication » et préciser essai clinique et le nom de l’étude
o Hors essais cliniques : des propositions sont faites par l’ANSM pour MAC, M. kansasii et M. xenopi, qui bien sur sont à adapter aux interactions médicamenteuses potentielles et aux comorbidités des patients (Contre indications éventuelles). Si votre patient n’est pas dans un essai, qu’il ne peut recevoir le traitement proposé soit du fait de CI/EI/interactions ou si la MNT du patient ne fait pas partie de celles pré-citées, n’hésitez pas à solliciter l’une des 2 RCP nationales : RCP du CNR MyRMA ou RCP nationale Mycobactéries/aspergillus du GREPI
Dès que de nouvelles informations seront disponibles, vous serez avertis.
Ci-joint le message de l’ANSM : il y a pénurie mondiale de rifampicine (sous toutes ses formes: rifampicine rifater, rifinah) et donc restriction des possibilités de prescription ci-dessous les deux documents de l’ANSM convertis en pdf : la conduite à tenir, et le formulaire proposé à remplir par le prescripteur pour toute demande initiale.
En pratique, il sera utile de prévenir dans vos structures les plus jeunes afin, quand ils font des ordonnances de traitement de tuberculose maladie (ordonnances de sortie comprises), qu’ils s’assurent auprès de la pharmacie du patient de la disponibilité du traitement que la pharmacie devra donc systématiquement commander.
Si les pneumologues (notamment libéraux, hors établissements de santé) ont besoin d’aide, les CLAT sont prévenus qu’ils sont là pour les aider.
Pour les Infections tuberculeuses latentes: rimifon monothérapie 6 à 9 mois.
Enfin, voici des précisions à propos des prises en charge des traitements des mycobactéries non tuberculeuses :
1- renouvellement possible de la rifampicine si le traitement a déjà été initié 2- aucun problème pour continuer à inclure dans l’étude CLAZI pour les infections à MAC 3- pour l’initiation d’un traitement à MAC : – soit inclusion dans l’étude CLAZI (et donc possibilité de rifampicine) : si besoin informations : mail : andrejak.claire@chu-amiens.fr – soit pas d’inclusion dans l’étude CLAZI : pas de rifampicine, et dans ce cas possibilité de mise de lamprene à la place en l’absence de CI ou de pb d interactions et sous réserve de l’ECG initial et avec un suivi ECG 4- pour M. kansasii : possibilité de mettre ansatipine à la place de rifampicine avec surveillance NFS 5- pour les autres avis mycobactéries : se renseigner auprès de la rcp GREPI mycobactéries (RCPaspergillus-MNT-asthme@chu-amiens.fr) ou celle du centre national de référence (http://cnr.myctb.bch@aphp)
C’est la semaine de la vaccination ! Votre patient est-il bien protégé contre les infections respiratoires ?
Quels vaccins lui proposer ?
Journée de lutte contre la tuberculose 24 mars 2023
LA TUBERCULOSE N’A PAS DISPARU EN 2023 ! N’ayons pas peur d’assumer notre responsabilité historique contre ce fléau !
Avec 4 306 cas déclarés en 2021 en France et plus de 10 millions de cas mondiaux, cette maladie qui semblerait d’un autre âge est toujours la première cause mondiale de décès par une maladie infectieuse unique (après le pic dû à la Covid en 2020). La méconnaissance de cette maladie est une des causes du délai de plus de 3 mois en France entre le premier symptôme et la mise sous traitement. Plus de 70% des cas de tuberculose sont de site pulmonaire, ce qui en fait le paradigme de l’infection transmise par voie aérosol et justifie l’implication des pneumologues. Des pratiques thérapeutiques défectueuses sont la cause de l’émergence des multi-résistances des bacilles tuberculeux dans de nombreux pays. La tuberculose ne connaît pas de frontières.
Les pneumologues hospitaliers, pour peu qu’ils s’investissent dans ce domaine classique de leur spécialité, sont en première ligne pour le diagnostic et le traitement. Les pneumologues libéraux sont les seuls spécialistes en ville de la tuberculose. Les Centres de lutte antituberculeuse, fédérés dans un Réseau national sous l’égide de la SPLF, sont responsable de mesures sanitaires préventives telles que les enquêtes d’entourage et le vaccin BCG, ou de dépistage en populations à risque. La SPLF a créé le DU tuberculose pour la formation continue, et le Réseau des CLAT fournit 4 formations annuelles pour ses membres et les ARS. Le GREPI compte nombre d’interventions sur ce sujet lors de ses Journées annuelles.
Des progrès considérables sont réalisés dans la compréhension de la cohabitation très complexe des bacilles tuberculeux chez leur hôte humain, ce qui laisse espérer des progrès imminents en termes de prévention dans le domaine de l’infection latente.
Staff thérapeutique tuberculose multi et extra résistante: Lieu : Bibliothèque Laboratoire de Bactériologie de la Pitié Salpétrière Organisation: CNR Mycobactéries (Nicolas Véziris) Rythme : mensuel, un jeudi 15h par mois Fiche à remplir (à demander à Nicolas Véziris) Possibilité de présenter sur place ou par téléphone Lien: cnr.myctb@psl.aphp.fr Staff thérapeutique mycobactéries non tuberculeuses des Hauts de France Lieu: CHU Amiens Organisation: Claire Andréjak (avec participation membres CNR mycobactéries Rythme: lundi 19h30 tous les deux mois Fiche à remplir (à demander à Claire Andréjak) Possibilité de présenter sur place, par téléphone et à partir de janvier en Visio Lien: clandrejak@gmail.com
Service de Pneumologie du Centre Hospitalier de la Côte Basque
Service de Pneumologie de 22 lits d’hospitalisation conventionnelle au sein d’un établissement de 550 lits de MCO au sein d’un GHT à taille humaine (Côte Basque et Pays Basque Intérieur)
Equipe dynamique et bienveillante de 8 PH temps plein (5 femmes, 3 hommes) accueillant des internes, des étudiants DFASM, des Assistants de Spécialité et des Docteurs juniors.
4 référents en Oncologie thoracique, 2 référents en maladies pulmonaires rares et ventilation dont 1 Pneumo-Infectiologue, 1 réfèrent en asthme sévère, 1 référent CLAT
Activités de consultations, hospitalisation complète, HDJ, plateau technique pour lesquelles tous les praticiens interviennent.
Activité de Pneumologie générale, Oncologie thoracique, bronchopathies chroniques, maladies pulmonaires rares et fibroses (en partenariat avec la Médecine Interne), ventilation (avec HDJ ventilation et prise en charge des pathologies neuromusculaires dans le cadre d’un centre de compétence), allergologie.
Activité de recherche clinique avec ARC dédiés (Oncologie, Maladies rares, Asthme, BPCO)
Plateau technique : EFR, EFX, fraction exhalée NO, test à la métacholine, test de marche, bilan allergologique.
Fibroscopie bronchique sous AL et sous AG, EBUS, minisonde.
Activité médicale de consultation dans le cadre du GHT (groupement hospitalier territorial) qui comporte actuellement 3 sites.
Travail étroit avec nos confrères de Chirurgie Thoracique, de Radiologie (et Radiologie Interventionnelle), de Médecine Nucléaire et Réanimation
Nous recherchons un Pneumologue (DES de Pneumologie) préférentiellement à temps plein, intéressé par la pathologie bronchique avec potentiellement des compétences en allergologie et/ou avec des compétences en oncologie thoracique.
Ce centre de documentation Covid 19 rassemble les recommandations des sociétés savantes, textes réglementaires ministériels … publiés depuis le début de la pandémie en 2020, il s’adresse avant tout aux professionnels de santé.
LA TUBERCULOSE N’A PAS DISPARU EN 2023 ! N’ayons pas peur d’assumer notre responsabilité historique contre ce fléau !
Avec 4 306 cas déclarés en 2021 en France et plus de 10 millions de cas mondiaux, cette maladie qui semblerait d’un autre âge est toujours la première cause mondiale de décès par une maladie infectieuse unique (après le pic dû à la Covid en 2020). La méconnaissance de cette maladie est une des causes du délai de plus de 3 mois en France entre le premier symptôme et la mise sous traitement. Plus de 70% des cas de tuberculose sont de site pulmonaire, ce qui en fait le paradigme de l’infection transmise par voie aérosol et justifie l’implication des pneumologues. Des pratiques thérapeutiques défectueuses sont la cause de l’émergence des multi-résistances des bacilles tuberculeux dans de nombreux pays. La tuberculose ne connaît pas de frontières.
Les pneumologues hospitaliers, pour peu qu’ils s’investissent dans ce domaine classique de leur spécialité, sont en première ligne pour le diagnostic et le traitement. Les pneumologues libéraux sont les seuls spécialistes en ville de la tuberculose. Les Centres de lutte antituberculeuse, fédérés dans un Réseau national sous l’égide de la SPLF, sont responsable de mesures sanitaires préventives telles que les enquêtes d’entourage et le vaccin BCG, ou de dépistage en populations à risque. La SPLF a créé le DU tuberculose pour la formation continue, et le Réseau des CLAT fournit 4 formations annuelles pour ses membres et les ARS. Le GREPI compte nombre d’interventions sur ce sujet lors de ses Journées annuelles.
Des progrès considérables sont réalisés dans la compréhension de la cohabitation très complexe des bacilles tuberculeux chez leur hôte humain, ce qui laisse espérer des progrès imminents en termes de prévention dans le domaine de l’infection latente.
La SPLF encourage donc ses membres hexagonaux et dans la francophonie (eux-mêmes très experts dans ce domaine) à contribuer à l’objectif Fin de la tuberculose de l’OMS à l’échéance 2030 (réduction de l’incidence mondiale de la tuberculose de 80%).
Pour accéder à l’annuaire des membres de la splf cliquez ici Attention ne figurent dans cette annuaire que les membres de la SPLF qui ont accepté d’y figurer. Si vous n’êtes pas inscrit, vous pouvez le demander en cliquant ici
Annuaire de la Recherche en Pneumologie (J2R)
Pour accéder à l’annuaire de la recherche en pneumologie cliquez ici
Associations de patients en pneumologie
Pour accéder à la liste des associations sélectionnées par la SPLFcliquez ici
Pour accéder à l’annuaire des centres de réhabilitation respiratoire Alvéole, cliquez ici
Annuaire des membres du CEP
Pour accéder à l’annuaire des membres du CEP, cliquez ici
Annuaire des membres de la FFP
Pour accéder à l’annuaire des membres de la FFP cliquez ici
Association française du syndrome d’Ondine
Pour accéder au site de l’association du syndrome d’Ondine cliquez ici
Liste des centres de lutte antituberculeuse
Pour accéder à l’annuaire des centres de lutte antituberculeuse (CLAT) cliquez ici
Liste des centres réalisant des tests en hypoxie pour insuffisants respiratoires chroniques
Pour accéder aux adresses des centres des tests en hypoxie pour insuffisants respiratoires chroniques, cliquez ici
Recensement USIR
Pour accéder à la carte des services de réanimation, unités de soins intensifs respiratoires et unités de surveillance continues adossés à des services de pneumologie de CHU cliquez ici
Pour se comprendre, il faut parler la même langue. Si l’on ne parle pas la même langue, on ne peut se comprendre qu’en fabriquant un outil de communication commun, qui peut passer par le geste ou par le dessin. Une fois que l’on s’est compris, on peut souhaiter enregistrer l’information pour en garder la trace, et pour que, plus tard, un tiers puisse y accéder, la comprendre, et l’utiliser. En médecine, cette séquence fait appel à la notion de compte-rendu (d’un examen, d’une intervention, d’une hospitalisation), compte-rendu qui doit être précis et dénué de toute ambiguïté pour son lecteur, que celui-ci soit médecin, patient (désormais très légitimement intégré à la chaîne de l’information qui le concerne), ou analyste externe (à des fins de codage et de facturation, par exemple).
A la nécessité de la précision initiale de la formulation d’une information s’ajoute l’impératif de sa transmission sans distorsion. Il faut absolument éviter que les données médicales ne subissent le sort réservé au “texte enclencheur” du jeu du “bouche-àoreille” et ne soient déformées à mesure de leur circulation, même subtilement. Une bonne façon de limiter ce danger est de faire en sorte qu’il y ait aussi peu de mots que possible pour décrire une situation donnée, que tous les “joueurs” en connaissent le sens, et qu’ils soient d’accord sur leur usage.
L’application “E-Broncho”, déclinaison électronique mise à jour d’un ouvrage intitulé “Bronchoscopie descriptive : thésaurus et atlas” publié il y a quelques années par Valéry Trosini-Désert et Antoine Buemi sous l’égide du Groupe d’endoscopie de langue française (GELF) et avec l’aide de la Commission spécialisée de terminologie et de néologie compétente pour le domaine de la santé, répond ainsi à un triple objectif. Elle a pour but d’établir un corpus sémantique restreint et consensuel d’une part, de faire de ce corpus le langage commun des endoscopistes expérimentés comme des endoscopistes en formation d’autre part, et enfin de l’utiliser comme outil de nomenclature pour standardiser au mieux la transmission et l’archivage de l’information ainsi que son codage. Il s’agit donc à la fois d’un outil d’amélioration de la pratique, d’un outil d’enseignement et d’un outil d’évaluation de l’activité.
Tous les partenaires de cette opération doivent être remerciés pour leur créativité et leur ténacité, et il y a fort à parier que leurs efforts seront rapidement relayés au sein de la communauté des endoscopistes respiratoires et plus largement de la communauté pneumologique.
Pr Thomas SIMILOWSKI Chef de service Service de pneumologie et réanimation Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière Charles Foix Paris
L’application a pour but d’établir un corpus sémantique restreint et consensuel d’une part, de faire de ce corpus le langage commun des praticiens expérimentés comme des endoscopistes en formation d’autre part, et enfin de l’utiliser comme outil de nomenclature pour standardiser au mieux la transmission et l’archivage de l’information.
La bronchoscopie est un outil d’exploration essentiel des pneumologues dont le champ d’exploration croît sans cesse grâce aux progrès technologiques. Initialement limitée à l’étude de la surface des grosses bronches axiales avec la bronchoscopie rigide, elle a progressé avec la bronchoscopie souple jusqu’aux bronches sous-segmentaires. Elle explore maintenant plus loin encore les bronches périphériques et même les alvéoles, mais aussi plus en profondeur la paroi bronchique et le médiastin.
Le terme juste en bronchoscopie est le pari de cet atlas qui par l’image illustre les mots pour le dire. Cette recherche sémantique initiale a fait l’objet de longs débats au sein des pneumologues du Groupe d’endoscopie de langue française (GELF) pour retrouver les mots les plus exacts et les synonymes acceptés. Ce premier tri a ensuite été validé par les sages de la Commission spécialisée de terminologie et de néologie compétente pour le domaine de la santé. Chaque situation endoscopique, chaque topographie, s’associe à son code SNOMED (Systematized Nomenclature in Medicine) pour permettre les échanges internationaux de ce thesaurus. Ce travail fondamental permettra ensuite une informatisation des comptes-rendus de bronchoscopie sur la base de ce langage commun reconnu et accepté.