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Numéro 149 – Février 2019

Accès abonnés

ÉDITORIAL
Intelligence artificielle et pratique médicale, Nicolas POSTEL-VINAY

SANTÉ PUBLIQUE
Tests diagnostiques, traitements et prévention de la tuberculose, Fatma KORT, Nicolas VEZIRIS

ENTRETIEN
Microbiote et système respiratoire : premières notions de base, Anh Tuan DINH-XUAN

NTIC
Suivi par self-reporting des symptômes du cancer bronchique à l’heure de la validation scientifique : un impact positif sur la mortalité, Fabrice DENIS

VIGILANCE
Ruptures de stock de médicaments – Association bêta2-mimétiques et cortico-stéroïdes inhalés – Oxygène en urgence – Le Pneumorel (fenspiride) disparaît brutalement des ordonnances et des
pharmacies, Nicolas POSTEL-VINAY

DOSSIER SANTÉ AU TRAVAIL
Partie I — Le secret Pneumologue, patient salarié et secret : ce qu’il faut savoir pour ne pas s’exposer à des sanctions, Cécile MANAOUIL

CULTURE
Voilà la maladie ! La voilà dévoilée en ta main, Jean-Pierre ORLANDO

LU POUR VOUS
Consommation de cannabis : l’OFDT publie des chiffres à la hausse Observance et PPC : ces machines qui nous gouvernent, Nicolas POSTEL-VINAY, Marie-Pia D’ORTHO

23e CPLF
Programme de soutien aux asthmatiques SOPHIA-asthme : première évaluation dans la deuxième année de déploiement — Observance de patients asthmatiques sévères suivis en centre hospitalier général : quand tout va bien on oublie son traitement — Prévalence et impact du syndrome d’hyperventilation sur le contrôle et la qualité de vie dans l’asthme difficile — Adhésion aux corticoïdes inhalés : association inter- et intra-individuelles avec l’évolution de l’asthme — Comparaison de l’efficacité de l’omalizumab dans l’asthme sévère atopique et non atopique  – Prévalence et prise en charge de l’asthme de l’adulte en France en 2018, Justine FRIJA-MASSON
Guide pratique de vaccination en pneumologie : méthode avant publication — Vaccination en pneumologie : les recommandations, Philippe EVEILLARD

ENCADRÉS
Petites annonces

SYMPOSIUMS INTÉGRÉS EN DIRECT DU 23e CPLF ET COMMUNIQUÉS DE PRESSE
Fibroses pulmonaires en vie réelle –  Escalade et désescalade dans la BPCO : des recommandations aux trajectoires individuelles  –  Asthme : peut-on encore optimiser l’utilisation des corticoïdes inhalés ? – Fasenra™ : anticorps monoclonal ciblant directement le récepteur de l’IL-5 pour traiter les asthmes sévères – Améliorer le contrôle de l’asthme et faciliter l’observance du traitement avec Revinty Ellipta®

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Désensibilisation par voie sous cutanée dans la rhinite allergique saisonnière : 1 mort pour environ 50 000 patients traités

Dans une de ses récentes livraisons, La Revue Prescrire s’arrête en détail sur la désensibilisation dans la rhinite allergique saisonnière. 1  La Revue se demande quelles sont les balances bénéfices-risques des désensibilisations en 2018 ?

Construite sur une synthèse de l’évaluation disponible 2

2-8 son jugement est résumé par ces mots : « Trop de risques et trop peu d’efficacité ».1  En bref, Prescrire souligne que la désensibilisation sous-cutanée expose à des réactions d’hypersensibilité graves tandis que la désensibilisation sublinguale, certes moins contraignante que la désensibilisation sous-cutanée, expose aussi à des effets indésirables graves mais avec un moindre niveau de surveillance par un soignant. Nous détaillons ici les données de la désensibilisation par voie sous cutanée, certes de moins en moins pratiquée et qui échappe à l’AMM (voir encadré). Désensibilisation par voie sous-cutanée : contraignante et risquée Les protocoles de désensibilisation par voie sous-cutanée supposent une surveillance pendant les minutes suivant chaque injection, dans un environnement permettant la prise en charge immédiate d’une éventuelle réaction allergique grave. 4 5; 6; 7, 8, 9

Ces désensibilisations exposent notamment à des réactions allergiques parfois graves, des exacerbations d’asthme, des toux, des rhinopharyngites, des oedèmes buccaux et oculaires, des troubles psychiques (somnolences, dépression). Dans les essais recensés par une synthèse d’un groupe du Réseau Cochrane, 855 réactions allergiques locales, n’ayant le plus souvent justifié aucun traitement, et 670 réactions allergiques systémiques, toutes gravités confondues, ont été rapportées parmi environ 1 000 patients traités par désensibilisation sous-cutanée — plusieurs réactions allergiques ont pu être observées chez un même patient.7. Le risque de réaction allergique menaçant la vie des patients est difficile à quantifier commente Prescrire : 1 pour 25 000 à 100 000 injections suivant les enquêtes, avec une mortalité à 1 pour 1 million à 2,5 millions d’injections.8, 9

Dans les essais recensés par la synthèse Cochrane, ce risque parait plus élevé : dix-neuf réactions justifiant une injection d’adrénaline rapportées parmi 1 645 patients ayant reçu en moyenne dix-huit injections dans le cadre d’une désensibilisation sous-cutanée, soit 1 injection d’adrénaline pour environ 90 patients ou 1 500 injections.7. En France, les données de pharmacovigilance disponible pour les APSI Alustal® et Phostal®, destinés à la désensibilisation par voie sous-cutanée font état de onze morts, dont six à huit probablement liées au traitement, pour environ 360 000 patients traités.7 Au total environ un mort pour environ 50 000 patients traités synthétise Prescrire — pour comparaison le Stade de France peut recevoir 80 000 personnes. Ce risque est notamment bien précisé dans une brochure d’information patients des allergologues canadiens (Québec) qui précise que Les facteurs de risque pour des réactions graves d’immunothérapie incluent l’administration du vaccin pendant la saison de pollen, les erreurs de dosage et d’administration, la présence d’un degré élevé d’hypersensibilité, utilisation de bêta-bloquants et l’asthme non contrôlé. Dans une enquête récente de l’AAAAI sur l’immunothérapie et les réactions mortelles ou sévères pendant la période de 1990-2001, 15 des 17 patients décédés étaient asthmatiques, dont 9 pour lesquels l’asthme a été considéré comme le facteur déterminant. En fait, la défaillance respiratoire sévère se produit exclusivement chez les patients asthmatiques, et 4 (57 %) des 7 patients asthmatiques avaient un VEMS de moins de 70 % de leur valeur prédite.14

Nicolas Postel-Vinay Hôpital Européen Georges-Pompidou

L’auteur n’a déclaré aucun lien d’intérêt en relation avec cet article. InfoRespiration N°147- Octobre 2018

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Séminaire 2 – DIU sommeil 2018-2019

Séminaire 2 – 2018-2019

[themify_box style=”upload orange rounded” ]• Le DIU “Le sommeil  et sa pathologie” : présentation et organisation pratique M.-P. D’ORTHO (Paris)[/themify_box]

Séminaire 2 : Insomnie/chronobiologie

Cours en présentiel : 

[themify_box style=”upload purple rounded” ] 1- Diagnostic  de l’insomnie chez l’adulte 
outils subjectifs et objectifs, évaluation, diagnostic différentiels.Recommandations de l’HAS pour le diagnostic de l’insomnie. – I. POIROT (Lille)
[/themify_box]

2 – Stratégie thérapeutique dans l’insomnie (présentation des thérapeutiques détaillées dans les cours e-learning)– I. POIROT (Lille)

[themify_box style=”upload purple rounded” ] 3 – Clinique des troubles du sommeil en Psychiatrie. Recommandations pour la prise en charge
– Abord clinique de l’anxiété, de la dépression et de la schizophrénie
-Insomnies psychogènes et hypersomnies psychogènes
– Recommandations de l’HAS pour la prise en charge des troubles dépressifs et anxieux – A BRION (Paris) [/themify_box] [themify_box style=”upload purple rounded” ] 4 – Particularités de l’insomnie du sujet âgé – M.F. VECCHIERINI (Paris) [/themify_box]

Cours e-learning

Remarque : Cours du séminaire 2 à voir avant le début du séminaire : Définition et épidémiologie de l’insomnie (D. Léger) 

5 – Définitions et épidémiologie de l’insomnie. – D – LÉGER

6 – L’insomnie : un phénomène complexe. Abord neuro-biologique de l’insomnie et nouveautés – P.-A. GEOFFROY

7 – Prise en charge médicamenteuse de l’insomnie. Hypnotiques : données générales et utilisation en pratique « Autres classes » thérapeutiques dans l’insomnie (utilisées en pratique) – V. VIOT BLANC (Paris)

8 – Psychotropes hors hypnotiques et sommeil – L. STANER (Rouffach)

9 – Prise en charge non médicamenteuse de l’insomnie (2 cours en elearning):
–          Education thérapeutique.
–          Thérapies comportementales (contrôle du stimulus et restriction de sommeil).
–          Thérapies cognitives (restructuration cognitive, principe de programme de groupes).
S. ROYANT PAROLA (Paris)

10 – Effet de la privation de sommeil, et contre-mesure – en attente
Travail et sommeil – Travail de nuit – Travail posté –  Jet-Lag  – D. LEGER (Paris)

11 – Troubles du sommeil liés aux rythmes circadiens : diagnostic
–          Retard et avance de phase
–          Syndrome nycthéméral, rythme en libre cours
–          Particularités du sommeil des adolescents – T. QUERA SALVA (Paris)

12 – Sommeil et activité physique/ conditions de vie extrême – F. DUFOREZ  (Paris)

[themify_button bgcolor=”orange” link=”https://splf.fr/seminaire-1-diu-sommeil-2018-2019/”]seminaire 1[/themify_button] [themify_button bgcolor=”purple” link=”https://splf.fr/seminaire-3-diu-sommeil-2018-2019/”]seminaire 3[/themify_button] [themify_button bgcolor=”green” link=”https://splf.fr/seminaire-4-diu-sommeil-2018-2019/”]seminaire 4[/themify_button]

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6èmes journées du Grépi

Les 6èmes journées ont eu lieu du jeudi 22 novembre  au vendredi 23 novembre  2018 à Chantilly.

LES DIAPORAMAS disponibles au téléchargement

PROGRAMME MEDECINS

« Key Lecture »

> La grippe à travers les âges > Bruno Lina (Lyon)

JM1 • Communautaire

> Les nouveautés de l’année > Marine Gosset-Woimant (Pontoise)

> Infections respiratoires du sujet vieillissant > Gaëtan Gavazzi (Grenoble)

> Gestion (diagnostic/traitement) des infections respiratoires de la femme enceinte (CRAT) > Elisabeth Elefant (Paris) – PAS DISPONIBLE

JM2 • Immunodéprimés

> Les nouveautés de l’année > Adrien Tissot (Nantes)

> Les pneumopathies à M. Avium complex existent-elles encore chez le patient immunodéprimé ? > Claire Andrejak (Amiens)

> Tous les patients sont-ils immunodéprimés ? Emilie Catherinot (Suresnes)

JMI-At • Ateliers Médecins – IDE

JMI-At1 >   • Place du radiologue interventionnel dans l’infection pleurale complexe

Avis du radiologue > Antoine Khalil (Paris)
Avis du pneumologue spécialiste de l’échographie > Gilles Mangiapan (Créteil)

JMI-At2 >   • Diagnostic indirect d’une infection fongique invasive > Fanny Lanternier (Paris)

JMI-At3 >   • EMBARC recommandations > Marlène Murris-Espin (Toulouse)

 

VM1 • Mycobactéries

> Les nouveautés de l’année > Charlotte Balavoine (Tours)

> Organisation de la lutte antituberculeuse en France : la place des pneumologues > Mallorie Kerjouan (Rennes)

> Place de la biologie moléculaire dans le diagnostic de la tuberculose > Nicolas Veziris (Paris)

 

VM2 • Infections des pathologies pulmonaires chroniques

> Les nouveautés de l’année > Guillaume Mahay (Rouen)

> La résistance des Aspergillus aux azolés en France est-elle un problème pour la gestion des aspergilloses chroniques hors mucoviscidose ? > Christophe Hennequin (Paris) – PAS DISPONIBLE

> L’élargissement des indications des macrolides au long cours doit-il faire craindre l’émergence de mycoplasme résistant aux macrolides ? > Cécile Bébéar (Bordeaux)

 

VM-At • Ateliers Médecins

VM-At1 >    Quelle place et quel antifongique pour quels patients dans l’ABPA (asthme, BPCO, DDB, immunodéprimé…) > Sylvie Leroy (Nice)

VM-At2 >    Quand faut-il demander une PCT dans la gestion des infections respiratoires ? > Patrick Ray (Paris)

 

PROGRAMME IDE

 

JI1 • Le patient au centre du traitement de la tuberculose > Mathilde Jachym, Marie-Claude Bourachot et Aurélie Soudais (Bligny)

JI2 • La problématique de l’isolement respiratoire en période d’épidémie grippale ? > Julie Brochart-Merlin (Amiens)

JI3 • La nébulisation pour les antibiotiques en pratique > Pierre-Régis Burgel (Créteil)

JI4 • Les nouveaux outils diagnostiques de la pneumonie > Guilaume Voiriot (Paris)

VI1 • Traitement antibiotique préventif dans le cadre de la transplantation pulmonaire > Antoine Roux (Suresnes)

VI2 • Intérêt thérapeutique de la VNI dans le cadre des exacerbations infectieuses chez le patient BPCO > Sandrine Pontier-Marchandise (Toulouse)

VI3 • Enquête autour d’un cas : quelle utilité ? > Pascale Bernard (Nantes), Stéphanie Chauvel (Nantes)

 

 

 

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APSI injectables : arrêt de préparation et déremboursement

La Revue Prescrire précise que jusque début juin 2018, les allergènes préparés pour un seul individu (APSI) injectables étaient remboursables à 65 % par la sécurité sociale.1 2 [3.Articles L. 4211-6 et R.4211-1 И 10 du Code de la santО publique.]

Mais cette modalité de prise en charge touche à sa fin puisque début 2018, la Haute autorité de santé (HAS) a recommandé le déremboursement des APSI injectables en

raison d’une faible efficacité et de leurs effets indésirables. Ce déremboursement a été décidé en juin 2018 par le ministère de la Santé. Par ailleurs, dans un contexte d’injonctions et d’inspections de l’ANSM, la préparation en France des APSI injectables a été temporairement arrêtée à l’initiative des firmes ALK et Stagr informe Prescrire1. Ainsi au 1er juin 2018, aucun APSI injectable à visée thérapeutique n’est disponible en France.

Cette actualité est l’occasion de rappeler que les APSI sont préparés « à la carte », selon la prescription médicale, à partir d’un ou de plusieurs extraits allergéniques (alias préparations mères), et fabriqués industriellement. Les APSI ne sont pas soumis à l’AMM. Aucun rapport d’évaluation ni résumé des caractéristiques (RCP) n’est rendu public par l’ANSM.

Les autorisations de préparer des APSI sont délivrées par l’Agence française du médicament (ANSM). En France, la délivrance des APSI est assurée directement par les firmes, et non par l’intermédiaire des pharmacies, sauf dans de très rares exceptions.

[hr]

 InfoRespiration N°147- Octobre 2018

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Charte éthique de la Société de pneumologie de langue francaise

Préambule
La Société de pneumologie de langue française (SPLF) est une société savante créée en 1905 sous statut d’association. Son fonctionnement et son statut sont régis par la loi du 1er juillet 1901 et par le décret du 16 août
1901. Elle réunit les professionnels médicaux et paramédicaux et les scientifiques impliqués dans la prévention et la prise en charge des maladies respiratoires. Depuis sa création, elle a pour vocation de favoriser le développement de la recherche et des bonnes pratiques pneumologiques en France et dans les pays francophones en :
— soutenant le développement de la recherche et l’étude scientifique des maladies respiratoires et de leurs complications ;
— garantissant la qualité scientifique dans le domaine des maladies respiratoires ;
— favorisant la diffusion des connaissances dans ce domaine d’activité à mesure de l’évolution des techniques et des progrès diagnostiques ou thérapeutiques en pneumologie ;
— développant et définissant les bonnes pratiques en pneumologie selon l’évolution et les progrès des techniques de prévention, de diagnostic, d’investigations et de traitement, par le moyen de guides de bonnes pratiques, de recommandations ou par tous autres moyens.
Ainsi, la SPLF a pour volonté de favoriser une médecine de qualité et l’amélioration des pratiques médicales en France et dans les pays francophones afin d’optimiser la prise en charge des maladies respiratoires. La SPLF vise également à soutenir la recherche clinique (études, essais) et les besoins de formation. Pour mener au mieux ses missions, la SPLF interagit avec différents partenaires. Il peut s’agir :
— d’acteurs publics : pouvoirs publics, instances de santé,
— de structures associatives : associations de patients, autres sociétés savantes,
— d’acteurs privés : industriels du médicament, industriels des technologies médicales, prestataires de services de santé ou d’autres acteurs privés.
Les acteurs privés, en particulier les industriels du médicament et des technologies médicales, sont des partenaires historiques de la SPLF. Ils contribuent à l’amélioration de l’arsenal thérapeutique et, plus généralement, à l’amélioration de la prise en charge des maladies respiratoires et au développement de la pneumologie.

Des partenariats peuvent se développer et s’inscrire dans une relation entre sociétés savantes, acteurs privés et société civile. Cette coopération avec le milieu industriel doit se faire dans le respect de l’intégrité professionnelle et scientifique, la transparence des liens d’intérêt et la lutte contre les pratiques d’influence.
De par sa nature, tout partenariat avec un acteur privé soulève des questions spécifiques. Aussi, la SPLF, consciente de sa responsabilité morale et scientifique, souhaite préserver et maintenir son indépendance vis-àvis de toute pratique commerciale.
La SPLF adopte dans ce cadre deux lignes directrices :
— une démarche de transparence et d’objectivité scientifique ;
— le respect d’un code d’éthique et des règles de conduite professionnelle, dans l’objectif que toute relation avec les acteurs publics ou privés ait un impact favorable en termes de valeur ajoutée pour la prise en charge des patients.
La SPLF a donc souhaité définir la présente charte de bonnes relations avec les acteurs privés et publics précisant les conditions dans lesquelles la coopération avec ses partenaires privés ou publics peut se développer dans le strict respect des valeurs éthiques et des missions de chacun.
Cette charte a pour vocation de définir un cadre aux relations entre la SPLF et ses différents partenaires afin de garantir la qualité et la crédibilité scientifique des actions menées.
Elle s’inscrit dans un cadre juridique précis. En effet, la loi du 29 décembre 2011 relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé garantit l’indépendance et l’impartialité des décisions prises en matière de santé. Elle impose la transparence des liens entre les industries de santé et les autres acteurs du monde de la santé, professionnels de santé, étudiants, sociétés savantes, associations, médias, etc., dont la SPLF fait évidemment partie.

La SPLF et ses membres s’engagent à respecter les principes de collaboration décrits
dans cette charte.
En premier lieu, sont proscrits tous les liens d’intérêt postérieurs à 2000 :

1. avec des entreprises, produisant, distribuant ou commercialisant des substances comme le tabac, dont il est (a) scientifiquement établi ou suspecté, ou (b) communément admis tant par la communauté scientifique que par le public, qu’elles sont la cause de maladies respiratoires ou qu’elles les favorisent ou les aggravent et
2. avec des conseils scientifiques ou des conseils d’administration de fonds de dotation ou de fondations créés à l’initiative d’entreprises commerciales visées ci-dessus.

I – Gouvernance

La SPLF attache une importance fondamentale aux valeurs de transparence, de cohérence, de confidentialité, d’indépendance et d’impartialité. Ces valeurs sont essentielles à l’instauration de relations  de confiance avec les partenaires de la SPLF et au bon déroulement des actions envisagées.
Le bureau de la SPLF sous la responsabilité de son président veille à la neutralité des actions et décisions, à la qualité et à la crédibilité scientifique des partenariats, à l’application, la pertinence voire l’évolution de la charte selon les projets pour lesquels la SPLF est sollicitée.
Les liens d’intérêt des membres du bureau de la SPLF ainsi que des membres du conseil d’administration de la société sont consultables sur le site de la SPLF. Comme pour tous les professionnels de santé, ils peuvent également être consultés sur le site https://www.transparence.sante.gouv.fr.

Les membres du bureau, du conseil d’administration et du conseil scientifique de la SPLF ainsi que les responsables des groupes de travail s’engagent à rendre publics leurs liens d’intérêt avec les industriels et les instances décisionnaires publiques du domaine de la santé sur le site de l’association et à mettre ces données à jour sur une base annuelle. Ils doivent s’engager à renoncer à participer aux débats et votes dans les instances décisionnelles de la SPLF sur les sujets pour lesquels ils ont un conflit d’intérêt potentiel personnel, familial, ou professionnel.

II – Charte de collaboration

1. Cadre légal et réglementaire la Société de pneumologie de langue française s’engage :
— Au strict respect des dispositions de l’article L 4113-6 du Code de la santé publique jusqu’à l’entrée en vigueur de l’ordonnance n° 2017-49 du 19 janvier 2017 et en se conformant aux textes de cette ordonnance à compter de son entrée en vigueur au plus tard le 1er juillet 2018, en s’interdisant de verser ou de recevoir un quelconque avantage prohibé par ces textes s’ils l’en empêchent.
— À respecter scrupuleusement les dispositions de la loi n° 2011-2012 du 29 décembre 2011 modifiée par la loi n° 2016- 41 du 26 janvier 2016 relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé (articles L.1453-1 et suivants du Code de la santé publique) et du décret n° 2013-414 du 21 mai 2013 (articles R 1453-2 et suivants du Code de la santé publique) relatif à la transparence des avantages accordés par les entreprises produisant ou commercialisant des produits à finalité sanitaire et cosmétique destinés à l’homme et à tous les textes qui leur seront substitués.

— À respecter la convention européenne de sauvegarde des Droits de l’homme et des libertés fondamentales ; notamment, elle s’interdit d’avoir recours à ou d’employer du personnel mineur, de se livrer à l’esclavage ou à des pratiques assimilées, par exemple la vente et le trafic d’êtres humains, le travail forcé, la main-d’oeuvre contrainte, le prêt à usure ou la mise en servitude pour le non-remboursement de créances ou de dettes.

— À prévenir et empêcher toute discrimination à l’égard de quiconque, patient, préposé ou tiers, c’est-à-dire toute distinction opérée entre les personnes physiques en raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs moeurs, de leur orientation ou identité sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.
— À prévenir et empêcher le harcèlement d’autrui par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail ou de vie, susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel.
— À respecter toute loi anti-corruption. Pour les besoins des présentes, les termes « loi anticorruption» désignent notamment, à ce jour, la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, les articles 433-1 et 433-2, 434-8 à 434-9-1, 445-1, 445-1-1, 445-2, 445-2-1, 445-3 et 445-4 du Code pénal en France, la législation et la réglementation des États-Unis d’Amérique promulguée en 1977 sous le terme « US Foreign Corrupt Practices Act », la législation ou la réglementation anti-corruption promulguée au Royaume-Uni en 2010 sous le terme « UK Bribery Act », ainsi que toute autre loi ou réglementation applicable concernant la prévention des fraudes, la prévention de la corruption, la prévention du racket, la prévention du blanchiment d’argent et/ou la prévention du terrorisme, telles que ces lois et réglementations sont ou seront applicables.
— À s’interdire de sciemment, directement ou indirectement offrir, payer, promettre de payer, autoriser le paiement ou le don d’argent, de cadeau, ou de tout transfert de valeur à des fins illégales ou autrement non conformes aux règles applicables.
— À se conformer à la législation relative au contrôle des importations/exportations, au transport de matériaux dangereux, à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme et aux règles du droit fiscal.Elle vérifiera en conséquence l’origine des fonds finançant ses activités scientifiques.

2. Cadre général de partenariat
La SPLF est consciente des enjeux de toute coopération avec les acteurs privés ou publics. Ces coopérations constituent un vecteur majeur de progrès scientifique et d’amélioration de la prise en charge des patients.
La SPLF s’entoure de partenaires afin de financer les demandes de soutien à la recherche et les besoins de formation et de favoriser la diffusion des connaissances en pneumologie au fur et à mesure de l’évolution des techniques et des progrès diagnostiques ou thérapeutiques.
Toute activité faisant l’objet d’un soutien financier a un objectif clairement énoncé, correspondant à une mission de recherche et/ ou d’évaluation scientifique, de diffusion des connaissances, de formations, en accord avec l’objet de la SPLF. La SPLF ne promeut ni explicitement ni implicitement aucun produit, marque ou société et n’a pas pour objectif de développer les intérêts particuliers d’un partenaire privé ou public.
Tous les partenaires de la SPLF doivent s’engager à n’avoir aucun lien avec (1) des entreprises, produisant, distribuant ou commercialisant des substances comme le tabac, dont il est (a) scientifiquement établi ou suspecté, ou (b) communément admis tant par la communauté scientifique que par le public, qu’elles sont la cause de maladies respiratoires ou qu’elles les favorisent ou les aggravent, ni (2) des conseils scientifiques ou des conseils d’administration de fonds de dotation ou de fondations créés à l’initiative d’entreprises commerciales visées ci-dessus. En cas de partenariat entre la SPLF et un partenaire privé ou public, à l’occasion d’une action initiée ou approuvée par la société savante, le nom du partenaire est clairement identifié avec son logo.
Lors de l’examen des demandes de partenariats, le bureau de la SPLF prend notamment en compte les critères suivants :
— Les projets ne doivent pas faire concurrence en date ou en objectif à une manifestation de la SPLF.
— Les projets ne doivent pas avoir comme objectif de développer les intérêts particuliers d’un partenaire privé ou public.
— La SPLF est impliquée dans la préparation, la mise en place, l’évolution et le cas échéant l’évaluation scientifique des projets dont elle conserve la propriété intellectuelle.
— Les projets dans lesquels la SPLF est impliquée aux côtés d’autres partenaires sont pilotés ou copilotés par un membre de la SPLF, membre du Conseil scientifique (CS) ou désigné par lui.
— Pour les soutiens aux actions et/ou projets menés par la SPLF, le cadre du soutien, l’implication du partenaire et l’allocation des ressources sont explicitement détaillés.
— Pour les soutiens aux actions et/ ou projets scientifiques menés par la SPLF, les partenaires privés ou publics n’ont aucun droit de regard ni aucune influence sur les contenus
scientifiques. L’utilisation de l’image et des logos de la SPLF sur tout support de communication édité (par quelque medium que ce soit) dans le cadre du partenariat doit se faire dans le respect de la charte graphique et faire l’objet d’un accord préalable et écrit de la société savante pour une
durée limitée. Le bureau de la SPLF a défini différentes typologies de partenariats. Les demandes de partenariats émanant de la SPLF ou provenant de partenaires potentiels sont étudiées sur la base de ces typologies définies
dans les alinéas 3-7 ci-après.
— Tout partenariat avec un tiers, quel qu’en soit l’objet, nécessite un contrat écrit auquel la présente charte est annexée.

3. Congrès et manifestations scientifiques de la SPLF

La SPLF organise et co-organise chaque année de nombreuses manifestations (congrès, journées thématiques…) dont elle garantit la qualité et la crédibilité scientifiques. Le programme de ces manifestations couvre tous
les champs de la pneumologie. Elles peuvent être soutenues par des acteurs publics ou privés.
La SPLF demande aux orateurs la présentation d’une diapositive exposant tous leurs liens d’intérêt au sens de la réglementation et de la présente charte, présentée au début de chaque conférence, communication orale, symposium intégré, et affichée durant un temps suffisant pour permettre sa lecture.
Sur cette diapositive, les liens d’intérêts contractés au cours des trois dernières années sont rapportés selon les modalités fixées chaque année par le Conseil scientifique de la SPLF et communiquées aux orateurs, reprenant a
minima le format type des déclarations d’intérêt des professionnels de santé proposée par la Haute Autorité de santé (HAS).

4. Partenariats dans le domaine de la formation

La SPLF organise des formations sousdifférentes formes et avec différents supports (contenu éditorial ou réunion à distance, présentielle, académique, pratique…) destinées aux professionnels impliqués dans la prise en charge des maladies respiratoires voire aux patients. La SPLF peut solliciter le soutien financier de partenaires
privés ou publics afin de pouvoir financer l’organisation de ces formations.

5. Demande de caution/labellisation scientifique

La diffusion d’une information neutre, exhaustive, pédagogique, adaptée à chaque public, actualisée selon l’évolution des connaissances et des progrès médicaux et conforme aux bonnes pratiques en pneumologie est un des engagements
de SPLF. Conformément à cet engagement, la SPLF cautionne ou labellise les contenus et services de quelque nature que ce soit, de quelque public qui soit destiné, et de quelque support que ce soit, qu’elle aura préalablement vérifié et approuvé par
le biais de son Conseil scientifique et/ou de son bureau.

6. Soutien d’une allocation de recherche

La SPLF est engagée dans la recherche préclinique et clinique grâce à son propre financement ou avec le soutien d’acteurs privés ou publics impliqués dans la prise en charge des maladies respiratoires. À ce titre, elle soutient le Fonds de recherche en santé respiratoire dont elle est le premier fondateur, et qui s’est également doté d’une charte éthique.

7. Solidarité

De même, grâce à son propre financement ou avec le soutien d’acteurs privés ou publics impliqués dans la prise en charge des maladies respiratoires, la SPLF peut prendre en charge le financement d’inscription, de transport et d’hospitalité de professionnels de santé étrangers qui participent aux activités scientifiques de la SPLF

septembre 2018

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Présentation GOLF

Responsable :Professeur Laurent Greillier 

Créé en 1985, le Groupe Oncologie de la Société de Pneumologie de Langue Française (G.O.L.F.) est un groupe de travail constitué de plus de 200 membres avec 3 réunions annuelles dont une « administrative » lors du CPLF. Son rôle est :
– de proposer au conseil scientifique des thèmes de présentation, ateliers, controverses et questions d’actualités pour les CPLF ;
– d’organiser une semaine annuelle d’enseignement en septembre ou octobre dans une ville différente chaque année, ouverte à tous les médecins en formation et ceux voulant se perfectionner en cancérologie thoracique ;
– d’organiser deux réunions thématiques (2 demi-journées) une en automne après le cours de cancérologie, une au printemps ;
– d’élaborer des recommandations, synthèse, et documents divers (livret d’information destiné au patient atteint de cancer bronchique, par exemple).

Pour devenir membre :
contacter le Pr Laurent Greillier

Présentation GOLF Lire la suite »

Journée des CLATs – 12 juin 2018

Les diaporamas de la journée d’été des CLAT du 12 juin 2018

[themify_box style=”orange download rounded” ]Programme[/themify_box] [themify_box style=”green download rounded” ]Education Thérapeutique des patients infectés par la tuberculose multirésistante (TB-MR) à MSF. L’exemple de l’Arménie – Dr P. BLASCO [/themify_box] [themify_box style=”green download rounded”] Les voies d’amélioration pour l’accès aux soins des mineurs non accompagnés
–Dr R. LAPORTE PASS , Dr B. BERTINI[/themify_box] [themify_box style=”green download rounded” ]Conception d’un outil de communication –M. BRIZARD [/themify_box] [themify_box style=”green download rounded” ]Les recommandations récentes–Dr P.FRAISSE[/themify_box] [themify_box style=”green download rounded” ]Conclusion[/themify_box]

 

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Contrat et charte de partenariat

Conditions de Parrainage de réunions scientifiques ou pédagogiques par la SPLF

Charte-de-parrainage-21.06.2018

  • Préciser date, titre, lieu en contactant le Secrétariat de la SPLF au moins 3 mois avant la réunion.
  • Le nombre de participants envisagé doit être adapté en fonction des caractéristiques du projet : congrès, atelier, séminaire… Le programme ne doit pas entrer en compétition avec celui du congrès annuel de Pneumologie ni avec un séminaire organisé par la SPLF (en terme de dates et de sujets).
  • Le parrainage n’implique pas une aide financière de la SPLF.
  • Sur demande du Président, le secrétaire scientifique :
    • examine la proposition de programme en s’attachant particulièrement à la qualité scientifique et aux objectifs pédagogiques. Il s’entoure d’avis spécialisés autant que de besoin.
    • apprécie l’intérêt de la SPLF à parrainer cet événement scientifique ou pédagogique
    • Présente ses conclusions et recommandations argumentées au Président pour décision définitive, après une discussion en Bureau si cela est jugé nécessaire par l’un ou l’autre.
    • Communique la décision finale au demandeur.
  • Les obligations du demandeur sont :
    • Soumettre les épreuves du programme préliminaire au secrétariat scientifique de la SPLF
    • Transmettre ses liens d’intérêt
    • Réduire de façon substantielle et d’au moins 20%, le prix d’inscription à la réunion pour les membres de la SPLF
    • Offrir gracieusement un stand à la SPLF permettant de promouvoir les publications, missions et actions de la SP
  • Les prestations offertes par la SPLF dans le cadre du parrainage sont :
    • Une information des membres de la SPLF sur la réunion, son programme et les conditions d’inscription à travers une publication dans Info Respiration et sur le site internet de la SPLF.
    • D’offrir la possibilité d’une publication en numéro spécial de la revue des maladies respiratoires en accord avec le Rédacteur en Chef et aux frais de l’organisateur
    • Le parrainage est associé à la seule mention de “ réunion parrainée par la SPLF ” et à la possibilité d’apposer le logo de la Société.

MAJ 21/06/2018

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Est-il possible qu’il y ait du nouveau dans le diagnostic de la fibrose pulmonaire idiopathique ? Probable….

La classification des pneumopathies interstitielles repose sur des bases anatomocliniques. L’imagerie thoracique par scanner haute résolution a pris une place importante lors des dernières recommandations ATS/ERS 2011 pour le diagnostic de fibrose pulmonaire idiopathique (FPI). En effet, les experts, en s’appuyant sur les données de la littérature, ont défini un aspect tomodensitométrique de pneumopathie interstitielle commune (PIC), terme auparavant réservé à la définition anatomopathologique de la FPI. Ces recommandations ont permis d’éviter le recours à la biopsie pulmonaire dans ces cas précis.

Plusieurs études ont montré que l’aspect en rayon de miel, indispensable au diagnostic, peut être confondu avec des bronchectasies distales. La société Fleishner a proposé une modification de ces critères (Tableau, d’après Lynch DA, et al, Lancet Respiratoryl 2017). En particulier, en l’absence de rayon de miel, la présence de bronchectasies sous pleurales rend le diagnostic de PIC probable. C’est dans ce contexte que G. Raghu (Seattle, États-Unis) a présenté les grandes lignes des nouvelles recommandations.

Les points importants sont :

  • Devant toute pneumopathie interstitielle, une enquête étiologique exhaustive doit être réalisée, en fonction des expositions potentielles de chaque patient. Un bilan sérologique pour rechercher une connectivite est indispensable.
  • L’établissement de quatre catégories des lésions vues sur scanner thoracique et des lésions histologiques : « certaine », « probable », « indéterminée » et « évoquant un autre diagnostic ». Les scanners auparavant classés dans la catégorie « PIC possible » sur le TDM thoracique se retrouvant soit dans la catégorie « probable » soit dans la catégorie « indéterminée » selon la présence ou non de bronchectasies de traction.
  • La nécessité de discuter en réunion multidisciplinaire les dossiers de PID sans cause retrouvée avec un scanner thoracique « probable », « indéterminé » ou « évoquant un autre diagnostic » qu’une PIC. Malgré les controverses, la présence de rayon de miel reste un élément diagnostic important.
  • En cas de scanner thoracique avec un aspect de « probable PIC » de discuter, en réunion multidisciplinaire de la réalisation d’un lavage bronchoalvéolaire et/ou une biopsie pulmonaire chirurgicale en l’âge et l’état général du patient le permettent.
  • La cryobiopsie peut être une alternative à la biopsie pulmonaire chirurgicale dans les centres expérimentés.
  • Il n’est pas recommandé de réaliser une biopsie pulmonaire, quelle que soit la technique en cas de scanner avec un aspect « typique » de PIC.
  • ll n’y a pas de place pour l’utilisation en routine de biomarqueurs tels que KL-6, CCL-18, MMP7, et SPD.
  • La place des tests génétiques devra être précisée.

Ces recommandations seront bientôt publiées de façon détaillée dans l’AJRCCM.

 

Diane Bouvry, service de pneumologie, hôpital Avicenne, Bobigny

D’après G. Raghu (Seattle, États-Unis) 2018. Diagnosis of Idiopathic Pulmonary Fibrosis. An Official ATS-ERS-JRS-ALAT Clinical Practice Guideline.
Session C93 ATS Clinical practice guidelines : clinical practice on the cutting edge

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© iSPLF – Mission ATS – MAI 2018

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