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L’Ansm, dans un communiqué du 15 novembre 2015, a annoncé une nouvelle mise en garde concernant le risque d’insuffisance cardiaque sous crizotinib.1 Ces cas sont survenus avec ou sans cardiopathie préexistante.
Soulignons toutefois la rareté de ces événements : 1,1 % dans les essais et seulement quarante cas rapportés depuis la commercialisation pour presque 15 000 patients traités par crizotinib depuis la commercialisation. L’issue a été fatale dans 0,2 % des cas. La mise en garde a été ajoutée à la RCP du produit et une lettre a été adressée aux oncologues et cardiologues.
Le vémurafenib, inhibiteur de BRAF utilisé essentiellement dans le mélanome métastatique, est parfois utilisé dans le cadre d’essais chez les patients souffrant d’un cancer bronchique non à petites cellules avec la mutation V600E. L’Ansm signale dans un communiqué du 19 octobre
2015 une potentialisation par le vemurafenib de la toxicité radio-induite. 2
Actuellement, 20 cas ont été signalés. La plupart du temps, il s’agissait de toxicités cutanées, mais certaines ont impliqué des organes internes. Dans huit cas, il s’agissait de phénomènes de rappel, c’est-à-dire survenant après la fin de la radiothérapie ; deux de ces cas ont concerné le poumon avec un délai moyen d’apparition des symptômes après le début du vemurafenib de 24 jours. Les douze cas restants étaient des phénomènes de radiosensibilisation, concernant essentiellement la peau, mais également le foie, le rectum et l’oesophage ; trois cas d’évolution fatale ont été rapportés.
Justine Frija-Masson
[hr]
Info Respiration N°130 – décembre 2015
Thérapies ciblées : attention aux effets indésirables Lire la suite »
Essais dont le recrutement est terminé
Investigateur Coordinateur : Pr Denis Moro-Sibilot (Grenoble)
Type d’étude : cohorte rétrospective, nationale, multicentrique.
Rationnel : L’individualisation des stratégies thérapeutiques constitue l’avenir de la prise en charge des patients présentant un cancer. En 2007, la protéine de fusion EML4-ALK a été mise en évidence dans les cancers non à petites cellules. Cette découverte a abouti à la mise au point d’une thérapie ciblée efficace (inhibiteur de tyrosine kinase) : le crizotinib. En France, cette molécule est disponible en ATU depuis novembre 2010 et a obtenu l’AMM européenne en octobre 2012.
L’objectif de ce projet est de décrire les caractéristiques cliniques et biologique à long terme de patients porteurs d’un adénocarcinome broncho-pulmonaire avancé, présentant un réarrangement du gène ALK et ayant bénéficié d’un traitement par le crizotinib dans le cadre de l’ATU et/ou de l’AMM. Ces données ne sont actuellement pas disponibles avec les résultats issus des seuls essais cliniques.
Objectif principal :
Description de la prise en charge thérapeutique après une progression sous crizotinib
Objectifs secondaires
Population de l’étude : Chaque patient porteur d’un CBNPC ayant bénéficié d’un traitement par le crizotinib en ATU et/ou en AMM entre le 18/11/2010 et le 31/12/2013.
Critères de non inclusion :
Nombre d’inclusions attendues : recueil exhaustif dans la période d’inclusion (environ 300 patients).
Plan d’étude :
[themify_box style=”info grey rounded” ]Toutes les informations sur le site de L’IFCT[/themify_box]