fibrose pulmonaire idiopathique

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La place de l’oxygénothérapie à haut débit à domicile reste à définir  


Si l’efficacité de l’oxygénothérapie à haut débit (OHD) a été largement mise en évidence dans la prise en charge de l’insuffisance respiratoire aiguë hypoxémique, la place de ce traitement au domicile reste à définir dans l’insuffisance respiratoire chronique. Les études cliniques sont encore rares, portent sur de petits effectifs et analysent à court terme l’effet de l’OHD chez les patients porteurs de bronchopneumopathie chronique obstructive. Une équipe danoise a présenté à l’ATS les bénéfices de l’OHD chez 10 patients porteurs d’une fibrose pulmonaire idiopathique (FPI).

Il s’agit de patients (60% d’hommes) âgés en moyenne de 69 ± 5 ans, dont la capacité vitale est de 81 ± 16,1 % de la théorique et la DCLO de 42,5 ± 13,4% de la théorique. Ils bénéficient d’une oxygénothérapie de déambulation (40% des patients) ou permanente à un débit moyen de 2 l/min (60% des patients). Ils utilisent l’OHD la nuit avec une utilisation moyenne de 6 heures par nuit.

La distance de marche augmente de façon significative puisqu’elle passe de 393 à 441 mètres (p=0,04). La récupération de la SpO2 est plus rapide. Par contre, la sensation de dyspnée n’est pas améliorée avec un score mMRC élevé (score moyen à 3) et la qualité de vie n’est améliorée que chez 40% des patients. Les autres se plaignent du bruit ou de la température et ne souhaitent pas poursuivre l’OHD à domicile.

Cette étude confirme la faisabilité de l’OHD au domicile chez les patients porteurs d’une FPI. Les effets observés sont hétérogènes, probablement en line avec le faible nombre de patients inclus. Toutefois, l’OHD pourrait participer au maintien de l’activité physique chez les patients porteurs d’une FPI. Cette étude soulève aussi de nombreuses questions, notamment concernant le mécanisme physiopathologique sous-jacent. De futures études semblent donc nécessaires.

Marjolaine Georges, Service de Pneumologie et Soins Intensifs Respiratoires, CHU Dijon


D’après la communication U.M. Weinreich et al. The effect of domiciliary high flow nasal cannula treatment on walking distance in patients with interstitial lung disease. A pilot study. Am J Respir Crit Care Med 2022; 205: A4968. Session C108.

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Arrêt du déclin fonctionnel au cours de la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) : des résultats encourageants avec un inhibiteur sélectif de la phosphodiestérase 4B (IPDE-4B)


Ces résultats ont été présentés ce matin à l’ATS et ont également été publiés 1. Il s’agit d’un essai multicentrique de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance d’une nouvelle molécule (BI1015550) administrée per os deux fois par jour.

Cette molécule a montré des propriétés anti-inflammatoires et anti-fibrosantes in vitro et dans des modèles animaux. Le caractère sélectif de cette nouvelle molécule devrait diminuer le risque d’effets indésirables qui était important avec les molécules non sélectives comme le roflumilast ayant fait l’objet d’essai dans la BPCO. Les inclusions ont été stratifiées en 2 groupes : selon qu’il s’agissait de patients naïfs de traitement antifibrosant (n=73) ou de patients recevant déjà un traitement de nintedanib ou de pirfénidone (n=74). Parmi les 147 patients inclus au total, 50 ont reçu le placebo.

Le critère principal de jugement était la variation de CVF en valeur absolue après 12 semaines de traitement. L’analyse statistique prévoyait d’une part une comparaison des groupes placebo et des groupes traités par BI 1015550 et d’autre part une comparaison avec l’incorporation dans le groupe placebo de données de patients issus de groupes placebo d’essais antérieurs.

Ces deux analyses montrent que chez les patients traités par BI105550, qu’ils soient ou non initialement sous antifibrosant, la CVF est stable à 12 semaines alors qu’elle décline chez les patients recevant le placebo quel que soit leur statut de traitement initial. Dans le groupe traité par BI101550, la variation médiane de CVF à 12 semaines était de + 5,7 ml (-39,1 ml à +50,5 ml) et de +2,7 ml (-32,8 à + 38,2 ml) respectivement chez les patients naïfs de traitement antifibrosant et traités par nintedanib ou pirfénidone à l’inclusion. Dans le groupe placebo le déclin médian de CVF était de 81,7 ml (-133,5 ml à -44,8 ml) en l’absence de traitement antifibrosant initial et de 59,2 ml (-111,8 à -17,9 ml) dans le groupe sous antifibrosant à l’inclusion. Le déclin moyen de CVF en valeur absolue varie entre 59,2 et 95,6 ml en 12 semaines. Treize patients ont arrêté le traitement en raison d’effets indésirables, en particulier de diarrhée. Ces résultats suggèrent que cet IPDE-4B pourrait empêcher le déclin fonctionnel au cours de la FPI. Un essai randomisé de phase 3 chez des patients ayant une FPI ou une fibrose progressive en cours permettra d’évaluer cette molécule sur une plus longue période.

Diane Bouvry, Service de pneumologie et Centre de Référence-constitutif Maladies Pulmonaires rares, AP-HP hôpital Avicenne, Bobigny


D’après la session A2 The New England Journal of Medicine and JAMA discussion on the edge: reports of recently published pulmonary research, L.Richeldi

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Fibrose pulmonaire HSPpathies

Annuaire de la recherche en pneumologie 

Nom du LaboratoireFibrose Pulmonaire et HSPpathies
N° d'équipeUMR1231
Nom du directeur du laboratoire
Nom du responsablePr Bonniaud Philippe / Dr Garrido Carmen
Courriel du responsablephilippe.bonniaud@chu-dijon.fr
Contacts principaux Philippe Bonniaud : philippe.bonniaud@chu-dijon.fr
Françoise Goirand : Francoise.Goirand@u-bourgogne.fr
Olivier Burgy : Olivier.Burgy@u-bourgogne.fr
Adresse7 bd Jeanne d'Arc – BP 27877
CP21078
VilleDijon
PaysFrance
Téléphone03 80 39 32 84
Fax
Site internethttp://inserm-u1231.u-bourgogne.fr/index.php
Mots clésFibrose pulmonaire - Fibrose pulmonaire idiopathique - Toxicité pulmonaire - Protéines de choc thermique - Vésicules extra-cellulaires
RésuméLe groupe est internationalement reconnu pour ses recherches sur 1) l'importance de la plèvre et des cellules mésothéliales dans les processus de fibrogénèse pulmonaire, 2) le rôle des protéines de choc thermique et de leurs inhibiteurs dans la fibrose pulmonaire et 3) la toxicité pulmonaire notamment induite par les médicaments.
Axe principalFibrose pulmonaires

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