thromboembolique

Webinaire 18 novembre 2020 – GOLF

Thrombose associée au cancer: de la biologie à la clinique

Sous l’égide du GOLF

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Animation : Pr Marie Wislez (Paris) & Pr Olivier Sanchez (Paris)

Intervenants : Interaction hémostase – cancer : de la physiopathologie à la clinique. Dr Corinne Frère (Paris)
Traitement anticoagulant initial : quelle molécule pour quels patients ? Pr Laurent Bertoletti (St-Etienne)
Quelle durée de traitement anticoagulant ? Chez qui peut-on arrêter ? Chez qui faut-il continuer ? Pr Isabelle Mahé (Paris)
Prise en charge des thromboses sur PAC. Dr Stéphanie Bonhomme (Paris)

Avec le soutien des laboratoires Boehringer Ingelheim France

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complications vasculaires et thrombo-emboliques 

A38 – Complications des traitements du cancer

Complications vasculaires et thrombo-emboliques 

MEYER Guy, Paris

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Thrombolytiques : traitement de choix de l’embolie pulmonaire aiguë submassive

L’embolie pulmonaire (EP) submassive est définie comme une EP intermédiaire c’est-à-dire associée à une dysfonction ventriculaire droite. À l’heure actuelle, l’utilisation d’un traitement par thrombolytique versus traitement conventionnel par héparinothérapie pour les patients atteints d’une EP submassive est controversée. Le traitement par thrombolytique est un traitement efficace, mais non dépourvu d’effets secondaires et de contre-indications (risque hémorragique important).

Une étude rétrospective turque 1 comparait l’efficacité de l’héparinothérapie et du traitement par thrombolytique en cas d’EP submassive et évaluait les complications induites par ces traitements. Trente-neuf patients ont été inclus. Il n’y avait pas de différence sur l’âge, le sexe, ni les facteurs de risque entre le groupe traitement par thrombolytique (n = 20) et le groupe héparinothérapie (n = 19). La pression artérielle pulmonaire (PAP) évaluée à 72 heures de traitement était significativement plus basse dans le groupe thrombolytique (p < 0,001). Aucun saignement majeur ni décès n’a été relevé dans le groupe traitement par thrombolytique. Ainsi, le traitement par thrombolytique pourrait être envisagé dans le cas d’EP submassive.

Ces résultats sont à interpréter prudemment car la définition d’une EP submassive utilisée est fondée sur l’hypoxémie ou sur le diagnostic de thrombose étendue. De plus, l’effectif de l’étude est faible comme dans toutes les études réalisées jusqu’à présent. En fin d’année 2012, nous pourrons nous appuyer sur les premiers résultats d’une étude prospective, multicentrique, randomisée, en double aveugle (étude PEITHO), de plus de 1 000 patients évaluant l’utilisation d’un traitement par thrombolytique versus héparinothérapie dans les EP submassive dont le critère primaire est la mortalité et l’apparition d’un état de choc à 7 jours. Les décès survenant à 30 jours et les complications hémorragiques constituent les critères secondaires. Cette étude devrait permettre d’établir des recommandations claires et précises quant à l’utilisation de la thrombolyse dans le cas particulier de l’EP submassive.

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Cécile Tromeur, service de pneumologie, hôpital de la Cavale Blanche, CHU de Brest

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© iSPLF – Mission ERS septembre 2012

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Les facteurs de risque de récidive d’événements thromboemboliques

L’incidence de récidive d’événement thromboembolique n’est pas négligeable. L’identification précoce des facteurs de risques de récidive est primordiale pour une prise en charge optimale de la maladie veineuse thromboembolique.

Une étude chinoise 1 avait pour but d’identifier l’incidence de la récidive dans les suites d’un premier épisode aigu d’embolie pulmonaire (EP) et d’identifier les paramètres cliniques associés à un plus grand risque de récidive. La cohorte comportait 612 patients présentant un premier épisode d’EP aiguë. Le taux de mortalité était de 16,9 %. Le taux de récidive était de 3,9 % (IC 95 % [2,3-5,5]) à 1 an, 6,9 % (IC 95 % [4,9-8,9]) à 2 ans et 13,5 % (IC 95 % [10,2-16,8]) à 5 ans. Les patients présentant un premier épisode d’EP idiopathique, une thrombose veineuse profonde associée ou des varices aux membres inférieurs avaient un plus haut risque de récidive (Figure). En revanche, les patients sous anticoagulants au long cours récidivaient moins.

Une autre étude prospective 2 avait pour but d’évaluer le risque de récidive d’événements thromboembolique chez les 318 patients présentant des défects perfusionnels persistants à la scintigraphie pulmonaire de ventilation/perfusion dans les suites d’un premier épisode d’EP. La persistance de défects perfusionnels était retrouvée chez 19,8 % des patients et 22 % des patients présentaient un épisode de récidive pendant la durée du suivi. En analyse multivariée, la persistance de défects perfusionnels (HR 2,22 ; IC 95 % [1,3-3,75] ; p = 0,0048) et la présence d’EP idiopathique initiale (HR 3,48 ; IC 95 % [1,96-6,19] ; p < 0,0001) étaient identifiées comme facteurs de risque indépendants de récidive, tandis que l’anticoagulation prolongée était définie comme facteur protecteur de récidive.

En conclusion, la récidive d’événements thromboemboliques est fréquente. L’identification des facteurs de risques de récidive est indispensable pour prévenir et mieux prendre en charge la maladie veineuse thromboembolique. Au regard de ces résultats, ne pourrions-nous pas envisager d’inclure dans le suivi de ces patients, la répétition d’examens d’imagerie pour identifier les patients à haut risque de récidive et chez les patients présentant une EP idiopathique initiale, de prolonger l’anticoagulation au-delà des recommandations 3  pour prévenir la récidive ?

Figure : Incidence de la récidive après une EP idiopathique ou provoquée

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Cécile Tromeur, service de pneumologie, hôpital de la Cavale Blanche, CHU de Brest

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