Vidéoconférences CPLF 2019

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Fil rouge

BPCO

A02 – Déterminants précoces de la BPCO

Session organisée par le Groupe Fonction
La BPCO, maladie de vieux messieurs fumeurs ? L’altération de la fonction respiratoire commence très tôt, souvent avant la naissance. Le retard de croissance des bronches, les défauts de maturation de l’appareil respiratoire, le déséquilibre de la flore bronchique et l’exposition précoce aux irritants et virus incriminés dans les sifflements de la petite enfance, sont pareillement responsables de l’installation du déficit ventilatoire dès les premiers mois de vie

PRÉSIDENT(S)
DELACOURT Christophe, Paris
BOYER Laurent, Creteil

A03 – Réhabilitation et BPCO : focus pratique

Session commune : Groupe Alvéole
La réhabilitation respiratoire est une prise en charge non médicamenteuse incontournable des patients présentant une maladie respiratoire chronique à l’origine d’une intolérance à l’exercice. Bien que la Cochrane littérature ait décidé de stopper toutes les études sur les bénéfices de cette prise en charge, tant elle est evidence base medecine, les patients en bénéficient encore trop peu. Existe-t-il des barrières à sa prescription, à sa réalisation? Quel peut-être le bénéfice pour le payeur de cette prise en charge, qui à priori se rajoute au coup des traitements médicamenteux et soins usuels? le développement de la réhabilitation respiratoire au domicile des patients, peut-il être une réponse à ces questions ? Cette session abordera largement ces questions et essayera d’y apporter des réponses pratiques.

PRÉSIDENT(S)
VILLIOT-DANGER Estelle, Briançon
COSTES Frédéric, Clermont-Ferrand

A06 – Patient atteint de BPCO : missions complémentaires du MG et du pneumologue

La BPCO est une maladie fréquente, grave, handicapante qui ne bénéficie actuellement que d’un traitement symptomatique. Son coût social et financier reste important, essentiellement lié aux coûts des prises en charge des exacerbations et des comorbidités associées. Malgré tous ces éléments, elle reste une pathologie largement sous détectée en médecine générale. Repérée, son parcours de soins reste parfois chaotique, nécessitant la coordination de plusieurs acteurs de soins. Les multiples comorbidités associées sont autant d’éléments qui compliquent sa prise en charge, nécessitant parfois de hiérarchiser les prises en charge des situations complexes. Les expériences de terrain viendront enrichir la discussion d’une indispensable détection des patients présentant une BPCO, et d’une indispensable prise en charge dans un parcours de soins établi, partagé entre médecine générale et médecine de spécialité.

PRÉSIDENT(S)
HOUSSET Bruno, Créteil
RECORBET Guy, Marseille

A08 –  La BPCO de la femme

Session organisée par le Groupe Femmes et poumon
La prévalence de la BPCO augmente chez les femmes, avec une présentation phénotypique différente. Les femmes BPCO ont des particularités cliniques, ainsi qu’un sous diagnostic des comorbidités associées cardio-vasculaires. L’objectif de la session est de faire le point sur les nouveautés concernant la BPCO de la femme, et de discuter les bénéfices d’une approche personnalisée.

PRÉSIDENT(S)
RAHARIMANANA Rondro Nirina, Madagascar
NOCENT-EJNAINI Cécilia, Bayonne

A09 – Circulation pulmonaire et BPCO

Session organisée par le groupe Circulation pulmonaire et interactions cœur-poumons
L’évaluation de la fonction cardiaque dans la BPCO, stable ou décompensée, est indispensable pour faire la part entre retentissement sur la circulation pulmonaire et atteinte du cœur gauche. Les patients atteints de BPCO sévère ont un risque accru de MVTE mais son impact sur la mortalité de ces patients était jusqu’à présent controversé. Enfin, l’hypertension pulmonaire au cours de la BPCO, souvent modérée, peut être sévère et sa prise en charge thérapeutique reste encore mal codifiée.

PRÉSIDENT(S)
SANCHEZ Olivier, Paris
LAMIA Bouchra, Rouen – Le Havre

A16 – Les exacerbations de BPCO, prévenir et guérir

Les exacerbateurs fréquents constituent une proportion significative des patients BPCO, justifiant une prise en charge spécifique en sus de l’optimisation du traitement pharmacologique de fond. Des facteurs prédictifs d’exacerbations fréquentes ont été identifiés récemment. Les plans d’action individualisés, encore peu utilisés, ont une place dans leur prise en charge. Les objets connectés pourraient faciliter la détection précoce des exacerbations.

PRÉSIDENT(S)
DRES Martin, Paris
KHAYAT Georges, Beyrouth

A20 – VNI et forme grave de la BPCO en pneumologie

Session organisée par le groupe GAV, en collaboration avec la SRLF
Si les indications de la ventilation non invasive (VNI) sont bien codifiées au cours des exacerbations aiguës de BPCO, plusieurs points importants, régulièrement discutés, ont fait l’objet d’évolutions récentes dont la définition des situations permettant de faire de la VNI en salle et de celles imposant le transfert en soins intensifs, l’intérêt et la place des nouveaux modes et supports ventilatoires et les critères pour poursuivre une VNI après une exacerbation.

PRÉSIDENT(S)
VOIRIOT Guillaume, Paris
PERRIN Christophe, Monaco

A23 – Cancer bronchique et BPCO

Session commune : Groupe GOLF
Comment la BPCO modifie-t-elle la prise en charge des cancers bronchiques ? Cette session posera d’abord la question du dépistage du cancer bronchique chez les patients atteints de BPCO, facteur de risque de cancer indépendant du tabac. Elle s’intéressera dans un deuxième temps aux possibilités de traitement en cas de cancer localisé, en abordant les limites de la chirurgie thoracique et les alternatives thérapeutiques.

PRÉSIDENT(S)
CORTOT Alexis, Lille
PAOLI Jean-Baptiste, Marseille

A26 – BPCO du non fumeur vs BPCO « classique » : similitudes et différences, de la physiopathologie au traitement

Session commune : Groupe PAPPEI
Les facteurs de risque environnementaux autre que le tabagisme actif, associés à la survenue d’une BPCO ont longtemps été négligés. Que nous dit la littérature récente sur les nouvelles expositions professionnelles ? Sur l’impact de l’exposition à la biomasse dès le plus jeune âge, et sur les effets à court terme et à long terme de pollution atmosphérique ?

PRÉSIDENT(S)
DALPHIN Jean-Charles, Besançon
BEN ALI Kamel, Annaba

A29  – Emphysème : vers de nouvelles stratégies de prise en charge ?

Session commune : Groupe GELF/Société d’Imagerie Thoracique
L’emphysème pulmonaire est une des composantes de la BPCO tabagique. En dehors de l’intérêt dans la compréhension physiopathologique de la maladie, la présence d’un emphysème modifie-t-elle réellement la prise en charge de nos patients. Cette session a pour but de faire l’état des lieux sur l’évaluation des patients : clinique, fonctionnelle et radiologique et de voir l’intérêt des techniques développées ces dernières années pour orienter des thérapeutiques spécifiques. En effet, s’il n’y a pas eu beaucoup d’essais de traitement médicamenteux de l’emphysème, une explosion de techniques chirurgicales ou endoscopiques a été décrite ces dernières années pour réduire le volume pulmonaire. Une mise au point sera faite sur ces techniques de réduction volumique, chirurgicale ou médicale.

PRÉSIDENT(S)
MAL Hervé, Clichy
GAUBERT Jean-Yves, Marseille

A30 –  Phénotypage de la BPCO

Session organisée par le groupe G2A
Des phénotypes de la BPCO sont reconnus : le déficit en alpha1-antitrypsine, l’emphysème hétérogène des sommets avec obstruction bronchique sévère, et le phénotype exacerbateur fréquent. D’autres phénotypes de BPCO tirés de cohortes observationnelles ont été proposés en associant une caractérisation clinique des patients ou des biomarqueurs génétiques, biologiques ou d’imagerie. Quelle est leur pertinence clinique ? Est-ce que l’éosinophilie sera le biomarqueur de la BPCO dans l’avenir, pouvant notamment guider l’utilisation des corticoïdes inhalés ? Enfin, l’ACO(S) très à la mode il y a peu, est-il encore d’actualité ?

PRÉSIDENT(S)
CHENIVESSE Cécile, Lille
LEMAIRE Bertrand, Orléans

A32 – Symptômes et obstruction bronchique dans la BPCO : les formes discordantes

Les questionnaires standardisés pour évaluer l’impact de la maladie sur le handicap et la qualité de vie sont loin d’être utilisés systématiquement, malgré leur pertinence. Les symptômes bronchiques sont parfois abusivement rattachés à la BPCO seule ou au tabac. Enfin le concept de BPCO précoce (early COPD), récent, est une réalité dans les études de cohortes mais sa pertinence clinique reste discutée, tout comme les modalités de sa prise en charge.

PRÉSIDENT(S)
PINET Christophe, Ollioules
MIHALTAN Florin, Bucarest

A36  – Comorbidités et BPCO

Les patients atteints de BPCO présentent dans la majorité des cas des co-morbidités, volontiers méconnues et à l’origine de symptômes communs ou qui interfèrent avec ceux de la BPCO. Les co-morbidités cardiométaboliques, l’ostéoporose et les syndromes anxiodépressifs sont particulièrement fréquents. Leur diagnostic précoce et leur prise en charge adaptée améliorent les symptômes, la qualité de vie, et l’efficacité de la réhabilitation respiratoire avec un impact pronostique.

PRÉSIDENT(S)
BAHLAOUI Abdelkrim, Casablanca
PEGLIASCO Hervé, Marseille

A39  – Parler de soins palliatifs à un malade atteint de BPCO ?

Session en collaboration avec : Groupe DYSPNEE
La prise en charge des patients atteints de BPCO évoluée comprend naturellement une dimension palliative, incluant mais ne se limitant pas aux contextes d’urgence. L’anticipation de ces situations multiples facilite un accompagnement optimal du patient qui va bénéficier notamment d’un meilleur traitement de sa dyspnée.

PRÉSIDENT(S)
PORTEL Laurent, Libourne
STELIANIDES Sandrine, Paris

A40  – Physiopathologie de la BPCO : dessiner les traitements de demain

Groupe J2R
Cette session propose d’illustrer dans trois domaines différents, le vieillissement accéléré, l’inflammation et la régénération des pistes thérapeutiques du futur. De nombreux arguments suggèrent que le processus de sénescence cellulaire intervient dans la physiopathologie des remaniements structuraux et l’inflammation dans la BPCO. Ralentir ce processus de sénescence pourrait diminuer les altérations pulmonaires et les manifestations systémiques de la maladie. Des données récentes suggèrent que la synthèse de plusieurs interleukines iL-17 il-22, facteurs clés dans le contrôle des infections bactériennes et fongiques, est défective an cours des BPCO, conséquence de l’exposition du tabac, et de l’inflammation chronique. Enfin, la découverte de cellules souches pluripotentes a révolutionné l’approche physiopathologique de nombreuses maladies et permet d’entrevoir la production de cellules des voies aériennes en vue d’une régénération de bronches dans les maladies bronchiques chroniques.

PRÉSIDENT(S)
MAITRE Bernard, Créteil
VACHIER Isabelle, Montpellier

A43 – Prise en charge médicamenteuse des BPCO

Les analyses de pratiques montrent des discordances entre recommandations (GOLD, SPLF)  et prescriptions dans la BPCO. Quelles sont les données actuelles sur le rapport bénéfices/ risques des macrolides chez les exacerbateurs fréquents ? Plusieurs études publiées en 2018 ont évalué les associations triples « fixes », avec des critères d’inclusion très variables. Faut-il pour autant élargir la place des traitements triples dans la stratégie thérapeutique ?

PRÉSIDENT(S)
PADOVANI Mireille, Six-Fours-Les-Plages
BUTENDA-BABAPU Dominique, Yvoir

A46 – Les malades de pneumologie : acteurs de santé incontournables

Session commune : FFAAIR – Groupe GAV
La place des patients comme acteurs de santé, favorisée par l’éducation thérapeutique et leur regroupement au sein d’associations de patients, est reconnue. Les liens avec les soignants
facilitent la mise en œuvre des déplacements des patients sous oxygénothérapie et des séjours de réhabilitation respiratoire. Parmi les acteurs de santé, les compétences du patient expert lui confèrent une place particulière que chacun doit connaître.

PRÉSIDENT(S)
GONZALEZ-BERMEJO Jésus, Paris
WISS Marie-Agnès, Mulhouse

Oxygénothérapie et voyage – DUPUIS Marion, Toulouse
Comment organiser son séjour en réhabilitation respiratoire ? – BERNADY Alain, Cambo-Les-Bains
La place du patient expert – HENRIOT Marie, Paris

A47  – Dyspnée et BPCO : des mécanismes à la prise en charge

Session organisée par le groupe Dyspnée
Les déterminants de la dyspnée sont multiples dans la BPCO, intégrant le retentissement systémique de la maladie et les comorbidités en particulier cardiaques. A côté de l’EFR de repos, d’autres examens dont l’EFX sont très souvent utiles. La prise en charge de la dyspnée ne se limite pas aux bronchodilatateurs, les traitements pharmacologiques et non pharmacologiques ciblant les mécanismes de la dyspnée (notamment la composante affective) ont une place croissante.

PRÉSIDENT(S)
MORELOT-PANZINI Capucine, Paris
PALOT Alain, Marseille

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Fil orange

Granulomatoses

A04  – Granulomes : revenons aux fondamentaux

Session en collaboration avec : Société d’Imagerie Thoracique
Pour mieux comprendre les granulomatoses et leur prise en charge diagnostique et thérapeutique cette session a pour objectif de revenir aux fondamentaux. Le premier exposé rappellera la définition des lésions granulomateuses et leur physiopathologie en fonction du type cellulaire prédominant. Ensuite un exposé permettra de décrire les lésions élémentaires radiologiques et leur topographie en fonction des différents compartiments du poumon (vaisseaux, bronches, lymphatiques). Pour finir une approche diagnostique sera proposée permettant aux pneumologues non spécialistes d’orienter les premières investigations.

PRÉSIDENT(S)
THUMERELLE Caroline, Lille
VALEYRE Dominique, Bobigny

A11 – Granulome et infections en dehors des sentiers battus

Session organisée par le groupe GREPI
Quand on pense granulome et infection, on pense mycobactérie.. Et pourtant ce ne sont pas
les seules causes infectieuses de granulome..parasitoses, mycoses, autres infections
bactériennes peuvent en être responsable! Et il ne faut pas oublier que les maladies
granulomateuses « non infectieuses », comme la sarcoïdose, peuvent aussi se compliquer
d’infections respiratoires… ce qui peut compliquer la prise en charge !

PRÉSIDENT(S)
KOUASSI Boko Alexandre, Abidjan
DOUADI Youcef, Saint-Quentin

A17  – Mycobactéries : chercher l’atypie

Les infections à mycobactéries restent un véritable problème que ce soit en terme de diagnostic ou de prise en charge. La session permettra de faire le point sur la prise en charge des infections à mycobactéries non tuberculeuses, mais aussi faire le point sur une infection liée à une mycobactérie du complexe tuberculosis : la BCGite, infection pas si rare puisqu’une épidémie a été mise en évidence récemment.

PRÉSIDENT(S)
CATHERINOT Emilie, Suresnes
BLANC François-Xavier, Nantes

A18  – Les granulomatoses systémiques : les grands classiques revisités

La granulomatose systémique est caractérisée par l’atteinte de plusieurs organes voire de tout l’organisme. Dans cette session seront abordés quelques grands classiques de la granulomatose systémique incluant Granulomatose à éosinophiles avec polyangéite, autrefois appelée syndrome de Churg et Strauss et son lien très fort à l’asthme corticodépendant,
la Granulomatose avec polyangéite (ou maladie de Wegener), vascularite systémique caractérisée par une localisation oto-rhino-laryngologique et pulmonaire prédominante. Enfin nous parlerons de la granulomatose septique découverte le plus souvent dans les premiers mois de la vie mais parfois plus tardivement.

PRÉSIDENT(S)
BLANCHARD Elodie, Bordeaux
BERGOT Emmanuel, Caen

A22 – Tuberculose : questions d’actualité

Session en collaboration avec SP2A
La tuberculose reste une maladie d’actualité et peut poser au pneumologue des questions au quotidien, comme la conduite à tenir vis à vis des enfants d’un patient tuberculeux. D’autre part, la fin de l’obligation vaccinale a pu changer le visage de la tuberculose. Enfin, cette session aborde la prise en charge des formes résistantes aux antituberculeux de première ligne, problème émergent dans notre pays.

PRÉSIDENT(S)
FRAISSE Philippe, Strasbourg
TRITAR Fatma, Tunis

A25 – Les autres granulomatoses systémiques

Le type de granulome le plus fréquemment rencontré est le granulome épithélioïde et gigantocellulaire pouvant correspondre notamment à des étiologies infectieuses et à la sarcoïdose. Un grand nombre d’autres granulomatoses peut cependant être observé et le pneumologue doit être à l’aise avec ces diagnostics incluant les granulomatoses à corps étrangers et le déficit immunitaire commun variable qu’il faut savoir dépister en 2019. Il faut également pouvoir évoquer l’étiologie iatrogénique et ceci revêt toute son importance avec le développement de l’immunothérapie des cancers.

PRÉSIDENT(S)
VALEYRE Dominique, Bobigny
LEBARGY François, Reims

A28 – Comment diagnostiquer et explorer une sarcoïdose ?

La sarcoïdose est un classique de la maladie granulomateuse. Malgré tous les travaux conduits à ce jour, il persiste des questionnements notamment relatifs au diagnostic et au traitement de cette pathologie. Quels sont les meilleurs examens pour le diagnostic de l’atteinte pulmonaire et dans quel ordre doivent-ils être conduits. Quelle traitements et quand les débuter. C’est à ces questions que s’attacheront à répondre les orateurs de cette session.

PRÉSIDENT(S)
DESRUES Benoît, Rennes
BEN KHEDER Ali, Ariana

A35 –  Histiocytose de Langherans

L’histiocytose langerhansienne est une maladie avec une atteinte pluriviscerale rassemblée sous le nom d’histiocytose X en 1953 par un pathologiste dénommé Lichtenstein. Le ‘X’ a été enlevé au début des années 1960 par 2 auteurs français, Mme Basset, M. Nezelof, qui ont rattaché cette histiocytose à la cellule de Langerhans. L’atteinte pulmonaire, très liée au tabagisme chez l’adulte existe également chez l’enfant avec cependant quelques particularités. La découverte récente du lien avec l’oncogène B raf a permis de progresser dans la compréhension de cette maladie et d’envisager de nouvelles approches thérapeutiques qui seront développées par les orateurs.

PRÉSIDENT(S)
HADCHOUEL Alice, Paris
COUDERC Louis-Jean, Suresnes

A37 – Des granulomes dans les voies aériennes ?

Session organisée par le groupe G2A
Les granulomatoses des voies aériennes constituent un groupe hétérogène de maladies pulmonaires qui vont de la classique maladie de Wegener récemment renommée granulomatose avec polyangéite en raison du passé trouble de son « inventeur » à la granulomatose bronchocentrique qui est à la pneumologie ce que Nessie est au Loch Ness . Sans oublier des causes plus classiques comme la sarcoïdose ou autre syndrome de Churg et Strauss également rebaptisé granulomatose éosinophilique avec polyangéite. Dans ces pathologies l’atteinte respiratoire qu’elle touche les voies aériennes hautes ou basses peut présenter un intérêt diagnostique mais aussi conditionner une prise en charge spécifique. Gageons que cette session multidisciplinaire devrait permettre aux participants de mieux s’y retrouver dans ce melting pot de pathologies dont l’unité repose sur une signature histologique commune qu’est la présence de granulomes épithélioïdes et giganto cellulaires dans les voies aériennes.

PRÉSIDENT(S)
VERGNON Jean-Michel, Saint-Etienne
DUTAU Hervé, Marseille

A44 – Traitement de la sarcoïdose

L’évolution de la sarcoïdose peut se faire vers la résolution spontanée et ne nécessiter aucun traitement ou le passage à la chronicité. Dans les formes chroniques de la sarcoïdose les malades peuvent rester totalement asymptomatique et ne pas entrainer de lésion fonctionnelle de l’organe touché. En revanche, certaines poussées peuvent justifier d’un traitement du fait
de la gêne fonctionnelle qu’elles entrainent, mais également du fait du risque vital. Cette session aura donc pour objectif de préciser les indications et les principes thérapeutiques de la sarcoïdose dans un premier temps. Ensuite seront abordées les particularités de prise en charge chez l’enfant et les options thérapeutiques en cas de corticorésistance.

PRÉSIDENT(S)
ISRAEL-BIET Dominique, Paris
DELCLAUX Bertrand, Troyes

© SPLF MAJ 28/02/2019

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