Check lists en Asthme et BPCO
Ces check list sont un aide mémoire dans la prise en charge des patients ayant un asthme ou une BPCO.
Score en réanimation (Glasgow)
Questionnaire respiratoire du St George’s hospital
Depuis quelques années, la communauté médicale en générale et la communauté pneumologique en particulier ont pris conscience de l’importance et de l’impact des BPCO sur la santé publique et sur la vie des patients qui en souffrent. Longtemps confinée à des mesures spirométriques, dont on a maintenant conscience qu’elle est très parcellaire et insuffisante, l’évaluation de la sévérité et du retentissement des BPCO a évolué, avec la reconnaissance de l’importance de la dyspnée comme déterminant du handicap, etde l’importance du handicap respiratoire comme déterminant du “vécu” global des patients.
L’auto-évaluation de leur “qualité de vie” (santé-dépendante) fait désormais partie intégrante des outils de mesure, en particulier, des différentes interventions thérapeutiques qui sont proposées aux patients souffrant de BPCO [1 Harper R, Brazier JE, Waterhouse JC, Walters SJ, Jones NM, Howard P. Comparison of outcome measures for patients with chronicobstructive pulmonary disease (COPD) in an outpatient setting. Thorax 1997 ; 52:879-87]
Pour la réaliser, divers questionnaires sont disponibles. L’un des plus répandu est le questionnaire dit “St-George” [2 Jones PW, Quirk FH, Baveystock CM, Littlejohns P . A self-complete measure of health status for chronic airflow limitation. The St. George’s Respiratory Questionnaire. Am Rev Respir Dis 1992 ; 145:1321-7.] (du nom de l’hôpital où il a été mis au point). Il est le seul dont la traduction française a fait l’objet d’une validation précise [3
Bouchet C, Guillemin F, Hoang Thi TH, Cornette A, Briancon S. Validation du questionnaire St Georges pour mesurer la qualite de vie chez les insuffisants respiratoires chroniques. Rev Mal Respir 1996 ; 13:43-6.
] grâce au travail de l’équipe du Pr Briançon à Nancy.Pour obtenir cet article en pdf (6 pages), Cliquez ici,
Échelle d’Epworth (échelle de somnolence)
Avertissement : l’échelle d’Epworth est très largement utilisée dans le monde, mais elle a été conçue pour évaluer l’efficacité du traitement du syndrome des apnées du sommeil, pas pour dépister la somnolence. Si un score élevé, supérieur à 10, témoigne très certainement d’une somnolence accrue, un score bas peut aussi bien signifier “je ne suis pas somnolent” que “j’évalue mal ma somnolence”. Il existe d’autres échelles (Stanford, Thayer). La seule évaluation objective de la somnolence est la réalisation, au laboratoire de sommeil, de tests itératifs d’endormissement, permettant de déterminer une latence moyenne d’endormissement.Référence : Johns MW. A new method for measuring daytime sleepiness : the Epworth sleepiness scale. Sleep 1991 Dec ; 14 (6) : 540-5.