2019

Plus de 16 000 professionnels de santé touchés par une fuite de données

Le 30 janvier 2019, TICsanté a rapporté que plus de 16 000 adresses de courrier électronique de professionnels exerçant dans des établissements sanitaires français, « souvent publiées avec le mot de passe associé », ont été divulguées sur une plateforme en ligne. L’alerte provenait de la cellule d’accompagnement cybersécurité des structures de santé (ACSS).
La cellule ACSS a été créée fin 2017 par le ministère des Solidarités et de la Santé, et travaille en lien avec l’Agence des systèmes d’information partagés de santé (Asip santé) et les agences régionales de santé (ARS). Dans une alerte; publiée sur son site internet, elle indique que des professionnels de santé français ont été concernés par une fuite massive de données ayant eu lieu mercredi 16 janvier à l’échelle internationale. « Si beaucoup de données sont anciennes, les cybercriminels vont très probablement
utiliser ces données pour élaborer des escroqueries de phishing et recourir au chantage », a prévenu la cellule ACSS du ministère des Solidarités et de la Santé. Pour que les personnes puissent vérifier si leur adresse fait partie des fichiers divulgués, elle a conseillé d’utiliser le site Haveibeenpwned.com en saisissant l’adresse concernée dans le moteur de recherche qui s’affiche en page d’accueil. Ce site indique si une adresse apparaît dans des fuites de données, et peut renseigner sur l’origine de la fuite. Cette information « ne signifie pas forcément que ces données soient en danger, mais il convient par mesure de précaution de changer le ou les mots de passe associés au compte », précise la cellule ACSS. Elle a rappelé que pour « faire face à ce genre de problème récurrent », il faut respecter certaines bonnes pratiques de gestion des mots de passe — complexité, renouvellement fréquent, usage unique, cloisonnement des usages privés et professionnels —, sensibiliser les utilisateurs et mettre en place des « dispositifs contraignants ».

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InfoRespiration N°150– Mai 2019

 

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Ateliers Ventilo-mécanique

Ateliers organisés par le groupe Maladies Neuro-Musculaires

Mardi 10 septembre 2019

 

Maison du Poumon, 66 Boulevard Saint-Michel 75006 Paris

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Trucs et astuces de la prise en charge des patients dépendants d’une ventilation mécanique.

La ventilation à domicile a largement prouvé son bénéfice en améliorant la survie et la qualité de vie des patients insuffisants respiratoires sans autre ressource thérapeutique. Qu’en est-il des patients dont la vie devient dépendante d’une assistance respiratoire 24h/24 ? C’est toute la difficulté à laquelle les patients neuro-musculaires sont confrontés.

En pratique, assurer à la fois leur confort et leur sécurité au quotidien reste une véritable gageure !

Destinée aux professionnels de santé amenés à prendre en charge des patients neuromusculaires, qu’ils soient médecins pneumologues, neurologues, infirmiers, kinésithérapeutes ou autres acteurs impliqués dans la prise en charge des patients dépendants de la ventilation, cette formation a pour objectif d’appréhender certains aspects très spécifiques de la ventilation invasive et non invasive des patients dépendants.

Très axée sur la pratique, elle concerne des aspects aussi fondamentaux que de choisir un respirateur « support de vie » ou une aide mécanique au désencombrement, de permettre aux patients de parler ou de manger sous ventilation et encore de donner aux aidants les clés de compréhension des alarmes du respirateur pour une conduite appropriée en cas d’urgence vitale.

Les participants seront répartis en trois groupes de 15 et participeront alternativement aux ateliers A, B et C.

Déroulé de la journée

8h30 : Accueil

9h00 : Introduction : Typologie des patients dépendants de la ventilation, aspects législatifs (C. Rabec, Dijon)

10h00 : La chambre des erreurs : simulation de situations d’urgence à l’usage des aidants et réglages des alarmes. Spécificités des premiers secours auprès d’un patient dépendant la ventilation (J. Gonzalez-Bemerjo, Paris)

11h15 : Pause

11h30 : Ateliers – session 1

13h00 : Déjeuner

14h00 : Ateliers – session 2

15h30 : Ateliers – session 3

16h45 : Restitution –  Discussion

17h00 : Fin

 

Atelier A : Gestion des interfaces : particularités de la ventilation par pièce buccale et par canule de trachéotomie.

Intervenant : H. Prigent (Garches)

Atelier B : Gestion du respirateur : choix et paramétrage d’un respirateur life-support

Intervenant : C. Rabec (Dijon)

Atelier C : Gestion du désencombrement : choix et paramétrage d’une aide mécanique à la toux

Intervenant : M. Lacombe (Garches) + M. Georges (Dijon)

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Tarif : 210 €

Le nombre de participants étant limité à 45 personnes (15 par atelier),  seules les inscriptions accompagnées d’un règlement seront prise en compte

Pour tout renseignement, s’adresser à Fabienne Duguet f.duguet@splf.org Téléphone : 01 46 34 03 87 – Fax : 01 46 34 58 27

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DIU Spécialité en kinésithérapie mention kinésithérapie respiratoire et cardiovasculaire

Objectifs

Donner une spécialisation en kinésithérapie aux kinésithérapeutes diplômés d’État.
Nous proposons trois spécialités :
• Kinésithérapie respiratoire et cardio-vasculaire
• Kinésithérapie pédiatrique
• Kinésithérapie du sport

Public et condition d’admission

• Kinésithérapeutes titulaires d’un diplôme d’Etat français ou étranger
• Kinésithérapeutes titulaires d’un diplôme jugé équivalent par la Commission Pédagogique

Programme et validation

Le programme de chaque spécialité (184 heures) est divisé en séminaires : un module commun, des séminaires spécialisés (de 2 à 5 jours), un stage pratique.

Informations pratiques

UNIVERSITE PARIS DESCARTES

Faculté de Médecine
15, rue de l’Ecole de Médecine
75006 PARIS

Public concerné :

Formation continue

Forme de l’enseignement :

Enseignement en présentiel

Durée :8 séminaires de 2 ou 3 jours de décembre à juin

Crédits ECTS

0

Informations sous toutes réserves

Programme

8 séminaires de 2 ou 3 jours de décembre à juin en présentiel

  • 1 module de méthodologie avec référentiels en kinésithérapie, consensus et recommandations centré sur les modalités pratiques de réaliser une étude ou un projet d’étude
  • 1 module sur les fondamentaux de la kinésithérapie
  • 6 modules sur la kinésithérapie spécialisée en BPCO, troubles de la mécanique externe, IRC/IRCG IRCG et la réhabilitation respiratoire à l’effort, Cœur et réadaptation cardio-vasculaire, les pathologies courantes artérielles, veineuses et lymphatiques et réanimation avec théorie et pratique (film, sur soi, avec matériel, sur site comme par exemple pour le lymphoedème à l’hôpital Cognac Jay).

Responsables de la formation

RESPONSABLE SCIENTIFIQUE : Nicolas ROCHE
RESPONSABLE DE FORMATION (SCFC) : Dominique FREGOSI

Responsables scientifiques et pédagogiques :

• Nicolas ROCHE
• Anne BISSERIER
• François-Xavier FERREY
• Alain FREY

 

Renseignement et inscription

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS
• Service Commun de Formation Continue de l’Université Paris Descartes Faculté de Médecine Cochin Port-Royal
24, rue du Fb St Jacques – 75014 PARIS : 33 (0)1 53 10 46 27

http://www.scfc.parisdescartes.fr/

Secrétariat pédagogique

Votre contact pour toute information pédagogique :

Modalités de candidature pédagogique, programme détaillé, lieu de cours, etc.
Courriel : hortense.costerg@aphp.fr

Coordination pédagogique

Anne Bisserier
Courriel : anne.bisserier@gmail.com

 

 

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Journée mondiale sans tabac

 

BEH mai 2019

Lire le communiquée de presse (28/05/2019)

Voir d’autres recommandations et textes sur le tabac :

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Pneumothorax spontané primaire : et si on arrêtait de drainer ?

 

La prise en charge du pneumothorax spontané primaire est en pleine évolution depuis quelques années avec, notamment, la mise en place de drain de petite taille et une prise en charge ambulatoire. Et si l’avenir était de ne pas drainer les patients asymptomatiques et de les laisser regagner leur domicile ?

 

Partant du principe qu’une brèche responsable d’un pneumothorax spontané primaire reste entretenue lorsqu’on place un drain en aspiration dans l’espace pleural, l’équipe de Y.C.G. Lee (Perth, Australie) a proposé de ne pas drainer les patients avec un pneumothorax spontané primaire pour favoriser la cicatrisation de la brèche. L’étude proposait donc de randomiser les patients se présentant aux urgences pour un pneumothorax spontané de grand volume en deux bras : un groupe drainage et un groupe surveillance. Les patients du groupe surveillance étaient réévalués à quatre heures du diagnostic avec un examen clinique et une radiographie pulmonaire. Ils étaient autorisés à regagner leur domicile s’ils n’avaient pas d’augmentation des symptômes, s’ils étaient capables de faire le tour du service des urgences, et n’avaient pas de signes de gravité clinique. Les patients avaient comme consigne de revenir en cas de recrudescence des symptômes. Dans le groupe intervention, les patients étaient drainés avec un drain de petite taille, branché sur une valise et laissé en siphonnage. Après 1 heure, s’il existait une amélioration clinique ou radiologique, une épreuve de clampage était réalisée. Après 4 heures, si le pneumothorax ne s’était pas reformé et si le patient pouvait marcher, le drain était retiré et le patient regagnait son domicile. Il s’agissait d’une étude de non-infériorité dont le critère principal était la proportion de patients avec un poumon recollé à 8 semaines.

La proportion de patients avec un poumon complètement recollé à 8 semaines était de 94,4 % dans le groupe observation et de 98,5 % dans le groupe intervention soit une différence de 4,1 % (IC 95 % :
– 0,5 à 8,6 %) non significative. Dans les critères secondaires, la récidive à un an était significativement moins importante dans le groupe observation (8,8 % contre 16,8 % dans le groupe intervention) avec un risque relatif à 1,90 (1,03 – 3,52). Les patients du groupe observation passaient moins de temps en hospitalisation et en arrêt de travail, nécessitaient moins d’interventions chirurgicales et présentaient moins d’effets secondaires.

La prise en charge du pneumothorax spontané de demain semble donc s’orienter vers une prise en charge sans drainage, avec une réduction du risque de récidive, pour les patients asymptomatiques.

 

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Antoine Luchez, service de pneumologie et oncologie thoracique, CHU hôpital Nord, Saint-Étienne

D’après la présentation orale d’YCG Lee « Practice changing clinical trials in pneumothorax » au cours de la session session D2 : State of the art pleural disease management : clinical trials changing care practice 22 mai 2019

 

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Plus vite on initiera les HBPM ou les AOD dans l’embolie pulmonaire, plus vite le malade sortira…

 

Alors qu’il est bien admis que le retard d’initiation de l’anticoagulation curative par héparine intraveineuse est associé à une augmentation de la mortalité dans l’embolie pulmonaire, aucune donnée n’est disponible avec les héparines de bas poids moléculaires (HBPM) ou les anticoagulants oraux directs (AOD). Une équipe américaine s’est intéressée à l’impact du délai d’initiation de ces molécules sur la durée d’hospitalisation et la survie des patients.

 

Parmi les 996 patients admis pour une embolie pulmonaire et traités par HBPM ou AOD, 60 % ont reçu la première dose d’anticoagulant dans les 3 heures suivant le diagnostic scanographique et 40 % au-delà de 3 heures. Les patients traités précocement avaient une durée plus courte d’hospitalisation que ceux traités tardivement (4 jours versus 5 jours). Parmi les sujets hospitalisés en soins intensifs (7 % dans le groupe initiation précoce de l’anticoagulation et 9 % dans le groupe anticoagulation tardive), la durée d’hospitalisation aux soins intensifs était un peu plus courte lorsque l’initiation était précoce (3 jours versus 5 jours). En revanche, aucune différence sur la mortalité n’a été mise en évidence entre les deux groupes (mortalité de 3,7 % dans les 30 jours).

Cette étude a permis de souligner l’importance du délai entre le diagnostic d’embolie pulmonaire et l’initiation de l’anticoagulation curative par HBPM ou AOD. Malheureusement, la population de l’étude était peu décrite et nous n’avions pas d’information sur la sévérité initiale de l’embolie pulmonaire.

 

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Athénaïs Boucly, service de pneumologie, médecine intensive et réanimation, hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris

D’après la session D28, abstract A6061

 

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Diagnostic moléculaire de pneumopathie interstitielle commune : c’est pour demain ?

 

Des équipes américaines ont mis au point à l’aide d’un programme d’intelligence artificielle un test moléculaire (Envisia genomic classifier) permettant de différencier la pneumopathie intersitielle commune (PIC) d’une autre pneumopathie interstitielle diffuse fibrosante (non-PIC) à partir de biopsies pulmonaires transbronchiques.

 

Le but de ce test est de reconnaître une PIC par un test moléculaire lorsque le scanner montre un aspect soit de PIC probable, soit indéterminé et même lorsqu’il évoque un autre diagnostic. Ce test moléculaire a été mis au point à partir du séquençage haut débit de l’ARN de biopsies transbronchiques de patients ayant une PIC versus des patients contrôles dans le cadre de l’étude BRAVE (BRonchial sAmple collection for a noVel gEnomic test). Une première publication parue en 2017 1 donne cependant peu de détails sur les contrôles utilisés, mais insiste sur une bonne reproductibilité des résultats. Les voies physiopathologiques impliquées dans la caractérisation de la PIC par ce test ne sont par ailleurs pas explicitées.

Les résultats d’une étude de validation de ce test, également publiés dans The Lancet Respiratory Medicine, 2 ont été présentés ce dernier jour du congrès. Le but est d’évaluer la performance clinique du test par rapport à l’histopathologie standard pour le diagnostic de fibrose pulmonaire idiopathique au cours d’une discussion multidisciplinaire (DMD) chez des patients ayant une PID idiopathique et un scanner ne montrant pas une PIC. Quatre-vingt-quatorze patients, ayant eu une biopsie pulmonaire chirurgicale ou une cryobiopsie et le test Envisia ont été sélectionnés de la banque de données BRAVE. Parmi ces patients, la moitié a une maladie inclassable sur l’anatomopathologie. Deux DMD ont été constituées et ont revu chacune, de façon aléatoire, la moitié des dossiers avec le résultat de l’anatomopathologie (relecture centralisée) et l’autre moitié des dossiers avec les résultats du test Envisia (résultat binaire PIC ou non-PIC) mais sans résultat anatomopathologique. De façon à ce que, pour chaque cas, un diagnostic soit posé de façon indépendante soit avec le résultat de l’anatomopathologie, soit avec le résultat du test moléculaire. Sur 94 patients, la proportion de diagnostics confiants est très comparable entre Envisia (55 %) et l’anatomopathologie (52 %). Les résultats montrent une spécificité et une sensibilité du test moléculaire respectivement de 88 et 70 %.

Les auteurs pensent qu’il peut avoir une place dans l’algorithme diagnostique chez les patients ayant une PID idiopathique et un scanner non diagnostique de PIC, afin de ne réaliser une biopsie pulmonaire que chez les patients pour lequel le test est négatif (non-PIC). Une étude longitudinale est encore en cours pour préciser ces données et la validité de ce test qui n’est pour l’instant disponible qu’aux États Unis.

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Diane Bouvry, service de pneumologie, hôpital Avicenne Bobigny

D’après Flaherty KR. Am J Crit Care Med199: A5837

 

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