Changement climatique et infections respiratoires

Le changement climatique peut modifier l’incidence et la gravité des infections respiratoires en affectant les vecteurs et les réponses immunitaires de l’hôte. Cela pose des défis en termes de santé respiratoire qui pourraient être bien plus importants dans un avenir proche.


Louise Bondeelle
Département de microbiologie et de biologie moléculaire, Université de Médecine de Genève, Suisse

Le réchauffement climatique s’est accéléré au cours des 50 dernières années. L’augmentation de la température de surface fait fondre les glaciers et monter le niveau de la mer. On signale davantage d’inondations, de sécheresses, d’ouragans et de vagues de chaleur. La pollution atmosphérique est désormais reconnue par les gouvernements, les institutions internationales et la société civile comme un facteur de risque majeur pour la santé publique mondiale. Le fardeau sanitaire de la pollution de l’air est majeur :509 000 décès prématurés chaque année en Europe1, ainsi que de sévères aggravations des maladies cardiaques et pulmonaires qui touchent des millions de patients, enfants et adultes. L’Agence européenne pour l’environnement a estimé qu’en Europe en 2018, 417 000 décès prématurés étaient imputables aux particules d’un diamètre inférieur à 2,5 μm (PM2,5), 55 000 au dioxyde d’azote (NO2) et 20.600 à l’ozone (O3).

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