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Réduction de volume endoscopique : des valves pour dégonfler

tete-ATS2015-2

 

Il est maintenant admis, notamment sur la base des résultats de l’étude VENT que l’absence de ventilation collatérale (VC) est un prérequis indispensable pour espérer tirer un bénéfice de la pose de valves unidirectionnelles chez l’emphysémateux. L’équipe de Groningen (Pays-Bas) a présenté les résultats d’une étude contrôlée testant le bénéfice des valves unidirectionnelles chez les patients ne présentant pas de ventilation collatérale (étude STELVIO).

Les auteurs ont inclus des patients emphysémateux avec un VEMS < 45 % th, ayant sur le TDM thoracique un emphysème sévère et une intégrité apparente de la scissure pulmonaire adjacente au lobe cible, laissant espérer l’absence de VC. Tous les patients ont eu une recherche de VC par le système Chartis (la méthode consiste à introduire dans le lobe cible, en passant par le canal opérateur de l’endoscope, un cathéter muni d’un ballonnet gonflable et à mesurer après gonflement du ballonnet le débit aérien résiduel dans le lobe cible).

Au total, 84 patients ont été inclus : 53 étaient des femmes, leur âge moyen était de 59 (± 9) ans, un VEMS à 29 (± 8 %th), un volume résiduel (VR) à 220 (± 37 % th) et 370 (± 94) m au TM6. Le test Chartis a permis d’exclure 13 patients ayant une CV et 3 autres pour des raisons anatomiques laissant 68 patients randomisés en deux bras : prise en charge standard chez 34 patients ou pose de valves endobronchiques (médiane de 4 valves posées) chez les 34 autres.

Les critères primaires de jugement étaient la variation du VEMS, de la FVC et de la distance parcourue au TM6 à 6 mois par rapport aux valeurs de base. À 6 mois, l’amélioration par rapport aux valeurs basales était de 22,7 % (95 %CI, 12,2 à 33,3) pour le VEMS, de 442 mL (215 à 668 mL) pour la CV, de – 831 mL (-1 101 à -560 ml) pour le VR, de 106 m (80 à 133 m) au TM6 et de -14,7points (-21,8 à -7,6 points) pour le SGRQ (tous avec p < 0001) dans le bras valves. Si on prend en compte la différence minimale cliniquement significative pour chaque paramètre, les taux de réponse à 6 mois dans le groupe valves et dans le groupe contrôle était de 62 % vs 17 % pour le VEMS, de 80 % vs 35 % pour le SGRQ, de 70 % vs 3 % pour le VR. L’incidence de pneumothorax a été de 17,6 % dans le groupe valves. Un patient est décédé dans le groupe valves et aucun dans le groupe contrôle. Aucune autre différence entre les deux groupes concernant les effets secondaires sérieux n’a été relevée.

On peut donc conclure de cette étude importante que la RDV par valves permet d’obtenir un gain statistiquement et cliniquement significatif chez des patients sélectionnés sur l’absence de VC, au prix d’un risque non négligeable de pneumothorax.

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Hervé MAL

D’après la communication de K Klooster et al. Session A25, A6312.

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Il n’est pas nécessaire de montrer patte blanche pour intégrer un programme de réhabilitation respiratoire

tete-ATS2015-2

 

Cette session a discuté l’influence des comorbidités sur l’efficacité de la réhabilitation respiratoire chez les patients BPCO.

Vanfleteren a présenté les résultats d’une méta-analyse à paraître dans l’European Respiratory Journal (ERJ). Aucune comorbidité, qu’elle soit cardiaque, métabolique, squelettique ou psychologique, n’influe l’amélioration des performances physiques (distance au test de marche des 6 minutes) et de la qualité de vie. 1

O’Donnell a ensuite détaillé les avantages mécaniques respiratoires de l’obésité. Le principal est la chute constante du volume de réserve expiratoire qui, en augmentant la capacité inspiratoire et la réserve ventilatoire, retarde l’apparition de l’inflation dynamique. À même niveau de ventilation, les patients obèses atteints de BPCO sont moins essoufflés.2 Il y a même une discrète amélioration de la performance physique (bicyclette ergonomique ou test de marche des 6 minutes). 3

Les comorbidités n’ont donc pas d’impact significatif sur l’efficacité de la réhabilitation respiratoire. Elles ne doivent pas être un frein à la prescription. Il est, en revanche, nécessaire d’adapter le programme de réhabilitation. Par exemple, on pourra proposer aux patients BPCO obèses avec des complications articulaires des exercices dans l’eau.

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Marjolaine GEORGES

D’après les communications de L.E. Vanfleteren (Pays-Bas) et D. O’Donnell (Kingston, Canada) au cours de la session C8.

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Les opioïdes : un début plutôt qu’une fin !

tete-ATS2015-2

 

La dyspnée réfractaire est définie par la persistance de sensations respiratoires désagréables malgré un traitement étiologique. Cela concernerait jusqu’à un tiers des patients essoufflés. Pourtant, la prise en charge de la dyspnée réfractaire en elle-même reste marginale, par manque d’expérience et par peur des effets secondaires.

S’il n’y a pas d’essai randomisé contrôlé disponible, les données d’études qualitatives et d’essais thérapeutiques ne peuvent être ignorées. Après une période de titration de deux semaines, les patients BPCO bénéficient d’un traitement par 10 mg (66 patients inclus) 1 ou 14 mg (65 patients inclus) 2  par jour de morphine. Une faible mais significative diminution de l’intensité de la dyspnée entraîne des modifications de grande ampleur de la qualité de vie sans effets secondaires respiratoires (modifications gazométriques, hospitalisations ou décès).

Une méta-analyse 3  vient de confirmer les données de sécurité. Deux mille deux cent quarante-neuf patients ont été analysés dont 509 sous oxygénothérapie. Il n’y a pas de modification de la mortalité si les doses restent inférieures à 30 mg par jour, bien inférieures à celle utilisées en cancérologie pour l’antalgie.

Les recommandations canadiennes, sur le schéma de la douleur, recommandent 3 paliers de prise en charge de la dyspnée :

  • initiation et optimisation des traitements de la BPCO (bronchodilatateurs de courte et longue durée d’action, corticoïdes inhalés, théophylline, oxygénothérapie à domicile) ;
  • initiation et optimisation des traitements non pharmacologiques de la dyspnée (réhabilitation respiratoire, expiration à lèvres pincée, technique d’autodrainage, soutien psychologique, acupressure…) ;
  • initiation et optimisation des traitements opioïdes.

Ces résultats sont un véritable plaidoyer pour l’évaluation et le traitement de la dyspnée en tant que symptôme dans la pratique quotidienne.

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Marjolaine GEORGES

D’après les communications de M. Johnson (Hull, Royaume-Uni) et G. Rocker (Halifax, Canada) au cours de la session C88.

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BPCO + éosino = cortico ?

tete-ATS2015-2

 

Dans ce travail, N. Barnes rapporte une prévention des exacerbations aiguës de BPCO (EABPCO) lorsque l’association fixe propionate de fluticasone (FP)/salmétérol (SAL) est prescrite chez des patients présentant une éosinophilie sanguine supérieure ou égale à 2 %.

Les auteurs ont réalisé une analyse post-hoc à partir de trois études testant l’efficacité de l’association fixe FP/SAL prescrit pendant au moins 1 an. , Ces 3 045 patients ont été séparés en deux groupes en fonction du taux d’éosinophiles sanguins à l’inclusion dans l’étude : ≥ 2 % (≈ 150/mm3 ; n = 2 002) ou < 2 % (n = 1 042). Les deux groupes présentaient des caractéristiques cliniques similaires : âge moyen = 64 ans, 80 % d’hommes, tabagisme moyen = 41 PA, VEMS moyen = 39 % de la théorique, pas de réversibilité significative. Les auteurs mettaient en évidence une diminution du taux d’EABPCO dans le groupe « éosinophiles ≥ 2 % » et pas dans le groupe « éosinophiles < 2 % ».

Au final, une éosinophilie sanguine ≥ 2 % (≥ 150/mm3) pourrait être prédictive d’une efficacité de l’association bêta-2-mimétiques longue durée d’action/corticostéroïdes inhalés dans la prévention des EABPCO. Des études prospectives sont nécessaires afin de valider cette découverte.

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Stéphane JOUNEAU

D’après la communication de N. Barnes, Royaume-Uni, Am J Respir Crit Care Med 2015, 191 : PA3975, session C22 : I feel fine now : New treatments for COPD.

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Prendre plus de 5 Kg durant le premier trimestre de leur grossesse expose les femmes asthmatiques à faire plus d’exacerbations

tete-ATS2015-2

 

Environ 30 % des femmes asthmatiques présentent des exacerbations au cours de leur grossesse. Une belle étude prospective réalisée au Danemark chez 959 femmes a permis de préciser les facteurs associés à ces exacerbations.

Lors de ces 1 018 grossesses, 407 exacerbations d’asthme ont été rapportées. Les femmes ayant déjà présenté des exacerbations avant leur grossesse ont évidemment fait plus d’exacerbations pendant leur grossesse (43 %) que les femmes non exacerbatrices en prégestationnel (22 %) (p < 0,0001). L’analyse de régression logistique a montré que le fait d’avoir un indice de masse corporelle > 30 était significativement associé à un surrisque d’exacerbations au cours de la grossesse (odds ratio : 5,2 ; IC95 % : 1,2-4,1 ; p = 0,008) et, surtout, qu’une prise de poids > 5 kg durant le premier trimestre était fortement associé à ce sur risque d’exacerbations au cours de la grossesse (odds ratio : 8,2 ; IC95 % : 5,6-11,8 ; p < 0,001). De plus, le risque de faire une exacerbation grave durant la grossesse (n = 157) était également associé à cette prise de poids > 5 kg au cours du premier trimestre (odds ratio : 4,1 ; IC95 % : 2,8-6,1 ; p < 0,001). Enfin, aucune association n’a été mise en évidence entre le risque d’exacerbation et l’âge de la mère, l’allergie, le VEMS, le rapport VEMS/CVF, la FENO ou le sexe du fœtus. Si l’on en croit ces données danoises, il convient donc d’être particulièrement vigilant chez les femmes qui ont pris plus de 5 kg au cours du premier trimestre de leur grossesse car elles s’avèrent plus à risque de présenter des exacerbations parfois graves.

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François-Xavier BLANC

D’après la communication de C.S. Ulrik, et al. Publication A4179 : Maternal Weight Gain in First Trimester and Risk for Exacerbation of Asthma During Pregnancy : A Prospective Study of 1.018 Pregnancies), session C32 Clinical asthma II. Am J Respir Crit Care Med 191 ; 2015 : A4179.

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Séminaire 4 – 2014-2015

Séminaire 4 –  Hypersomnie/ Parasomnie/ troubles moteurs

 

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1 – Généralités sur les hypersomnies centrales : épidémiologie et algorithme décisionnel. Hypersomnie idiopathique – Y. Dauvilliers – Montpellier (e-learning)

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Cours 2  Les narcolepsies – Y. Dauvilliers – Montpellier (e-learning)

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Cours 3

3 – Le syndrome de Kleine-Levin – I. Arnulf – Paris

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Cours 4  Prise en charge médicamenteuse : les psychostimulants – Y. Dauvilliers – Montpellier (e-learning)

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Cours 5 – Hypersomnies de l’enfant et prise en charge thérapeutique – M. Lecendreux – Paris

Part A   — Part B — Part C — Part D

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Cours 6

6 – Somnolence résiduelle du SAOS post-PPC – JL. Pépin – Grenoble (e-learning)

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Cours 7  Epilepsie de l’enfant et sommeil – M. Eisermann – Paris

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Cours 8  Epilepsies nocturnes de l’Adulte – M. Tiberge – Toulouse (e-learning)

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Cours 9

9 – Syndrome des jambes sans repos et MPJ, crampes nocturnes + scorage et cas cliniques – C. Monaca – Lille[/themify_box] [hr] [themify_box style=”download gray rounded” ]

Cours 10 Parasomnies du sommeil lent profond (SW, TN, énurésie, médicolégal) de l’adulte et de l’enfant. Autres troubles moteurs nocturnes : rythmie, bruxisme, stridor, catathrénie, somniloquie – I. Arnulf – Paris

Part A Part B

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Cours 11 Rêves et sommeil – I. Arnulf – Paris

Part A Part B Part C

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Cours 12  Troubles du sommeil et pathologies neurologiques centrales (tauopathie, synucléinopathie et AVC) – JP. Neau – Poitiers (e-learning) prochainement

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Cours 13  Inflammation et sommeil : généralités et aspects pathologiques (maladies infectieuses, SEP, trauma crânien…) – X. Drouot – Poitiers (e-learning)  

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Cours 14  TDAH, Impatiences de l’enfant – E. Konofal – Paris (e-learning)

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Cours 15

15 – Trouble comportemental en sommeil paradoxal. Activités oniriques nocturnes – V. Cochen de Cock – Toulouse (e-learning)

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Cours 16 Douleur et sommeil, y compris céphalées et fibromyalgie – H. Bastuji – Lyon (e-learning)

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Cours 17  Cognition, imagerie cérébrale et sommeil – P. Peigneux – Bruxelles (e-learning)

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Séminaire 4 – 2014-2015 Lire la suite »

Séminaire 3 – 2014-2015

Séminaire 3  – Troubles respiratoires/Pédiatrie

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Cours 1 – Contrôle ventilatoire au cours du sommeil- Part1  – Contrôle ventilatoire au cours du sommeil – Part2  C. Straus – Paris

[/themify_box] [themify_box style=”download gray rounded” ]Cours 2– Physiopathologie du SAS P. Lévy – Grenoble (e-learning)

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Cours 3– Epidémiologie et approche clinique du SAOS S. Launois – Paris (e-learning)

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Cours 4– Du ronflement aux apnées N. Meslier – Angers

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Cours 5– Syndrome métabolique associés au SAOS F. Gagnadoux – Angers (e-learning)

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Cours 6– Complications Cardiovasculaires du SAOS P. Escourrou– Paris (e-learning)

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Cours 7 – Bilan pré-thérapeutique du SAOS- Bilan cardio-respiratoire J.L. Pépin– Grenoble
(e-learning )

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Cours 8– Bilan pré- thérapeutique du SAOS- Fosses nasales et pharynx E.Béquignon – Créteil (e-learning)

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Cours 9– Bilan pré-thérapeutique du SAOS – Bilan dentaire et squelettique B. Petelle – Paris (e-learning)

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Cours 10– Orthèses d’avancée mandibulaire B. Fleury – Paris

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Cours 11– Traitement chirurgical du SAS F. Chabolle – Paris (e-learning)

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Cours 12– Traitement par PPC : indications et modalités J.C. Meurice – Poitiers (e-learning)

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Cours 13– Syndrome obésité- hypoventilation A Chaouat– Nancy (e-learning)

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Cours 14– Pathologies restrictives et neuromusculaires . Indications et place des exploration au cours du sommeil. JF. Muir – Rouen (e-learning)

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Cours 15– Pathologies restrictives et neuromusculaires. Modalités pratiques et surveillance de la ventilation assistée. F. Viau– Paris (e-learning)

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Cours 16-BPCO et sommeil. Association SAS et BPCO. Overlap syndrome R. Kessler –Strasbourg  (e-learning)
Cours A           Cours B

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Cours 17– Insuffisance cardiaque, SAS et Cheyne-Stokes M.P. D’Ortho – Paris (e-learning)[/themify_box] [themify_box style=”download blue rounded” ]

Cours 18– Stratégie thérapeutique des troubles respiratoires au cours du Sommeil M.P. D’Ortho – Paris[/themify_box] [themify_box style=”download gray rounded” ]

Cours 19– Apprentissage de la lecture de polygraphies sous VNI J Gonzales – Paris (e-learning)[/themify_box] [themify_box style=”download blue rounded” ]

Cours 20– Insomnie de l’enfant et ses répercussions C. Schroder – Paris[/themify_box] [themify_box style=”download gray rounded” ]

Cours 21– Insomnie de l’enfant neurologique H. Deleersnyder– Paris (e-learning)[/themify_box] [themify_box style=”download blue rounded” ]

Cours 22– Développement de l’adaptation respiratoire au cours de la croissance – Maladie d’Ondine Techniques spécifiques d’enregistrement de la respiration au cours du sommeil de l’enfant Ha Trang– Paris[/themify_box] [themify_box style=”download gray rounded” ]

Cours 23– SAS de l’enfant : Epidémiologie, pathophysiologie, signes cliniques et complications P. Franco-Lyon[/themify_box]

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Cours 24– Syndrome de la Mort Subite du Nourrisson P. Franco-Lyon (e-learning)[/themify_box] [themify_box style=”download gray rounded” ]

Cours 25– Prise en charge pluridisciplinaire (ORL, odontologique et maxillo-facial) du SAOS de l’enfant. P. J. Monteyrol – Bordeaux (e-learning)[/themify_box] [themify_box style=”download blue rounded” ]

Cours 26– Spécificité de la VNI chez l’enfant. Indications et modalités. Prise en charge des enfants souffrant de maladies neuro-musculaires. B. Fauroux – Paris[/themify_box]

 

Séminaire 3 – 2014-2015 Lire la suite »

recommandations IR

IR132-HD-1Info Respiration est le journal d’expression de la SPLF paraissant six fois par an. Cette revue publie des informations pratiques concernant l’exercice professionnel du pneumologue. Ses rubriques régulières sont : Éditorial ; Vie de la société ; Agenda des congrès et Enseignements ; Courrier des lecteurs ; NTIC ; Exercice professionnel ; Santé publique ; Vigilance ; Réglementation ; Droit médical ; Sur le vif (billet d’humeur) ; Lu pour vous ; Initiatives ; Petites annonces…

Info Respiration publie également des enquêtes et des tribunes libres.

Rédacteur en chef : Daniel Piperno
Directeur de rédaction : Nicolas Postel-Vinay
Directrice de la publication : Yveline Postel-Vinay
Comité de rédaction : Dany Baud – Alexis Ferré – Justine Frija-Masson – Pierre Mordant– Pierre Morinet – Jean-Pierre Orlando – Jean-Claude Pairon – Camille Taillé – Jennifer Truchot

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Info Respiration est publié par les Editions Imothep Médecine-Sciences

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Quand la méditation devient une partie intégrante de la formation médicale

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Au sein d’une brève session de posters consacrée à la fin de vie des malades, la faculté de médecine de l’université de Brown (Rhodes Island) a partagé son expérience originale.

Alors que la problématique de la fin de vie est incontournable, la formation aux interactions avec le patient et sa famille dans ces instants difficiles se limite, aux États-Unis comme en France, à un enseignement didactique laissant les internes et les médecins démunis.

Pour améliorer leur capacité à gérer les conversations concernant les limitations des soins et la fin de vie avec les patients et leurs proches, quarante-cinq internes (70 % d’hommes, âgés entre 25 et 35 ans) ont bénéficié de quatre heures de formation permettant un apprentissage et la pratique de la méditation de type pleine conscience (mindfulness meditation) qui consiste à concentrer son attention sur l’instant présent et à examiner les sensations qui apparaissent pour faciliter la communication.

À 6 mois, les internes jugent que leurs capacités se sont améliorées dans deux domaines évalués par autoquestionnaires : « Il est possible de dire la vérité quant au pronostic et de préserver l’espoir » et « Il est possible de soulager leur peine ». En revanche, les infirmières ne notent pas de changement significatif du comportement des internes pendant la même période.

Ce programme fait désormais partie intégrante de la formation des internes de médecine interne et devrait être proposé aux internes d’autres spécialités. Des travaux pour évaluer l’impact clinique d’une telle intervention sont en cours. Quand pourra-t-on offrir en France les possibilités de mieux appréhender les situations de fin de vie pour un meilleur ressenti des patients, de leurs familles et des personnels médicaux ?

 

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Marjolaine GEORGES

D’après la communication de T. Amass (Providence) de la session B51 : Dyspnea and end of life.

[hr] [themify_button style=”purple  rounded” color=”#6e12b5;” link=”https://splf.fr/les-points-forts/en-direct-de-lats-2015/” text=”#1B0A2A” ]Retour au sommaire[/themify_button]

 

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Oxygénation : changeons nos « mauvaises » habitudes… !

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L’oxygénothérapie est largement prescrite dans différentes pathologies respiratoires — ou non —. Si le clinicien redoute l’hypoxémie, des données récentes suggèrent que l’hyperoxie peut s’avérer tout aussi délétère. Contrôler au mieux les objectifs d’oxygénation peut donc s’avérer tout à fait pertinent.

Au cours d’une étude observationnelle de type avant/après, une équipe néerlandaise a mis en place deux phases de contrôle strict de l’oxygénation chez des patients de réanimation ventilés ou non mécaniquement avec des objectifs cibles stricts : maintien de la PaO2 entre 55 et 86 mmHg et de la SpO2 entre 92 et 95 % à l’aide d’un protocole écrit au cours de la première phase et d’un logiciel informatisé au cours de la deuxième phase.1 Chez 15 045 patients admis entre 2011 et 2014, dont 82 % ventilés mécaniquement, la proportion d’oxygénation cible en moyenne par semaine augmentait significativement de 47 % à l’état basal à 63 %, puis 68 % au cours des phases 1 et 2 respectivement. Les épisodes d’hyperoxie diminuaient significativement (p < 0,0001) alors que les épisodes d’hypoxémie restaient inchangés (p = 0,06). Parallèlement et après ajustement, la durée de ventilation mécanique diminuait (p < 0,01), et la survie hospitalière augmentait (p < 0,01) comparativement à la période basale.

Contrôler au mieux la cible d’oxygénation apparaît donc faisable et surtout potentiellement bénéfique sur le devenir des patients, sans pour autant aggraver le risque d’hypoxémie. Ces résultats devront être confortés, mais doivent dès à présent nous inciter à modifier nos critères de surveillance de l’oxygénation (PaO2, SpO2) chez nos patients.

 

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Christophe GIRAULT

1. D’après la communication de H.J.F. Helmerhorst, et al., session B44 : Invasive and non-invasive mechanical ventilation.

[hr] [themify_button style=”purple  rounded” color=”#6e12b5;” link=”https://splf.fr/les-points-forts/en-direct-de-lats-2015/” text=”#1B0A2A” ]Retour au sommaire[/themify_button]

 

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