Eve GILLIER

SPLF Webmaster

Actualités PAPPEI

8 décembre journée mondiale sur le climat

Les effets du changement climatique sur les maladies respiratoires:

Le changement climatique est associé à une modification de la durée et de l’intensité des saisons polliniques, à une augmentation de la production de pollens et de leur allergénicité.

Ces phénomènes environnementaux entrainent des conséquences sur la santé telles qu’ une majoration de la fréquence et de la sévérité de la rhinite et de l’asthme allergiques ainsi que la survenue d’exacerbations sévères d’asthme chez l’enfant et l’adolescent lors de pics polliniques ou en cas d’orages.

A l’heure de la « reverdisation » des villes, ces observations ne peuvent être négligées dans les plans de prévention.

Par ailleurs, le changement climatique a également des impacts significatifs sur la pollution atmosphérique, créant un cercle vicieux où les deux phénomènes s’influencent mutuellement: l’augmentation des températures fait augmenter l’ozone et les COVs, la secheresse, les tempêtes de poussière, les incendies qui augmentent les particules en suspension et entrainent des variations dans les modèles de précipitations.

La pollution atmosphérique est un facteur de risque connu d’aggravation et parfois développement des maladies respiratoires comme l’asthme, la BPCO, de cancer et de fibrose pulmonaires …


14 octobre journée mondiale de la qualité de l’air

Effets respiratoires de la pollution de l’air intérieur
GT PAPPEI de la SPLF

Les maladies respiratoires sont des maladies communes (10 millions de patients en France) dont la prévalence augmente de façon significative, la faute à l’environnement et notamment à la pollution atmosphérique dont celle de l’environnement intérieur.
Les êtres humains passent jusqu’à 90% de leur temps à l’intérieur des locaux (maison, travail, écoles, transports…) où ils peuvent inhaler des gaz (NO2, COV…) et des particules de taille et composition différentes ainsi que des biocontaminants (allergènes, moisissures, virus, bactéries…) qui proviennent de sources hétérogènes (combustion, bricolage, peinture, ameublement, ouverture des fenêtres, contact avec les individus…) présentes dans ces lieux.
Les données de la littérature indiquent que l’inhalation de polluants chimiques et des biocontaminants dans les espaces clos impacte la santé respiratoire, en contribuant à l’aggravation voire au développement de maladies respiratoires.
Les effets respiratoires les plus fréquemment associés à la pollution de l’air intérieur sont de deux types:
Effets à court-terme
Exacerbation de Maladies Respiratoires Chroniques : Les personnes souffrant de maladies respiratoires chroniques telles que l’asthme et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) sont particulièrement sensibles à la pollution intérieure. Les polluants intérieurs peuvent aggraver leurs symptômes et déclencher des crises d’asthme et des exacerbations de BPCO. La pollution intérieure peut être aussi à l’origine d’exacerbations de mucoviscidose.
Augmentation des Infections Respiratoires : Une mauvaise qualité de l’air intérieur peut rendre les occupants plus susceptibles au développement d’ infections respiratoires, car les polluants peuvent affaiblir le système immunitaire et endommager les muqueuses des voies respiratoires, ce qui les rend plus vulnérables aux agents pathogènes.
Effets à long terme
Développement de Nouvelles Allergies : L’exposition à des allergènes intérieurs tels que les acariens, les moisissures, les phanères d’animaux et les cafards peut provoquer des réactions allergiques chez les personnes sensibilisées. Ces réactions peuvent inclure des symptômes tels que de la rhino-conjonctivite, des éruptions cutanées et des difficultés respiratoires.
Une exposition continue à la pollution de l’air intérieur peut contribuer au développement de maladies respiratoires chroniques, notamment l’asthme, la BPCO et même sur le long terme le cancer du poumon.
Effets sur les Enfants : Les enfants sont souvent plus vulnérables à la pollution intérieure en raison de leur système immunitaire en développement et de leur taux de respiration plus élevé. L’exposition précoce à la pollution intérieure (due par exemple au tabagisme passif) peut avoir des effets durables sur leur santé respiratoire.
Pour réduire les effets de la pollution de l’air intérieur sur la santé respiratoire, il est essentiel de prendre des mesures pour améliorer la qualité de l’air à l’intérieur des habitations et des autres espaces clos. Cela peut inclure l’aération régulière, l’élimination des sources de pollution, et l’adoption de pratiques de nettoyage et d’entretien appropriées. L’efficacité des purificateurs d’air est actuellement à l’étude. Il est également important d’éviter le tabagisme à l’intérieur et de prendre des mesures pour réduire l’exposition aux allergènes.
L’évaluation et l’amélioration de l’air intérieur doivent occuper une place importante dans la consultation d’un patient respiratoire. Pour mettre en place cette prévention tertiaire, il est possible de faire appel aux conseillers médicaux en environnement intérieur (CMEI). Actuellement, il existe 252 CMEI en France.
Les CMEI agissent uniquement sur prescription médicale. Ils sont à l’interface entre les recommandations cliniques du médecin et la réalité vécue dans le logement du patient. En fonction des polluants et biocontaminants mesurés, le CMEI peut orienter les actions d’assainissement et peut proposer des mesures d’éviction personnalisées. Les patients peuvent modifier leur environnement en choisissant des matériaux plus adaptés (par ex. housse anti-acariens pour les matelas, sommier à lattes, choix des produits d’entretien et des peintures en tenant compte de l’étiquetage environnemental). Selon le résultat de la visite, le patient peut être orienté vers d’autres organismes comme l’Agence régionale de santé (ARS), le Service communal d’hygiène et de santé (SCHS). Les pathologies pour lesquelles les CMEI interviennent sont l’asthme, l’aspergillose invasive, l’aspergillose broncho-pulmonaire allergique (ABPA), la pneumopathie hypersensibilité (PHS), le bilan pré ou post greffe du poumon, la mucoviscidose avec allergie et ou ABPA. Lors des visites, la ventilation est systématiquement vérifiée et on constate souvent des dysfonctionnements et des méconnaissances des occupants : entrée d’air absente, extraction d’air non efficace et pas d’étalonnement des portes. Le CMEI aborde également les habitudes des patients en termes d’utilisation de parfums d’intérieur et de produits d’entretien.
Cette approche globale de l’environnement du patient n’est possible que lors d’une visite à domicile qui est proposée par le médecin prescripteur en cas de pathologie(s) en lien avec des polluants de la maison.


5 juin, nous célébrons la journée mondiale de l’environnement

L’environnement est un des principaux ennemis de la santé respiratoire.

L’augmentation de la fréquence des maladies respiratoires au cours des dernières années peut s’expliquer par des changements environnementaux qui entrainent une présence croissante dans l’atmosphère de déclencheurs chimiques (matières particulaires et composants gazeux tels que le dioxyde d’azote et l’ozone) et biologiques (pollens, moisissures, endotoxines, virus). Cette tendance est accentuée par le réchauffement planétaire induit par l’activité humaine.

La pollution atmosphérique est responsable de 9 millions de morts par an, dont la majorité par cause cardiopulmonaire. Par ailleurs, de nombreuses affections pulmonaires sont également provoquées ou aggravées par des substances présentes sur le lieu de travail.

Des mesures doivent être prises pour atténuer le fardeau de l’environnement sur la santé respiratoire mais nous devons aussi apprendre à nous adapter à la transformation environnementale à laquelle nous assistons.

Sources :
• sur la pollution atmosphérique:
Caillaud D, Annesi-Maesano I, Bourin A, Chinet T, Colette A, De Blay F, Dixsaut G, Housset B, Kleinpeter J, Malherbe L, Roussel I, Dalphin JC, Charpin D; le Groupe Pathologies pulmonaires professionnelles environnementales et iatrogéniques (PAPPEI). La pollution atmosphérique et ses effets sur la santé respiratoire en France. Document d’experts du Groupe Pathologies pulmonaires professionnelles environnementales et iatrogéniques (PAPPEI) de la Société de pneumologie de langue française (SPLF) [Outdoor pollution and its effects on lung health in France. Expert document from the Groupe Pathologies pulmonaires professionnelles environnementales et iatrogéniques (PAPPEI) of the Société de pneumologie de langue française (SPLF)]. Rev Mal Respir. 2019 Dec;36(10):1150-1183. French. doi: 10.1016/j.rmr.2019.10.004. Epub 2019 Oct 30.PMID: 31676143.
•             sur la profession
Gautier C, Lecam MT, Basses S, Pairon JC, Andujar P. Définition de l’asthme en relation avec le travail et ses conséquences sociales et professionnelles chez l’adulte et l’adolescent [A definition of work-related asthma and its social and occupational consequences in adults and teenagers]. Rev Mal Respir. 2021 Nov;38(9):914-935. French. doi: 10.1016/j.rmr.2021.09.006. Epub 2021 Oct 25. PMID: 34711451.
Pointel S, Gay P, Forest F, Tiffet O, Trouillon T, Froudarakis M, Vergnon JM. La silice cause des difficultés [Silica causes difficulties]. Rev Mal Respir. 2021 Sep;38(7):768-772. French. doi: 10.1016/j.rmr.2021.05.001. Epub 2021 May 20. PMID: 34023191.
Andujar P, Dalphin JC. Bronchopneumopathies chroniques obstructives professionnelles. Aspects médicolégaux, conduite à tenir en pratique [Occupational chronic obstructive pulmonary diseases. Legal aspects and practical management]. Rev Mal Respir. 2016 Feb;33(2):91-101. French. doi: 10.1016/j.rmr.2015.05.009. Epub 2015 Jun 23. PMID: 26115643.
•             sur le changement climatique
Thibaudon M, Besancenot JP. Les aéroallergènes de l’environnement extérieur et le changement climatique [Outdoor aeroallergens and climate change]. Rev Mal Respir. 2021 Dec;38(10):1025-1036. French. doi: 10.1016/j.rmr.2021.08.007. Epub 2021 Nov 20. PMID: 34794844.
Pascal M. S’adapter aux évènements climatiques extrêmes pour protéger la santé [Adaptation to extreme weather event is key to protection of human health]. Rev Mal Respir. 2022 Oct;39(8):719-725. French. doi: 10.1016/j.rmr.2022.08.003. Epub 2022 Sep 8.PMID: 36088183.

>>> Voir également les documents du groupe GAT pour cette journée mondiale de l’environnement


28 avril, nous célébrons la journée mondiale de la santé au travail.

N Migueresa, O Vandenplasb, F de Blay a, V Doyenb
a Service de Pneumologie et Allergologie, Pôle de Pathologie Thoracique, Hôpital Universitaire de Strasbourg , Strasbourg, France;
b Service de Pneumologie, Centre Hospitalier Universitaire UCL Namur, Université Catholique de Louvain, Yvoir, Belgium

Quels sont les enjeux de santé publique de la prévention et de la prise en charge de l’asthme professionnel ?

On estime qu’un cas sur quatre d’asthme est soit aggravé soit causé par l’environnement professionnel 1 Il s’agit de la maladie respiratoire professionnelle la plus fréquente 2.
La grande majorité des cas d’asthme professionnel (environ 90%) est provoquée par un mécanisme de sensibilisation immuno-allergique spécifique à l’égard d’un agent présent sur le lieu de travail 3, 4. Ces asthmes professionnels par sensibilisation sont à différencier des asthmes professionnels par irritation, découlant d’une exposition unique ou répétée d’un agent à dose irritante 5
Les farines de céréales demeurent la cause la plus fréquente (environ 30% des cas) d’asthme professionnel en Europe bien que cette affection puisse être potentiellement prévenue par des mesures de prévention adéquates dans l’environnement professionnel. Les agents de nettoyage, en particulier lorsqu’ils contiennent des ammoniums quaternaires, représentent la seconde cause d’asthme professionnel par sensibilisation mais ils semblent également impliqués dans l’asthme lié à des mécanismes irritatifs 6.
Le principal facteur de risque de l’asthme professionnel est l’intensité de l’exposition à des agents sensibilisants sur le lieux de travail et le traitement de première intention est l’éviction ou la réduction de l’exposition 7
Il s’agit donc d’une maladie à forte prévalence à laquelle tout pneumologue doit être attentif et ayant un impact socio-économique considérable non seulement pour les travailleurs qui souffrent de cette affection mais également pour les employeurs et la société en général.

Existe-t-il différents phénotypes d’asthme professionnel ? oui au moins 3

Historiquement, les patients présentant un asthme professionnel étaient caractérisés de façon empirique en fonction de la masse moléculaire de l’agent sensibilisant. La sensibilisation à un agent de haut poids moléculaire (HPM) (> 5kDa) était considérée comme relevant d’un mécanisme IgE médié, alors qu’en cas de sensibilisation à des agents de bas poids moléculaire (BPM) la mise en jeu d’haptènes est évoquée 8
Le groupe E PHOCAS (The European network on phenotyping of Ocupational Asthma ), constitué de 20 centres tertiaires européens, a mis en place un registre de plus de 1500 patients qui a permis d’apporter des éléments nouveaux au cours de ces dernières années :
1) La dichotomie en asthme par sensibilisation à des agents de HPM ou de BPM permet de différencier les patients en fonction de caractéristiques cliniques distinctes : les patients sensibilisés à des agents de HPM présentent plus souvent une rhinite, une conjonctivite, sont plus souvent atopiques, alors que les patients sensibilisés aux agents de BPM présentent plus d’exacerbations, plus d’expectorations et de sensations d’oppression thoracique9
2) 16.2% des asthmes professionnels sont considérés comme sévère selon les critères ERS ATS et le principal facteur de sévérité est la persistance de l’exposition. Un rôle des facteurs socio-démographiques a également été mis en évidence.10
3) L’asthme professionnel est un asthme majoritairement éosinophilique indépendamment du type d’agent 11 .Soixante-huit pourcent des patients présentaient une éosinophilie ≥ 3% dans les expectorations induites.

Doit-on catégoriser les asthmatiques professionnels selon l’agent ou selon le type d’inflammation ?

Cette question n’a pas encore été élucidée. D’un côté, nous savons que la distinction en HPM et BPM est imparfaite car n’apportant pas d’éléments pronostiques à l’arrêt de l’exposition 12) et que des mécanismes IgE médiés par des agents de BPM ont été prouvés ou fortement suspectés 13 14 la maladie n’est pas entièrement réversible après éviction de l’exposition mais les facteurs pronostiques restent encore mal connus, en particulier en ce qui concerne le rôle du phénotype inflammatoire 15. 16Une étude visant à répondre à cette question est actuellement en cours.

bouton-fleche-actua Rapport d’activité 2022

Quoi de neuf docteur ?

ABONNEZ-VOUS AU PODCAST QUOI DE NEUF DOCTEUR ? – DISPONIBLE SUR LES PLATEFORMES SUIVANTES :

S'abonner au podcast
Sspotify

“Quoi de neuf Docteur ?” est un outil proposé par la Société de Pneumologie de Langue Française.

Il permet aux médecins pneumologues, ou d’autres spécialités d’écouter un expert francophone parler d’un sujet pointu de pneumologie en 5 minutes.

Pour ceux qui avaient regardé les e-formations de la SPLF de l’expert “les jeudis de la SPLF” ou les mardis du GOLF  vous aurez une mise à jour en 5’ de cette e-formation, pour les autres, ce sera l’occasion de se mettre à jour sur le sujet, en 5 minutes ! Sur votre vélo, dans votre voiture, pendant une pause.

Bonne découverte ! Bonne mise à jour de vos connaissances avec les meilleurs experts !

Les épisodes déjà diffusés

2023

  • Pascal Chanez (GT G2A)  l’asthme en 2023 Écouter directement son”Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Marios Froudarakis, St Etienne (GT GEcho)Place de la Pleuroscopie dans la prise en charge des pathologies pleurales. Écouter directement son”Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Romain Corre (Quimper) Patients âgés Écouter directement son”Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Marie Wislez, Traitements péri-opératoires Écouter directement son”Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Gérard Peiffer, Metz BPCO, tabagisme : attentes des patients et réponses des professionnels de santé.Écouter directement son”Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Cécile Tromeur (Brest) Thrombose et cancer, ce qu’il faut connaitre Écouter directement son”Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Sandrine Launois, Paris, Dany Jaffuel, Montpellier, Frédéric Gagnadoux, Angers (GT Sommeil)  Recommandations sur le SAS central Écouter directement son”Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
    Aurélie Schwalduz (Lyon) Mutation ALK Ros Écouter directement son”Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • David Montani, Le Kremlin Bicêtre & Raphael Borie, Paris (GT Orphalung + Respifil + Pulmontension) Génétique des maladies pulmonaires rares Écouter directement leur “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Laurent Greillier (Marseille) Prise en charge des cancers bronchiques avec addiction oncogénique hors EGFR, BRAF, ALK, ROS1 Écouter directement son “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Marjolaine Georges (Dijon), Thierry Perez (Lille) et Deborah Schenesse (Dijon)Mise à jour pour l’exploration des muscles respiratoires Écouter directement leur “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Karen Leroy (Paris) Mutations EGFR nouvelle classification ? Écouter directement son “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Hervé Dutau, Marseille (GT GETIF) Indications et techniques Écouter directement son “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Julien Legodec Marseille (GT GETIF) Données du registre EPIGELFT Écouter directement leur  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Christophe Massard (Rennes) Apport et Méthodologie Innovante des essais de phase 1 en oncologie thoracique Écouter directement son “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Damien Basille (Amiens) Prise en charge des pleurésie infectieuses Écouter directement son “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Céline Mascaux (Strasbourg) Gestion des effets indésirables des immunothérapies Écouter directement son “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Bertrand Dautzenberg, Paris (GT Tabac) Le tabac chauffé et autres formes hybrides : qu’en penser ? Écouter directement son “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Maxime Patout Oxygène haut débit humidifié en pneumologie. Oui en aigu mais au domicile Écouter directement son “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici

2022

  • François Laurent (Bordeaux) Imagerie des voies aériennes que nous apprend-elle ? Écouter directement son “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Gérard Zalcman Covid et cancer thoracique, Écouter directement son “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Frédéric Schlemmer Séquelles de l’infection à Covid 19 Écouter directement son “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Arnaud Scherpereel Pleurésies malignes Écouter directement son “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Vincent Cottin, Recommandations 2022 sur la fibrose pulmonaire idiopathique. Écouter directement son “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Nicolas Girard, Tumeurs thymiques Écouter directement son “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Bouchra Lamia, Conséquence hémodynamique de la ventilation non invasive : monitorage par échocardiographie. Écouter directement son “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Marie Wislez Traitements péri-opératoires Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Thierry Urban Actualités sur le sevrage tabagique : place de la cigarette électronique Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Julien Mazières, Immunothérapie en pratique Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Gilles Mangiapan : Abord pleural : les règles d’un drainage réussi Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Maurice Perrol Stratégies de 1ère ligne hors addiction Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Anne-Marie Ruppert Cannabis et poumon. Quels risques, quels conseils en pratique? Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Clément Gauvain Clés méthodologiques : application aux essais d’oncologie thoracique Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Jacques Cardanel et Boris Duchemann,  Fibrose et Cancer Écouter directement leur  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Anne Charloux, Bilan fonctionnel pré-opératoire Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Hélène Laurent, Préhabilitation du candidat à une résection pour cancer broncho-pulmonaire. Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Nicolas Venissac La RAAC Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici

2021

  • Dr Arnaud Prigent , Télésuivi des patients traités par pression positive continue : rationnel et arbre décisionnel. Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Pr Marie Wislez , Kras les nouveautés Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Dr Anne-Claire Toffart , Cancer du poumon et réanimation. Mise au point des indications et des procédures Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Dr Pascale Tomasini, Marseille Toxicités pulmonaires des nouveaux traitements anticancéreux,  (GT GOLF) Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Dr Hélène Prigent, Matthieu Lacombe, Garches, Assistance à la toux et mobilisation thoracique chez le patient neuro-musculaire : quel patient en bénéficie ? quel appareil choisir ? quels paramètres prescrire ?  Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Pr Laurent Greillier, Marseille, Immunothérapie et sous-types histologiques particuliers.  Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Dr Gilles Mangiapan , Créteil, Prise en charge du pneumothorax spontané, à l’ère de l’écho couter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Dr Camille Travert , Marseille,  Maladie oligométastatique traitements loco-ablatifs alternatifs à la chirurgie. Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Dr Laurent Guilleminault,  Toux chronique et BPCO : un symptôme pas si anodin Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Dr Pierre-Jean Souquet,   Rechallenge des immunothérapies Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Dr Sandrine le Guellec (GT GAT) Comment améliorer la prise des traitements inhalés en 2021 ?  Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Dr Boris Duchemann  Indications complexes des Immunothérapies : Fibrose pulmonaire et Maladies autoimmmunes Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Dr Thomas Egenod de Limoges (GT GETIF) Actualités du traitement endoscopique dans l’emphysème Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Eric Dansin et Florence Le Tignier Radiothérapie et immunothérapie Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Marjolaine Georges Gestion et sevrage d’une trachéotomie Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Armelle Lavollé, Fast-Track diagnostic rapide cancer du poumon Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur”Cliquez ici
  • Arnaud Prigent, Télésurveillance de la VNI. Etape(s) Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur” Cliquez ici
  • Pascale Tomasini, Métastases cérébrales et cancer du poumon : les indispensables Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur” Cliquez ici
  • Jennifer Arrondeau, Réhabilitation à l’effort et cancer du poumon, Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur” Cliquez ici

2020

  • Maurice Pérol, Cancers broncho-pulmonaires : immunothérapies. Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur” Cliquez ici
  • Arnaud Scherpereel Mésothéliomes : actualité 2020 Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur” Cliquez ici
  • Valérie Gounant,  Cancers broncho-pulmonaires non à petites cellules :populations particulières Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur” Cliquez ici
  •  Identifier le phénotype allergique d’asthme pour une médecine personnalisée : quelle stratégie pour quel patient ? Antoine Magnan Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur” Cliquez ici
  • Chantal Raherison,  Santé Respiratoire de la femme  Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur” Cliquez ici
  • Jacques Cadranel, Traitement des cancers bronchiques avec mutation de l’EGFR juin 2020  Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur” Cliquez ici
  • Dominique Gossot Les nouvelles chirurgies thoraciques : chirurgie mini-invasive, résections infra-lobaires. juin 2020  Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur” Cliquez ici
  • Arnaud Bourdin Réduire la consommation de corticoïdes oraux dans l’asthme sévère: un objectif ultime mai 2020  Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur” Cliquez ici
  • Laurent Savale Maladies hépatiques et poumons (syndrome hépato-pulmonaire et hypertension portale) avril 2020  Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur” Cliquez ici
  • Maha Ayyoub Bases de l’immunothérapie février 2020  Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur” Cliquez ici
  • Samy Lachkar Le diagnostic des nodules pulmonaires périphériques diffusée  en février 2020  Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur” Cliquez ici
    Pierre Jean Souquet   Tumeurs carcinoïdes diffusée  en janvier 2020  Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur” Cliquez ici
  • Bruno Degano et Gilles Garcia L’EFR des maladies obstructives : au-delà du VEMS diffusée en janvier 2020 Écouter directement leur   “Quoi de neuf Docteur” Cliquez ici

2019

2018

2017

2016

2015

  • Jean-Christian Borel, Daniel Zerillo pour le Groupe GTK ATELIER : Évaluation et techniques instrumentales de désencombrement du patient neuromusculaire présenté en mai  2015 – Écouter directement son  “Quoi de neuf Docteur” Cliquez ici

2009


Les jeudis de la SPLF

Un jeudi par mois retrouvez la visioconférence sur un thème d’actualité en pneumologie

Avec le soutien institutionnel des laboratoires AstraZeneca et des laboratoires Menarini


logo_podcast Abonnez-vous au podcast

LA PROCHAINE CONFÉRENCE

11 Janvier 2024

Dans quelles situations de l’écho thoracique peut ou doit remplacer la radio ?
Elise Noël-Savina, Toulouse (GT GECHO)


LA PRÉCÉDENTE CONFÉRENCE

7 Décembre 2023

L’asthme en 2023.
Pascal Chanez, Marseille (GT G2A)


S'abonner au podcast

Disponibles en replay et podcasts

L’asthme en 2023

Pascal Chanez

Geste vert : Télécharger la vidéo -> clic droit plutôt que la regarder en streaming.

Via iTunes

 via RSS


Disponible en podcast audio 5 minutes dans “Quoi de neuf Docteur ?”

S'abonner au podcast
Sspotify

Actualités GSF

Le Vendredi1 9 Janvier 2024 aura lieu la 117ème JOURNÉE FRANÇAISE DE MÉDECINE (Société Médicale des Hôpitaux de Paris) sur le thème de « Sarcoïdose et Granulomatoses », organisée par le Pr VALEYRE à l’École d’Instruction des Armées du Val-de-Grâce, Amphithéâtre Rouvillois, 1, place Alphonse Laveran 75005 Paris


• Compte rendu d’activité 2019 du GSF
 
Réunion GSF  du mercredi 7 Mars 2018
Maison du poumon, 66 boulevard Saint Michel, 75006 Paris

Jeudis de la SPLF – Programme 2024

Avec le soutien institutionnel des laboratoires AstraZeneca et Menarini

11 janvier 2024
Dans quelles situations de l’écho thoracique peut ou doit remplacer la radio ?
Elise Noël-Savina, Toulouse (GT GECHO)

1er février 2024
Mycobactéries non tuberculeuses.
Claire Andrejak, Amiens (GT GREPI)
7 mars 2024
Recommandations diagnostiques et thérapeutiques de la sarcoïdose : apport et limite.
Florence Jeny, Bobigny, Hilario Nunes, Bobigny (GT Sarcoïdose)
4 avril 2024
Recommandations de la SPLF sur le déficit en alpha-1 antitrypsine.
Jean-François Mornex (GT Orphalung)

2 mai 2024
Mieux prescrire, mieux éduquer pour réduire l’empreinte carbone des produits pour inhalation.
Nicolas Roche, Paris (GT GAT)(GT MNMs)
6 juin 2024
Innovation thérapeutique dans l’HTAP : cibler la voie du TGF-beta.
Laurent Savale, Le Kremlin Bicetre, David Montani, Le Kremlin Bicetre. (GT CP2)
5 septembre 2024
Apport des cryobiopsies en pneumologie.
Thomas Egenod, Limoges (GT GETIF)
3 octobre 2024
Equilibre des patients BPCO : nouvelles perspectives.
Romain Pichon (Rennes) (GT Kinésithérapie Respiratoire)
7 Novembre 2024
Recommandations de la SPLF sur la Toux Chronique.
Laurent Guilleminault, Toulouse (GT Toux chronique)
5 décembre 2024
Infections respiratoires du BPCO.
Lucile Regard, Paris (GT GREPI)
 MAJ-07-12-2023

Webinaire VRS

28 novembre 2023 de 19h à 21h
Webinaire VRS (Groupe GREPI de la SPLF)


Modérateurs : Claire Andrejak (Amiens) / Frédéric Rivière (Caen)

• Infections des voies aériennes hautes et basses :  Comment expliquer les différents tropismes des virus respiratoires ? Olivier Le Rouzic (Lille)
• PCR multiplex ou ciblé pour qui et que faire du résultat? Astrid Vabret (Caen) 
• VRS chez l’adulte, moyens de prévention et prise en charge thérapeutique. Elodie Blanchard (Bordeaux)

Il sera disponible en replay & podcast

S'abonner au podcast

Urgence actualités : coupures électriques

Le Ministère de la transition écologique travaille à l’élaboration d’un décret encadrant l’expérimentation, avant la fin de l’hiver, d’un nouveau dispositif de sauvegarde du système électrique qui pourrait permettre de baisser la consommation d’électricité en France lors de situations tendues (EcoWatt orange ou rouge), et ainsi éviter de recourir à des coupures temporaires (délestage) dans l’éventualité où celles-ci auraient été nécessaires pour préserver notre système électrique, en cas de déséquilibre entre la production d’électricité et la consommation. 

Cette expérimentation consistera à baisser temporairement la puissance maximale pouvant être soutirée du compteur, tout en préservant un minimum d’alimentation électrique pour tous les clients particuliers, en limitant celle-ci aux usages essentiels avec une puissance de 3kVA (=3kWh). Cette expérimentation sera réalisée sur les périodes de pointes de la consommation d’un jour ouvré (matin et fin d’après-midi), durant un laps de temps restreint vu de chaque client (2h environ). Si le seuil de 3kVA est dépassé chez le client, son alimentation électrique sera alors coupée mais le courant pourra être rétabli par ses soins s’il débranche au préalable une partie de ses appareils, afin de passer sous le seuil de 3kVA.  Si le client est absent et que son alimentation est coupée, elle sera automatiquement rétablie à la fin de la période d’expérimentation. Si la puissance soutirée par le client est inférieure à 3 kVA, il ne se passera rien.

A titre indicatif, la consommation d’un respirateur « support de vie » de niveau 3 est inférieur à 0.5 kVA (=0.5 kWh) et ne devrait donc entraîner de coupure.

Par ailleurs, la prestation des malades dépendants d’une assistance ventilatoire « à haut risque vital » est déjà très protectrice depuis des années et protègera suffisamment les malades dans la perspective de coupure d’électricité d’une durée inférieure à 2 à 4 heures.

L’avis donné par le GAVO2 de la SPLF l’hiver dernier reste valable et les différentes règlementations doivent être connues et appliquées.

Elles concernent :

– les patients sous ventilation non invasive avec prescription d’une durée ≥ 16 heures /24 ou ayant une utilisation effective moyenne sur les trois derniers mois ≥ 16h/24 (1)
– les patients sous ventilation invasive, via une trachéotomie, quel que soit le temps d’utilisation quotidien (2)
– les patients ventilés dans le cadre d’un syndrome d’Ondine ou syndrome d’hypoventilation centrale congénitale, quel que soit le temps d’utilisation quotidien (2)

Trois vérifications sont recommandées :

1) Recensement des patients concernés.

Actions à envisager

Si vous êtes déjà considéré comme malade dépendant, votre situation a dû être déclarée avec le formulaire CERFA (Cerfa 10401*02 et 10402*02) destiné à l’ARS puis à votre fournisseur d’électricité. Ceci doit être renouvelé tous les ans.
• Si vous utilisez votre ventilateur plus de 16h par jour et que vous n’êtes pas considéré comme « dépendant d’un ventilateur », vous devez immédiatement vous signaler auprès de votre prestataire afin de vous mettre à niveau

2) Vérification par le prestataire que le patient bénéficie d’un matériel adapté à domicile :

• Deux respirateurs(1) « support de vie »(3) de niveau 3(2) sur lesquels le programme de ventilation principal (programme de nuit pour une majorité des patients) doit être paramétré à l’identique, 
• Un ballon auto-remplisseur (4) et un aspirateur à sécrétions doté d’une batterie pour les patients trachéotomisés sont recommandés (1)
Des batteries de secours sont nécessaires (1) (possiblement avec un pack externe en plus des batteries des ventilateurs(5).

3) Rappels de consignes de sécurité :

• Vérifier que le second respirateur est branché avec batterie chargée, prêt à l’emploi, circuit monté.
• De préférence, les respirateurs doivent être branchés sur une prise électrique indépendante.
Autrement dit, les multiprises avec interrupteur sont à éviter, afin de réduire le risque de problèmes techniques (6)


FOCUS OXYGENE
Il est possible que certains malades soient également dépendants d’une source à O2. 
Là aussi, selon la réglementation existante, le patient dispose d’une bouteille d’oxygène de secours au domicile dont le volume est adapté au débit d’oxygène du patient pour un temps largement supérieur >4H que ce soit pour l’oxygène long terme (7) ou court terme (8)

TEXTES REGLEMENTAIRES CONCERNEES

1/ LPPR code 1199558 (http://www.codage.ext.cnamts.fr/cgi/tips/cgifiche?p_code_tips=1199558&p_date_jo_arrete=%25&p_menu=FICHE&p_site=AMELI)
2/ HAS : VNI de domicile 2015 « comment bien prescrire une ventilation mécanique »
3/ Norme ISO « ventilateurs pour patients dépendants » : ISO/FDIS 10651-2:2003(F)
4/ GAVO2 : check-list patient dépendant (www.gavo2.fr)
5/ Signalement RESMED 2017
6/ Rappel ANSM 2017 « prises électriques »
7 /LPPR O2 longue durée (multiples codes)
8 / LPPR O2 courte durée (code LPP 1128104)

Maj 30 Novembre 2023


Textes réglementaires


Recommandations maladie d’Ondine 


LPPR ventilation patient dépendant 


CERFA 10402 : Demande d’information particulière en cas de coupure de courant électrique


CERFA 10402-02 :Demande d’information particulière en cas de coupure de courant électrique


ANSM : Modalités de branchement au secteur des appareils de ventilation utilisés à domicile


LPPR O2


LPPR O2 court terme


Resmed :AVIS DE SÉCURITÉ URGENT L’activation erronée du fusible de la batterie Astral peut conduire à une coupure d’alimentation 

Retour en haut
SPLF-APPLI

GRATUIT
VOIR