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Breaking news : diminution de la mortalité dans la FPI

Les résultats de l’étude ASCEND (essai randomisé de phase 3 contre placebo, n = 555) confirment l’efficacité de la pirfénidone dans la fibrose pulmonaire idiopathique légère à modérée. Après 52 semaines de traitement, le déclin de la CVF est diminué de 50 % chez les patients recevant la pirfénidone par rapport au groupe placebo.

Cette étude a été conçue pour que les résultats puissent être analysés avec ceux des deux précédentes études randomisées de phase 3 (CAPACITY) soit au total 1 247 patients. L’analyse statistique montre des résultats très encourageants avec une diminution significative de la mortalité à un an dans le groupe pirfénidone 6,7 % contre 3,5 % (HR 0,52 (0,31-0,87), p = 0,011). La mortalité liée à la fibrose pulmonaire, le déclin de la fonction respiratoire et la diminution de distance parcourue au test de marche sont eux aussi statistiquement diminués chez les patients recevant le traitement.

La pirfénidone a dû être arrêtée chez 3,6 % des patients en raison d’effets secondaires. Il s’agit principalement de nausées 36 %, vomissements 14 %, perte de poids 16 % et de rash cutané 27 %.

Une éventuelle efficacité de la pirfénidone sur les exacerbations aiguës n’a pas été rapportée et ces résultats ne permettent toujours pas de proposer le traitement chez les patients ayant une altération sévère de la fonction respiratoire.

Ces résultats confortent ceux des études précédentes ayant permis la mise sur le marché de l’Esbriet® en Europe et devraient conduire à l’utilisation de la pirfénidone aux États-Unis. Cependant, la publication détaillée de l’étude parue dans le New England Journal of Medicine (NEJM) simultanément à la présentation orale sera certainement très commentée.

 

 

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Diane Bouvry d’après la communication de T.E. King (San Francisco, États-Unis), et al. Publication A6602 : The ASCEND Study : A Randomized, Double-Blind, Placebo Controlled Trial Of Pirfenidone In Patients With Idiopathic Pulmonary Fibrosis (IPF). Session A95 : Skyfall : late breaking clinical trials in idiopathic pulmonary fibrosis

 

 

 

 

 

 

 

 

    

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Réduction de volume biologique dans l’emphysème : ça colle plus ou moins !

L’injection de colle biologique dans les zones emphysémateuses est une des techniques de réduction de volume endoscopique en cours d’évaluation. Cette technique consiste à injecter dans les zones cibles par le canal opérateur du fibroscope une suspension de fibrinogène et une solution de thrombine qui vont polymériser in situ avec formation d’un hydrogel qui par le biais d’une réaction inflammatoire locale avec collapsus partiel du lobe traité à aboutir à la perte de volume. Une étude ouverte antérieure avait mis en évidence un bénéfice fonctionnel significatif à 6 mois. G. Washko (Boston États-Unis) a présenté les résultats de l’étude ASPIRE, étude multicentrique contrôlée, randomisée (3 patients traités pour 2 patients tirés au sort dans le groupe contrôle) réalisée chez 95 patients emphysémateux. Les critères d’inclusion étaient les suivants : âge supérieur à 40 ans, tabagisme supérieur à 20 paquets-année, emphysème prédominant dans les lobes supérieurs, VEMS inférieur à 50 % th, CPT supérieur à 100 % th et DLCO comprise entre 20 et 60 % th. Sur les 57 patients évalués à 3 mois (traités = 34/contrôle n = 23), un gain net de VEMS, de qualité de vie et de dyspnée ont été notés (+11 %, -11 de score SGRQ, -1 dans l’échelle MMRC) alors que ces paramètres étaient non modifiés dans le groupe contrôle. Les mêmes résultats ont été retrouvés à 6 mois, mais sur un nombre plus faible de patients (21/13). La traduction sur le scanner thoracique de l’injection de colle biologique est l’apparition d’une opacité plus ou moins marquée dans le lobe traité. Les effets secondaires les plus sérieux ont été observés parmi les répondeurs. Deux patients sont décédés dans le groupe traitement. Cette étude confirme donc que la RDV biologique s’associe à un bénéfice fonctionnel à 6 mois, mais au prix d’effets secondaires marqués pouvant aller jusqu’au décès du patient, ce qui jette une note franchement inquiétante sur la méthode. 

 

 

 

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Hervé Mal d’après la communication de G. Washko (Boston, Etats-Unis) et al. Publication A6562 Results Of The ASPIRE Endoscopic Lung Volume Reduction Trial At Study Termination
Session A 19 : Late breaking abstracts in clinical trials

 

 

 

 

 

    

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BPCO et simvastatine : la grande déception…

Cette étude nord-américaine devait inclure 1 200 patients atteints de BPCO posttabagique modérée à très sévère pour un suivi de 1 à 3 ans. Elle a finalement été interrompue plus précocement car négative sur tous les critères de jugement. Les patients inclus ne devaient pas avoir de diabète ni d’indication à un traitement par statines, notamment pas de comorbidités cardiovasculaires. Au final, 885 patients ont été inclus avec un âge moyen 62 ± 8 ans et un VEMS moyen de 42 ± 18 % de la théorique ; 433 patients dans le bras simvastatine (40 mg/j) et 452 dans le bras placebo. Le taux annuel d’exacerbation était identique dans les 2 bras : 1,36 ± 1,61 dans le groupe simvastatine versus 1,39 ± 1,73 dans le groupe placebo, p = 0,54. Les critères secondaires de jugement étaient également tous négatifs : pas d’allongement du temps jusqu’à la prochaine exacerbation (respectivement 223 versus 231 jours, p = 0,34), pas de différence en termes de sévérité des exacerbations, pas d’amélioration des EFR, pas d’amélioration de la qualité de vie (questionnaire respiratoire St Georges). En revanche, chez ces patients au bilan lipidique normal en début d’étude, les taux de cholestérol total, LDL cholestérol et triglycérides diminuaient significativement dans le bras simvastatine.

En conclusion, dans cette population très sélectionnée, la simvastatine n’a pas montré d’effet sur la prévention des exacerbations de BPCO.

 

 

 

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Stéphane Jouneau d’après la communication de G.-J. Criner (Boston, États-Unis), et al. Publication A6563 : Prospective Randomized Placebo-Controlled Trial Of SimvaSTATin In The Prevention Of COPD Exacerbations (STATCOPE)
Session A19 : Late breaking abstracts in clinical trials

 

 

 

 

    

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L’hospitalisation à domicile : une alternative à l’hospitalisation conventionnelle pour les exacerbations de BPCO ?

L’hospitalisation à domicile (HAD) peut être proposée d’emblée après une évaluation du patient aux urgences ou en soins primaires, ou en relais d’une hospitalisation conventionnelle pour en réduire la durée. Une méta-analyse parue dans la base Cochrane compare hospitalisation conventionnelle et HAD dans la prise en charge des exacerbations de BPCO. Huit essais incluant 870 patients sont sélectionnés. La prise en charge en HAD est associée à une réduction significative du risque de réhospitalisation (RR : 0,76) et une tendance à la diminution de la mortalité (RR : 0,65, non statistiquement significatif) par rapport à l’hospitalisation conventionnelle. L’impact sur les autres critères (VEMS, qualité de vie, coût) ne peut être comparé faute de données suffisantes. Les limites de cette modalité de prise en charge sont les signes de gravité clinique imposant une hospitalisation conventionnelle (troubles de la conscience, acidose, comorbidités instables ou à risque de décompensation), un contexte social incompatible ou une distance domicile-hôpital trop importante.

 

 

 

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Anne Guillaumot d’après la communication de J.-A. Wedzicha (Londres, Grande-Bretagne)
Session A82 Preventing COPD exacerbations and rehospitalizations

 

 

 

    

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Réduire la durée de l’antibiothérapie en réanimation : yes, we can !

ats2010-2

Réduire la durée de l’antibiothérapie est une exigence fondamentale en réanimation pour diminuer le risque de résistances, les effets secondaires ainsi que les coûts. Depuis plusieurs années, la procalcitonine (PCT) est considérée comme un marqueur intéressant dans l’évaluation de la gravité des infections et leur évolution, notamment par rapport à la C Reactive Protein (CRP).

J. Chastre, Paris, a exposé les résultats récents de deux grandes études multicentriques randomisées réalisées en réanimation : l’étude ProVAP, dans les pneumonies acquises sous ventilateur et le ProRata Trial portant sur 630 patients hospitalisés en réanimation présentant des infections sévères communautaires ou nosocomiales, respiratoires ou extrarespiratoires. Les deux essais montrent une diminution significative de la durée de l’antibiothérapie lorsque l’arrêt de celle-ci est fondé sur la cinétique de décroissance de la PCT. Cette démarche ne présente pas plus d’échec thérapeutique que l’attitude habituelle.

La stratégie de diminution de la durée de l’antibiothérapie guidée par la PCT est donc intéressante en réanimation comme dans les pneumonies communautaires ou dans les exacerbations de BPCO 1.

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Rédaction : Sandrine Pontier, service de pneumologie, CHU de Toulouse. ATS session C84 — Ventilator-Associated Pneumonia in 2010. L’auteur déclare ne pas avoir de conflit d’intérêt relatif à l’exposé présenté, mai 2010.

Source : American Thoracic Society International Conference, Louisiane, Nouvelle-Orléans, États-Unis 14-19 mai 2010. Le contenu de ces comptes rendus a été réalisé sous la seule responsabilité de leurs auteurs garants de l’objectivité des données et de leur présentation.

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Parlons des chiffres et de l’être dans l’hypertension artérielle pulmonaire idiopathique (HTAPi)

ats2010-2

Il n’existe pas une, mais plusieurs, formes d’hypertension pulmonaire (HTP), parmi lesquelles l’HTAPi occupe une place à part, justifiée par la complexité de ses mécanismes physiopathologiques.

Les données épidémiologiques, que l’on pense bien connaître, risquent de subir d’importants bouleversements dans les mois à venir, comme nous l’a expliqué le Pr Marc Humbert (Clamart) lors d’un symposium consacré à l’épidémiologie de l’HTAP. La raison de ce bouleversement vient de la confusion, trop souvent faite en pratique, entre l’incidence et la prévalence de la maladie. Les analyses de survie doivent tenir compte de l’incidence, et non pas de la prévalence, car cette dernière inclut souvent les patients moins sévères (avec une évolution plus lente). Cela entraîne un risque inhérent de sous-estimer systématiquement la réelle gravité de la maladie et de générer de faux espoirs aux malades. Par ailleurs, l’auteur a également souligné que les caractéristiques de l’HTAPi ne sont pas comparables entre les hommes et les femmes. Si la prédominance féminine est une notion classique dans l’HTAPi, une gravité nettement supérieure semble l’apanage des formes masculines de la maladie. Les raisons de cette distribution inégale entre les deux sexes de la fréquence et de la gravité de l’HTAPi sont encore débattues. Dans la même session, le Pr Greg Elliott (États Unis) a clairement expliqué les raisons justifiant l’utilisation du nouveau terme « HTAP héritable » pour remplacer l’ancienne appellation d’HTAP familiale. Loin de toute considération sémantique, ce choix retenu par les experts a été fait grâce aux progrès de la génétique moléculaire et à l’identification formelle des mutations touchant l’un des deux gènes codant respectivement le récepteur membranaire BMPR-2 et la protéine kinase ALK-1.

Ainsi, tout malade atteint d’HTAPi et porteur de l’une de ces deux mutations devrait être rangé dans le groupe des HTAP héritables. En revanche, tout malade ayant une HTAP familiale chez qui aucune de ces deux mutations n’est identifiable devrait être exclu du groupe d’HTAP héritable et rejoindre le groupe des HTAPi. N’oublions pas que si le diagnostic et le pronostic de l’HTAPi sont fondamentalement fondés sur des chiffres, c’est bien l’être malade qui doit être au centre de toute notre attention.

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Rédaction : Anh-Tuan Dinh-Xuan, service de physiologie, hôpital Cochin, Paris. ATS session C6 — Epidemiology of pulmonary hypertension : lessons from contemporary registries. L’auteur déclare ne pas avoir de conflit d’intérêt relatif à l’exposé présenté, mai 2010.
Source : American Thoracic Society International Conference, Louisiane, Nouvelle-Orléans, États-Unis 14-19 mai 2010. Le contenu de ces comptes rendus a été réalisé sous la seule responsabilité de leurs auteurs garants de l’objectivité des données et de leur présentation.

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