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Enquête autour d’un cas de tuberculose : Recommandations pratique

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Les bronchectasies sont un facteur de gravité des exacerbations de BPCO (EABPCO)

ers2013

Les bronchectasies sont fréquentes dans les formes sévères de BPCO, mais leur impact sur l’évolution des exacerbations n’est pas connu. Les auteurs ont donc analysé une cohorte prospective afin d’en savoir plus…

A partir d’une cohorte prospective multicentrique de 1343 exacerbations de BPCO, les auteurs ont étudié l’évolution des patients ayant présenté au moins une exacerbation et comparé les groupes avec et sans bronchectasies.

Par comparaison avec les patients sans bronchectasies, les patients BPCO ayant des bronchectasies présentaient une mortalité plus élevée à 30 jours (HR=2,2), une durée plus longue de traitement antibiotique, et un risque accru de réadmission pour cause respiratoire (HR 1,9). Cependant, la mortalité à un an n’était pas différente entre les deux groupes.

 

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François LEBARGY, service de pneumologie, REIMS
Liens d’intérêt avec la brève : aucun

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Présentation :R. Stretton et al. The impact of bronchiectasis on outcomes in a large cohort of patients hospitalised with exacerbations of COPD (session 442, Abstract 4647)

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© iSPLF septembre 2013 – En direct de l’ERS 2013

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Vous prendrez bien une petite bouffée d’air… chaud ?

ers2013

L’utilisation d’un humidificateur chauffant chez les patients ventilés au long cours au domicile reste controversée : cela améliorerait la tolérance des patients et leur qualité de vie mais cela représente un surcoût important… De plus, l’humidificateur serait même susceptible d’induire des asynchronismes patient-ventilateur à cause de la condensation dans le circuit ou d’augmenter le travail inspiratoire à cause du volume augmenté du circuit. Dans ce contexte, l’équipe du Brompton Hospital a présenté deux posters validant l’utilisation d’humidificateurs chauffants sur les circuits de ventilation non-invasive…

Dans un essai randomisé contrôlé, en cross-over, 15 insuffisants respiratoires hypercapniques (6 hommes, âge moyen 60 ans) ont été randomisés lors de l’initiation de la VNI sans humidificateur ou avec un humidificateur chauffant (HC). Après chaque période de 3 semaines, une polysomnographie a été réalisée. L’enregistrement comprenait un électromyogramme parasternal (nouvelle méthode validée pour la mesure de la commande centrale respiratoire) et une capnographie transcutanée.

L’amélioration de la capnie diurne sous VNI avec ou sans HC était similaire. L’activité électromyographie du muscle parasternal diminuait sous VNI mais de façon comparable quelque soit l’humidification. La pression inspiratoire délivrée dans le masque était la même dans les 2 groupes. On n’observait une amélioration significative du score de qualité de vie SRIG uniquement chez les patients bénéficiant d’un HC (p<0,05).

Dans une autre étude, 12 patients sous VNI au long cours pour une BPCO (8 hommes, âge moyen 64 ans) ont été ventilés pendant 30 minutes avec ou sans HC (ordre des séances randomisé).

Dans cette seconde étude, il n’y avait pas de différence significative dans le pourcentage d’asynchronisme (5,2% des cycles respiratoires vs 5,8%)

Ces données montrent que l’HC n’a pas d’impact délétère sur l’efficacité de la VNI avec une amélioration équivalente de la ventilation nocturne, le travail inspiratoire ou la synchronisation patient-ventilateur. L’HC pourrait avoir des effets bénéfiques supplémentaires sur la qualité de vie. L’HC peut donc être utilisé en toute sécurité durant la VNI.

 

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Marjolaine Georges service de pneumologie, CHU Dijon
Liens d’intérêts : Aucun en rapport avec la brève

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Présentation :S. Mandal Effect of heated humidification during initiation of home mechanical ventilation : A randomised cross-over trial (Session 250, P2469). S. Mandal A bench study to investigate the effect of heated humidification on patient-ventilator asynchrony in patients with COPD during NIV (Session 250, P2470)

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© iSPLF septembre 2013 – En direct de l’ERS 2013

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Piégés par un masque facial

ers2013

Le masque nasal (MN) et le masque facial (MF) sont deux interfaces utilisées en ventilation non invasive. Chez les patients apnéiques, quelques données suggèrent que le MN est mieux toléré et permet d’obtenir un index d’apnées-hypopnées (IAH) résiduel significativement meilleur qu’un MF. Cette question a donc été l’objet d’une étude prospective…

Les auteurs ont enregistré de façon prospective, entre 2011 et 2013, 54 patients (35 traités par pression positive autopilotée, 17 traités par double niveau de pression et 2 par pression auto-asservie) utilisant habituellement un MF.

Les critères d’inclusion étaient les suivants : persistance sous ventilation d’évènements obstructifs malgré une pression ≥ 14 cmH20 en PPC ou > 10 cmH2O en VNI. Deux polysomnographies ont été réalisées sous des réglages identiques, la première avec un MN, la seconde avec un MF.

L’IAH enregistré sous MF est significativement supérieur à celui enregistré sous MN (43 évènements par heure vs 8 évènements par heure sous MF, p<0,001). Pour 81% des patients, l’IAH est augmenté de plus de 20 évènements par heure sous MF. Les anomalies résiduelles sont majoritairement obstructives. Le sommeil est plus fragmenté sous MF que sous MN. La pression nécessaire au bon contrôle des apnées résiduelles est également supérieure sous MF (18 cmH2O vs 14 cmH2O, p<0,001) alors que les fuites sont similaires.

Cette étude suggère que le MF est susceptible de dégrader la qualité de la ventilation en PPC comme en VNI. Ces résultats sont probablement liés au fait que le MF repousse vers l’arrière la langue ou la mâchoire inférieure. Le MN devrait donc être préféré au MF en première intention.

 

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Marjolaine Georges service de pneumologie, CHU Dijon
Liens d’intérêts : Aucun en rapport avec la brève

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Présentation :C. Rabec et al. Could facial interface have an impact on efficacy of non-invasive ventilation ? (session 373, P3728)

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Le rituximab pour traiter le syndrome des antisynthétases ?

ers2013

Le syndrome des antisynthétases associe une myosite et une pneumopathie interstitielle fibrosante qui fixe le pronostic de la maladie. Les auteurs rapportent une série de 8 patients en échec thérapeutique après les traitements classiques par corticoïdes ou immunosuppresseurs…

Sur les 8 patients rapportés ici, 8 étaient en échec de traitement corticoïdes, et 5 en échec de traitement par d’autres immunosuppresseurs. Un traitement par rituximab a permis d’obtenir à 6 mois une amélioration clinique, radiologique et fonctionnelle chez 6 des 8 patients traités.

Cette amélioration globale comprenait une amélioration de la CVF de 16%, de la DLCO de 19 % et du test de marche de 21%. Ces résultats prometteurs doivent faire envisager la réalisation d’un essai contrôlé.

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François LEBARGY, service de pneumologie, REIMS
Liens d’intérêt avec la brève : aucun

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Présentation : : L. Tabeze et al. Rituximab therapy for interstitial lung disease in patients with antisynthetase syndrome (session 490 Poster 5121)

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Plus haut, plus loin, plus fort

ers2013

L’insuffisance respiratoire est la première cause de mortalité dans la sclérose latérale amyotrophique (SLA). La mise en place d’une ventilation non invasive améliore la survie chez les patients compliants. Les auteurs ont mené une étude observationnelle prospective afin de déterminer si la survie était corrélée aux paramètres ventilatoires réglés sur le respirateur de domicile et notamment la pression inspiratoire (IPAP).

Entre 2008 et 2012, 60 patients utilisant leur VNI plus de 4 heures ont été inclus. Les patients ont été divisés en 2 groupes : le premier constitué des patients qui sont décédés pendant l’étude, le second de ceux qui ont survécu après la fin de l’étude.

Les survivants ont une IPAP significativement plus élevée (21 cmH2O vs 18 cmH2O, p<0,05), ainsi qu’un temps passé avec une SpO2 nocturne < 90% réduit (1% de la nuit versus 10%, p<0.01). Une analyse multivariée de Cox montre qu’une IPAP > 18 cmH2O est un facteur prédictif de la survie.

Les paramètres du ventilateur influenceraient donc la survie des patients SLA. Ces résultats suggèrent que c’est plus l’efficacité du traitement par VNI que le réglage de la VNI qui modifie la survie…

 

 

[hr]Marjolaine Georges service de pneumologie, CHU Dijon
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Présentation :A.C. Braga et al. Can NIV parameters settings and changes overtime predict functional and survival outcome in ALS patients ? (Session 380, P3842)

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© iSPLF septembre 2013 – En direct de l’ERS 2013

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