Pneumologie

Le respect des recommandations sur le traitement de la BPCO est bénéfique pour les patients !

L’essai LTOTT (Long-term oxygen treatment trial) a montré l’absence d’intérêt de l’oxygénothérapie de longue durée chez des patients atteints de BPCO ayant une désaturation modérée de repos et/ou d’exercice. Dans cette population très spécifique mais couvrant l’ensemble des catégories cliniques GOLD (ABCD, définies d’une manière un peu différente du GOLD original), les auteurs ont analysé a posteriori les traitements inhalés de maintenance et leur correspondance avec les propositions thérapeutiques du document stratégique GOLD.

Ils ont mis en évidence une proportion assez faible de patients traités selon les recommandations (31,6 %), et une proportion au contraire élevée de patients « surtraités » (54,1 %) : comme dans toutes les études sur le sujet, il s’agissait souvent de patients recevant un corticostéroïde inhalé (CSI) sans historique d’exacerbation.

Chez ces patients, le traitement « excessif » par CSI n’était pas associé à une différence de mortalité ou de nombre d’hospitalisations par rapport aux patients traités par bronchodilatateurs seuls, conformément aux recommandations. En revanche, un taux environ 50 % plus élevé de pneumonies était associé au surtraitement par CSI.

Des données qui sont donc à la fois :

— un peu inquiétantes, quoique déjà bien connues : plus des deux tiers des patients ne sont pas traités selon les recommandations ;

— et rassurantes : le respect des recommandations est associé à un meilleur rapport bénéfice-risque de la prise en charge pour le patient.

[hr]

Nicolas Roche, service de pneumologie, hôpital Cochin, Paris.

D’après Keller T, et al. The Association of COPD Inhaler Regimen on Mortality and Hospitalization : A Secondary Analysis of the Long-Term Oxygen Treatment Trial. A2376.

[hr] [themify_button bgcolor=”orange” size=”large” link=”https://splf.fr/ats-2019-en-direct-de-dallas/” target=”_blank”]Retour au sommaire[/themify_button]

 

© iSPLF – Mission ATS – MAI 2019

Le respect des recommandations sur le traitement de la BPCO est bénéfique pour les patients ! Lire la suite »

Valve endobronchique : une rustine efficace dans le bullage persistant ?

Le bullage persistant par le drain pleural, notamment dans les suites de chirurgie thoracique, ou après pneumothorax sur poumon pathologique est un problème clinique très fréquent, source d’une morbidité non négligeable. Le management de la fistule bronchopleurale sous-jacente n’est pas bien codifié, avec selon les cas discussion d’un traitement chirurgical.

La pose de valves unidirectionnelle est une approche alternative intéressante pour laquelle l’intérêt dans cette indication a déjà été rapporté mais les données portant sur le taux de succès et la morbimortalité restent limitées. Une équipe du Mount SinaÏ Hospital, New York, États-Unis a rapporté lors d’une séance de poster discussion son expérience de la pose de valve dans cette indication. Depuis 2011, 34 patients avec fuite aérienne persistante (définie par un bullage se prolongeant plus de 5 jours) de causes variées (postopératoire 35 %, emphysème 35 %, SDRA 6 %, PID 12 %, infection pulmonaire 12 %) ont été traités par pose de valve endobronchique. Le taux de succès défini par l’arrêt du bullage était de 82 %, non influencé par l’étiologie de la fuite aérienne persistante, ni par la durée du bullage avant la pose de valve. Les 6 patients avec échec ont été traités par pleurodèse. Une complication de la pose de valve a été observée dans 6 % des cas sous forme d’insuffisance respiratoire aiguë par exacerbation de BPCO chez un patient et par atélectasie lobaire nécessitant l’ablation de la valve chez l’autre, les 2 épisodes récupérant sans séquelles. Cinq patients répondeurs et un non-répondeur sont décédés de leur SDRA ou de progression de leur cancer. Les auteurs concluent que la pose de valve unidirectionnelle, procédure peu invasive, est un traitement efficace de la fuite aérienne persistante, quelle que soit son étiologie.

[hr]

Hervé Mal, service de pneumologie et transplantation pulmonaire, hôpital Bichat

D’après la communication de Madisi NY, et al. Endobronchial valves for the treatment of persistant air leaks of various etiologies. Am J Respir Crit Care 2019, 199 : A1099 (session)

[hr] [themify_button bgcolor=”orange” size=”large” link=”https://splf.fr/ats-2019-en-direct-de-dallas/” target=”_blank”]Retour au sommaire[/themify_button]

 

© iSPLF – Mission ATS – MAI 2019

Valve endobronchique : une rustine efficace dans le bullage persistant ? Lire la suite »

Syndrome de détresse respiratoire aiguë : toujours à la recherche du réglage optimal de la PEP !

L’application d’une pression expiratoire positive externe (PEPe) fait partie intégrante de la prise en charge du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA). Cependant, le réglage optimal de la PEPe, suffisamment élevé pour maintenir ouvertes les voies aériennes distales (recrutement alvéolaire) mais de façon non excessive pour éviter le risque de surdistension pulmonaire (volo-barotraumatisme), reste un véritable challenge au quotidien pour le réanimateur. S’aider de la pression intrapleurale évaluée à partir de la pression œsophagienne (Pes) mesurée assez simplement au lit du patient apparaît donc comme potentiellement intéressant.

Dans une étude prospective randomisée multicentrique internationale, les patients atteints de SDRA modéré à sévère ont été randomisés pour bénéficier d’une PEPe titrée selon la Pes (PEPe-PEs ; n = 102) ou réglée de façon empirique à partir d’une table de titration de haute PEPe (≥ 10 cmH2O) selon la FiO2 (PEPe-FiO2 ; n = 98). Le volume courant (Vt) réglé était à 6 ml/kg de poids idéal théorique dans les deux bras. Le critère principal de jugement, critère composite associant de façon hiérarchique le décès et le nombre de jours sans ventilation mécanique (VM) à J28, n’était pas retrouvé différent entre les deux groupes (p = 0, 92), de même que la mortalité à J28 (32,4 % vs 30,6 % respectivement ; p = 0,88), J60 et à un an. Aucune différence n’était également retrouvée en termes de jours sans VM (15,5 vs 17,5 jours respectivement ; p = 0,93), d’incidence de pneumothorax (2,9 % vs 2 % ; p = 1,0) ou tout autre barotraumatisme (5,9 % vs 5 % ; p = 1,0). Par contre, les patients du groupe PEPe-Pes nécessitaient de recourir moins souvent aux stratégies thérapeutiques de sauvetage (NO, décubitus ventral, ECMO-VV) : 3,9 % vs 12,2 % (p = 0,04).

Une stratégie de réglage de la PEPe reposant sur des mesures simples de mécanique ventilatoire, pour séduisante qu’elle soit, ne permet pas d’en optimiser le risque/bénéfice ni d’améliorer le pronostic des patients atteints de SDRA modéré à sévère comparativement à un réglage empirique de la PEPe. La titration de la PEPe à partir de la Pes pourrait, cependant, permettre de diminuer le recours aux thérapeutiques de sauvetage, laissant entrevoir un bénéfice potentiel pour le devenir des patients à conforter par d’autres études randomisées de puissance suffisante.

[hr]

Christophe Girault, service de réanimation médicale, hôpital Charles Nicolle, CHU-hôpitaux de Rouen

D’après la communication orale de Beitler JR, et al. Lung mechanics to guide positive end-expiratory pressure in acute respiratory distress syndrome : The EPVent-2 randomized clinical trial. Am J Respir Crit Care Med 2019 ; 199 : A1009. Session A15.

[hr] [themify_button bgcolor=”orange” size=”large” link=”https://splf.fr/ats-2019-en-direct-de-dallas/” target=”_blank”]Retour au sommaire[/themify_button]

 

© iSPLF – Mission ATS – MAI 2019

Syndrome de détresse respiratoire aiguë : toujours à la recherche du réglage optimal de la PEP ! Lire la suite »

Essais cliniques dans l’asthme : effet placebo ou effet éducation ?

Dans les essais cliniques faits dans l’asthme, l’effet du groupe placebo est souvent très important. Une amélioration de l’observance et un suivi plus régulier ont été évoqués pour expliquer ce phénomène. La technique d’inhalation du dispositif des participants aux essais cliniques a rarement été évaluée de façon objective.

Une étude prospective menée en Afrique du Sud a étudié la technique d’inhalation de 348 patients atteints d’asthme (n = 208) ou de BPCO (n = 140) ayant déjà participé ou non à un essai clinique. Les asthmatiques étaient plus jeunes en moyenne (46±16 ans) que les patients BPCO (53,6±14 ans).

La technique d’inhalation était jugée acceptable (≤ 2 erreurs) chez 66 % des patients. Les asthmatiques étaient plus nombreux que les BPCO à avoir une technique parfaite, définie par aucune erreur (43 vs 27 %, p < 0,001). Une technique parfaite était retrouvée chez 66 % des patients ayant déjà participé à un essai clinique, versus 27 % des patients n’ayant pas participé. La technique était jugée acceptable chez 81,9 % des patients ayant participé à un essai et seulement 61 % de ceux qui n’avaient pas participé. En analyse multivariée, la participation à un essai clinique était associée de façon significative à une bonne technique d’inhalation (OR 0,372, p = 0,002). La proportion de patients déclarant avoir eu au cours de leur suivi une démonstration de la technique était comparable dans les deux groupes.

Les auteurs font l’hypothèse que l’intensité de l’essai clinique (durée, nombre de visites, nombre d’EFR…) augmente le nombre d’interventions de démonstration de la prise du traitement et contribue à l’amélioration de la technique, et donc à l’effet du traitement inhalé. Idéalement, la vérification de la technique de prise doit précéder l’inclusion dans un essai randomisé.

[hr]

Camille Taillé, service de pneumologie et Centre de référence-C des maladies pulmonaires rares, hôpital Bichat, Paris

D’après la session A 31 : asthma : clinical studies II. Poster A1329

[hr] [themify_button bgcolor=”orange” size=”large” link=”https://splf.fr/ats-2019-en-direct-de-dallas/” target=”_blank”]Retour au sommaire[/themify_button]

 

© iSPLF – Mission ATS – MAI 2019

Essais cliniques dans l’asthme : effet placebo ou effet éducation ? Lire la suite »

Un risque cardiovasculaire post-anesthésique accru dans le syndrome d’apnées obstructives au cours du sommeil

Le syndrome d’apnées obstructives au cours du sommeil (SAOS) représente un facteur de risque de morbimortalité périopératoire, dont les mécanismes sont mal connus. La relation entre l’apparition d’une arythmie cardiaque et la présence de désaturations nocturnes pourrait être en cause.

 

C’est la raison pour laquelle l’équipe grenobloise a proposé la réalisation d’une étude prospective analysant les résultats d’un enregistrement ECG 12 voies effectué au cours de la première nuit et de la troisième nuit suivant une intervention urologique ou digestive sous anesthésie générale. Un enregistrement polysomnographique ainsi qu’une évaluation du score STOP-BANG étaient réalisés avant la chirurgie, ayant permis de sélectionner 120 patients avec un score ≥ 3 et un index de désaturations < 40/h (dont 24 % ne présentant pas de SAOS). Des phénomènes d’arythmie cardiaque (extrasystoles auriculaires ou ventriculaires, arythmie supraventriculaire) ont ainsi été retrouvés en relation avec des périodes d’hypoxémie nocturne au cours de la troisième nuit, par rapport à la nuit précédant l’intervention, chez tous les patients (1 [0 ; 4] vs 0 [0 ; 2], p = 0,04), mais plus particulièrement dans le groupe SAOS (1 [0 ; 4] vs 1 [0 ; 2], p = 0,02). Ces éléments sont survenus sans aggravation des troubles respiratoires au cours du sommeil.

Ainsi, la période postopératoire, et plus particulièrement au cours de la troisième nuit suivant une anesthésie générale, est marquée par une accentuation de l’influence de l’hypoxie nocturne sur la survenue de troubles de rythme cardiaque pouvant expliquer en partie la survenue, chez des patients SAOS, de complications cardiovasculaires sévères, justifiant pleinement le dépistage pré-anesthésique de ces patients à risque.

 

[hr]

Jean-Claude Meurice, service de pneumologie, CHU de Poitiers

À partir du poster (A2280) présenté dans la session A 69 « SRN, : what can we learn from clinical and epidemiological studies in sleep ? » du 19 05 19, par R Tamisier (Grenoble, France).

[hr] [themify_button bgcolor=”orange” size=”large” link=”https://splf.fr/ats-2019-en-direct-de-dallas/” target=”_blank”]Retour au sommaire[/themify_button]

 

© iSPLF – Mission ATS – MAI 2019

Un risque cardiovasculaire post-anesthésique accru dans le syndrome d’apnées obstructives au cours du sommeil Lire la suite »

Petites bêtes et microbiome, de nouveaux alliés pour le diagnostic d’épanchement pleural malin ?

Le diagnostic étiologique d’un épanchement pleural malin (EPM) sur l’analyse cytologique n’est pas toujours contributif. Le microbiome pourrait intervenir dans la réponse aux traitements du cancer pulmonaire. Peut-il aider à distinguer les différentes étiologies des EPM ?

Une étude pilote prospective a été menée chez des patients avec un diagnostic prouvé (cytologie ou biopsie) d’EPM. La recherche d’espèces bactériennes dans la plèvre a été effectuée par séquençage de l’ARN 16S.

Trente-huit patients avec un EPM et 9 témoins avec un épanchement pleural bénin (EPB) ont été inclus. Parmi eux, 11 patients étaient atteints d’un adénocarcinome bronchique et 11 d’un adénocarcinome d’origine mammaire. Aucun de ces patients ne présentait d’arguments pour une fistule bronchopleurale. Une différence entre la composition du microbiome pleural a été mise en évidence selon que l’épanchement soit bénin ou malin. Les patients avec un EPM en lien avec un adénocarcinome mammaire avaient une diversité dans leur microbiome plus marquée que les patients avec un adénocarcinome bronchique. De plus, il semblerait qu’Acinetobacter soit davantage présent chez les patients avec un cancer bronchique, tandis que Corynebacterium et Actinobaccilus le soient plus chez ceux avec un cancer mammaire.

Ces résultats préliminaires suggèrent un profil bactérien distinct dans le microbiome des patients avec EPM et EPB. Ils montrent aussi et surtout des différences dans le microbiome selon l’origine du primitif en cas d’EPM. Chez des patients sans sites accessibles pour une biopsie, ces données pourraient être une aide dans la démarche diagnostique. Des analyses à plus grande échelle et sur divers types de cancers responsables d’EPM sont nécessaires pour confirmer de telles données.

[hr]

Marion Ferreira, service de pneumologie, CHRU Bretonneau Tours

D’après le poster 403 (session A30) : Microbiome profile associations in malignant pleural effusion (A1249)

[hr] [themify_button bgcolor=”orange” size=”large” link=”https://splf.fr/ats-2019-en-direct-de-dallas/” target=”_blank”]Retour au sommaire[/themify_button]

 

© iSPLF – Mission ATS – MAI 2019

Petites bêtes et microbiome, de nouveaux alliés pour le diagnostic d’épanchement pleural malin ? Lire la suite »

Reste-t-il une place pour la ventilation non invasive dans la prise en charge de l’insuffisance respiratoire aiguë hypoxémique ?

Les patients ayant bénéficié d’une ventilation non invasive (VNI) pour une insuffisance respiratoire aiguë dans le cadre de l’étude de FRAT (NEJM 2015) et de THILLE (Critical Care 2013) ont été analysés a posteriori en fonction de leur statut immunitaire.

Cent trente-sept patients immunocompétents âgés de 62±18 ans sont comparés à 71 patients immunosupprimés âgés de 58±14 ans. Il s’agit d’hommes dans 70 % des cas. Les patients immunosupprimés ont une atteinte respiratoire significativement plus grave (score SAPS II à 35±11 des cas dans le groupe immunocompétent versus 42±17 dans le groupe immunosupprimé, p = 0,001 ; infiltrats bilatéraux dans 75 % des patients immunocompétents versus 94 % des immunosupprimés, p = 0,001). Les paramètres de la VNI sont identiques avec une aide inspiratoire de 9 cmH2O, une PEEP de 5 cmH2O et une FiO2 de 80 %.

Le taux d’échec de la VNI est significativement plus élevé chez les patients immunosupprimés (intubation dans 43 % des cas dans le groupe immunocompétent versus 61 % dans le groupe immunosupprimé, p = 0,02). La mortalité est également supérieure chez les patients immunosupprimés (15 % versus 38 % respectivement, p < 0,001). Soixante-sept pour cent des patients immunosupprimés décèdent après l’intubation. En analyse multivariée, la mortalité est significativement associée au statut immunitaire et au rapport PiO2/FiO2 mais pas à l’échec de la VNI ou au volume courant sous VNI.

Le débat est loin d’être clos pour déterminer quelle est la meilleure thérapeutique à adopter en première intention chez les patients immunosupprimés hospitalisés en réanimation entre oxygénothérapie standard, oxygénothérapie à haut débit, VNI ou intubation précoce.

[hr]

Marjolaine Georges, service de pneumologie et soins intensifs respiratoires, CHU Dijon

D’après le poster A1615 Coudroy R, Poitiers France. Is immunosuppression status a risk factor for non invasive ventilation failure in acute hypoxemic respiratory failure

[hr] [themify_button bgcolor=”orange” size=”large” link=”https://splf.fr/ats-2019-en-direct-de-dallas/” target=”_blank”]Retour au sommaire[/themify_button]

 

© iSPLF – Mission ATS – MAI 2019

Reste-t-il une place pour la ventilation non invasive dans la prise en charge de l’insuffisance respiratoire aiguë hypoxémique ? Lire la suite »

Liste des membres de la Mission ATS 2019

 

[themify_hr border_width=”5″ ]

François-Xavier Blanc, Université de Nantes; CHU de Nantes, l’institut du thorax, Hôpital G. et R. Laënnec, Service de Pneumologie; INSERM UMR 1087, CNRS UMR 6291, Nantes. Liens d’intérêt : Investigateur dans des essais cliniques financés par : Amgen, AstraZeneca, Boehringer/Pfizer, Chiesi, Genentech, GSK, Hoffmann-La Roche, Insmed, Novartis, Polyphor, Sanofi et Zambon. Prise en charge (transports, hôtel, repas) à l’occasion de déplacements pour congrès scientifiques : AstraZeneca, Boehringer/Pfizer, GSK, Novartis, Isis Médical et SOS Oxygène. Communications auprès de professionnels de santé : AstraZeneca et Novartis.

[themify_hr border_width=”5″ ]

Athénaïs Boucly, Service de Pneumologie, Médecine Intensive et Réanimation, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Assistance Publique Hôpitaux de Paris, 47-83 boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris – Liens d’intérêts : Actelion, MSD, Bayer

[themify_hr border_width=”5″ ]

Diane Bouvry, Service de pneumologie et Centre de Référence-constitutif Maladies Pulmonaires rares, AP-HP hôpital Avicenne, 125 rue de Stalingrad 93000 Bobigny, France – Liens d’intérêts : Action de formation et d’expertise laboratoire Boerhinger-Ingheleim  et laboratoire Roche, et co-investigateur  Laboratoires Roche, Boerhinger-Ingheleim, Novartis, Covance

[themify_hr border_width=”5″ ]

Pierre-Yves Brillet, Service de radiologie, Hôpital Avicenne, Bobigny, France – Liens d’intérêts : cours/Formation: LBI Boehringer Ingelheim France, Roche, General Electric.

[themify_hr border_width=”5″ ]

Anh Tuan Dinh-Xuan, Service de Physiologie-Explorations Fonctionnelles, Hôpital Cochin, 27, rue du faubourg Saint-Jacques, 75014 Paris – Liens d’intérêt : Chiesi, Circassia, GSK, Novartis.

[themify_hr border_width=”5″ ]

Marion Ferreira, Service de pneumologie, CHRU Bretonneau Tours, Boulevard Tonnellé, 37000 Tours. Liens d’intérêts : Aucun

[themify_hr border_width=”5″ ]

Marjolaine Georges, Service de Pneumologie et Soins Intensifs Respiratoires, CHU Dijon Bourgogne, 14 rue Paul Gaffarel, 21079 Dijon, France – Liens d’intérêts : Astra Zeneca, Effik, Philips, Agevie-Asten

[themify_hr border_width=”5″ ]

Christophe Girault, Service de Réanimation Médicale, Hôpital Charles Nicolle, CHU-Hôpitaux de Rouen, 1, rue de Germont & UPRES EA 3830, Institut de Recherche et d’Innovation Biomédicale, Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université de Rouen, 76031 Rouen cedex- France – Liens d’intérêt : participation à congrès, formations pédagogiques et travaux scientifiques de la part de Fischer & Paykel, Resmed et Lowenstein Medical

[themify_hr border_width=”5″ ]

Antoine Luchez, Service de pneumologie et oncologie thoracique, CHU de Saint-Étienne, Hôpital Nord – 42055 Saint-Étienne Cedex 2 – Liens d’intérêts : Boehringer Ingelheim (invitation congrès), ASTRAZENECA (présentation orale), ELIVIE (invitation congrès)

[themify_hr border_width=”5″ ]

Hervé Mal, Service de pneumologie et transplantation pulmonaire, Hôpital Bichât, 46 rue Henri Huchard, 75018 Paris- Liens d’intérêts : Roche, Boeringher, Pulmonx, PneumRx, Novartis, Sandoz

[themify_hr border_width=”5″ ]

Jean-Claude Meurice, Service de Pneumologie, CHU de Poitiers, 86035 Poitiers, France – Liens d’intérêts : ResMed, Boehringer, Novartis

[themify_hr border_width=”5″ ]

Sandrine Pontier-Marchandise, Service de Pneumologie et unité des soins intensifs– Clinique des Voies Respiratoires, CHU Larrey, 24 chemin de Pouvourville, TSA 30030, 31059 Toulouse Cedex 9. Liens d’intérêts : SADIR Assistance, Orkyn’, Vitalaire, Resmed®, Lowenstein ®, Philips Respironics®

[themify_hr border_width=”5″ ]
Nicolas Roche, Service de Pneumologie, Hôpital Cochin, 27 rue du Fbg St Jacques, 75014 Paris.
Liens d’intérêt : financement de projets de recherche reçus de Boehringer Ingelheim et Novartis. Honoraires pour conférences ou participation à des groupes d’experts reçus de Boehringer Ingelheim, Pfizer, Novartis Teva, GSK, AstraZeneca, Chiesi, Mundipharma, Cipla, Sanofi, Sandoz, 3M, Trudell, Zambon.
[themify_hr border_width=”5″ ]

Camille Taillé, Service de Pneumologie et Centre de Référence-C des Maladies Pulmonaires rares, Hôpital Bichat, 46 rue Henri Huchard, 75018, Paris –Liens d’intérêts : Investigateur pour les laboratoires AstraZeneca, Novartis, BI, GSK, Sanofi, Roche. Activités d’expertise ou de conseil pour les laboratoires AstraZeneca, GSK, Novartis, Sanofi. Participation à des congrès action de formation ou communication pour les laboratoires AstraZeneca, GSK, Novartis, Sanofi, Teva, Chiesi

[themify_hr border_width=”5″ ]

Maeva Zysman, INSERM U955, TEAM 4, IMRB, Créteil, 94-Liens d’intérêts : Boehringer Ingelheim, AstraZeneca, Novartis, Chiesi, GlaxoSmithKline

[hr]

MAJ 20/05/2019

Liste des membres de la Mission ATS 2019 Lire la suite »

IMPEC (IMPact de l’Environnement Chimique sur la Santé humaine)

Annuaire de la recherche en pneumologie 

Nom du LaboratoireIMPECS (IMPact de l'Environnement Chimique sur la Santé)
N° d'équipeULR 4483
Nom du directeur du laboratoireDr LO GUIDICE Jean-Marc
Nom du responsableDr LO GUIDICE Jean-Marc
Courriel du responsablejean-marc.lo-guidice@univ-lille.fr
Contacts principauxJean-Marc LO GUIDICE, CRCN INSERM – jean-marc.lo-guidice@univ-lille.fr
Guillaume GARÇON, PU Université de Lille – guillaume.garcon@univ-lille.fr
Sébastien ANTHERIEU, MCU Université de Lille – sebastien.antherieu@univ-lille.fr
Régis MATRAN, PUPH CHRU Lille – regis.matran@univ-lille.fr
Sébastien HULO, MCUPH CHRU Lille – sebastien.hulo@univ-lille.fr
Nathalie CHEROT, PH CHRU Lille - nathalie.cherot@univ-lille.fr
Virginie DEBROUCKER, PH CHRU Lille - virginie.debroucker@chru-lille.fr
AdresseFaculté de Médecine - Pôle Recherche, 3ème étage EST, 1 Place de Verdun
CP59045
VilleLille
PaysFrance
Téléphone+33 320 62 68 19
Fax+33 320 62 68 91
Site internethttp://recherche.univ-lille2.fr/fr/la-recherche/annuequipes/sciencesviesante/ea/ea-4483.html
Mots clésAérocontaminants - pollution atmosphérique - environnement - maladies respiratoires - biomarqueurs - inflammation - stress oxydant - génotoxicité - épigénétique - miRNA
Résumé Le programme scientifique de L’ULR 4483 – IMPECS a pour objectif de mieux comprendre la complexité réactionnelle des tissus exposés aux composés chimiques présents dans l‘air que nous respirons, d’expliquer les inégalités des individus vis à vis de ces substances, de mieux connaitre les niveaux de risque et, par conséquent, de mieux prévoir et mieux prévenir l’impact de cet environnement sur la santé.
Globalement, le projet de recherche de l'équipe IMPECS contribue à répondre à deux défis majeurs : (1) d’une part, l’identification, à l’aide de modèles expérimentaux, des marqueurs précoces d’exposition ou d’effets des aérocontaminants, ainsi que des facteurs de susceptibilité à ces substances ou de prédisposition à des maladies respiratoires environnementales; (2) d’autre part, l’évaluation de la pertinence de ces biomarqueurs dans des populations humaines.
Axe principalAxe 1 - Approches expérimentales à l’aide de modèles animaux et in vitro innovants.
•Analyse des mécanismes cellulaires et moléculaires de la toxicité des aérocontaminants et identification des biomarqueurs ou voies de signalisation associés à leur pathogénicité (études de cytotoxicité et génotoxicité, analyses transcriptomiques, métabolomiques et cyto/histochimiques).
•Rôle de l’épigénome dans la physiopathologie des maladies respiratoires environnementales : implication des aérocontaminants dans les modifications de l’épigénome, et rôle des altérations de l’épigénome dans le remodelage des voies aériennes.

Axe 2 – Approches en populations humaines.
•Accès à des biobanques (sang, urines, des cheveux et/ou des condensats d’air exhalé) issues de populations exposées (population générale, sujets exposés dans un contexte professionnel), mais également de patients atteints d’une pathologie bronchopulmonaire chronique (cancer, BPCO, asthme, etc.).
•Recherche et validation chez l’homme de biomarqueurs d’exposition, d’imprégnation et d’effets précoces des aérocontaminants, en particulier de biomarqueurs non invasifs innovants comme les miARN circulants et/ou les composés organiques volatils exhalés.

Annuaire de la recherche en pneumologie 

IMPEC (IMPact de l’Environnement Chimique sur la Santé humaine) Lire la suite »

CIIL– INSERM U1019

Annuaire de la recherche en pneumologie 

Nom du LaboratoireCIIL
N° d'équipeINSERM U1019- Equipe 12
Nom du directeur du laboratoireLOCHT Camille
Nom du responsableDr GOSSET Philippe
Courriel du responsablephilippe.gosset@pasteur-lille.fr
Contacts principauxDr Muriel Pichavant, CR1 INSERM ; muriel.pichavant@pasteur lille.fr
Dr Emilie Fréalle, PH Mycologie, emilie.frealle@univ-lille2.fr
Dr Olivier Le Rouzic, MCU-PH pneumologie, olivier.lerouzic@univ-lille2.fr
Dr Antoine Deschildre, PH pneumo-pédiatrie; antoine.deschildre@chru-lille.fr
AdresseInstitut Pasteur de Lille - 1, rue du Pr A. Calmette
CP59158
VilleLille
PaysFrance
Téléphone+33 320 87 79 65
Fax
Site internethttp://www.ciil.fr/research-teams/lung-infection-and-innate-immunity/
Mots clésAsthme, BPCO, Infection respiratoire, Innate immunity
RésuméNotre but est de définir le rôle des cellules immunitaires innées dans les défenses de l'hôte et la pathogénèse pulmonaire au cours d'infections respiratoires adossée à un contexte de pathologie inflammatoire chronique. Dans ce contexte, notre premier objectif est de préciser les mécanismes de susceptibilité aux infections respiratoires dans le contexte de l'asthme de l'enfant et de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Cela nous permet ensuite d'identifier par quel mécanisme ces infections impactent la pathologie sous-jacente et les comorbidités associées. Enfin, cette connaissance nous permet de proposer de nouvelles options thérapeutiques visant à restaurer une immunité des muqueuses efficace et/ ou d'atténuer les conséquences de ces infections. Pour atteindre ces objectifs, nous associons des approches expérimentales et cellulaires confortées par des études cliniques développées en étroite collaboration avec le CHRU de Lille.
Principaux projets:
• Impact des infections virales sur l’asthme du jeune enfant: altération de la réponse épithéliale et identification de marqueurs évolutifs dans l'asthme
• Impact de la BPCO sur la réponse aux infections bactériennes et fongiques et conséquences sur la progression de la pathologie: Importance de la réponse Th17
• Implication des cytokines Th17 et du microbiote dans les conséquences métaboliques de l'exposition à la fumée de cigarette dans un contexte d'obésité (Adipofume)
Axe principalProposer de nouveaux traitements pour prévenir la progression des pathologies inflammatoires du poumon

Annuaire de la recherche en pneumologie 

CIIL– INSERM U1019 Lire la suite »

Retour en haut
SPLF-APP

GRATUIT
VOIR