vigilance

Lancement de la commission de normalisation « Cigarette électronique » pour élaborer des normes de sécurité

Face à l’essor fulgurant des cigarettes électroniques sur le marché français et européen, Afnor crée la première commission de normalisation spécifique afin d’élaborer des normes fournissant des critères de qualité et de sécurité. La première réunion de travail est prévue le 16 mai 2015.
Le lancement de cette commission de normalisation, une première en Europe, fait suite à la demande de l’Institut national de la consommation partagée par l’ensemble des acteurs du marché de la cigarette électronique et des e-liquides. Un travail d’analyse mené par Afnor s’en est suivi. Il a conclu, lors d’une réunion d’échanges le 1er avril 2014 à la nécessité de créer une commission de normalisation et de lancer très rapidement l’élaboration de projets de normes. Ces travaux de normalisation viseront une harmonisation de l’étiquetage et de l’information à destination des utilisateurs ainsi qu’une définition des exigences de sécurité, des caractéristiques fonctionnelles, des méthodes d’analyses des e-liquides et des « vapeurs». D’application volontaire, les normes élaborées seront mises à disposition des fabricants et des distributeurs qui prendront la responsabilité de s’y conformer.
Elles contribueront à la reconnaissance du savoir-faire français sur le marché européen. À terme, les professionnels disposeront d’une boîte à outils pour distinguer les bons produits de ceux qui n’apportent pas le niveau de sécurité requis. Les laboratoires d’essais pourront s’appuyer sur des méthodes harmonisées pour tester les produits avant leur mise sur le marché. La première réunion de travail se tiendra le 16 mai 2015, avec toutes les parties qui souhaiteront participer.

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Nicolas Postel-Vinay Info Respiration N° 125 – (Février 2015).

En savoir plus sur la commission de normalisation Afnor « Cigarettes électroniques et e-liquides » : www2.afnor.org/espace_normalisation/ structure.aspx?commid=110449&lang=french

 1. L’Institut national de la consommation (INC) a mené une étude comparative sur les cigarettes électroniques, publiée dans le magazine « 60 millions de consommateurs » (septembre 2013). Les résultats de cette étude ont montré que ces produits ne sont pas sans danger pour les consommateurs.

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Anticholinergiques oraux et inhalés chez le sujet âgé : leurs effets indésirables débordent le strict périmètre de la pneumologie

Fréquemment prescrits, les anticholinergiques nécessitent une analyse bénéfice/risque. Les effets indésirables à connaître sont nombreux. Après 65 ans, les effets indésirables médicamenteux sont deux à trois fois plus fréquents et plus graves. Ils sont responsables de 10 à 15  % des hospitalisations. D’autres études ont montré que 10  % des entrées aux urgences étaient liées à un effet indésirable médicamenteux et jusqu’à 17  % des hospitalisations. La polymédication, les comorbidités, un antécédent d’effet indésirable médicamenteux, une altération cognitive même légère sont autant de facteurs de risque d’effets indésirables médicamenteux chez le sujet âgé…

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Rédaction Info Respiration N° 124 – (Janvier 2015).

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Toxicité à l’oxygène souvent méconnue, elle ne concerne pas que les patients BPCO

Les effets néfastes de l’hyperoxie sont connus depuis plus de 50 ans chez les patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et sont bien décrits en néonatalogie. Mais d’autres populations sont concernées par la toxicité potentielle de l’oxygène. L’administration d’oxygène fait partie des thérapies les plus couramment utilisées à l’hôpital ainsi qu’en préhospitalier et les effets de ce médicament devraient être bien connus. Plusieurs sociétés scientifiques ont publié des recommandations quant à l’utilisation de l’oxygène. Ces recommandations sont parfois mal utilisées et ce, probablement à cause d’une sous-appréciation de ce que représente le problème de l’hyperoxie en phase de traitement aiguë ainsi qu’en préhospitalier.

Rédaction Info Respiration N° 124 – (Janvier 2015).

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Diagnostic de l’embolie pulmonaire chez la femme enceinte  : commencer par les examens non irradiants

L’embolie pulmonaire met en jeu le pronostic vital de la femme enceinte si bien que son diagnostic se doit d’être certain. Mais peut-on prendre le risque d’irradier  ? Sous la signature de Soulier, et al. la Revue Médicale Suisse fait un point très clair sur la problématique du diagnostic de l’embolie pulmonaire (EP) chez la femme enceinte. Dans ce cas, les scores et démarches classiques sont modifiés par le souci de ne pas être iatrogène sachant que les conséquences tératogènes et oncogènes de l’irradiation chez le fœtus sont réelles. Ces dernières dépendent de la taille de fœtus, de son âge et de sa position au moment de l’exposition comme le rappellent les auteurs. En bref, il existe une augmentation faible, mais statistiquement significative, du risque de cancer dans l’enfance postirradiation in utero. Il faut donc limiter l’irradiation. Mais comment faire alors que l’EP constitue elle-même un risque et figure parmi les premières causes de mortalité maternelle dans les pays industrialisés  ? La réponse n’est pas évidente puisque les femmes enceintes sont généralement exclues des études portant sur les stratégies diagnostiques de l’EP. De fait, comme les auteurs le rappellent, aucune stratégie diagnostique de l’EP n’est actuellement fondée sur des preuves solides et unanimement acceptées pendant la grossesse. De plus, les scores cliniques ne sont pas validés en situation de grossesse et le rendement diagnostique des examens non irradiants, bien que recommandés en première ligne, est faible…

Rédaction Info Respiration N° 124 – (Janvier 2015).

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Utilisation détournée d’antitussifs contenant du dextrométhorphane : mise en garde

Le dextrométhorphane (DXM) est un dérivé morphinique antitussif d’action centrale souvent disponible sans ordonnance (il est commercialisé sous forme d’une trentaine de présentations). Son utilisation à des fins dites “récréatives” s’est développée ces dernières années en France chez certains polytoxicomanes, mais aussi chez des sujets jeunes sans antécédent connu de toxicomanie. Entre 2003 et 2008, 12 cas d’usage détourné ont été signalés, dont un décès, avec une moyenne d’âge de 30,5 ans. Entre 2009 et 2013, 39 cas ont été signalés, avec une moyenne d’âge de 21,4 ans. Dans quelques cas, l’usage abusif a conduit à une hospitalisation. L’ANSM avait signalé ce problème de vigilance une première fois au printemps 2012 suite à des signalements de pharmaciens et l’augmentation des cas d’usage détourné rapportés par le réseau d’addictovigilance. Depuis, l’augmentation du nombre d’abus a justifié une nouvelle information et une mise en garde de l’ANSM (septembre 2014).

En cas de doute de mésusage, il est demandé au médecin de prescrire ou délivrer un autre antitussif, ou ne délivrer qu’une seule boîte à la fois. L’ANSM rappelle également l’obligation de déclarer les cas d’abus et de pharmacodépendance graves à un centre d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance (CEIP).

Rédaction Info Respiration (Janvier 2015). Source : ANSM http://ansm.sante.fr/S-informer/Poi…

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