asthme

Numéro 115 juin 2013

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ÉDITORIAL
Nodulologie
Dany Baud, Nicolas Postel-Vinay, Camille Taillé

VIE DE LA SOCIÉTÉ
Accompagnement des malades chroniques: après le diabète, le programme Sophia se penche sur l’asthme, Anne Prud’homme
Pneumologie Développement, 17 années au service des pneumologues, Jean-Pierre Grignet, Chantal Anciaux

ENTRETIEN
Peut-on doper les patients BPCO ? Christophe Pison, Noël Cano

COURRIER DES LECTEURS
Éviter que la pratique du dépistage du cancer bronchopulmonaire se développe de façon désorganisée Bernard Milleron, Gérard Zalcman, Fabrice Barséli,François Laurent

INITIATIVES
Syndrome d’hyperventilation chez les asthmatiques difficiles et mal contrôlés : l’étude Presh veut appréhender cette entité mal connue Gilles Garcia, Cécile Chenivesse, Camille Taillé

FORMATION
Pratique de l’échographie pleurale par les internes de pneumologie en 2013 : le changement viendra d’eux ! Justine Frija-Masson, Camille Taillé

INTERNET/NTIC
Mesurer l’activité physique avec des questionnaires et l’actimétrie : usage médical ou grand public ? Nicolas Postel-Vinay, Basile Chaix

VIGILANCE
Surmortalité cardiovasculaire avec le Respimat® : encore une alerte ! Camille Taillé 
Azithromycine: avertissement de la FDA, Nicolas Postel-Vinay
Nouveau médicament contre la maladie du charbon, Nicolas Postel-Vinay
Écologie des traitements inhalés : l’avenir est dans la poudre, Camille Taillé
Scénario du pire: trop de vigilance ? Nicolas Postel-Vinay

CULTURE
Addict et artiste : le poumon, le pétard et l’art, Jean-Pierre Orlando
Une filmographie de la tuberculose : les personnages célèbres
Olivier Castel, Audrey Bourry, Michel Underner, Sarah Thévenot, Agius Gérard, Christophe Burucoa

LU POUR VOUS
30. Expertise des dossiers Médiator® : l’équité invite à formaliser les décisions Nicolas Postel-Vinay, Pierre Morinet
31. Docteur, qu’entendez-vous par «nodule pulmonaire» ? Pierre Morinet
32. Sophia diabète

ENCADRÉ
Petite annonce

COMMUNIQUÉS DE PRESSE
Concours de scénario sur l’allergie : unoeilsurlallergie.com – Abonnez-vous sur un compte twitter de ma-biblio.com – Congrès francophone d’allergologie : point sur l’immuno – thérapie orale – Mundipharma: nouvel AMM pour Flutiform® Santé des 15-30 ans : l’Inpes publie le Baromètre santé jeunes 2010

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Améliorer l’observance dans l’asthme : vers une réponse technologique ?

Améliorer la prise des corticoïdes inhalés chez l’enfant serait simple comme un coup de fil ?

Voici des décennies — sinon des siècles si l’on devait remonter à Hippocrate —, que les prescripteurs se lamentent de la mauvaise observance des patients. Toutes les pathologies sont concernées et notamment la prise de la corticothérapie inhalée en pédiatrie. Après le noeud dans le mouchoir, puis le post-it collé sur le frigo, chaque
époque avance ses solutions pour tenter d’améliorer l’observance des patients — ou des parents lorsqu’il s’agit de traiter les enfants. La place grandissante des possibilités de contacts via les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) dans nos vies quotidiennes, à savoir les SMS, les appels téléphoniques, les courriels ouvrent de nouvelles perspectives si bien que les études se multiplient. Une équipe de Denver (Bruce Bender, et al. ; Université du Colorado) expose dans JAMA Pediatrics leur proposition : un système couplant un logiciel de reconnaissance vocale par téléphone et les dossiers médicaux électroniques des patients.1
Le système de rappels téléphoniques (speech recognition intervention) utilise un logiciel qui génère une conversation par étapes avec les parents, à partir des données de chaque enfant (son âge, son sexe, le nom de son traitement, de son médecin), les prévient lorsqu’il faut renouveler le traitement et délivre des messages sanitaires, comme l’importance de bien prendre le traitement lors de la période pollinique ou en hiver, de se faire vacciner aussi contre la grippe par exemple. Les parents ont aussi la possibilité de demander à être rappelés par une infirmière spécialisée ou un pharmacien. Cette solution a été testée au sein du réseau de santé Kaiser Permanente du Colorado dans le cadre d’une étude pragmatique randomisée (The Breathe Well study), auprès de 1 187 enfants âgés de 3 à 12 ans, recevant une prescription de corticoïde inhalé pour traiter un asthme persistant. Ils ont été randomisés d’octobre 2009 à février 2013) entre un suivi par rappels téléphoniques automatiques et un suivi classique pour 24 mois. L’analyse en intention de traiter montre que, à l’issue de l’étude, l’observance pour la corticothérapie inhalée était améliorée (de 25,4 % supérieure) chez les enfants suivis avec le système de rappels téléphoniques par rapport aux enfants suivis de manière habituelle, avec une délivrance du traitement couvrant respectivement 44,5 % et 35,5 % des jours de prescription. Qu’en penser ? D’un point de vue clinique, les auteurs reconnaissent que la meilleure observance associée aux rappels téléphoniques n’a pas permis de réduire de manière significative le recours aux traitements symptomatiques ou les
visites aux urgences. Cette absence d’impact résultat est peut-être due à un problème de puissance, car ces événements ont été peu nombreux dans cette étude. D’un point de vue technologique, ce résultat encourage à poursuivre les recherches car les auteurs indiquent que leur système a l’avantage d’être peu coûteux — nous n’avons pas de détail à ce sujet, et à ce stade nous devons les croire sur parole. Même si les données sur le bien-fondé de l’avènement de ce que l’on pourrait appeler ici une « observance électronique » restent encore trop parcellaires, voilà une étude de plus qui suggère que les processus automatisés liés à des téléphones portables pourraient avoir une place dans le suivi des maladies chroniques. À quand des travaux français sur ce thème ?

Nicolas Postel-Vinay HEGP, Paris Directeur du site automesure.com

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Crise d’asthme : quand Twitter escompte prédire l’affluence aux urgences

Il avait été démontré en 2013 que les analyses des données de messagerie internet usant de mots clés relatifs aux symptômes, diagnostic et traitement de la grippe étaient capables de prédire des épidémies de grippe via Google Flu Trends Web Services. La nouvelle fit grand bruit et sa crédibilité lui valut les honneurs d’être signalée par la revue Nature.1 Dans le même esprit, des chercheurs (Sudha Ram, et al.) de l’université de l’Arizona ont mis au point un modèle destiné à prédire l’afflux aux urgences des patients en crise d’asthme.2 La matière première de leur modèle est faite de tweets comprenant des données personnelles de santé (mots clés tels que « inhaler », « wheezing » ou « asthma ») postés par les utilisateurs eux-mêmes (asthma related tweets) combinés à des données de dossiers médicaux et des analyses de l’air par capteurs placés autour d’un hôpital de la ville de Dallas. L’ensemble de ces données a été traité durant 3 mois par un algorithme afin de constituer un système de prédiction dévolu à prédire la fréquentation des urgences pour crise d’asthme. Les chercheurs affirment être parvenus à une performance de prédiction fiable à 75 % — rappelons que 50 % est la prédiction d’une pièce de monnaie jetée en l’air — pour indiquer si le
taux de fréquentation des urgences sera « bas, normal ou élevé » un jour donné. Ils ambitionnent d’appliquer leur système à une meilleure gestion des urgences par les hôpitaux et planchent désormais sur un modèle plus robuste implémenté sur une plus longue période et étendu à quelque 75 hôpitaux autour de Dallas. L’épidémiologie et la gestion hospitalière de papa vont-elles en prendre un coup ? L’avenir nous le dira, mais il est fort plausible que la santé publique peut nourrir des espoirs de fortes évolutions grâce au big data. C’est en tout cas le sens de cette recherche soutenue par le NIH (National Institute of Health) et qui est en cours de publication dans le Journal of Biomedical and Health 3

Article paru dans la revue de la SPLF  Info Respiration du mois d’Août septembre 2015

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Numéro 128 – Août-septembre 2015

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ÉDITORIAL
Santé connectée : tout nouveau tout beau ? Nicolas Postel-Vinay

SANTÉ PUBLIQUE
Déclaration obligatoire des mésothéliomes : en 2014, le nombre de nouveaux cas devrait être un peu plus élevé que celui des deux premières années, Céline Gallot, Nathalie Bonnet, Laurence Chérié-Challine
Lutte contre le tabagisme : la loi va imposer les paquets neutres pour mai 2016

NTIC
Améliorer l’observance dans l’asthme : vers une réponse technologique ? — Crise d’asthme : quand Twitter escompte prédire l’affluence aux urgences, Nicolas Postel-Vinay

ENTRETIEN
Un vélo dans la tête, quand sport de haut niveau se conjugue avec BPCO,
Bernard Wuyam

SUR LE VIF
Janus et la qualité du tabac, Imothep

VIGILANCE
Interférons : la survenue d’hypertension artérielle pulmonaire désormais signalée dans les RCP – Umeclidinium : la FDA approuve un nouvel anticholinergique dans la BPCO – Respreeza®, inhibiteur de l’alpha1 protéinase humaine – Contre-indication de la ventilation auto-asservie en cas d’insuffisance cardiaque : le groupe Sommeil de la SPLF et la SFRMS mènent l’enquête, IR, Camille Taillé

CULTURE
Le poumon de Marthe ou le jardin secret de Bonnard, Jean-Pierre Orlando

HISTOIRE
Diagnostic des apnées du sommeil : il y a cinquante ans les précurseurs français avaient déjà « tout décrit », Francis Martin

LU POUR VOUS
Asthme et plongée sous-marine : les risques sont multiples, mais nombre d’asthmatiques ne rencontrent aucun problème, Alexis Ferré
Tests in vitro de dépistage de l’infection tuberculeuse latente par détection d’interféron gamma : la HAS donne un avis favorable – Amiante et ses effets sanitaires : l’affaire n’est pas encore « résolue » !, IR

ENCADRÉS
Le congrès du sommeil à Nantes les 19-20-21 novembre 2015
Les petites annonces

COMMUNIQUÉS DE PRESSE
• Allergies respiratoires de l’enfant et sport : enquête de la Fondation Stallergènes • Spiolto® Respimat® et BPCO : premiers feux verts réglementaires en Europe • Arrêter de fumer avec appli TIS

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3èmes Journées d’échanges sur l’asthme sévère 9-10 avril à Toulouse

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arencontre-asthme

 

Paris le 8 novembre 2014

Cher ami, cher collègue,

Cette année, les Journées d’Echanges sur l’Asthme Sévère organisées par le groupe Asthme et Allergie (G2A) de la SPLF, auront lieu les 9 et 10 avril 2015 à Toulouse.

Comme chaque année, nous souhaitons réunir des jeunes pneumologues de toute la France, internes, assistants ou CCA, accompagnés d’un senior, intéressés par l’asthme sévère. Notre objectif est de sensibiliser à cette thématique pour pouvoir faciliter ensuite la création d’un réseau de médecins intéressés par ce sujet. Le programme prévoit une demi-journée de mise au point sur les avancées récentes dans le domaine de l’asthme sévère et sur les relations entre asthme sévère et pathologies ORL ainsi qu’une journée de sessions interactives de présentation-discussion de dossiers cliniques par les binômes. Trois thématiques sont développées lors des sessions de cas cliniques : allergie et asthme sévère, dilatation des bronches et asthme sévères et enfin une session de discussion des cas qui posent problème ou l’évolution des cas présentés l’année dernière. Ces discussions avaient été très riches l’an dernier.

Merci de répondre par le présent mail à Camille Taillé ou à Gilles Garcia si vous êtes intéressés et de nous donner avant le 1er février 2015 le nom des personnes souhaitant participer, un résumé et le thème choisi du cas clinique. Les équipes dont le cas aura été sélectionné par le conseil scientifique seront informées par mail.

Les diapositives des cas cliniques/discussion devront être envoyées avant le 31 Mars 2015 sous forme d’un diaporama de 15 minutes.

Si cette invitation peut intéresser d’autres médecins de centres avec lesquels vous collaborez sur l’asthme, n’hésitez pas à leur transmettre cette invitation. Le G2A a obtenu le soutien du laboratoire Novartis qui se chargera d’organiser la manifestation et les déplacements. En espérant votre participation les 9 et 10 avril prochains.

Très cordialement,

Camille Taillé, Gilles Garcia, Arnaud Bourdin, pour le Comité Scientifique.

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L’asthme persistant sévère peut-il être durablement contrôlé ?

ers2013

Il n’a pas été démontré qu’un contrôle durable de l’asthme persistant sévère est possible en suivant les recommandations actuelles, incluant des interventions non médicamenteuses. Les auteurs ont tenté d’apporter une réponse à cette question en utilisant un score composite de contrôle de l’asthme.

Soixante-deux patients ont été enrôlés dans une étude prospective. Apres une période de run-in d’un an permettant de confirmer le diagnostic d’asthme persistant sévère, la prise en charge en a été optimisée durant la deuxième année au travers de 6 visites intégrant une approche multidisciplinaire, associant EFR, calcul du score de contrôle de l’asthme ACQ, entretien psychologique, éducation thérapeutique personnalisée par une infirmière formée ; kinésithérapie, aide sociale, consultation auprès d’une diététicienne et aide au sevrage tabagique pour les quelques fumeurs inclus ont été proposés aux patients. Chacun d’entre eux a été suivi par le même investigateur, il a été prêté attention à la prise en charge des comorbidités, et les traitements ont été adaptés en fonction des recommandations de la GINA.

Un score composite de contrôle intégrant le score ACQ, le VEMS et le nombre d’exacerbations a été établi à chaque visite afin de déterminer contrôle optimal et acceptable.

Un contrôle optimal a été obtenu à un an chez 9 des 62 patients, un contrôle acceptable chez 8 autres, représentant au total 28 % des patients inclus. Le nombre d’exacerbations annuelles a été de moins d’une dans le groupe des patients contrôlés contre 3 dans celui des non-contrôlés (p<0,001). La variabilité du VEMS à un an était de 11,0 +/- 3,8 % dans le groupe des patients contrôlés contre 21,9 +/- 9,5 % dans celui des non-contrôlés (p<0,0001) La qualité de vie à l’inclusion mesurée par l’AQLQ était le meilleur facteur prédictif d’une impossibilité à maintenir le contrôle de l’asthme au long cours (p = 0,019). Le score ACQ à chaque visite était le meilleur facteur prédictif de la survenue d’exacerbations ultérieures.

L’inclusion dans un essai clinique intégrant une prise en charge pluri-disciplinaire renforcée permet de diminuer le nombre d’exacerbations, mais le maintien d’un contrôle durable de la maladie chez des patients atteints d’asthme persistant sévère reste une gageure.

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Jean-Pierre L’HUILLIER, 94210 La Varenne Saint-Hilaire
Liens d’intérêts en rapport avec la brève : Aucun

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Présentation : A. Bourdin et al. Is sustained control of severe asthma possible ? A composite score to assess 1-year of asthma control (session 394, P4126)

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© iSPLF septembre 2013 – En direct de l’ERS 2013

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De l’air…chaud

ers2013

La thermoplastie bronchique est un traitement interventionnel endoscopique alternatif de l’asthme ayant pour cible le muscle lisse bronchique. Il s’agit d’introduire dans les voies aériennes un cathéter « brûlant » ce muscle lors de 3 procédures successives, afin de diminuer l’hyperréactivité bronchique.

L’étude randomisée contrôlée AIR2, incluant 190 patients, a montré une amélioration de la qualité de vie à 12 mois chez des patients atteints d’un asthme classé comme sévère et une diminution des exacerbations sévères. L’auteur a brièvement rapporté lors de cette session les résultats d’une étude sous presse, concernant le suivi à 5 ans des patients de l’étude AIR 2. Quatre-vingt cinq pour cent des patients ont été réévalués. On ne note pas de modification du VEMS pré et post bronchodilatation. Les tomodensitométries thoraciques ne sont pas modifiées. Aucune dilatation des bronches n’a été détectée. L’amélioration de la qualité de vie est conservée, la diminution du nombre d’exacerbations sévères et du recours à la consultation d’urgence aussi. L’auteur conclut à la durabilité des effets de la thermoplastie et à sa bonne tolérance.

 

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Thierry Saelens, service de pneumologie, centre hospitalier d’Arras
Liens d’intérêts en rapport avec la brève : Aucun

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Présentation : P. Shah Bronchoscopy and obstructive lung diseases (Session 195,1757)

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© iSPLF septembre 2013 – En direct de l’ERS 2013

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De l’air…chaud

ers2013

La thermoplastie bronchique est un traitement interventionnel endoscopique alternatif de l’asthme ayant pour cible le muscle lisse bronchique. Il s’agit d’introduire dans les voies aériennes un cathéter « brûlant » ce muscle lors de 3 procédures successives, afin de diminuer l’hyperréactivité bronchique.

L’étude randomisée contrôlée AIR2, incluant 190 patients, a montré une amélioration de la qualité de vie à 12 mois chez des patients atteints d’un asthme classé comme sévère et une diminution des exacerbations sévères. L’auteur a brièvement rapporté lors de cette session les résultats d’une étude sous presse, concernant le suivi à 5 ans des patients de l’étude AIR 2. Quatre-vingt cinq pour cent des patients ont été réévalués. On ne note pas de modification du VEMS pré et post bronchodilatation. Les tomodensitométries thoraciques ne sont pas modifiées. Aucune dilatation des bronches n’a été détectée. L’amélioration de la qualité de vie est conservée, la diminution du nombre d’exacerbations sévères et du recours à la consultation d’urgence aussi. L’auteur conclut à la durabilité des effets de la thermoplastie et à sa bonne tolérance.

 

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Thierry Saelens, service de pneumologie, centre hospitalier d’Arras
Liens d’intérêts en rapport avec la brève : Aucun

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Présentation : P. Shah Bronchoscopy and obstructive lung diseases (Session 195,1757)

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Documentation d’une nouvelle étiologie d’asthme allergique professionnel, un exemple didactique

ers2013

L’asthme professionnel est largement sous-diagnostiqué. Dans ce contexte, en décrire de façon pertinente une nouvelle étiologie par sensibilisation, ce qu’ont élégamment réussi les auteurs, demande une grande rigueur.

Un patient de 54 ans, non fumeur, n’ayant pas d’antécédent d’asthme, mais atteint d’une rhinite aux pollens de graminées, aux parfums et aux fluides de coupe, se plaignait depuis 2 ans de rhinite et de symptômes évocateurs d’asthme, plus marqués la nuit et les jours de travail, s’améliorant les jours de congés. Il exerçait une activité professionnelle d’opérateur sur machine usinant des pièces d’automobiles, et nécessitant l’utilisation d’un fluide de coupe. L’examen clinique objectivait l’absence de râle bronchopulmonaire. Sur le plan biologique, hyperéosinophilie à 750 élément/mm3, assez importante élévation du taux sérique des Ig E totales à 2048 kUI/l. L’analyse de la courbe de débits expiratoires de pointe au moyen d’un programme informatique expert objectivait une chute de ces débits les jours d’activité professionnelle. Plusieurs tests de provocation bronchique spécifique vis-à-vis de composants du fluide de coupe se sont révélés négatifs. Le test de provocation à la 4,4-méthylène-bismorpholine, biocide contenu dans le fluide de coupe, a entraîné l’apparition immédiate d’une rhinite, ainsi qu’une chute significative retardée du VEMS, et une importante augmentation de l’hyperréactivité bronchique non spécifique à la méthacholine 24 heures après le test de provocation spécifique. Les tests cutanés étaient positifs pour les pollens de graminées, les squames de chien, Cladosporium, mais aussi pour la 4,4-méthylène-bismorpholine. La démarche diagnostique remarquable suivie par les auteurs illustre différentes étapes que peut avoir à parcourir le pneumologue devant une suspicion d’asthme professionnel : recherche d’un rythme professionnel, d’un agent responsable, d’une hyperréactivité bronchique non spécifique, suivi dans certains cas de la recherche d’une hyperréactivité bronchique spécifique par réalisation de tests de provocation bronchique et mesure itératives des débits expiratoires, éventuellement recherche d’une sensibilisation en cas de suspicion de mécanisme allergique.

 

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Jean-Pierre L’HUILLIER, 94210 La Varenne Saint-Hilaire
Liens d’intérêts en rapport avec la brève : Aucun

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Présentation : Walters G. et al. Occupational asthma from sensitization to 4,4-methlyene-bismorpholine biocide in unused metalworking fluid (session 97, P994)

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© iSPLF septembre 2013 – En direct de l’ERS 2013

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Asthme et obésité : une histoire d’hormones…

L’obésité est connue comme étant un facteur de risque de développement et de sévérité de la maladie asthmatique depuis plusieurs années. Cette association semble particulièrement vraie chez la femme en période d’activité génitale. Le rôle des hormones sexuelles est donc fortement suspecté sans qu’il n’ait été prouvé jusqu’à présent.

Scott et coll. a rapporté un travail portant sur 130 asthmatiques stables : 32 femmes âgées de 18 à 45 ans, 49 femmes de plus de 50 ans et 49 hommes classés dans chaque groupe en obèses et non obèses.

Le mécanisme semble être une inflammation à neutrop hile dans le groupe des femmes obèses d’autant plus importante que l’IMC augmente et en relation avec le taux d’œstradiol circulant.

L’hypothèse des auteurs est que dans cette population, les œstrogènes favorisent une obésité de type gynoïde, avec des adipocytes plutôt sous-cutanés, favorisant la sécrétion de leptine. La leptine via la voie du TNFα entraînerait un afflux de neutrophiles et donc un asthme à neutrophiles, alors que les adipocytes viscéraux présents dans l’obésité androïde favorisent le développement de diabète et maladies cardiovasculaires via d’autres mécanismes inflammatoires.

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Sandrine Pontier-Marchandise, d’après la communication de H.A. Scott et al. Am J Respir Crit Care Med 187 ; 2013. [Publication page : A3785] Female reproductive stage drives the association between obesity and neutrophilic airway inflammation in adults with asthma. Session C15 : « Diet, obesity and respiratory disease : from basic mechanisms to populations. »

 

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© iSPLF – Mission ATS – MAI 2013

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