asthme

Jeudis de la SPLF – Programme 2024

Avec le soutien institutionnel des laboratoires AstraZeneca et Menarini

En direct un jeudi par mois à 13h, puis disponibles en rediffusion et en podcast sans limitation à partir de 15h le jour de la diffusion

11 janvier 2024
Dans quelles situations de l’écho thoracique peut ou doit remplacer la radio ?
Elise Noël-Savina, Toulouse (GT GECHO)

1er février 2024
Mycobactéries non tuberculeuses.
Claire Andrejak, Amiens (GT GREPI)
7 mars 2024REPORTÉ AU 28 MARS
Recommandations diagnostiques et thérapeutiques de la sarcoïdose : apport et limite.
Florence Jeny, Bobigny, Hilario Nunes, Bobigny (GT Sarcoïdose)
4 avril 2024
Recommandations de la SPLF sur le déficit en alpha-1 antitrypsine.
Jean-François Mornex (GT Orphalung)

2 mai 2024
Mieux prescrire, mieux éduquer pour réduire l’empreinte carbone des produits pour inhalation.
Nicolas Roche, Paris (GT GAT)
6 juin 2024
Innovation thérapeutique dans l’HTAP : cibler la voie du TGF-beta.
Laurent Savale, Le Kremlin Bicetre, David Montani, Le Kremlin Bicetre. (GT CP2)
5 septembre 2024
Apport des cryobiopsies en pneumologie.
Thomas Egenod, Limoges (GT GETIF)
3 octobre 2024
Equilibre des patients BPCO : nouvelles perspectives.
Romain Pichon (Rennes) (GT Kinésithérapie Respiratoire)
7 Novembre 2024
Recommandations de la SPLF sur la Toux Chronique.
Laurent Guilleminault, Toulouse (GT Toux chronique)
5 décembre 2024
Infections respiratoires du BPCO.
Lucile Regard, Paris (GT GREPI)
 MAJ-07-12-2023

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Actualités G2A


Les Plans d’actions dans l’asthme>>>

LES 10èmes JEAS ont eu lieu les 22 et 23 septembre 2022 à Dijon www.jeas-g2a.com

vous pouvez voir le replay


Les JEAS ont eu lieu les 26 et 27 Août 2021 à Lille
Vous pouvez voir les présentations en replay : http://www.jeas-g2a.com/Replay-2021-13742

Les cas cliniques/discussion devront être envoyés avant le mercredi 16 juin 2021 sous forme d’un diaporama. Pour connaître les modalités et télécharger le template de soumission, voici le lien à suivre : http://www.jeas-g2a.com/Soumission-d%27un-cas-clinique

Les équipes dont le cas aura été sélectionné par le conseil scientifique seront informées par email. 

Enfin, n’hésitez pas à re-visionner ou découvrir les sessions des JEAS 2020, disponibles en replay sur le site http://www.jeas-g2a.com/Replay-2020


 

Webinaire du G2A le 10 décembre 2020 : Pathologies respiratoires T2 et prise en charge

bouton-fleche-actua Livre Blanc Asthme et inégalités


>>> Position du groupe de travail Asthme et Allergies (G2A)  de la SPLF sur la prise en charge des asthmatiques pendant l’épidémie de COVID-19

bouton-fleche-actua Fiche de réunion de concertation asthme sévère (Nouvelle version 2021)

(Questionnaire pdf interactif)

bouton-fleche-actua Brochure  “L’asthmatique et ses proches”

bouton-fleche-actua  Support scientifique  ” L’Asthmatique et  ses proches


 

bouton-fleche-actua Carte de France des essais cliniques dans l’asthme

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 bouton-fleche-actua Programme des réunions régionales asthme sévère

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Du déclin précoce au rajeunissement pulmonaire !

Les racines pédiatriques de la BPCO

Si le tabac reste le principal facteur de risque de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), de nombreux autres facteurs peuvent favoriser son apparition. Parmi eux, certains agissent même très précocement au cours de la vie. En perturbant la croissance de l’arbre aérien, ils vont majorer le risque de développer une BPCO à l’âge adulte. On peut citer la prématurité, la pollution atmosphérique ou l’exposition à d’autres aérocontaminants (y compris in utero), l’asthme dans l’enfance, les infections respiratoires, un faible statut socio-économique, ou la prédisposition génétique à présenter une trajectoire de fonction respiratoire basse ou déclinant rapidement 1 , 2 , 3

Les études d’association génétique à grande échelle (Genome-Wide Association Studies, GWAS) ont identifié des variants génétiques semblant associés à la survenue de BPCO, en majorant la sensibilité à la fumée de cigarette ou à d’autres agressions respiratoires. La plupart des gènes considérés codent pour des acteurs de la croissance de l’arbre aérien (par exemple la voie de la protéine Sonic Hedgehog avec le gène HHIP, ou le fibroblast growth factor FGF-10). Des expérimentations fondamentales, impliquant des modèles animaux ou cellulaires complexes, ont permis de confirmer leur implication.

À l’avenir, de nouveaux scores prédictifs multi-dimensionnels, tenant compte de plusieurs variants génétiques, de biomarqueurs récemment identifiés (par exemple la protéine des cellules de Clara CC-16), pourraient permettre d’aboutir à une meilleure définition de BPCO précoce, ou d’identifier en amont des groupes d’enfants à risque, et de mettre en place des actions de prévention précoce 4 , 5 .

Vieillissement pulmonaire accéléré d’origine génétique

L’arrivée à l’âge adulte peut donc se faire dans des trajectoires de fonction pulmonaire différentes, les trajectoires basses prédisposant au risque de développer une BPCO. Par la suite, plusieurs polymorphismes génétiques peuvent entraîner un vieillissement accéléré du poumon et favoriser un déclin fonctionnel et l’entrée dans la maladie, surtout en cas d’exposition au tabac ou à d’autres aérocontaminants. Le déficit en alpha-1-antitrypsine correspond au cas de figure le plus connu. Son dépistage est recommandé en cas de BPCO ou d’emphysème, afin de proposer une supplémentation selon le profil de mutation. Toutefois, d’autres gènes peuvent être impliqués, par exemple ceux codant pour la matrix metalloproteinase-12 (MMP-12) ou la protein tyrosine phosphatase non-receptor type 6 (PTPN6) 6 , 7.

Par ailleurs, les patient·es BPCO présentent des signes biologiques de sénescence, avec notamment un raccourcissement des télomères comparable à celui observé chez les sujets âgés. Au sein des pneumocytes de type 2, cette sénescence cellulaire bloque la prolifération et inhibe les voies de la réparation alvéolaire. Un modèle murin de mutation du gène de la télomérase TERT a montré que ces souris possédaient une plus grande sensibilité à la fumée de cigarette que les souris sauvages. En clinique, cette mutation pourrait représenter environ 1 % des patient·es 8 , 9.

La sénescence pulmonaire comme cible thérapeutique

Dans une dernière présentation, le Pr Laurent Boyer a présenté des pistes prometteuses pour des thérapies du futur ciblant la sénescence cellulaire. Dans différents modèles expérimentaux d’agression pulmonaire (mimant une bronchodysplasie, un emphysème, une infection aiguë ou un syndrome de détresse respiratoire aiguë), les souris présentent une augmentation du taux de cellules sénescentes et un certain degré de destruction alvéolaire. En revanche, l’inhibition des voies de la sénescence par mutation du régulateur de cycle cellulaire p16 permet de protéger les souris, et un traitement curatif éliminant les cellules sénescentes (sénolytique) est capable d’induire ou d’accélérer une réparation alvéolaire. Dans certains de ces modèles, la reconstitution de la fonction de cellules souches des pneumocytes de type 2, après élimination des cellules sénescentes, semble passer par l’action des lipofibroblastes, des cellules régénératives fournissant des lipides nécessaires à la différentiation des pneumocytes de type 2.

À l’avenir, d’autres traitements sénolytiques pourraient être développés, comme des vaccins ou des CAR T Cells ciblant spécifiquement les cellules sénescentes. Une autre voie de recherche est celle des traitements « senoreverter » qui auraient la capacité de rajeunir les cellules en inversant les processus cellulaires de sénescence, restaurant ainsi la capacité de prolifération.

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Efficacité du tézépélumab sur la polypose nasosinusienne de patients asthmatiques sévères

Le tézépélumab, biothérapie anti-TSLP, a obtenu une autorisation de mise sur le marché en France « chez l’adulte et l’adolescent âgé de 12 ans et plus en traitement de fond additionnel de l’asthme sévère non contrôlé malgré une corticothérapie inhalée à forte dose associée à un autre traitement de fond ». Cette AMM a fait suite aux résultats encourageants des études NAVIGATOR 1 (phase III) et PATHWAY (phase II), ainsi qu’aux données d’extension de l’essai DESTINATION. Contrairement au dupilumab et au mépolizumab, il n’a pas l’AMM pour le traitement des polypes nasaux. Il s’avérerait pourtant efficace dans cette indication, comme en atteste les résultats de cette étude post-hoc.

Analyse post-hoc de l’étude NAVIGATOR

Pour rappel, la polypose nasosinusienne (PNS) est une comorbidité fréquente dans l’asthme sévère. Elle altère grandement la qualité de vie de nos patients. Ceux-ci sont très demandeurs de traitements efficaces qui leur permettraient notamment de retrouver l’odorat. Cette analyse post-hoc de l’étude de phase III NAVIGATOR a évalué l’efficacité du tézépélumab sur le contrôle de la PNS grâce au score SNOT-22 allant de 0 (aucun problème) à 110 (impact maximum) et prenant en compte 5 domaines (nasal, oreille/facial, sommeil, fonction et émotion.

Amélioration du score SNOT-22 sous tézépélumab

L’étude NAVIGATOR est une étude multicentrique randomisée en double aveugle qui a comparé le tézépélumab au placebo chez des sujets asthmatiques sévères de 12 à 80 ans non contrôlés ayant des antécédents de PNS. Parmi les 165 patients inclus, 90 ont reçu du tézépélumab 210 mg et 75 le placebo toutes les 4 semaines durant 52 semaines. À l’inclusion, le SNOT-22 était similaire chez les patients des deux bras, à 49,6 et 49,3 de moyenne respectivement. Le SNOT-22 par domaine, à l’inclusion, était également similaire entre les deux groupes. La variation des scores totaux du SNOT-22 entre l’inclusion et la fin de l’étude à 52 semaines de traitement était de -21,29 pour le groupe tézépélumab et de -10,21 pour le groupe placebo, soit une différence moyenne de −11,08 (IC95 % [−17,80, −4,35]). Les améliorations ont concerné l’ensemble des domaines, mais plus particulièrement les domaines nasal, sommeil et fonction.

En conclusion

Le tézépélumab a donc bien permis d’améliorer le SNOT-22 chez les patients traités, c’est à dire d’améliorer les symptômes cliniques de la PNS de manière significative.

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Comprendre et traiter l’asthme grâce à la génétique

La Dr Emmanuelle Bouzingon a rappelé que l’asthme est une maladie fréquente et complexe. Différents facteurs environnementaux associés à une composante génétique aboutissent à un large spectre d’expressions cliniques chez nos patients, ou phénotypes. 

La génétique ne fait nécessairement pas le phénotype

Ces 15 dernières années, nous avons assisté à une révolution dans la génétique de l’asthme, grâce aux études pangénomiques. En 2022, une métanalyse de 22 bio-banques a permis d’identifier 179 loci, dont 49 nouveaux, impliqués dans les phénotypes d’asthme 1. On a ainsi appris que les sujets porteurs de certains variants délétères dans la région identifiée 17q12-q21 sont plus à risque de développer un asthme de début précoce, et que plus ce sujet est porteur de variants délétères, plus son asthme commencera tôt dans la petite enfance. Mais bien que l’on identifie différents marqueurs génétiques dans la même région, l’expression clinique sera différente selon les sujets et leur exposition environnementale. L’exposition à un tabagisme précoce et la survenue d’infections virales dans l’enfance jouent par exemple un rôle important 2. À l’inverse, l’exposition aux chats dans la petite enfance diminue le risque d’asthme précoce chez les sujets pourtant porteurs du génotype le plus à risque de développer ce type d’asthme 3. L’expression des allèles peut aussi différer selon qu’il est transmis par le père ou la mère : une association entre asthme et rhinite et transmission par le père a été démontrée 4

La pharmacogénétique pour prédire la réponse au traitement de l’asthme

Mais qu’est-ce que la pharmacogénétique finalement ? L’identification de variants génétiques qui sont associés à la réponse aux traitements, a expliqué le Pr Phillippe Devillier. Les polymorphismes des nucléotides représentent 90% de l’ensemble des variants génétiques, 680 sont associés à l’asthme. C’est ainsi que lors de l’étude de 535 000 polymorphismes, 1 seul a été identifié comme facteur de réponse aux corticostéroïdes inhalés : le gène GLCCI1 5.

La vaccination génique : une perspective thérapeutique ?

Le Pr Laurent Guilleminault a défini la vaccination génique comme l’identification d’un gène d’intérêt dysfonctionnel, modifié afin d’obtenir la protéine non produite. Mais dans l’asthme, on note une hétérogénéité majeure, entre les patients, entre les gènes impliqués, mais aussi entre les études conduites, rendant complexe la réflexion. Il faudrait pouvoir cibler plusieurs gènes dans le même temps, et savoir à quels patients proposer ces traitements. La vaccination non génique ciblant directement les mécanismes T2 majoritairement impliqués dans l’asthme serait plus adaptée. Bien que les biothérapies ont révolutionné la prise en charge de l’asthme, il reste nécessaire de renouveler régulièrement les injections. Un vaccin IL4/IL-13 est en cours de développement dans l’asthme 6, 7 : il a déjà démontré son efficacité sur des modèles murins et humanisés de souris, mais des études cliniques restent à mener. 

En conclusion

La génétique dans l’asthme s’est fortement développée ces dernières années et ouvre de nouvelles perspectives dans la prise en charge personnalisée des patients en identifiant différents mécanismes impliqués dans les phénotypes de l’asthme, ceux impliqués dans la résistance aux traitements, et en proposant de nouvelles stratégies thérapeutiques par la vaccination génique.


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Webinaire Post ERS 2023

26 septembre 2023 de 19h à 21h
Post ERS

Modération : Etienne-Marie Jutant – Jésus Gonzalez 

 Actualités dans l’asthme – Clairelyne Dupin (Paris)

• Actualités en infectiologie hors Covid + sciences fondamentales – Louise Bondeelle (Paris)

• Actualités en oncologie – Vincent Fallet (Paris)

• BPCO hypercapnique à l’état stable : intérêt de la VNI et de l’OHD– Marjolaine Georges (Dijon)

• Hypertension pulmonaire : actualités – Etienne-Marie Jutant (Poitiers)

• Réhabilitation– Gregory Reychler (Bruxelles)

• Nouveautés dans le traitement des pneumopathies interstitielles diffuses – Lucile Sesé (Bobigny)

• Nouveautés dans les apnées ! – Wojciech Trzepizur (Angers)

Disponibles en replay & podcast

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