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Livre Blanc de la BPCO

Urgence BPCO : les pneumologues et les patients alertent les pouvoirs publics

Communiqué de Presse

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Ce Livre Blanc a pu être réalisé grâce à un soutien institutionnel du laboratoire Chiesi. Les modalités de ce soutien ont été formalisées dans une charte, signée par les organisations initiatrices du projet d’une part, par le laboratoire Chiesi d’autre part, dont les grandes lignes figurent en p33 du document. L’objet de cette charte est de garantir la stricte indépendance des associations initiatrices du projet dans le cadre d’un partenariat inédit, moderne, éthique et responsable.

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Baisser le volume par valves : un essai qui va faire du bruit !

L’efficacité de la réduction de volume (RDV) endoscopique par valves unidirectionnelles chez des patients présentant un emphysème à distribution hétérogène ou homogène a été démontrée par 3 études contrôlées. Des études précédentes ont montré que le prérequis pour obtenir un bénéfice fonctionnel est l’absence de ventilation collatérale (VC) entre le lobe traité et les lobes adjacents. Les résultats d’une nouvelle étude contrôlée ont été présentés au cours d’une séance de communications orales. 

Dans cette étude prospective multicentrique internationale appelée TRANSFORM, 273 patients (VEMS < 45 % th et VR > 180 % th) avec emphysème hétérogène ont été évalués par le système Chartis pour la présence ou non d’une VC. Parmi eux, 97 patients sans VC (VC-) ont été tirés au sort 2 :1 pour un traitement unilatéral par valves endobronchiques (n = 65) ou une prise en charge standard (n = 32). Le critère de jugement principal était le pourcentage de patients ayant dans chaque groupe un gain de VEMS > 12 % (différence minimale cliniquement significative par rapport à la valeur de base) à 3 mois. En intention de traiter, chez 81 patients ayant atteint les 3 mois de suivi, le critère principal de jugement était rempli chez 55 % des patients dans le groupe valves vs 6,5 % dans le groupe contrôle (p < 0,001). Une différence cliniquement et statistiquement significative en faveur du groupe valves a été également observée à 6 mois avec l’index de qualité de vie (SGRQ), la distance parcourue au TM6 et la baisse du VR. Les effets secondaires principaux détectés au cours des 6 premiers mois ont été : pneumothorax, exacerbation de BPCO et pneumonie (21,5 % vs 0 %, 9,2 % vs 6,3 %, 9,2 % vs 3,1 % dans le groupe valves et le groupe contrôle, respectivement). La majorité des effets secondaires a été observée pendant le premier mois suivant la procédure.

Un patient est décédé dans le groupe valves dans les suites d’un pneumothorax et aucun dans le groupe contrôle.

Cette nouvelle étude contrôlée prospective, qui est la première étude multicentrique sur le sujet, vient confirmer les résultats antérieurs, à savoir que la RDV par valves apporte un bénéfice fonctionnel chez des patients avec emphysème hétérogène sans VC. Il importe d’informer les patients que le bénéfice n’est pas observé dans tous les cas et que des risques sont encourus.

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Herve Mal, hôpital Bichat, Paris

D’après la communication de SV Kemp, session C 95. Am J Respir Crit Care Med 2017;195:A6740.

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© iSPLF – Mission ATS – MAI 2017

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Microbiote et poumons : une symbiose nécessaire voire idyllique mais gare à la dysbiose

 

Longtemps considérés comme des organes stériles, les poumons sont – comme le tube digestif et la surface cutanée – peuplés d’étranges créatures qui ne nous veulent pas forcément que du mal.

C’est ainsi que le docteur Lal de l’Université de Birmingham (Alabama) introduisait sa conférence sur la composition du microbiote respiratoire à la naissance et le développement des maladies respiratoires chroniques à l’âge adulte. Le peuplement des voies aériennes par différentes espèces bactériennes commence chez le fœtus, dépend ensuite du mode d’accouchement puis subit de fortes variations interindividuelles en fonction de l’alimentation, de l’environnement et surtout de la survenue et de la fréquence des maladies infantiles. Une cohabitation harmonieuse entre le microbiote et les cellules respiratoires est nécessaire à l’homéostasie pulmonaire définissant la symbiose respiratoire. La perturbation de cet équilibre détermine la dysbiose et favorise la survenue des maladies respiratoires infantiles qui vont à leur tour aggraver la dysbiose, entraînant ainsi un cercle vicieux fragilisant de plus en plus les poumons en les rendant susceptibles de développer une maladie respiratoire chronique (comme l’asthme, la BPCO, la fibrose pulmonaire idiopathique, etc.) chez l’adulte possédant par ailleurs un terrain prédisposant. Il convient donc de préserver la symbiose respiratoire et éviter la survenue de la dysbiose. Il reste à savoir comment être efficace dans la protection symbiotique du microbiote et plus performant dans la détection des situations à risque de la survenue de la dysbiose. Tout reste encore à faire dans l’univers microbiotique, mais le mérite des chercheurs s’intéressant à ce sujet est de prendre en compte l’importance du monde des microbes dont certains ne nous veulent que… du bien.

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Anh Tuan Dinh-Xuan, hôpital Cochin, Paris

D’après une communication de CV Lal : « The airway microbiome at birth : setting the stage for subsequent lung disease » Session A5 “Developmental origins of health and disease and the circle of life for lung disease”

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