La culture des soins palliatifs

Mme Karine Dormois a insisté sur le rôle pivot de l’infirmière dans la prise en charge globale du patient, sur le plan clinique, mais aussi psychologique, social, et environnemental.

Une prise en charge précoce et pluridisciplinaire
Elle a aussi souligné l’importance de la prise en charge précoce, qui permet de réduire l’intensité des symptômes comme la dyspnée, d’améliorer la qualité de vie des patients, et de prévenir l’apparition des troubles anxio-dépressifs. La place de l’équipe des soins palliatifs dans les maladies chroniques en milieu hospitalier a également été discutée. Le recours aux équipes de soins palliatifs (ESP) jusque-là peu sollicitées dans ce contexte de maladies pulmonaires non cancéreuses, commence à émerger. Ce sont en effet des interlocuteurs indispensables pour le patient, ses proches et les soignants.

Directives anticipées et place des aidants
L’autre question débattue était celle des directives anticipées, en particulier au moment de leur rédaction. Tout le monde s’accorde à dire que cela reste un acte marginal pour l’instant et cela a été confirmé par un “mini ” sondage réalisé auprès des participants présents dans la salle. De nombreuses questions autour de ce sujet perçu comme délicat sont encore en suspens : à quel moment l’aborder avec le patient ? Quelle est la place de la personne de confiance ?
Madame Odile Alcatraz a, quant à elle, partagé son expérience d’aidant, et a mis en lumière sa place centrale mais difficile. Elle a notamment insisté sur l’importance de lui consacrer du temps et sur son besoin d’écoute.

Pour conclure les soins palliatifs doivent être organisés et dispensés par une équipe multidisciplinaire, incluant le patient et ses proches.


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