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Le smartphone au secours de la réhabilitation respiratoire


L’efficacité de la réhabilitation respiratoire (RR) dans la prise en charge de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) n’est plus à prouver. Toutefois, les bénéfices ne sont ressentis par les patients porteurs d’une BPCO qu’en moyenne pendant 12 à 18 mois. En effet, une majorité des patients, après avoir complété la RR, ne maintiennent pas un niveau d’activité physique suffisant et n’arrivent pas à intégrer dans leur vie quotidienne une nouvelle habitude avec des entraînements réguliers. De nombreuses solutions pour la maintenance des résultats de la RR sont étudiées. Les nouvelles technologies numériques pour être d’une grande utilité dans ce domaine.

L’application Kaia COPD, déjà disponible sur AppStore et GooglePlay, a été testée par deux centres reconnus de réhabilitation, en Allemagne et en Suisse. Les résultats prometteurs ont été présentés ce matin. La publication est d’ores et déjà disponible, si vous souhaitez en consulter les détails.

Le contenu de l’application repose sur :
1/ des vidéos pour la réalisation quotidienne d’exercices basés sur le renforcement des membres supérieurs et inférieurs, l’équilibre et la mobilisation (15-20 minutes par jour), d’intensité croissante, selon le ressenti que renseigne le patient sur l’application,
2/ une incitation à la marche via des notifications, les pas quotidiens étant comptés par l’application pour atteindre un objectif révisé chaque semaine et
3/ un contenu d’éducation thérapeutique incitant à un style de vie plus actif.

Après avoir complété un programme de RR, 60 patients BPCO (âge moyen de 64,3 ± 7,7 ans, 49% de femmes, IMC moyen à 24,4 ± 5,1 kg/m2, VEMS moyen à 44,0 ± 16,2% des valeurs prédites) sont randomisés en deux groupes, le groupe interventionnel (utilisation quotidienne de l’application pendant 6 mois) et le groupe contrôle.

Le nombre de pas quotidien est significativement supérieur dans le groupe interventionnel, et d’autant plus que les patients utilisent fréquemment l’application (plus de 4 fois par semaine pendant plus de 70% des semaines de l’étude) (5016,3 [2920,3 – 10 206,5] contre 3105,1 [606,4 – 4372,0] pas par jour, p=0,014). L’activité reste stable pendant la durée de l’étude. Les symptômes (score CAT : 15,1 ± 8,6 contre 19,7 ± 6,4, p=0,02) ainsi que la qualité de vie étaient également améliorés.

Il faut ajouter que les patients sont formés à l’utilisation de l’application pendant 4 sessions de 20 minutes.

L’utilisation régulière d’une application dédiée offre un espoir pour résoudre l’épineuse question de la maintenance à long-terme des bénéfices de la RR chez les patients BPCO. D’autres applications sont testées après exacerbation ou dans le cadre de programmes de RR à domicile. L’adhésion des patients à ces méthodes digitales restent à confirmer, à plus long terme ou dans des populations moins favorisées.   

Marjolaine Georges, Service de Pneumologie et Soins Intensifs Respiratoires, CHU Dijon


D’après la communication  de Rainer Gloeckl Session A16. Pulmonary rehabilitation: transforming our practice in 2022.

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La réhabilitation respiratoire. Pour les asthmatiques aussi !


Trois communications ont été consacrées à l’inflammation Une méta-analyse récente 1 reprenant les données de 543 adultes asthmatiques inclus dans 11 essais randomisés contrôlés suggère que la réhabilitation respiratoire pourrait améliorer le contrôle de l’asthme et la fonction respiratoire, sans qu’un impact significatif sur l’inflammation des voies aériennes n’ait été documenté par la fraction expirée en monoxyde d’azote (FeNO) ou encore le nombre de polynucléaires éosinophiles (PNE) dans les expectorations. Les mêmes auteurs ont présenté ce matin les résultats préliminaires d’un nouvel essai randomisé contrôlé.

Les 150 patients inclus sont des adultes asthmatiques, sédentaires et bénéficiant d’une corticothérapie inhalée à une dose quotidienne à 400 µg ou plus d’équivalent budésonide. A l’inclusion, le contrôle de l’asthme est hétérogène avec un score ACQ-5 compris entre 1 et 2,5. Cent deux malades sont randomisés dans le groupe interventionnel et bénéficient pendant six mois d’un réentrainement à l’exercice, selon les modalités classiques (exercice aérobie, à haute intensité, 3 séances par semaine). Aucune éducation thérapeutique ou stratégie de maintenance n’interviennent dans le protocole. Ils sont comparés aux 48 patients du groupe contrôle. A chaque visite (à 2, 4, 6, 9 et 12 mois), la dose de corticoïdes inhalés est réévaluée selon un protocole précis. Si le score ACQ-5 est ≤ à 1, la dose est diminuée. Si le score ACQ-5 est ≥ à 1,5, la dose est augmentée. Si le score ACQ-5 est compris entre 1 et 1,5, la dose est conservée.

L’adhésion au protocole est excellente : seuls 3 patients du groupe interventionnel ont interrompu le réentraînement, 14 patients du groupe interventionnel et 7 du groupe contrôle ont été perdus de vue. Tandis que la dose de corticoïdes est globalement stable au cours de l’année dans le groupe contrôle, elle est significativement diminuée dans le groupe interventionnel, de 234 [-391 ; -77] µg à six mois (p=0,004). L’effet persiste dans le temps, avec une diminution de 314 [-477 ; -151] µg à douze mois (p=0,0002). La réduction de dose est plus fréquente selon l’observance aux séances de réentraînement (71,4% des patients avec une adhérence très élevée aux séances de réentraînement, 50,0% des patients avec une adhérence faible soit moins de 2 séances par semaine en moyenne contre 48,8% des patients contrôle, p=0,09). Le nombre d’exacerbations d’asthme (0,1 exacerbation / patient / an dans le groupe interventionnel contre 0,32 dans le groupe contrôle) ou de pneumonie (0,16 pneumonie / patient /an contre 0,20, respectivement) n’est pas différent. Dans cette étude, à nouveau, l’exercice ne semble pas agir en modulant l’inflammation des voies aériennes. Les données recueillies concernant la FeNO ou les PNE dans les expectorations induites ne sont pas concluantes.  

Le réentraînement à l’effort permet une réduction durable de 24% de la corticothérapie inhalée sans nuire au contrôle de l’asthme.

La réhabilitation respiratoire figure officiellement dans les dernières recommandations GINA. Elle y occupe une ligne sur les quelques 200 pages, au même titre que les autres stratégies non médicamenteuses susceptibles d’améliorer le contrôle de l’asthme. Nul doute que sa place est destinée à s’étendre. Avant une généralisation de la prescription de la réhabilitation respiratoire chez les patients asthmatiques, de nombreuses questions restent à résoudre. Comment adapter le programme aux patients asthmatiques ? Quel profil de patient asthmatique en bénéficierait ? Et surtout, depuis la pandémie COVID, comment augmenter les capacités des programmes de réhabilitation pour que l’ensemble des patients éligibles puissent y accéder ?

Marjolaine Georges, Service de Pneumologie et Soins Intensifs Respiratoires, CHU Dijon Bourgogne, 14 rue Paul Gaffarel, 21079 Dijon, France


D’après la session A16. Pulmonary rehabilitation: transforming our practice in 2022, A Pitzner-Fabricius

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C’est confirmé ! Une réhabilitation respiratoire précoce réduit la mortalité après hospitalisation pour une exacerbation sévère de BPCO


Les conséquences délétères des exacerbations aiguës sévères chez les patients souffrant d’une bronchopneumopathie chronique obstructive (EABPCO) sont largement démontrées. Malgré la publication de recommandations formelles et une revue Cochrane récente globalement positive 1 , la place de la réhabilitation respiratoire (RR) précoce dans leur prise en charge reste un sujet de débat.

La RR soulage la dyspnée, améliore les performances physiques à l’exercice et améliore la qualité de vie, dans les suites d’une EABPCO ayant nécessité une hospitalisation, comme aux autres stades de la maladie. La réduction du risque de nouvelle EABPCO est également bien démontrée. Toutefois, la RR est confrontée à des limites spécifiques en post-EABPCO. L’adhésion au programme est particulièrement faible (dans les études colligées pour la revue Cochrane, à peine 10% des patients sortis d’hospitalisation pour une EABPCO complètent le programme de RR) pour des raisons variées, qui tiennent autant du patient que du médecin que du système de santé. Par ailleurs, il s’agit fréquemment de programmes de RR allégés, tenant compte de la dyspnée intense des patients. Cette hétérogénéité du contenu de la RR est susceptible d’expliquer les résultats mitigés sur la mortalité.

Les résultats de l’étude rétrospective de Lindenauer et al. 2 présentés à l’occasion d’une session « Clinical Year in Review » sont particulièrement encourageants.

Les données médicales issues du système Medicare de 197 376 patients de plus de 65 ans hospitalisés aux Etats-Unis pour EABPCO en 2014 ont été analysées (âge moyen : 76,9 ans, 58% de femmes). Parmi eux, 2721 patients, soit 1,5% des patients, ont bénéficié d’une RR dans les 90 jours qui ont suivi l’hospitalisation. Les patients qui bénéficient d’une RR sont globalement plus jeunes, plus fréquemment des hommes de race blanche et résident plus près d’un centre de RR. Leurs co-morbidités sont moins nombreuses. Il s’agit plus fréquemment de leur 1ère hospitalisation.

La mise en place d’une RR précoce est associée à une réduction significative de la mortalité à un an (hazard ratio : 0,63 [0,57 – 0,69], p < 0,001). La réduction de la mortalité est globalement similaire que la RR soit initiée dans le 1er, le 2ème ou le 3ème mois après l’EABPCO. Un effet dose-réponse est également mis en évidence : chaque semaine supplémentaire avec trois sessions additionnelles de RR réalisées dans les trois mois qui suivent l’EABPCO est associée à une réduction de la mortalité (hazard ratio :  0,91 [0,85 – 0,98], p = 0,01).  La mise en place d’une RR dans les 3 mois qui suivent une EABPCO est donc associée à une réduction significative de la mortalité. Ces résultats renforcent les recommandations actuelles en faveur de l’initiation d’une RR dans les 3 à 4 semaines qui suivent la sortie d’hospitalisation. On notera que dans cette étude rétrospective, comme dans les autres études de la littérature, le pourcentage de patients qui réalisent effectivement la RR est extrêmement faible. Ces données plaident pour trouver de nouvelles solutions innovantes, en alternative au programme classiques de RR, pour améliorer les capacités d’accueil en RR. Cet enjeu est d’autant plus important qu’il faut actuellement aménager les centres de RR pour accueillir les patients post-Covid 19 en sus des insuffisants respiratoires chroniques.

Marjolaine Georges, Service de Pneumologie et Soins Intensifs Respiratoires, CHU Dijon Bourgogne, Dijon


D’après la communication de P Camp : Pulmonary rehabilitation

Session D021 Clinical year in Review

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Réhabilitation respiratoire virtuelle : questions pratiques


La pandémie liée au Covid-19 a amplifié le développement de programmes de réhabilitation respiratoire (RR) au domicile. Si cette solution est explorée depuis plusieurs années, pour améliorer l’accès à la RR, l’ouverture de ce type de programme de RR est rapportée à foison lors de l’ATS 2021. Il s’agit de répondre rapidement à ces deux problématiques : poursuivre la RR des patients insuffisants respiratoires chroniques en réduisant le risque sanitaire au maximum et inclure en RR un grand nombre de patients souffrant de symptômes persistants post-Covid, et notamment de dyspnée, de fatigue et d’anxiété. Voici un florilège de travaux préliminaires qui évaluent différents aspects pratiques de ces modalités virtuelles de RR : quels outils d’évaluation et quels matériels ?

D’une part, certains travaux évaluent les outils de mesure de la tolérance à l’effort. Ces mesures sont indispensables : elles sont utilisées pour régler l’intensité de l’entrainement et s’assurer de la sécurité du patient, combinée avec une mesure de la SpO2 mais aussi pour évaluer l’efficacité du programme. Le test de marche des 6 minutes n’est pas réalisable au domicile pour des raisons évidentes. Les couloirs de 50 m ne sont pas si fréquents, les appartements parisiens ne démentiront pas… L’utilisation du test de lever de chaise (version 30 secondes, 1 ou 3 minutes) semble avoir un certain intérêt dans ce contexte. Il identifie de façon fiable les désaturations à l’effort chez 64 patients post-Covid normoxiques au repos 1. Après l’évaluation initiale, il peut même faire partie des exercices de RR 2.
Pour plus d’informations, une revue a été publiée par A. Holland sur le sujet 3.

D’autre part, le contenu des séances de RR est modifié pour répondre aux contraintes pratiques. Impossible d’utiliser le sacro-saint cyclo-ergomètre au domicile ! La majorité des programmes utilisent un équipement adapté : la marche pour le réentrainement à l’effort et différents exercices de gymnastique pour le renforcement des muscles locomoteurs. Ces derniers nécessitent une chaise et, pour augmenter progressivement la difficulté, les équipes utilisent soit des poids (parfois faits-maison avec canettes ou bouteilles d’eau), soit des élastiques (type Théra-Band®), soit un stepper 4 5. Ce type de RR avec un équipement minimal à domicile a été validé auparavant dans de rares essais randomisés contrôlés 6.

L’efficacité des programmes de RR à domicile fait face à de nombreux défis. Leur déploiement et leur pérennisation va nécessiter un important investissement des équipes de RR. 

Marjolaine Georges, Service de Pneumologie et Soins Intensifs Respiratoires, CHU Dijon Bourgogne, Dijon


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Réhabilitation respiratoire dans la BPCO : bis repetita


L’efficacité des programmes de réhabilitation respiratoire (RR) dans la prise en charge des patients porteurs d’une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) est largement démontrée. Toutefois, le bénéfice de la RR reste limité entre six mois et un an si rien n’est proposé au patient au sortir de la RR. L’accompagnement à long terme des patients BPCO est donc un enjeu majeur. De nombreuses solutions sont proposées pour le maintien des acquis. Elles sont hétérogènes et d’efficacité variable mais elles reposent globalement sur la poursuite d’une activité physique et le suivi régulier des performances. L’éducation thérapeutique et le soutien psycho-social y sont classiquement associés pour renforcer l’adhésion du patient. L’équipe australienne d’AT Burge et coll. a réalisé une métanalyse pour juger l’intérêt de réaliser un second programme de RR chez les patients BPCO. 

Huit études (dont un essai randomisé contrôlé et trois études prospectives) réalisées entre 1996 et 2013 ont été incluses dans l’analyse. Les données concernaient 717 patients (âge moyen de 68 à 70 ans, VEMS moyen de 36 à 58 % de la norme) dont 463 ont bénéficié de deux programmes de RR consécutifs, dans un délai allant de 4 mois à 5 ans. Le contenu des programmes de RR était classique, avec une durée allant de 6 à 12 semaines. Six étaient réalisés en ambulatoire.
L’amélioration des capacités fonctionnelles à l’exercice, mesurée par la distance de marche parcourue (test de marche des six minutes ou test de la navette) était identique d’un programme de RR à l’autre. La réduction des exacerbations était également significative (2,54 ± 0,90 exacerbations dans l’année qui précède la RR versus 1,02 ± 0,86 dans l’année qui suit la 1ère RR versus 0,81 ± 0,73 dans l’année qui suit la 2nde RR). L’amélioration de la qualité de vie n’est significative qu’après la réalisation du premier programme de RR.
Un second programme de RR semble efficace. L’hétérogénéité des résultats de cette méta-analyse est en partie liée à une progression différente de la gravité de la BPCO entre les deux sessions de RR puisqu’il s’écoule un délai très variable entre les deux programmes selon les études. Le moment le plus opportun pour une seconde RR reste à déterminer, tel qu’après une exacerbation par exemple. La construction et l’appropriation d’un programme individualisé post-RR sera un enjeu déterminant de la seconde RR, d’autant plus si l’on prend en compte les problématiques de coût et d’accessibilité des centres spécialisés en RR.

Marjolaine Georges, Service de Pneumologie et Soins Intensifs Respiratoires, CHU Dijon Bourgogne, Dijon 


D’après le Poster :

AT Burge. Efficacy of repeat pulmonary rehabilitation in people with COPD : a systematic review. A4142

Session TP 103 : Advancing pulmonary rehabilitation : Innovations in design and delivery

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DIU Réhabilitation respiratoire

Diplôme Inter-Universités Réhabilitation Respiratoire du grand ouest

Présentation
Les maladies respiratoires sont en constante augmentation dans le monde, notamment liées au tabac.
La réhabilitation respiratoire permet de limiter le poids du handicap à travers l’acquisition de savoir-faire et savoir être du patient vis à vis de sa maladie.
Cette formation vise à acquérir les connaissances et les compétences nécessaires à la mise en oeuvre d’un programme de soins interdisciplinaires permettant d’aborder les différents aspects de la maladie chronique et du handicap, et répondant de façon individualisée afin d’en optimiser les bénéfices et l’impact sanitaire.
Objectifs

>> Concevoir, mettre en oeuvre et évaluer un programme de réhabilitation respiratoire individualisé (sciences de l’éducation thérapeutique du patient et sciences du réentrainement)
>> Participer à la prévention primaire, secondaire et tertiaire de l’insuffisance respiratoire
>> Rapporter les causes du handicap d’origine respiratoire et les outils de mesure du handicap et du déconditionnement physique associé

Public
>>Médecins                                                                           >> Masseurs-kinésithérapeutes
>> Diététiciens                                                                 >> Techniciens de laboratoire médical et biomédical
>> Ergothérapeutes                                                          >> Infirmiers
>> Éducateurs en éducation                                              >> Entraineurs sportifs physique adaptée
 
Conditions d’admission
>> Être titulaire ou en cours d’obtention d’un Diplôme d’État de docteur en médecine
>> Être titulaire d’un Diplôme d’État d’infirmier, de masseur-kinésithérapeute, d’ergothérapeute, de technicien de laboratoire médical et bio-médical
>> Être titulaire d’une Licence STAPS APAS (Activité Physique Adaptée et Santé)
>> Être titulaire d’un BTS diététique
Et
>> Être impliqué dans la prise en charge de maladies respiratoires.
Validation
Un diplôme universitaire sera délivré après validation des épreuves suivantes :
>> Examen écrit
>> Rédaction et soutenance d’un mémoire
 Programme

Coordinateurs Pédagogiques 
Responsable pédagogique (Nantes) :
Dr Arnaud CHAMBELLAN – Maître de conférences, Université de Nantes – Praticien Hospitalier, Explorations fonctionnelles, CHU de Nantes. 
Coordinateur pédagogique (Tours)
Pr Laurent PLANTIER – Professeur des universités, Université de Tours – Praticien Hospitalier, Explorations Fonctionnelles Respiratoires, CHU de Tours
Organisation
[themify_col grid=”2-1 first”]
6 sessions de 3 jours (125 heures)
(mercredi, jeudi et vendredi)
Stage pratique (30 heures)
Soit 155 heures au total
Groupe de 18 personnes maximum
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Lieux de formation :
Module1 : Rennes
Module 2 : Nantes
Module 3 : Angers
Module 4 : Le Guervenan Morlaix
Module 5 : Poitiers
Module 6 : Tours
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Formation d’octobre 2020 à mai 2021 – soutenance du mémoire en septembre 2021
Renseignement et inscription

pascale.poree@chu-nantes.fr
Tarifs
– Interne et étudiant en formation initiale : 800 € droits annuels d’inscription à l’université compris
– Professionnel et demandeur d’emploi en formation continue : 1600 € droits annuels d’inscription à l’université compris
 

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Comment organiser son séjour en réhabilitation respiratoire ?

A46 – Les malades de pneumologie : acteurs de santé incontournables

Comment organiser son séjour en réhabilitation respiratoire ?

BERNADY Alain, Cambo-Les-Bains

 

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[themify_button style=”large red” link=”https://splf.fr/videoconferences-cplf-2019/” ]SOMMAIRE[/themify_button]

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Ateliers de la Réhabilitation respiratoire

Ateliers de la réhabilitation respiratoire

 

Le groupe Alvéole organise une nouvelle session des Ateliers de la Réhabilitation (ex : Ateliers d’Aix).
Trois sessions de 2 jours se dérouleront entre octobre 2018 et juin 2019, à Paris (Hôtel Novotel Bercy).

Organisation : Groupe de travail Alvéole, SPLF.

Programme :
Atelier 1 : 19 et 20 octobre 2018 : Initiation à la réhabilitation respiratoire. Niveau 1
Atelier 2 : 8 et 9 mars 2019 : Education thérapeutique au cours de la réhabilitation respiratoire
Atelier 3 : 7 et 8 juin 2019 : Acquérir une expertise en réhabilitation respiratoire. Niveau 2

 

[themify_box icon=”upload” color=”purple”]Télécharger les programme des ateliers[/themify_box]

Il est conseillé de suivre l’ensemble des ateliers mais l’inscription peut se faire session par session.

Information et inscription :

Contact : Véronique Bigot
Tel. 01 43 67 65 99

[themify_box icon=”upload” color=”lavender”]Télécharger le bulletin d’inscription[/themify_box]

Renseignements complémentaires auprès de Frédéric COSTES,

Approche théorique de la Réhabilitation Respiratoire. Niveau 1

 Objectifs :

Au terme de cet atelier, les participants doivent être capables de :

  • Définir la réhabilitation respiratoire (RR) avec ses composantes
  • Repérer et réaliser les éléments d’évaluation initiale et finale
  • Etablir le contenu d’un programme personnalisé de RR
  • Décrire les bases organisationnelles de la RR
  • Savoir proposer et expliquer au patient l’intérêt de la RR

 

Supports écrits (référentiels nationaux, articles de synthèse, diaporama) à lire au préalable.

Outils pédagogiques :

Présentations par les animateurs, travail en groupe et restitution, ateliers pratiques pour les tests fonctionnels.
Évaluation par QCM pre/post

 

Programme

1er jour

  • Introduction : présentation de la formation ,
  • Témoignage de patients
  • Atelier dyspnée d’exercice
  • Définition, indication, contre-indication, composantes et résultats de la réhabilitation respiratoire
  • Méthodologie, mise en oeuvre et interprétation de l’Exploration Fonctionnelle à l’eXercice (EFX).
  • Méthodologie, mise en oeuvre et interprétation des tests de terrain

 

2ième jour

  • Cas clinique simple de réhabilitation respiratoire : quelle évaluation réalisée ? quel contenu à la RR ?
  • Présentation de synthèse de l’évaluation initiale
  • Réentrainement à l’exercice : pourquoi, comment ?
  • Autres composants de la réhabilitation respiratoire :

Activités physiques adaptées, programme éducatif, nutrition, soutien psychosocial

  • Bases organisationnelles de la réhabilitation respiratoire

Synthèse (pdf)

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Avant la chirurgie, passage obligatoire par la réhabilitation respiratoire ?


La résection chirurgicale est le traitement de référence des formes localisées de carcinome bronchopulmonaire. Toutes procédures confondues, jusqu’à 15 % de patients présentent des complications respiratoires postopératoires qui prolongent la durée de séjour, y compris en unité de soins intensifs, augmentent le nombre de réadmissions à l’hôpital et réduisent la survie. Or la capacité d’exercice est un facteur prédictif indépendant du risque de complications respiratoires postopératoires.

L’efficacité de la réhabilitation respiratoire n’est pas encore fermement établie dans cette indication.

Les auteurs australiens de ce poster ont réalisé une méta-analyse des quatre derniers essais randomisés publiés (Benzo 2011, Pehlivan 2011, Morano 2013, Lai 2017). Elle poole ainsi les données de 167 patients. Ils ont par contre bénéficié de programmes de réhabilitation différents ce qui pourrait induire un biais.

Le bénéfice de la réhabilitation respiratoire préopératoire est extrêmement net :

– L’odds ratio du risque de complications respiratoires postopératoires après réhabilitation respiratoire est de 0,33 [0,17-0,61]. La réhabilitation respiratoire réduit de 67 % le risque de complications respiratoires postopératoires. Il faut 4 patients réhabilités pour éviter une complication.

– La durée d’utilisation du cathéter intercostal est réduite de 3,3 [1,3-5,3] jours.

– La durée d’hospitalisation des patients ayant bénéficié d’une réhabilitation respiratoire est également significativement inférieure de 4,2 [3,1-5,4] jours.

Ces résultats très positifs devraient inviter les praticiens à commencer une réhabilitation respiratoire avant la résection chirurgicale qui pourrait se poursuivre après. Les délais que cela impose doivent faire réfléchir à des programmes novateurs de réhabilitation respiratoire pour augmenter les capacités de prise en charge, par exemple à domicile, en salle de sport ou encore en salle municipale. Il faut malgré tout souligner qu’en peropératoire, l’efficacité de la réhabilitation respiratoire a été démontrée avec des programmes proposant un haut niveau d’encadrement et d’exercice.

[hr]

Marjolaine Georges, CHU Dijon Bourgogne, Dijon

D’après Granger CL AJRCCM 195 : A 4281
Session B 74 Pulmonary rehabilitation for non-COPD diagnoses

[hr]

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© iSPLF – Mission ATS – MAI 2017

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