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Laure Jacolot
d’après une interview réalisée par Vincent Fallet1
1 : Service de Pneumologie et Oncologie Thoracique, Hôpital Tenon – APHP, Sorbonne Université
C’est votre 1er Vendée Globe en tant que médecin référent. Comment devient-on médecin de course sur le Vendée Globe ?
Laure Jacolot > J’ai deux casquettes, celle de médecin urgentiste et une casquette médecine du sport. Je travaille à l’hôpital de Quimper et les urgentistes étaient sollicités comme médecin urgentiste pour des formations médicales au Pôle France – Course au large de Port-la-Forêt, la plateforme d’accompagnement des sportives et des sportifs de la Fédération Française de Voile (FFV). C’est ainsi que je suis devenue médecin du Pôle il y a 15 ans et que j’ai pu gagner petit à petit la confiance des marins grâce à un suivi au quotidien. Mon premier patient a été Michel Desjoyeaux.
D’où le lien avec le Vendée Globe…
L.J. > On l’appelle « le professeur », ce n’est pas pour rien, il a une expérience incroyable. La réglementation de la FFV exige d’avoir des expériences sur une transatlantique et sur un tour du monde avant d’être médecin du Vendée Globe. À l’époque, je lui avais dit que je ne connaissais pas beaucoup la course au large, mais que je connaissais les contraintes du milieu sportif étant moi-même aussi basketteuse. Il m’a répondu « ce n’est pas grave, on ne vient pas ici pour parler de notre bateau, mais de nous. Donc on t’amènera à naviguer et tu vas apprendre ». Cela fait maintenant plus de quinze ans que je suis aux côtés des skippers. Et l’an dernier, j’ai été assistante de Jean-Yves Chauve, le pionnier de la médicalisation de la course au large.
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Laure Jacolot : un médecin de courseau coeur du Vendée Globe Lire la suite »
Maxime Sorel
d’après une interview réalisée par Vincent Fallet1
1 : Service de Pneumologie et Oncologie Thoracique, Hôpital Tenon – APHP, Sorbonne Université
Ton second Vendée Globe se profile à l’horizon. Qu’est-ce qui te motive à te lancer à nouveau dans cette aventure hors norme ?
Maxime Sorel > Le Vendée Globe, c’est bien plus qu’une course : c’est une aventure humaine exceptionnelle, dès les préparatifs. La dernière édition en 2020 a été unique mais aussi complexe : le projet s’était annoncé seulement un an avant le départ, et avec la pandémie de Covid-19, nous n’avons pas vraiment eu de préparation. Ce n’était pas l’expérience que j’avais imaginée. Mais même dans ces circonstances, ce qui m’a marqué, c’est l’engagement total de chaque membre de l’équipe, des techniciens aux ingénieurs, tous animés par un objectif commun :amener un bateau fiable et performant au départ, avec la capacité de boucler ce tour du monde en solitaire. Le Vendée Globe est une course à part ; nous devons essayer d’anticiper le maximum de scénarios pour finir la course sans assistance, sans possibilité de se faire livrer du matériel en cas d’avarie que nous devons réparer seul… On est en autonomie quasi complète. C’est une préparation mentale et physique rigoureuse, et je trouve presque autant de satisfaction dans ces trois années et demie de préparation que dans la course elle-même. Cette fois-ci, je vais prendre le départ avec un bateau de dernière génération, équipé de foils*, ce qui représente un défi technique supplémentaire. Pour moi, repartir cette année est une manière de me dépasser encore, de vivre pleinement cette aventure.
On sait que ta passion pour les défis ne se limite pas aux courses nautiques : de l’Everest aux trails extrêmes, tu multiplies les défis. Comment se passe la préparation physique et mentale pour des épreuves si différentes ?
M.S. > Il y a en effet quelques différences, mais pas tant que ça. J’adore me lancer des défis et explorer la « science du corps ». Passer de la voile à des épreuves comme un trail de 100 kilomètres, ou même l’Everest, nécessite une préparation spécifique. Sur un trail, l’effort est très intense sur une durée relativement courte, alors que sur le Vendée Globe, on doit gérer un effort continu sur près de trois mois. Ces différents défis m’aident à mieux comprendre mon corps et à tester mes limites dans des contextes variés. C’est pourquoi je suis accompagné par un centre d’entraînement spécialisé (321 Perform) : c’est un centre d’expertise humaine qui mesure tout, des capacités physiques à la récupération. Ils me guident dans ma préparation, pour ajuster musculature, endurance et mental selon les objectifs, que ce soit pour un trail ou pour un tour du monde en solitaire.
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Maxime Sorel, skipper de l’IMOCA V and B-Monbana-Mayenne sur le Vendée Globe et parrain engagé de l’association Vaincre la mucoviscidose,
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Laure Jacolot : un médecin de course au cœur du Vendée Globe
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CPLF 2025 : adapter nos pratiques au changement climatique
Claire Andréjak, d’après une interview réalisée par Agnès Lara Lire plus
12e journées du GREPI : une immersion en pneumo-infectiologie
Lucien Guerin, Claire Andréjak Lire plus
Éditorial
Une fin d’année 2024 sur un vent d’audace
Vincent Fallet, Étienne-Marie Jutant Lire plus
Mise au Point
Enjeux des stratégies péri-opératoires dans le traitement des cancers bronchiques en 2024
Jérémy Slomka, Gary Birsen, Mariona Riudavets, Marie Wislez Lire plus
Handicap neurologique et Syndrome d’Apnées-Hypopnées Obstructives du Sommeil
Antoine Léotard Lire plus
Adhésion thérapeutique du Patient
La délicate adhésion médicamenteuse dans l’hypertension pulmonaire
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SAHOS : quand l’effet « healthy adherer » influence l’observance de la pression positive continue nocturne
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Santé Publique
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Les nouveaux produits à base de tabac et de nicotine
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Pollution intérieure : impact et évaluation dans les pneumopathies interstitielles
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Pratique Infirmière
Fibrose Pulmonaire Idiopathique et Infirmière en Pratique Avancée : vers une prise en charge optimisée
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Lu pour Vous
Alcool et sommeil en avion : attention à l’hypoxie !
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Communiqués de presse
Claire Andréjak
d’après une interview réalisée par Agnès Lara
Secrétaire générale du conseil scientifique de la SPLF
Pourquoi avoir choisi cette thématique comme fil rouge du CPLF 2025 ?
Claire Andréjak > « Pathologies respiratoires, environnement et changement climatique », la thématique est transversale et l’actualité incontournable. Le changement climatique va nécessairement avoir un impact sur les pathologies que nous aurons à prendre en charge et nous allons devoir nous adapter. Nous avons aussi à faire évoluer nos pratiques pour réduire notre impact environnemental en tant que médecin. De nombreuses sessions se focaliseront donc sur cet axe, mais comme chaque année, l’ensemble des spécialités de la pneumologie sera abordé de façon à ce que tout le monde puisse y trouver son compte : BPCO, asthme, sarcoïdose, hypertension pulmonaire (HTP), infections, recommandations sur la tuberculose, asthme de l’enfant, oncologie thoracique, sommeil, etc.
Au sein de ce fil rouge, quelles sessions ont particulièrement retenu votre attention ?
C.A. > Nous ne souhaitions pas nous en tenir aux aspects négatifs du changement climatique, aussi plusieurs sessions envisageront de possibles solutions. Par exemple, la session « Quand la solution vient de l’environnement » ouvrira des discussions sur le rôle de différents éléments comme la reforestation oul’importance de l’air marin. En effet, préserver un microbiote environnemental riche et diversifié est, entre autres, important car notre microbiote en dépend, les échanges entre les deux étant permanents. Le microbiote environnemental conditionne donc le risque de développer ultérieurement certaines pathologies, comme l’asthme par exemple.
D’autres sessions aborderont les modalités d’adaptation au changement climatique (« Adaptation et solutions face au changement climatique »). Dan Lert devrait venir exposer le plan climat de la ville de Paris.Agnès Hamzaoui (Tunis) envisagera les évolutions nécessaires des systèmes de santé pour se préparer au changement climatique.
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Annuaire de la recherche en pneumologie
Nom du Laboratoire | UMRS1158 - Neurophysiologie respiratoire expérimentale et clinique |
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N° d'équipe | UMRS1158 - Neurophysiologie respiratoire expérimentale et clinique |
Nom du directeur du laboratoire | SIMILOWSKI Thomas |
Nom du responsable | Pr SIMILOWSKI Thomas |
Courriel du responsable | thomas.similowski@sorbonne-universite.fr |
Contacts principaux | Contacts principaux : Directeur : Thomas SIMILOWSKI (thomas.similowski@sorbonne-universite.fr) Directrice adjointe : Laurence BODINEAU (laurence.bodineau@sorbonne-universite.fr) Directeur adjoint : Christian STRAUS (christian.straus@aphp.fr) Responsable de l'accueil des étudiants : Maxens DECAVELE (maxens.decavele@aphp.fr) Responsables de thématique : Capucine MORELOT (capucine.morelot@aphp.fr) Alexandre DEMOULE (alexandre.demoule@aphp.fr) Jésus GONZALEZ-BERMEJO (jesus.gonzalez@aphp.fr) Florence CAYETANOT (florence.cayetanot@sorbonne-universite.fr) Marie-Noelle FIAMMA (marie-noelle.fiamma@sorbonne-universite.fr) Maxime PATOUT (maxime.patout@aphp.fr) Martin DRES (martin.dres@aphp.fr) Valerie ATTALI (valerie.attali@aphp.fr) |
Adresse | UMRS1158 - Pitié-Salpêtrière |
CP | 75013 |
Ville | Paris |
Pays | France |
Téléphone | 0669767252 |
Fax | |
Site internet | |
Mots clés | Asthme - BPCO - épithélium bronchique - exacerbation viro-induite - relation cellules épithéliales/cellules inflammatoires |
Résumé | L’UMRS 1158 est dédiée à l’étude des relations entre le système nerveux et l’appareil respiratoire (“neurophysiologie respiratoire”). Elle mobilise pour cela des approches biologiques, histologiques, physiologiques, pharmacologiques, et cliniques -y compris psychophysiologiques- avec dans chaque cas un recours approfondi aux biomathématiques et à la modélisation. Sa recherche est hautement translationnelle, son articulation étroite avec le département R3S (“respiration, réanimation, réhabilitation, sommeil”) du Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière Charles Foix permettant des interactions bidirectionnelles entre recherche animale et recherche humaine. Elle dispose d’un laboratoire humain (“laboratoire de physiopathologie respiratoire“) dont les locaux se situent au sein de la Division Antonin Gosset à la Salpêtrière, et d’un laboratoire animal (“laboratoire de physiologie et plasticité du contrôle de la respiration”) dont les locaux se situent au 7e étage du 91 bd de l’Hôpital. |
Axe principal | cortex cérébral et respiration - neurophysiologie et approches thérapeutiques de la dyspnée, de l'hypoventilation centrale, de la dysfonction musculaire respiratoire - respiration et société |
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Vignettes cliniques allergologie moléculaire : pollinoses, acariens, phanères Lire la suite »
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Tests cutanés et biologiques : la boîte à outils en allergologie Lire la suite »
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Allergologie moléculaire : les bases pour le pneumologue Lire la suite »