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Retour à la carte de l’annuaire des EFR

CH Chartres

Responsable des EFR :


chez les adultes et les enfants scolarisés

spirométrieX
volumes pulmonaires: dilution gaz (hélium …)
volumes pulmonaires: pléthysmographieX
Transfert du CO méthode de l’apnéeX
gaz du sangX
sous 100% O2X
en hypoxie
Différence alvéolo-artérielle en O2X
Muscles respiratoires
PImax, PEmax
SNIP
NO exhalé
Provocation
métacholineX
mannitol
AUTRE EFRX
(test de rinçage à l’azote, résistances des voies aériennes,test de marche
tests réalisés chez le jeune enfant, etc … )

• CH Orléans

Responsable des EFR :


chez les adultes et les enfants scolarisés

spirométrieX
volumes pulmonaires: dilution gaz (hélium …)X
volumes pulmonaires: pléthysmographieX
Transfert du CO méthode de l’apnéeX
gaz du sang
sous 100% O2X
en hypoxieX
Différence alvéolo-artérielle en O2X
Muscles respiratoires
PImax, PEmaxX
SNIP
NO exhalé
Provocation
métacholineX
mannitol
AUTRE EFRX
(test de rinçage à l’azote, résistances des voies aériennes,RVA
tests réalisés chez le jeune enfant, etc … )

• CH Tours

Responsable des EFR :


chez les adultes et les enfants scolarisés

spirométrieX
volumes pulmonaires: dilution gaz (hélium …)
volumes pulmonaires: pléthysmographieX
test de rinçage à l’azote
Oscillations forcéesX
Compliances pulmonaires
Résistance des voies aériennes: pléthysmographieX
Résistance des voies aériennes: interruption des débits
NEP
Transfert du CO
méthode de l’apnéeX
méthode du rebreathing
DLCO/DLNO
facteur mb /Vc sous 100% O2
gaz du sangX
sous 100% O2X
en hypoxie
Différence alvéolo-artérielle en O2
MIGET
Cathétérisme cardiaque droit
avec mesure du Qc (Fick)
avec effort
avec test au NO
Muscles respiratoires
PImax, PEmaxX
SNIPX
stimulation magnétique cervicaleX
stimulation magnétique antérieure
stimulation magnétique focale
pression trans-diaphragmatiqueX
Endurance des muscles respiratoires
contrôle ventilatoire/ sensibilité centres respiratoires
P0,1
réponse ventilatoire à l’hypercapnie
réponse ventilatoire à l’hypoxie
NO exhalé
online
débits multiples
nasal
offline
Autre marqueur de l’air exhalé
Test de Provocation
métacholineX
mannitol
hyperventilation isocapnique
protocole exercice
AUTRE EFRpotenteils évoqués diaphragmatiques

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DIU Réadaptation respiratoire

Diplôme Inter-Universités Réadaptation Respiratoire du grand ouest

Présentation

Cette formation interdisciplinaire est ouverte aux professionnels de santé salariés et libéraux . Elle permet de répondre à un besoin de santé publique qui justifie le développement d’un enseignement spécifique dans le cadre universitaire. L’objectif de ce DIU est d’intégrer la pratique de la réadaptation respiratoire en établissement de santé, en cabinet libéral ou à domicile, mais également auprès de l’industrie pharmaceutique, les comités scientifiques ou de pilotage de réseaux de réadaptation respiratoire.

Objectifs

Acquérir les connaissances et les compétences nécessaires à la mise en oeuvre et à l’évolution des différentes composantes d’un programme de réadaptation respiratoire.
• Comprendre les causes du handicap d’origine respiratoire
• Comprendre et utiliser les moyens d’évaluation validés en réadaptation respiratoire
• Concevoir, mettre en œuvre et évaluer un programme deréadaptation respiratoire individualisé
• Agir au sein d’un réseau de santé
• Participer à la prévention primaire, secondaire et tertiaire de l’insuffisance respiratoire
• Participer à l’éducation thérapeutique des patients atteints de pathologie respiratoire

Public

Médecins, kinésithérapeutes, infirmier(e)s, ergothérapeutes, intervenants STAPS, diététicien(ne)s et technicien(ne)s de laboratoire et bio-médicaux, professeurs d’APA impliqués dans la prise en charge de malades respiratoires.

Validation

Contrôle des connaissances sur l’ensemble des enseignements. Rédaction d’un mémoire et soutenance devant un jury.

Plus d’informations

Angers : https://formations.univ-angers.fr/fr/offre-de-formation/diplome-d-universite-3eme-cycle-DUC3/sciences-technologies-sante-STS/diu-rehabilitation-respiratoire-du-grand-ouest-HI49A5X2.html

Nantes : https://medecine.univ-nantes.fr/formation-continue/diu-rehabilitation-respiratoire-du-grand-ouest

Tours : https://formation-continue.univ-tours.fr/version-francaise/formations-compatibles-avec-une-activite-professionnelle/medecine/rehabilitation-respiratoire-du-grand-ouest-diu

Poitiers : https://formations.univ-poitiers.fr/fr/index/diplome-d-universite-du-niveau-master-DM/diplome-d-universite-du-niveau-master-DM/diplome-inter-universite-readaptation-respiratoire-L7ETF0EZ.html

Rennes : https://formations.univ-rennes.fr/parcours/diplome-inter-universitaire-readaptation-respiratoire-du-grand-ouest-anciennement

Brest : https://nouveau.univ-brest.fr/formation-continue-alternance/sites/formation-continue-alternance.nouveau.univ-brest.fr/files/2021-11/fcs_diu_rehabilitation_respiratoire_-_fiche_formation.pdf

MAJ Février 2024

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Prescription obligatoire du zolpidem sur ordonnance sécurisée à partir d’avril 2017

Dormir sous zolpidem ? Possible mais à condition de le coucher sur ordonnance sécurisée

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a publié le 11 janvier 2017 un point d’information concernant le zolpidem (hypnotique apparenté aux benzodiazépines, médicament célèbre sous le nom de Stilnox®). À partir du 10 avril 2017, les spécialités contenant du zolpidem devront être prescrites sur ordonnance sécurisée. Cette mesure est prise pour limiter le risque d’abus et de détournement, très important avec ce médicament et favoriser son bon usage. L’ANSM rappelle à cette occasion que les indications du zolpidem sont limitéesaux troubles sévères du sommeil en cas d’insomnie occasionnelle et transitoire. La posologie recommandée est de 10 mg par jour. Le traitement doit être aussi bref que possible, de quelques jours à quatre semaines, incluant la période de réduction de la posologie. La durée de traitement recommandée en cas d’insomnie occasionnelle est de deux à cinq jours, et en cas d’insomnie transitoire, de deux à trois semaines.
Des enquêtes nationales d’addictovigilance sur le zolpidem mises en place depuis 1993 ont mis en évidence une augmentation du nombre et de la sévérité des cas d’abus et de pharmacodépendance qui se manifeste par :
—> une utilisation par des patients dans les indications thérapeutiques, mais à doses élevées et sur de longues périodes ;
—> un mésusage ou abus à la recherche d’un effet autre que thérapeutique, notamment récréatif ;
—> une utilisation détournée par les usagers de drogues, avec notamment des cas d’injections ;
—> une augmentation depuis plusieurs années du nombre de cas de soumission chimique avec le zolpidem qui est maintenant la molécule la plus impliquée.
En 2004, le résumé des caractéristiques du produit (RCP) du zolpidem avait été modifié en conséquence, précisant la possibilité de survenue d’une pharmacodépendance et les mentions communes avec les benzodiazépines. Afin de favoriser le bon usage et limiter les risques d’abus et de pharmacodépendance du zolpidem, une partie de la réglementation des stupéfiants sera appliquée aux médicaments qui en contiennent. Ainsi, à partir du 10 avril 2017, les médicaments à base de zolpidem (Edluar®, Stilnox® et génériques) devront être prescrits sur ordonnance sécurisée, en toutes lettres. Cependant, contrairement aux opioïdes de palier 3, il n’y aura pas d’obligation pour le patient de présenter l’ordonnance au pharmacien dans les 3 jours suivant la date de prescription pour la délivrance de la totalité de son traitement. De plus, le pharmacien n’aura pas l’obligation d’archiver une copie des
ordonnances pendant trois ans. Le zolpidem reste inscrit sur la liste I des substances vénéneuses et sa prescription est toujours limitée à 28 jours. Notons que cette réglementation ne concerne pas la zopiclone (Imovane®).

Pour en savoir plus : Arrêté du 7 janvier 2017 portant application d’une partie de la réglementation des stupéfiants aux médicaments à base de zolpidem administrés par voie orale, publié au JORF n°0008 du 10 janvier 2017 .

[hr]

Justine Frija-Masson, Paris
L’auteur a déclaré ne pas avoir de lien d’intérêt en rapport avec le contenu de cet article.

Info-Respiration N°137 Février  2017

Prescription obligatoire du zolpidem sur ordonnance sécurisée à partir d’avril 2017 Lire la suite »

Complications suppuratives de pneumopathies bactériennes : le risque d’infections graves semble augmenté par la prise d’AINS

Dans le numéro précédent d’Info Respiration, nos collègues du centre régional de pharmacolovigilance du CHU d’Angers et celui du centre Val-de-Loire nous avaient livré une revue de la littérature attirant notre attention sur le besoin de limiter, voire proscrire, l’usage des antiinflammatoires
non stéroïdiens (AINS) dans les pneumopathies. 1 Nous avons donc devancé la dernière livraison de la revue Prescrire qui revient sur ce sujet en ces termes : plusieurs études publiées ont montré une augmentation des complications suppuratives chez des patients atteints de pneumopathie communautaire en cas d’exposition à un AINS, par rapport à des patients ne prenant pas d’AINS. 2
Ainsi, précise la revue Prescrire, dans des services de pédiatrie français en Isère, une forte augmentation de la fréquence des hospitalisations pour complications suppuratives de pneumopathie a été constatée au cours des années 1990-2000, de façon concomitante avec l’augmentation des ventes de formes pédiatriques d’AINS. L’étude a porté sur 767 enfants hospitalisés pour une pneumopathie communautaire, dont 83 avec une pleurésie purulente et 7 un abcès pulmonaire. La prise d’ibuprofène a été associée à la survenue de ces complications suppuratives de manière statistiquement significative, avec un risque relatif (RR) estimé à 2,6 (intervalle de confiance à 95 % [IC95] : 1,5 à 4,4).
Un lien entre les complications suppuratives de pneumopathie et une exposition à un AINS a été statistiquement significatif dans plusieurs autres études. Ainsi chez 540 enfants hospitalisés aux États-Unis d’Amérique pour une pneumopathie communautaire, l’exposition à l’ibuprofène avant l’hospitalisation a été associée avec un risque de suppuration plus grand : RR estimé à 4,0 (IC95 : 2,5 à 6,4).
Dans une autre cohorte française de 90 patients hospitalisés pour une pneumopathie communautaire, l’exposition à un AINS a été associée à une augmentation du risque de complications pleuropulmonaires avec un RR estimé à 8,1 (IC95 : 2,3 à 28). Deux autres études ont montré, en cas d’exposition à un AINS, un risque augmenté de complications chez 106 adultes admis en soins intensifs avec un RR estimé à 4,0 (IC95 : 1,1 à 15,4), et un risque augmenté de suppuration chez 160 enfants avec un RR estimé à 1,9 (IC95 : 0,8 à 3,2). En conséquence, précise la revue Prescrire, la prudence est de préférer le paracétamol lors d’épisodes fébriles et infectieux.2

[hr]

Nicolas Postel-Vinay
L’auteur a déclaré ne pas avoir de lien d’intérêt en rapport avec le contenu de cet article.

Info-Respiration N°137 Février  2017

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Narcolepsie postvaccinale de type 1 : environ 650 cas en Europe après vaccination H1N1 de 19 millions de personnes

En France, on estime à une centaine le nombre de cas de narcolepsie postpandémique. Un phénomène de mimétisme moléculaire en serait l’explication.

Dès l’introduction de la variolisation de l’empire ottoman vers l’Europeà la fin du xviiie siècle a commencé le recueil des accidents imputables aux vaccins. À condition qu’ils soient recueillis de façon scientifique, ces chiffres constituent des repères indispensables à l’élaboration des politiques vaccinales et au jugement du médecin. C’est dire l’intérêt de la synthèse sur la narcolepsie liée à la vaccination antigrippale H1N1 faite par Yves Dauvilliers (Centre de référence national des maladies rares [narcolepsie, hypersomnie idiopathique et syndrome de Kleine Levin], unité des troubles du sommeil, service de neurologie, hôpital Gui-de-Chauliac, CHU de Montpellier Inserm-U1061, Montpellier) dans la Revue du Praticien que nous reprenons largement ici.1
L’association de la narcolepsie de type 1 2 avec la vaccination NIH1 est solide et confirmée dans plusieurs constats cités par Dauvilliers : augmentation de l’incidence de la narcolepsie signalée en Suède et en Finlande après le début de la vaccination contre la grippe pandémique de 2009 ; augmentation de 1points du risque de développer la maladiechez les enfants dans les mois suivant l’utilisation du Pandemrix en Finlande (l’association a été confirmée dans d’autres pays comme l’Irlande, le Royaume-Uni et la France).
En Europe, 19,4 millions de personnes ont reçu le vaccin Pandemrix, dont 4,1 millions en France. 3 Dans ce cadre, on estime à environ 650 (entre 600 et 800) le nombre de personnes atteintes de narcolepsie postpandémique, avec déjà plus de 350 cas rapportés à travers onze études publiées ; environ 100 cas (entre 90 et 120) sont en cours d’investigation en France (données non publiées, précise Dauvilliers). Une méta-analyse en cours de publication montre que le risque relatif d’être narcoleptique dans l’année suivant la vaccination par Pandemrix est de 14,32 (intervalle de confiance à 95 % : 8,92-22,99) chez l’enfant/ adolescent et de 7,01 (3,40-14,46) chez l’adulte.1 Toutefois le risque attribuable au vaccin Pandemrix n’est que de 1 sur 18 400 vaccinations chez l’enfant/adolescent. Mais les données ne sont pas assez nombreuses chez l’adulte pour que soit calculé ce risque attribuable de façon robuste, commente Dauvilliers. Comment comprendre le mécanisme causal de cette association ? L’hypothèse la plus probable, selon Dauvilliers, est que certaines protéines du virus partageraient une homologie de séquence avec les protéines exprimées dans les neurones à hypocrétine. Un épisode infectieux ou une vaccination activerait une population lymphocytaire spécifique d’un antigène donné, migrerait dans le cerveau via la barrière hémato-encéphalique, reconnaitrait puis détruirait les neurones à hypocrétine via un mimétisme moléculaire. Cela posé, on note que même si le profil évolutif des narcoleptiques postpandémique semble identique à celui des patients atteints de narcolepsie non liée à la vaccination, les mécanismes physiopathologiques sous-jacents restent encore incertains. Par ailleurs indiquons que l’association entre narcolepsie et grippe n’est pas clairement établie (pas de différence retrouvée sur le nombre d’épisodes infectieux grippaux entre les cas et les contrôlés) et le rôle potentiel d’infections virales dans le déclenchement de la narcolepsie reste incertain à ce jour. Même si les virus influenza de type 1 sont connus pour être associés à des maladies auto-immunes, tels l’encéphalite léthargique (décrite par von Economo après la grippe espagnole de 1918) et le syndrome de Guillain-Barrré (signalé après la vaccination contre la grippe porcine de 1977), on retiendra que ce n’est pas décrit pour la narcolepsie.

[hr]

Nicolas Postel-Vinay, hôpital européen Georges-Pompidou, Paris
L’auteur a déclaré ne pas avoir de lien d’intérêt en rapport avec le contenu de cet article.

Info-Respiration N°137 Février  2017

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Stimulation du diaphragme dans la sclérose latérale amyotrophique : une idée délétère !

Résultats spectaculairement négatifs de deux études randomisées

Courbes de survie des 2 groupes à l’arrêt de l’étude


La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est une maladie neurodégénérative où la perte des motoneurones aboutit à une fonte
musculaire. L’incidence est autour de 3 sujets pour 100 000 habitants en Europe, elle est la plus fréquente des maladies rares, et la survie est comprise entre 2 et 5 ans depuis le début des symptômes. Le riluzole est le seul traitement à ce jour qui a montré une amélioration de la survie (de 1 3 mois). Ces chiffres rendent cette maladie terrifiante pour tous, les malades avant tout, mais les soignants aussi. La perte progressive du diaphragme conduit à des troubles du sommeil, de la dyspnée, des épisodes d’insuffisance respiratoire, puis au décès. La grande majorité des malades meurent de problèmes respiratoires et les derniers mois de vie peuvent être atroces, remplis de symptômes respiratoires. Un malade se décrivait comme « enterré vivant ». Première phase : l’enthousiasme pour la stimulation électrique Heureusement, les pneumologues ont montré que la ventilation non invasive soulage la dyspnée, améliore le sommeil, mais aussi la qualité de vie et prolonge la survie. Cette thérapeutique est devenue ainsi depuis 2006 un traitement incontournable, entraînant une forte sollicitation de notre communauté pneumologique. Une étude a même montré que commencer la VNI très précocement, avant même l’atteinte diaphragmatique pourrait être efficace et une étude randomisée contrôlée espagnole s’est terminée sur ce sujet en 2016 et les résultats sont en attente. Pendant cette phase où le diaphragme commence à peine à être atteint, une autre approche thérapeutique pourrait être de ralentir sa dégradation par stimulation électrique, de facto retardant le moment de la ventilation mécanique et évidemment prolongeant la survie. Une étude randomisée contrôlée australienne en 2009 avait déjà montré que des exercices d’endurance des muscles respiratoires retardaient la perte musculaire respiratoire. Ces résultats nous ont encouragés en France à tester la stimulation électrique
du diaphragme via le nerf phrénique avec le stimulateur NeurX™ (Synapse Biomedical, Cleveland, États-Unis) sur une étude pilote en 2011, ouverte et non randomisée. Devant des résultats très positifs, 1 un enthousiasme a grandi autour de cette thérapeutique dans la SLA. Elle a même obtenu le remboursement aux États-Unis dans cette indication. Deuxième étape : la douche froide de l’Evidence based-medicine En Europe — plus prudemment — deux grandes études de confirmation randomisées contrôlées ont été décidées. Les centres SLA anglais ont lancé l’étude DiPALS, en testant la stimulation  VNI versus la VNI seule, à un stade avancé de la dysfonction diaphragmatique. Les centres SLA français ont lancé l’étude RespiStimSLA à un stade très précoce de la dysfonction diaphragmatique, bien avant le besoin de VNI. Les deux études ont été interrompues avant la fin. L’étude DiPALS 2  a montré la première une surmortalité dans le groupe stimulé. Elle a été critiquée principalement sur deux points : 1. il ne s’agissait pas vraiment d’un groupe aveugle et les malades sous stimulateur ont eu tendance à moins utiliser leur VNI ; 2. les malades stimulés ont dû subir une chirurgie, alors que les autres non. Un an plus tard, l’étude RespiStimSLA 3 est arrêtée précocement aussi et confirme que la stimulation du diaphragme est délétère pour les malades. Une surmortalité spectaculaire dans le groupe stimulé est retrouvée, surtout dans les premiers mois ! (médianes de survie après la randomisation de 16 [9-27] mois contre plus de 33 mois [médiane non atteinte]). Ici, la chirurgie ne pouvait pas être incriminée car tous les malades ont été opérés, et le manque de groupe aveugle n’a pas pu non plus être incriminé car tous les malades avaient été implantés et tous se stimulaient (avec un câble d’aspect identique, mais actif ou non actif ).
Devant ces résultats cette thérapeutique a rapidement été abandonnée dans cette indication en France, au Royaume-Uni, en Australie, en Allemagne. Dans les autres pays, et notamment aux États-Unis, les témoignages très positifs des malades continuent à alimenter des espoirs et les implantations continuent ! La cause des décès n’est pas encore connue, mais cela semble vraiment être une accélération de la maladie. Des analyses complémentaires vont commencer maintenant et de nouvelles publications physiopathologiques vont faire avancer les connaissances sur l’atteinte diaphragmatique dans la SLA. Nous digérons d’abord l’immense déception qu’entraînent des résultats aussi négatifs, et nous tirons une grande leçon de prudence sur les résultats préliminaires parfois spectaculaires avec les dispositifs médicaux. L’Evidence based-medicine reste incontournable !

[hr]

RespiStimSLA et DiPALS Jesus Gonzalez (–Bermejo)
Responsable handicap respiratoire, Département R3S  réanimation, réhabilitation, respiration et sommeil
Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière
47 et 83 boulevard de l’Hôpital, 75651 Paris Cedex 13

Info-Respiration N°137 Février  2017

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Assemblée Générale 2017

ASSEMBLEE GENERALE 2017

Télécharger le PV de l’assemblée générale

Le 29 janvier 2017, les membres de la Société de Pneumologie de Langue Française se sont réunis à Marseille lors du 21ème Congrès de Pneumologie de Langue Française en assemblée générale sur convocation écrite du Président.

L’assemblée est présidée par le Professeur François CHABOT en qualité de président de l’association.

Il est assisté par les membres du Bureau de la SPLF : Professeur Nicolas ROCHE (Vice-Président), Docteur Jean-Michel CHAVAILLON (Vice-Président), Docteur Hervé PEGLIASCO (Vice-Président), Docteur Bernard PIGEARIAS (Secrétaire Général chargé des Relations Internationales), Professeur Jean-Charles DALPHIN (Secrétaire Général chargé du Conseil Scientifique), Docteur Yan MARTINAT (Secrétaire Général chargé de la Formation Médicale), Docteur Anne PRUD’HOMME (Secrétaire Générale chargée de la Communication), Docteur Jacques LE TREUT (Trésorier), Professeur Antoine CUVELIER (Rédacteur en Chef de la Revue des Maladies Respiratoires), Docteur Laurent GREILLIER (Rédacteur en Chef du Site Internet), Docteur Daniel PIPERNO (Rédacteur en Chef d’Info-Respiration).

ORDRE DU JOUR

1°) – Accueil des nouveaux membres du Conseil d’Administration et de la SPLF (François Chabot, Président)

Sont élus au Conseil d’Administration :
Bernard Maitre (CHU)
Mathieu Larrousse (Libéral)
Mireille Padovani (Libéral)
Nathalie Raymond (Libéral)
Franck Soyez (Libéral)
Dominique Vernet (Libéral)
Florin Mihaltan (Francophone)
N’Goran Bernard Koffi (Francophone)
Ralph Epaud (Individuel)
Jacques Le Treut (CHG)

Les nouveaux membres sont : Al Dakkak Mohammed, Beydon Nicole, Blanchon Sylvain, Bremont François, Chaib Faiza, Chenivesse Cécile, Chucri Salim, Cornu Jean-Claude, Debeaumont David, Duval Yannick, Enache Irina, Gibelin Aude, Gondoin Anne, Gramada Doina, Huet Isabelle, Hua Huy Thong, Hussenet Claire, Kourouma Karifa, De Paepe Kristel, Leleu Olivier, Mairovitz Alexa, Mascaux Céline, Moutot Maurice, Mely Laurent, Nakad Assaad, Perotin Collard Jeanne-Marie, Pesenti Sarah, Piegay Fabrice, Rida Ziad, Ruppert Anne-Marie, Sofalvi Tunde, Pipo Michel Tshiasuma, Theriaux Elisabeth, Vendenbos Frédéric, Vargas Marcelo

Les nouveaux membres associés sont : Benslimane Abdelilah, Crestin Herveline

Les nouveaux internes membres de la SPLF sont : Audousset Camille, Bandarani Oumama, Baron Audrey, Beatini Julian, Begne Camille, Belil Amina, Bermudez Julien, Berrehare Anna, Bonnefoi Valentine, Bonny Vincent, Bonvent Tillia, Bordier Soraya, Bravais Juliette, Bret Marlène, Briand Justine, Brie Vincent, Caillard Christian, Catho Héloïse, Chalbet Sophie, Chaleat Solène, Chauveau Simon, Chelabi Samy, Cheminal Florent, Cheriaux Mathieu, Chung Jae Cheul, Courat Salomé, D’Arco Laurent, Dacosta Philippine, Darrasson Marie, Degoutte Aurélien, Delacourt Nellie, Delaunay Myriam, Dignoire Charlotte, Dolidon Samuel, Donnet Philippe, Ducrocq Camille, Duhamel Nicolas, Dupont Clarisse, Dupouy Alice, Dusselier Matthieu, Elabbadi Alexandre, Ferlin Juliette, Ferreira Marion, Fossé Quentin, Froidure Sarah, Gauvain Clement, Geier Margaux, Gouttenoire Anaïs, Gschwend Anthony, Grangeon Mathieu, Georgescu Anca Maria, Jouan Mathilde, Lafortelle Sophie, Lacoste Thomas, Guguen Camille, Kort Fatma, Lafoeste Hélène, Lattuca Truc Mikael, Le Fournis Sophie, Lebon Alexandre, Lehalleur Adrien, Lepine Alexia, Leray Loïc, Lhuissier Maelle, Louise Sébastien, Lukaszewicz Raphaël, Masson Nicolas, Matergia Gaëlle, Matton Lise, Mehlman Camille, Melscoet Lise, Messe Romain, Moreau Diane, Nemlaghi Safaa, Nguenang Marina, Oriane Charles, Ouaknine Julia, Ozaire Mohammad, Paboeuf Caroline, Pavaut Geoffrey, Phelippeau Michael, Phillipot Quentin, Picart Gaël, Pichon Jérémie, Pierret Thomas, Pleton Oriane, Poissonnet Juliette, Potencier Claire, Pronost Pauline, Riquier Claire, Sanchis-Borja Mateo, Sandy Jean-Baptiste, Sirima Marx, Techoueyres Camille, Tetrat Macha, Thomas Georges, Thomas Julien, Trigui Youssef, Trouillon Tiffany, Vermersch Pauline

Après discussion et présentation du rapport moral et des activités de la Société de Pneumologie de Langue Française, le président met en voix les points suivants :

2°) – Rapport moral – Vote (François Chabot, Président)

Adopté à l’unanimité

Téléchargez le rapport


3°) – Bilan financier – Vote

Docteur Jacques LE TREUT, Trésorier

Adopté à l’unanimité

Téléchargez le bilan financier


4°) – Activités du Conseil scientifique

Professeur Jean-Charles DALPHIN, Secrétaire Général du Conseil Scientifique

Téléchargez la présentation


5°) – Revue des Maladies Respiratoires.

Professeur Antoine CUVELIER, Rédacteur en Chef

Téléchargez la présentation

Remise du prix du meilleur article original 2015


6°) – FMC/DPC : le point sur les séminaires thématiques

Docteur Yan MARTINAT, Secrétaire Général chargé de la Formation Médicale

Téléchargez la présentation


7°) – Relations Internationales

Docteur Bernard PIGEARIAS, Secrétaire Général chargé des Relations Internationales

Téléchargez la présentation


8°) – Communication

Docteur Anne PRUD’HOMME, Secrétaire Général chargé de la Communication

Téléchargez la présentation


9°) – Info-Respiration

Docteur Camille TAILLE/Docteur Daniel PIPERNO, Rédacteur en Chef

Téléchargez la présentation


10°) – Site Internet

Docteur Jésus GONZALEZ/Docteur Laurent GREILLIER, Rédacteur en Chef

Téléchargez la présentation


11°) – Questions diverses

Conformément aux statuts, les nouveaux membres du Bureau sont :

François-Xavier Blanc, Rédacteur en Chef de la Revue des Maladies Respiratoires

L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 14h30.

Pr François Chabot

Président de la SPLF


MAJ 13 février 2017

Assemblée Générale 2017 Lire la suite »

Programme des ateliers des EFR de la SPLF du 24 mars 2017

[themify_box style=”blue annoucement rounded” ] Les Ateliers EFR de la SPLF auront lieu le Vendredi 24 mars 2017 à la Maison du Poumon, 66 Boulevard Saint-Michel 75006 Paris [/themify_box]

09h30                                    Accueil

09h45                                     Introduction     Pr François Chabot président de la SPLF

pneumodpc

Validez votre DPC 2017 avec cette formation / info: pneumodpc@gmail.com

Exploration par pléthysmographie

Thomas Gille, Caroline Sattler
Christophe Pinet
Experts 
: Pierantonio Laveneziana, Thierry Perez, Jean-Charles Glérant et Gilles Garcia

Programme de l’atelier :

  • Bases théoriques
  • Point sur les recommandations internationales ATS/ERS sur les EFR
  • Règles et conseils de base pour la pratique quotidienne

12h30  BUFFET

13h30-16h00 :          

Exploration par pléthysmographie (2ème partie)

Thomas Gille, Caroline Sattler
Christophe Pinet
Experts 
: Pierantonio Laveneziana, Thierry Perez, Jean-Charles Glérant et Gilles Garcia

Programme de l’atelier :

  • Principes d’interprétation
  • Session pratique
  • Cas cliniques

16h00                                    Réunion débriefing avec tous les animateurs

16h30                                    Fin du séminaire

[hr]

Tarifs : 210 euros TTC – chèque à libeller au nom de la SPLF

Inscriptions auprès de Fabienne DUGUET, SPLF 66 boulevard Saint Michel 75006 Paris

Seules les inscriptions accompagnées d’un règlement seront prises en compte.

En partenariat avec le Groupe fonction de la SPLF fonction

[themify_box style=”dowload blue rounded” ]Téléchargez le programme EFR-SPLF[/themify_box]

[themify_box style=”dowload white rounded” ]Téléchargez le bulletin d’inscription [/themify_box]

 

Programme des ateliers des EFR de la SPLF du 24 mars 2017 Lire la suite »

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