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Nouveau aux États-Unis : un nouvel inhibiteur d’albutérol pour traiter l’asthme

The Medical Letter On Drug and Therapeutics nous informe de la mise sur le marché nord-américain, d’un nouvel inhibiteur d’albutérol pour
traiter l’asthme.1 Le sulfate d’albutérol est un bêta2-agoniste à courte durée d’action, maintenant disponible sous forme d’un inhalateur de poudre sèche (ProAir®RespiClick — États-Unis ; non commercialisé en France), pour la prévention et le traitement du bronchospasme chez les patients âgés de 12 ans et plus. Le ProAir®RespiClick est le seul bêta2-agoniste à courte durée d’action disponible en inhalateur de poudre sèche aux États-Unis. Les inhalateurs de poudre sèche, comme le ProAir®RespiClick, qui sont actionnés par la respiration, ne nécessitent pas de gaz propulseur et n’ont pas besoin d’être amorcés avant l’utilisation. Ils ne nécessitent pas non plus de coordonner l’inspiration et l’actionnement, mais les patients doivent être capables d’effectuer une inspiration rapide et profonde, qui peut être difficile durant les crises d’asthme sévères. Le ProAir®RespiClick peut contenir des traces de protéines du lait, et son utilisation est contre-indiquée chez les patients ayant des antécédents d’hypersensibilité sévères aux protéines du lait.

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Info-Respiration n°131 – Février 2016

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Alternative à la pseudo-éphédrine contre la congestion nasale ? La phényléphrine orale mieux tolérée, mais… inefficace

Un comité consultatif de la FDA des États-Unis a demandé des études de détermination de dose contrôlées par placebo pour établir l’efficacité du décongestionnant oral phényléphrine (non commercialisé en France), en vente libre (OTC) seul ou en combinaison avec d’autres médicaments pour le traitement des refroidissements et des symptômes allergiques. Le but étant de remplacer la pseudo-éphédrine, certes efficace pour diminuer la congestion nasale, mais source d’effets indésirables tels qu’insomnies, excitabilité, céphalées, nervosité, anorexie, palpitations, tachycardie, arythmies, hypertension artérielle, nausées, vomissements et rétention urinaire. De plus, la pseudoéphédrine doit être utilisée avec précaution chez les patients ayant une maladie cardiovasculaire, une hypertension artérielle, un diabète, une hyperthyroïdie, un glaucome à angle étroit ou une obstruction du col vésical.
Hélas ! comme le rapporte The Medical Letter On Drug and Therapeutics, la phényléphrine orale est inefficace pour réduire la congestion nasale.1  Plusieurs travaux le montrent : dans une étude ouverte et randomisée
de détermination de dose portant sur 539 patients présentant une rhinite allergique saisonnière, des doses de phényléphrine allant jusqu’à 4 fois la posologie recommandée de 10 mg ne se sont pas montrées plus efficaces qu’un placebo pour diminuer les symptômes  de congestion nasale.2 D’autres études récentes ont aussi montré que la phényléphrine par voie orale n’était pas plus efficace qu’un placebo.34 5

En conclusion, The Medical Letter suggère l’emploi des décongestionnants appliqués par voie intranasale, comme l’oxymétazoline (Aturgyl® et autres en France) qui sont efficaces et moins enclins que la pseudoéphédrine à induire des effets indésirables systémiques. Toutefois  ils peuvent provoquer des picotements, des brûlures, des éternuements, une sécheresse nasale et pharyngée et, s’ils sont utilisés plus de 3-5 jours consécutifs, une congestion nasale par effet rebond (rhinite médicamenteuse). Par ailleurs, les corticostéroïdes par voie intranasale sont les médicaments les plus efficaces pour prévenir et soulager la congestion nasale et les autres symptômes de la rhinite allergique saisonnière, précise The Medical Letter.

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Info-Respiration n°131 – Février 2016

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Médicaments avec date de péremption dépassée : jamais dangereux, juste parfois inefficaces ?

Globalement, il n’existe pas de signaux alarmants, notamment pour les médicaments solides conservés dans de bonnes conditions avec
leur emballage intact. Comme le remarque The Medical Letter On Drug and Therapeutics, on se demande souvent si les médicaments pourraient pas être utilisés après leur date de péremption.1 Un premier élément à savoir est que les fabricants ne condamnent pas une telle utilisation et n’émettent habituellement aucun commentaire relatif à la sécurité d’emploi ou à l’efficacité de leurs produits après la date inscrite sur l’emballage en raison de restrictions légales et de problèmes de responsabilité. La date de péremption est basée sur la stabilité du médicament dans son emballage scellé original. Cette date ne signifie pas forcément que le médicament s’est montré instable après une période plus longueprécise The Medical Letter ; elle signifie seulement que les données en temps réel ou les extrapolations issues d’études de dégradation accélérée indiquent que le médicament dans son emballage scellé sera toujours stable à cette date. La plupart des produits ont une durée de conservation de 1 à 5 ans, mais une fois que l’emballage original est ouvert, la date de péremption figurant sur celui-ci ne s’applique plus. Par ailleurs, aucun rapport faisant état d’une toxicité humaine due à l’ingestion, à l’injection ou à l’application topique d’un médicament actuel après sa date de péremption n’a été publié — en dehors de lésions tubulaires rénales rapportées après utilisation de tétracycline dégradée dont la formulation n’est maintenant plus disponible.
Stabilité, chaleur, humidité et stockage à long terme : les études ne montrent rien de très péjoratifs
Des données du programme d’extension de la période de conservation du Département américain de la défense, qui teste la stabilité des médicaments au-delà de leur date de péremption, ont montré que 2 650 lots sur 3 005 (~ 88 %) de 122 différents médicaments stockés dans leurs emballages originaux non ouverts étaient restés stables pendant une période moyenne de 66 mois après leur date de péremption. Parmi ceux-ci, 312 lots (~ 12 %) sont restés stables pendant plus de 4 ans après la date de péremption. Des anomalies au niveau de la puissance du pH, du contenu en eau, de la dissolution, de l’aspect physique ou de la présence d’impuretés ont été observées pour 479 lots (~ 18 %), mais jamais dans la première année. Le stockage dans des conditions de température et/ou d’humidité élevée peut accélérer la dégradation de certaines formes de médicaments, mais dans une étude, des comprimés de captopril, des comprimés de théophylline et de la poudre pour injection de céfoxitine sodique à 40 °C et 75 % d’humidité relative, sont restés stables pendant 1,5 à 9 ans après leur date de péremption.
Dans une autre étude, la théophylline avait conservé 90 % de sa puissance 30 ans après la date de péremption. Plus remarquable encore : une étude sur 8 produits qui avaient été conservés dans leurs emballages originaux intacts pendant 28 à 40 ans après la date de péremption, a montré que 12 des 14 ingrédients actifs avaient conservé 90 % et plus de leur puissance originale ; l’aspirine avait conservé moins de 5 % de sa puissance et l’amphétamine moins de 60 %.

Médicaments liquides
Les solutions et les suspensions sont généralement moins stables que les formes solides, mais un rapport indique que 4 échantillons de solution d’atropine périmés — dont trois périmés depuis une durée allant jusqu’à 12 ans et un périmé depuis > 50 ans — contenaient encore tous des quantités significatives du médicament. Les médicaments en solution devenue troubles ou décolorée, ou qui montrent des signes de précipitation, en particulier les médicaments injectables, ne doivent pas être utilisés. Les suspensions sont particulièrement sensibles au gel. Les facteurs limitatifs avec les médicaments ophtalmologiques incluent l’évaporation du solvant et le maintien de la capacité de l’agent de conservation à inhiber la croissance bactérienne.
Le cas de solutions d’adrénaline
Les solutions d’adrénaline dans les auto-injecteurs EpiPen peuvent perdre de leur puissance après la date de péremption. Dans une étude portant sur 34 stylos ayant dépassé leur date de péremption de 1 à 90 mois, la diminution du contenu en adrénaline était proportionnelle au nombre de mois après la date de péremption. Une étude a montré que des stylos périmés depuis 3 à 36 mois contenaient 84,2 à 101,5 % de la dose indiquée, mais une étude sur des stylos stockés dans des véhicules de services d’urgence avec une date de péremption dépassée de 1 à 11 ans avait précédemment montré qu’il restait seulement 12,6 à 31,3 % de la dose indiquée. Il n’existe aucune donnée concernant les autres auto-injecteurs d’adrénaline.
Conclusion
Lorsqu’il n’existe pas d’autres solutions, les médicaments ayant dépassé leur date de péremption peuvent être efficaces. La puissance résiduelle varie en fonction du médicament, du lot, des éventuels agents de conservation et des conditions de stockage, en particulier la chaleur et l’humidité ; de nombreuses formes solides conservées dans des conditions raisonnables et dans leurs emballages originaux intacts conservent 90 % et plus de leur puissance pendant au moins 5 ans après la date de péremption inscrite sur l’emballage, et parfois beaucoup plus longtemps. Les solutions et les suspensions sont en général moins stables.
Il n’existe pas de rapports signalant une toxicité liée aux produits de dégradation des médicaments actuels.

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Info-Respiration n°131 – Février 2016

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Sessions CPLF 2016 GTK

Programme Kinésithérapie Respiratoire
Lille
vendredi 28 au dimanche au 30 janvier 2015 Grand-Palais

• CP09 – Ventilation non invasive : « la ventilation non invasive autrement ! »

[themify_box style=”download blue rounded” ]Place de la physiothérapie au cours de la ventilation non invasive
BOREL Jean Christian, Meylan[/themify_box]

• AT12 – Kinésithérapeutes. Quelle prise en charge pour le syndrome d’hyperventilation ?

[themify_box style=”download blue rounded” ] Animateur :  SELLERON Bertrand, Olivet[/themify_box] [themify_box style=”download blue rounded” ]Expert :  MORALES Adrian, Suresnes [/themify_box]

• AT19 – Kinésithérapeutes. La publication en kinésithérapie respiratoire

[themify_box style=”download blue rounded” ]

Animateur : REYCHLER Gregory, Bruxelles ,Expert : GOUILLY Pascal, Metz [/themify_box]

• AT19 – Kinésithérapeutes. Réentraînement sous VNI de la théorie à la pratique

[themify_box style=”download blue rounded” ] Animateur : BOREL Jean Christian, Meylan, Expert : BONNEVIE Tristan, St Etienne Du Rouvray[/themify_box]

• A40 – Techniques et innovation en ventilation

[themify_box style=”download blue rounded” ] Quand les mains du kinésithérapeute ne suffisent plus : quels appareils et quand ? CONTAL Olivier, Genève[/themify_box]

• A44 Kinésithérapeutes : Place de la kinésithérapie dans les pneumopathies interstitielles diffuses

[themify_box style=”download blue rounded” ] Que peut-on attendre d’une prise en charge par un kinésithérapeute ? PISON Christophe, Grenoble [/themify_box] [themify_box style=”download blue rounded” ]Entraînement à l’exercice dans les pneumopathies interstitielles diffuses TOUSSAINT Paloma, Bruxelles [/themify_box] [themify_box style=”download blue rounded” ]Quelle kinésithérapie après une chirurgie thoracique ? DUPUIS Johan, Rouen[/themify_box]

• A48 Kinésithérapeutes. Techniques et innovations en kinésithérapie respiratoire

[themify_box style=”download blue rounded” ]Principes physiologiques des manœuvres de désencombrement REYCHLER Gregory, Bruxelles [/themify_box] [themify_box style=”download blue rounded” ]

Place des bancs d’essais en kinésithérapie MEDRINAL Clément, Le Havre

[/themify_box] [themify_box style=”download blue rounded” ] Le souffle par le chant en réhabilitation respiratoire BEAUMONT Marc, Morlaix[/themify_box]

 

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Journées kiné CPLF

Les diaporamas

CPLF 2015

Les Sessions

A43 – Kinésithérapeutes. Asthme et kinésithérapie

Président(s) : Gaële BOURIC (Wy-dit-Joli-Village), Michel CABILLIC (NANTES)

• Les outils d’évaluation de l’observance thérapeutique du patient asthmatique Nicolas ROCHE (PARIS) (non disponible)

• Spécificité du réentraînement à l’exercice dans l’asthme Laurent JUBERT (TOURS)

• Aérosolthérapie : quelle spécificité dans l’asthme ? Gregory REYCHLER (BRUXELLES)

A49 – Kinésithérapeutes. Interactions poumon et autres organes

Président(s) : Fréderic DUPREZ (HORNU), Sandrine STELIANIDES (PARIS)

• Muscle périphérique : la kinésithérapie est-elle anti-inflammatoire ? Antoine CHAMBANEAU (Tours)

• Interaction coeur – poumon – muscle ? Michel LAMOTTE (Bruxelles)

• Le kinésithérapeute face aux troubles cognitifs chez l’insuffisant respiratoire Pascal GOUILLY (METZ)

Les Ateliers

• AT12 – Kinésithérapeutes. Mise en place d’une VNI à domicile (cas cliniques)

Animateur(s) : Clément MEDRINAL (Le Havre), Expert(s) : Jean Christian BOREL (GRENOBLE)

Mise en place d’une VNI à domicile J. C Borel
– Mise en place d’une VNI à domicile C.Médrinal

• AT16 – Kinésithérapeutes. Evaluation du patient IRC : muscle périphérique – activité physique

Animateur(s) : Marc BEAUMONT (MORLAIX), Expert(s) : Estelle VILLIOT DANGER (Briançon)

-Évaluation du patient IRC M. Beaumont
– Évaluation du patient IRC E.Villiot-Danger

• AT19 – Kinésithérapeutes. Aérosolthérapie : optimiser la nébulisation   optimiser l’adhérence

Animateur(s) : Aline CHAPUIS (LYON), Expert(s) : Jean-Bernard MICHOTTE (Lausanne)

-Optimiser la nébulisation A. Chapuis
-Optimiser la nebulisation J.B. Michotte

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CPLF 2014

Programme des Kinésithérapeutes
Marseille vendredi 31 janvier à partir de 8h jusqu’au dimanche 2 février 2014 à 18h
au Parc Chanot

CPLF 2013

Programme des Kinésithérapeutes
Lille vendredi 1 février 2013 à 10h00 au dimanche 3 février 2013 à 18h00 au Grand Palais

Les diaporamas CPLF 2013

A23 Session Kiné : De l’évaluation au traitement des patients atteints de BPCO

  • Quelle évaluation pour un projet de soins orientés vers une amélioration durable de la qualité de vie de patients porteurs d’une BPCO ? Dominique Delplanque (Sartrouville) Quelle_Evaluation_pour_un_projet_de_soins

A46 Session Kiné n° 2 Kinésithérapie de la plèvre

  • Plèvre et chirurgie quand et comment intervenir en kinésithérapie ? Anne Freynet (Bordeaux)  freynet2013-vu
  • Protocoles coopération entre pneumologues et kinésithérapeutes respiratoires Bertrand Selleron (Olivet) et Patrice Diot (Tours) AT22_DIOT_SELLERON_CPLF_2013-vu 

Le GTK-SPLF indexe les actes de ses congrès et séminaires dans KINEDOC.org

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Les essais cliniques dans l’asthme

Cliquez sur la carte pour voir les centres d’essais cliniques dans l’asthme en France

Maj février 2016

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Mardi du GOLF – Programme 2016

 

5 Janvier  2016
Les carcinoïdes broncho-pulmonaires, Nicolas Girard

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2 Février 2016
Biopsies liquides, Céline Mascaux

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1er Mars 2016
Actualités dépistage du cancer du poumon, Sébastien Couraud

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5 Avril 2016
Tumeurs avec oncogène addictif : Prise en charge à la progression, Fabrice Barlesi

3 Mai 2016
Les tumeurs de l’apex, Nicolas Ferriere

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7 Juin 2016
La radiofréquence : aspects pratiques en oncologie thoracique, Thierry Deberre, Dr Gangi

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6 Septembre 2016
Quelle place reste-t-il pour la chimiothérapie en première ligne ? Maurice Pérol

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4 Octobre 2016
Carcinomes à petites cellules : les actualités, Laurent Greillier

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8 Novembre 2016
Immunothérapie des cancers bronchiques, Bertrand Mennecier

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6 Décembre 2016
La nouvelle classification TNM, Jean Paul Sculier

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