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Numéro 118 – Décembre 2013

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ÉDITORIAL
Détester l’air extérieur ? Nicolas Postel-Vinay

VIE DE LA SOCIÉTÉ
Référentiels en kinésithérapie respiratoire
Bertrand Selleron, Dominique Delplanque
Activités du GOLF, Jacques Margery, Nicolas Girard

DOSSIER SPÉCIAL
L’oxygénothérapie humidifiée à haut débit : technique d’avenir en pneumologie ?
Sandrine Pontier-Marchandise

INITIATIVE
Cryobiopsies par endoscopie,
du nouveau dans nos salles d’endoscopie
Yoann Thibout

 

SANTÉ PUBLIQUE
Les aidants, travailleurs de l’ombre et partenaires de soins oubliés
Janine-Sophie Giraudet Le Quintrec
Asthme professionnel, effort d’exhaustivité du recueil
Justine Frija-Masson

Communiqués Inpes

TÉLÉMÉDECINE
Télémonitoring et exacerbations de BPCO, une déception riche d’enseignements Nicolas Postel-Vinay

VIGILANCE
Fluticasone et vilantérol à inhaler pour la BPCO : la FDA vient d’approuver Respimat® : fin de la polémique ?, Camille Taillé
Dépression et suicide lors de l’initiation d’un traitement pour le sevrage tabagique : pas de nouvelle alerte, Pierre Morinet

INTERNET
L’Ansm simplifie la procédure de déclaration
d’un effet indésirable
Sur le vif – Achetez PEF Gadget !

CULTURE
Poumon de bronze
Jean-Pierre Orlando

LU POUR VOUS
26. Wikipedia peu fiable ?, Nicolas Postel-Vinay
29. Grippe 2012-2013, une épidémie plus
longue mais pas plus grave ! Justine Frija-Masson
30. Quel est l’impact des lobectomies vidéoassistées
dans le registre national danois des
cancers bronchiques?, Pierre Mordant
31. Incidence et mortalité par maladie
veineuse thromboembolique, le BEH publie
les premiers chiffres, Alexis Ferré
31. Précarité et maladies respiratoires, zoom
sur la situation des personnes sans domicile
fixe, Pierre Mordant
32. Prise en charge des exacerbations de
BPCO : la pratique est à mille lieues des
recommandations, Alexis Ferré

Encadrés
6. Annonce Quiz, les 20 ans d’Info Respiration – 23. Quand les internes illustrent le quotidien de l’hôpital –
26. Dernières minutes ! : Les Journées du GREPI – Les Web conférences i-SPLF – Le nouveau Carnet de suivi du GOLF

 

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Numéro 119 – Février 2014

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ÉDITORIAL
2014, l’année du DPC ? Bruno Housset

VIE DE LA SOCIÉTÉ
Référentiels en kinésithérapie respiratoire
Bertrand Selleron, Dominique Delplanque
Activités du GOLF, Jacques Margery, Nicolas Girard

DOSSIER SPÉCIAL
Téléobservance des patients apnéiques : questions
pratiques Marie-Pia d’Ortho

EN PRATIQUE
Pleurésies récidivantes : le drainage externe avec cathéter relié à un site implantable est une proposition simple
Jean-Luc Vannier, Louis Brasseur

SANTÉ PUBLIQUE
Règlement de l’e-cigarette : le débat qui bat son plein est riche d’enjeux pour la santé publique
Bertrand Dautzenberg

VIGILANCE
Cigarette électronique – Fluoroquinolones – Spray nasal de corticostéroïdes pour traiter la rhinite
allergique Nicolas Postel-Vinay

CULTURE
Pneumologue cherche objet surréaliste
Jean-Pierre Orlando

INTERNET
La vente de médicament devient un nouvel indicateur épidémiologique
Philippe Eveillard

LU POUR VOUS
Stimulation de l’hypoglosse dans le SAS, Justine Frija-Masson
Un téléphone portable pour suivre les asthmatiques, pas mieux que le papier,
mais plus cher ! Nicolas Postel-Vinay
Effet antihypertenseur de la CPAP : une bouteille à moitié vide, Nicolas Postel-Vinay
Scanner et biologie moléculaire : nouveaux outils pour retracer l’histoire d’un thorax pharaonique, Jean-Pierre Orlando
Maladies respiratoires chroniqueson peut les surveiller avec les bases médico-administratives, Alexis Ferré

ENCADRÉS
SPLF : quelques nouvelles de l’avenir et premiers rendez-vous 2014
20. Touche pas à mon monopole : l’e-cigarette, cause de concurrence déloyale
30. Les petites annonces

COMMUNIQUÉS DE PRESSE
Nintedanib et fibrose pulmonaire : essai TOMORROW (phase II) n
Demande d’extension de l’indication du Tiotropium Respimat® dans
l’asthme de l’adulte n AsthmaCrise, une nouvelle application pour les
patients asthmatiques n Nouveau

Numéro 119 – Février 2014 Lire la suite »

Prescrire une oxygénothérapie de longue durée : de nouvelles modalités

 

Si les critères de mise en route d’une oxygénothérapie de longue durée demeurent les mêmes, bien que reposant sur des études anciennes (L’étude NOTT (Nocturnal Oxygen Therapy Trial) [1] en 1980 et L’étude MRC 1981 [2], les modalités de prescription ont évolué avec l’évolution technologique des sources d’oxygène et les contraintes socio-économiques (remboursement par l’Assurance Maladie).

La CNEDiMTS (Commission Nationale d’Evaluation des Dispositifs Médicaux et des Technologies de Santé [3], a émis un rapport en avril 2012 [4] et une fiche sur le choix de la source la mieux adaptée à l’oxygénothérapie à long terme [5].

L’arrêté du 23 février 2015 paru au Journal Officiel du 27 février 2015 [6] fixe les modalités de prise en charge des dispositifs et des prestations concernant l’oxygénothérapie. Nous considèrerons ici les forfaits d’oxygénothérapie seuls, les forfaits associés découlant de ceux-ci.

Les principaux changements en un coup d’œil : >>> Télécharger le Tableau Synthétique

A retenir :

  • La qualité du prescripteur
  • Le suivi gazométrique
  • La prescription détaillée avec :
    • Le choix de la source fixe fonction du débit au repos : concentrateur pour débit ≤ 5 L/min, concentrateur pour débit > 5 et ≤ à 9L/min, O2 liquide pour O2 > 9 L/min
    • Le choix de la source mobile fonction de la durée et de la fréquence de la déambulation, du mode pulsé ou débit continu, des caractéristiques techniques de la source (en particulier pour le mode pulsé, le déclenchement, la taille, la cinétique du bolus d’O2)
  • L’introduction des concentrateurs mobiles dans la LPP (Liste des Produits et Prestations) et les différentes associations possibles entre sources fixes et mobiles ont abouti à une multitude de forfaits d’oxygénothérapie (14 rien que pour l’oxygénothérapie seule et 84 forfaits associés !)
  • Tout changement momentané de type de source d’oxygène doit faire l’objet d’une prescription
  • Les spécificités pédiatriques : prescription par pédiatre ayant une expertise en insuffisance respiratoire chronique de l’enfant, la SpO2 peut remplacer la gazométrie artérielle.

 

Enfin, le patient ne se résume pas à des chiffres.

Au test obligatoire d’effort (marche de 6’ ou épreuve fonctionnelle d’effort) qui permet de déterminer l’efficacité et le réglage de la source mobile (débit en L/min pour le mode continu ou niveau pour le mode pulsé), il faut ajouter d’autres paramètres comme le mode de vie, l’âge, le logement, et tout simplement le ressenti.

Si on considère que toutes les sources délivrent un oxygène de qualité équivalente, chacune a des avantages et des inconvénients :

  • L’oxygène liquide est silencieux et procure une grande autonomie pour les déplacements quotidiens mais il nécessite un approvisionnement régulier qui impose de prévoir ses déplacements à distance et le remplissage de la source mobile nécessite une certaine dextérité parfois peu accessible à des personnes âgées aux mains arthrosiques,
  • Les concentrateurs portables ou transportables permettent d’être indépendant de toute source d’énergie grâce à leurs batteries mais ont, pour certains, une autonomie très limitée et sont bruyants (difficilement acceptable dans une salle de cinéma ou de concert voire dans certaines réunions de travail). De plus il n’existe pas d’équivalence entre les différents modèles et leur efficacité diffère d’un patient à l’autre.
  • Le mode pulsé qui accroît l’autonomie peut s’avérer inefficace par défaut de déclenchement ou caractéristiques du bolus. La délivrance par bolus peut paraître désagréable pour certains patients (bruit, sensation d’arrivée d’air brutale).

En bref, même quand le choix de la source a répondu à tous les critères de sélection, il est parfois nécessaire, surtout en cas de mauvaise observance, de revoir avec le patient et son prestataire d’autres possibilités en n’oubliant pas que toute modification doit faire l’objet d’une nouvelle prescription.

 

Dr Sylvie Rouault pour le groupe GAV

 

ANNEXE I Modèle prescription

 

Références

1         Nocturnal Oxygen Therapy Trial Group: Continuous or nocturnal oxygen therapy in hypoxemic chronic obstructive lung disease: a clinical trial.

Ann Intern Med 1980; 93: 391-8

2         Long term domiciliary oxygen therapy in chronic hypoxic cor pulmonale complicating chronic bronchitis and emphysema. Report of the Medical Research Council Working Party.

Lancet 1981; 1: 681-6

3          http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_412130/fr/la-commission-nationale-d-evaluation-des-dispositifs-medicaux-et-des-technologies-de-sante

4          http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-01/rapport_oxygenotherapie.pdf

5          http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2012-07/oxygenotherapie_-_fiche_buts.pdf

6          http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030289820

 

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Mardi du GOLF – Programme 2015

Mardi  6 janvier 2015
Les nouvelles stratégies d’essais thérapeutiques en oncologie thoracique : à qui et quand les proposer ?
Fabrice Barlesi, Marseille

Mardi 3 février 2015
Les mutations inhabituelles des cancers bronchiques: faut-il les rechercher et pourquoi ? Julien Mazières, Toulouse

Mardi  3 mars 2015
Les cancers bronchiolo-alvéolaires et pneumoniques Jacques Cadranel, Paris

Mardi 7 avril 2015
La radiothérapie des cancers bronchiques: nouvelles techniques, nouvelles stratégies, interactions médicamenteuses.? Françoise Mornex (Lyon)

Mardi  5 mai 2015
Les tumeurs du médiastin: du diagnostic à la prise en charge. Nicolas Girard (Lyon)

Mardi 23 Juin 2015
Les métastases osseuses des cancers bronchiques: de la physiopathologie à la thérapeutique. Cyril Confavreux (Lyon)

Mardi 1er septembre 2015
Le diagnostic des cancers bronchiques en anatomopathologie : évolutions et opportunités. Aurélie Cazes (Paris)

Mardi 6 octobre 2015

Les métastases cérébrales des cancers bronchiques: quelle stratégie de prise en charge ? Cyrus Chargari (Paris)

Mardi 3 novembre
Les tumeurs pleurales hors mésothéliome. Olivier Bylicki (Lyon)

Mardi 1er décembre 2015

La lobectomie par vidéothoracoscopie est-elle le standard de chirurgie des cancers bronchiques ? Gilles Grosdidier (Nancy)

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Améliorer l’observance dans l’asthme : vers une réponse technologique ?

Améliorer la prise des corticoïdes inhalés chez l’enfant serait simple comme un coup de fil ?

Voici des décennies — sinon des siècles si l’on devait remonter à Hippocrate —, que les prescripteurs se lamentent de la mauvaise observance des patients. Toutes les pathologies sont concernées et notamment la prise de la corticothérapie inhalée en pédiatrie. Après le noeud dans le mouchoir, puis le post-it collé sur le frigo, chaque
époque avance ses solutions pour tenter d’améliorer l’observance des patients — ou des parents lorsqu’il s’agit de traiter les enfants. La place grandissante des possibilités de contacts via les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) dans nos vies quotidiennes, à savoir les SMS, les appels téléphoniques, les courriels ouvrent de nouvelles perspectives si bien que les études se multiplient. Une équipe de Denver (Bruce Bender, et al. ; Université du Colorado) expose dans JAMA Pediatrics leur proposition : un système couplant un logiciel de reconnaissance vocale par téléphone et les dossiers médicaux électroniques des patients.1
Le système de rappels téléphoniques (speech recognition intervention) utilise un logiciel qui génère une conversation par étapes avec les parents, à partir des données de chaque enfant (son âge, son sexe, le nom de son traitement, de son médecin), les prévient lorsqu’il faut renouveler le traitement et délivre des messages sanitaires, comme l’importance de bien prendre le traitement lors de la période pollinique ou en hiver, de se faire vacciner aussi contre la grippe par exemple. Les parents ont aussi la possibilité de demander à être rappelés par une infirmière spécialisée ou un pharmacien. Cette solution a été testée au sein du réseau de santé Kaiser Permanente du Colorado dans le cadre d’une étude pragmatique randomisée (The Breathe Well study), auprès de 1 187 enfants âgés de 3 à 12 ans, recevant une prescription de corticoïde inhalé pour traiter un asthme persistant. Ils ont été randomisés d’octobre 2009 à février 2013) entre un suivi par rappels téléphoniques automatiques et un suivi classique pour 24 mois. L’analyse en intention de traiter montre que, à l’issue de l’étude, l’observance pour la corticothérapie inhalée était améliorée (de 25,4 % supérieure) chez les enfants suivis avec le système de rappels téléphoniques par rapport aux enfants suivis de manière habituelle, avec une délivrance du traitement couvrant respectivement 44,5 % et 35,5 % des jours de prescription. Qu’en penser ? D’un point de vue clinique, les auteurs reconnaissent que la meilleure observance associée aux rappels téléphoniques n’a pas permis de réduire de manière significative le recours aux traitements symptomatiques ou les
visites aux urgences. Cette absence d’impact résultat est peut-être due à un problème de puissance, car ces événements ont été peu nombreux dans cette étude. D’un point de vue technologique, ce résultat encourage à poursuivre les recherches car les auteurs indiquent que leur système a l’avantage d’être peu coûteux — nous n’avons pas de détail à ce sujet, et à ce stade nous devons les croire sur parole. Même si les données sur le bien-fondé de l’avènement de ce que l’on pourrait appeler ici une « observance électronique » restent encore trop parcellaires, voilà une étude de plus qui suggère que les processus automatisés liés à des téléphones portables pourraient avoir une place dans le suivi des maladies chroniques. À quand des travaux français sur ce thème ?

Nicolas Postel-Vinay HEGP, Paris Directeur du site automesure.com

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Crise d’asthme : quand Twitter escompte prédire l’affluence aux urgences

Il avait été démontré en 2013 que les analyses des données de messagerie internet usant de mots clés relatifs aux symptômes, diagnostic et traitement de la grippe étaient capables de prédire des épidémies de grippe via Google Flu Trends Web Services. La nouvelle fit grand bruit et sa crédibilité lui valut les honneurs d’être signalée par la revue Nature.1 Dans le même esprit, des chercheurs (Sudha Ram, et al.) de l’université de l’Arizona ont mis au point un modèle destiné à prédire l’afflux aux urgences des patients en crise d’asthme.2 La matière première de leur modèle est faite de tweets comprenant des données personnelles de santé (mots clés tels que « inhaler », « wheezing » ou « asthma ») postés par les utilisateurs eux-mêmes (asthma related tweets) combinés à des données de dossiers médicaux et des analyses de l’air par capteurs placés autour d’un hôpital de la ville de Dallas. L’ensemble de ces données a été traité durant 3 mois par un algorithme afin de constituer un système de prédiction dévolu à prédire la fréquentation des urgences pour crise d’asthme. Les chercheurs affirment être parvenus à une performance de prédiction fiable à 75 % — rappelons que 50 % est la prédiction d’une pièce de monnaie jetée en l’air — pour indiquer si le
taux de fréquentation des urgences sera « bas, normal ou élevé » un jour donné. Ils ambitionnent d’appliquer leur système à une meilleure gestion des urgences par les hôpitaux et planchent désormais sur un modèle plus robuste implémenté sur une plus longue période et étendu à quelque 75 hôpitaux autour de Dallas. L’épidémiologie et la gestion hospitalière de papa vont-elles en prendre un coup ? L’avenir nous le dira, mais il est fort plausible que la santé publique peut nourrir des espoirs de fortes évolutions grâce au big data. C’est en tout cas le sens de cette recherche soutenue par le NIH (National Institute of Health) et qui est en cours de publication dans le Journal of Biomedical and Health 3

Article paru dans la revue de la SPLF  Info Respiration du mois d’Août septembre 2015

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