Si vous souhaitez une version papier nous vous invitons à nous contacter par courriel à splf@splf.org en précisant le modèle de PoCKet Guidelines que vous souhaitez
Site internet/Application mobiles (iOS et Android) : Guide Zéphir
Comportent pour chaque thérapeutique inhalée commercialisée, une fiche descriptive du produit et une vidéo éducative d’une durée de 1 à 3 minutes accompagnée d’une bande sonore qui explique “en pratique” comment prendre son inhalateur
Comporte des étiquettes autocollantes portant le nom du médicament et un QR Code dont la lecture active directement la vidéo qui explique “en pratique” comment prendre son inhalateur. 1 planche de QR Codes est disponible par inhalateur commercialisé. La destination des est d’être apposée sur les ordonnances par les prescripteurs ou les pharmaciens.
PoCKeT “Zéphir Étiquettes Dynamiques”
C’est la version miniaturisée du classeur . 1 QR Code de démonstration par inhalateur commercialisé.
Disque de poche Zéphir
Permet en un coup d’œil de visualiser sur une face tous les médicaments classés par type de dispositif et sur l’autre face tous les médicaments classés cette fois-ci par classe thérapeutique.
Flashez (le code sur l’étiquette) ! Inhalez (le médicament) ! Respirez (la vie à pleins poumons)
Édition 2024 du Guide ZEPHIR de la Société de pneumologie de langue française.
Éditorial
Pr Thomas Similowski
Département R3S (Respiration, Réanimation, Réadaptation respiratoire, Sommeil)
Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris
thomas.similowski@sorbonne-universite.fr
thomas.similowski@upmc.fr “Guide Zéphir est une marque déposée de la SPLF“, voici ce que l’on peut lire en exergue de la page internet qui donne accès, librement, aux vidéogrammes “d’aide à l’utilisation des thérapeutiques inhalées dans l’asthme et la BPCO chez l’adulte” (Qu’est cela ? C’est le titre). Cette page se trouve à l’adresse https://splf.fr/videos-zephir/. L’édition 2024 du Guide Zephir,devenu depuis plusieurs années non plus un simple guide, mais une marque désignant un ensemble varié d’outils d’aide à l’éducation thérapeutique. La première édition a été rendue publique en janvier 2012 à l’occasion du congrès de pneumologie de langue française. À l’époque, il s’agissait d’un guide papier et uniquement de cela, qui revêtait la forme d’un numéro spécial de la Revue des Maladies Respiratoires, l’un des journaux officiels de la Société de pneumologie de Langue française. Inutile de revenir sur les évolutions qui ont eu lieu depuis cette date (site internet, disques de poche, vidéos de formation, QR codes d’accès direct à ces vidéos d’abord à coller puis directement intégrées aux ordonnances par certains logiciels de prescription), elles ont été décrites en détail de nombreuses fois sur des supports divers. Inutile également de revenir sur le succès du Guide Zephir que ce soit dans le monde professionnel (de très nombreux prix dans le domaine de la communication médicale et dans celui de l’éducation thérapeutique ; la reprise par le dictionnaire Vidal®, d’autres choses encore) qu’auprès des patients (avec ici un succès attesté par les statistiques de connexion aux vidéos, qui montrent un intérêt non seulement soutenu, mais croissant d’année en année). Si l’on ne revient pas sur les évolutions et sur les succès, il importe de mettre en lumière deux éléments très importants. Le premier concerne les personnes qui rendent possible l’existence du Guide Zephir. Elles sont nombreuses, mais l’une d’entre elles mérite une mention particulière. Il s’agit du Dr Valery Trosini-Desert, qui chaque année porte une attention particulière et une rigueur exceptionnelle à la mise à jour des outils du Guide Zephir, y compris, et ce n’est pas la moindre tâche, la réalisation des vidéogrammes concernant les nouveaux produits et l’intégration de ces nouveaux produits à l’ensemble. Elle est aidée en cela par le Dr Marie Antignac, pharmacienne hospitalière, et le Dr Marie-Hélène Becquemin, dont l’activité passée dans le domaine des aérosols est connue de tous. Pour le coordonnateur, qui signe ces lignes, travailler avec une telle équipe rend les choses simples, très simples. Il faut aussi mentionner les efforts inlassables de Mme Frédérique Baudoin pour convaincre les partenaires du Guide Zephir de son importance, et de l’importance pour eux de continuer à contribuer à une opération d’intérêt général, une caractéristique reconnue par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Au-delà des remerciements personnels que l’auteur de ces lignes peut formuler, ce sont les remerciements de la communauté pneumologique, de tous les prescripteurs de traitements inhalés –quelle que soit leur spécialité– et, surtout, des patients concernés qu’il faut porter vers l’équipe du Guide. Le second élément qu’il faut mettre en lumière, c’est le soutien de la SPLF. Ce soutien a été acquis immédiatement, en 2011, lorsque l’idée du Guide Zephir a été proposée au président en exercice à l’époque, le Professeur Dominique Valeyre, et au rédacteur en chef de la Revue des Maladies Respiratoires, le Professeur Nicolas Roche. Leur enthousiasme a été contagieux auprès de tous leurs successeurs au cours du temps, et cela a été un facteur déterminant des évolutions et des succès qui ont été mentionnés plus haut. Idée d’un petit nombre d’individus au service d’un grand nombre de personnes, une large part de la valeur du Guide Zephir réside dans la nature institutionnelle qu’il a acquise dès sa création et toujours conservée depuis. L’utilisation correcte des thérapeutiques inhalées représente un défi majeur pour les patients concernés, pour les prescripteurs, et pour le système de santé. Cette problématique est particulière à la pneumologie, venant encore compliquer les difficultés d’observance qui grèvent le succès du traitement des maladies chroniques en général, même lorsque ce traitement n’impose pas d’être un artiste de la coordination main-bouche-souffle. L’engagement de la SPLF dans le soutien au Guide Zephir est donc fondamental, et, encore une fois, on peut se féliciter qu’il ait toujours été sans faille. La Professeure Chantal Rahérisson-Semjen, présidente de la SPLF de 2020 à 2022, expliquait lors d’une réunion publique à quel point le Guide était devenu un outil clef de sa pratique professionnelle, et à quel point elle était fière que la SPLF l’ait aidé à se développer au cours du temps. Il faut aussi noter que le Guide Zephir contribue, au travers des revenus qu’il génère, à permettre à la SPLF de financer ses actions, y compris dans le domaine de la recherche. La SPLF et Zephir, “gagnant-gagnant” ? Non. Il faut ajouter un “gagnant” au début, et dire “gagnant-gagnant-gagnant”, le premier “gagnant” désignant les patients atteints d’asthme et de BPCO qui doivent recourir à des traitements inhalés. Ces traitements sont contraignants. Ils sont aussi stigmatisants socialement (personne ne prête beaucoup d’attention à une personne qui prend un cachet en public, mais pour prendre un “petit coup de Ventoline”, il faut s’isoler des regards). Autant, alors, qu’ils soient efficaces, et pour cela qu’ils soient pris correctement. Merci à Valery Trosini-Désert et son équipe et merci à la SPLF de contribuer à ce résultat avec autant de rigueur, d’imagination, et de constance.
Le comité scientifique ZÉPHIR
Valéry TROSINI-DÉSERT Pneumologue, Praticien Hospitalier, Service de Pneumologie, Groupe Hospitalier APHP. Sorbonne Université, hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris Marie ANTIGNAC Pharmacien, Praticien Hospitalier, Pharmacie à Usage Intérieur, Hôpital Saint Antoine, Hôpitaux Universitaires Est Parisien. Coordinatrice du diplôme universitaire d’éducation thérapeutique du patient, de l’Université Paris 11 Marie-Hélène BECQUEMIN Pneumologue, ancien Maître de Conférence des Universités (Paris 7) – ancien Praticien Hospitalier, Service d’Explorations Fonctionnelles de la Respiration, de l’Exercice et de la Dyspnée, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière Charles Foix, Paris. Membre du GAT (Groupe Aérosol Thérapie de la Société de Pneumologie de Langue Française) Thomas SIMILOWSKI Pneumologue, Professeur des Universités-Praticien Hospitalier, Département R3S (Respiration, Réanimation, Réhabilitation, Sommeil), Groupe Hospitalier APHP. Sorbonne Université, hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris
Les diaporamas et vidéos sont exclusivement disponibles pour les étudiant·e·s inscrit·e·s en DIU Sommeil et sa pathologie de l’année 2023/2024.
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J’ai le plaisir d’introduire ce numéro qui fête les 30 ans de notre revue d’information. Info Respiration aparticipé et a suivi l’histoire de la pneumologie française durant toutes ces années. Cette revue nousl’avons tous connue, et chaque président de la SPLF, chaque rédacteur en chef et chaque comité éditorial,l’ont ensemble fait évoluer au fil des années. Personnellement, j’ai demandé en 2023 à ce que le titre soitplus visible et j’en suis très fier. Découvrez 30 ans d’histoire d’Info Respiration et de la pneumologie dansce numéro.
Jésus Gonzalez Président de la SPLF
Bertrand Dautzenberg Pneumologue à l’hôpital Pitié-Salpêtrière de 1978 à 2018, Tabacologue à l’Institut Arthur Vernes depuis 2018 (Paris)
En 1982, le monde de la pneumologie ne ressemblait en rien à celui d’aujourd’hui:
• la Société Française de la Tuberculose et des Maladies Respiratoires n’avait pas encore changé de nom. Ce n’est que le 16 avril 1983 qu’elle deviendra la SPLF (Société de Pneumologie de Langue Française). La phtisiologie qui avait conduit à la création de notre spécialité, une des premières spécialités médicales, laissait de plus en plus la place à la pneumologie et le désir de rompre avec l’entre-soi Paris/Province avait faire naître une volonté de s’ouvrir à toute la francophonie;
• il y avait toujours l’appareil de scopie près de mon box de consultation du pavillon Rambuteau de la Salpêtrière (détruit depuis). Un appareil de tomodensitométrie était présent dans le service, avant que l’apparition du scanner ne le détrône définitivement;
• les ordinateurs n’existaient pas, mais les machines à écrire à boule IBM gardaient en mémoire une ligne entière que l’on pouvait corriger avant de passer à la ligne suivante;
• l’Agence du médicament n’existait pas et l’ANSM pas davantage, le ministère de la santé gérait en direct les autorisations et la surveillance des médicaments, et il n’y avait pas non plus de HAS, d’INCa ou de Santé publique France;
• un amphithéâtre occupait le rez-de-chaussée et le sous-sol du 66 boulevard Saint-Michel dans lequel se tenaient les Journées de Pneumologie où les jeunes pneumologues venaient présenter leurs travaux.
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