Mardi du GOLF – 3 septembre 2013
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5e édition – 2017
Sous l’égide de la SPLF
Coordination Sylvain Marchand-Adam
Ouvrage réalisé avec le soutien de AstraZeneca (partenaire Majeur), GSK (partenaire Silver), Actelion, Boehringer Ingelheim, SAS Oxyvie (partenaires Bronze), Chiesi, Chugai, MundiPharma et TEVA (partenaires Soutien Institutionnel) ; partenaires n’ayant aucunement été impliqués dans le choix des sujets ni dans la rédaction des chapitres de cet ouvrage.
Chapitre 7 : Pneumothorax spontané primaire
Chapitre 9 : BPCO
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Rapport de l’OFT – Mai 2013
Nous remercions l’OFT (Office de prévention du tabagisme) pour nous avoir autorisé à mettre en ligne ce document
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Si le traitement de la tuberculose reste parfaitement codifié et globalement bien conduit dans le monde, il n’en va pas de même pour la prise en charge thérapeutique des mycobactéries non tuberculeuses (NTM). La preuve, cette nouvelle enquête réalisée aux États-Unis auprès d’un large échantillon représentatif révèle des pratiques plutôt surprenantes…
Pour savoir si les recommandations conjointes de l’American Thoracic Society et de l’Infectious Disease Society of America (ATS/IDSA) publiées en 2007 dans l’Am J Respir Crit Care Med [D.E. Griffith et al. 175(4) : 367-416] étaient suffisamment connues et appliquées sur le terrain, J. Adjemian et al. ont eu l’idée d’interroger un grand nombre de médecins Américains ayant pris en charge au moins un patient atteint de NTM à expression pulmonaire au cours des 12 mois précédant l’étude. Plus de 95 % des praticiens étaient soit pneumologues, soit infectiologues, soit internistes, soit généralistes. Chacun pouvait décrire l’attitude thérapeutique qu’il avait adoptée pour quatre patients au maximum.
Le taux de réponses a été excellent puisque 60 % des médecins ont rempli le questionnaire proposé. Ainsi, les auteurs ont pu analyser les réponses de 349 praticiens ayant colligé 915 cas de NTM pulmonaires (744 MAC et 174M. abscessus, 3 patients ayant eu les deux simultanément). Surprise : seulement 18 % des patients atteints de MAC ont reçu un traitement antibiotique correspondant aux recommandations de l’ATS/IDSA ! Encore plus étonnant : 58 % des patients n’ont pas reçu de macrolide tandis que 22 % ont reçu à l’inverse un traitement ne comportant que des macrolides en monothérapie ! De même, 66 % des patients infectés par M. abscessus ont reçu un traitement ne comportant pas de macrolide, surtout lorsqu’ils étaient pris en charge par des infectiologues. Enfin, seulement 5 % des patients ont reçu plus de 22 semaines de traitement. Quand on saura, que D.E. Griffith n’est autre que le dernier signataire de cette étude, on comprendra son amertume sur la méconnaissance des médecins, notamment infectiologues, sur la conduite à tenir proposée par les deux plus grandes sociétés savantes concernées par les NTM aux États-Unis. Il y a décidément un pas de géant à franchir entre le savoir et sa mise en œuvre. Mais les praticiens français auraient-ils vraiment fait mieux ???
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François-Xavier Blanc, d’après la communication de J. Adjemian et al. (Bethesda, États-Unis). Am J Respir Crit Care Med 187 ; 2013 : [Publication page : A5104] Treatment Patterns among patients with nontuberculous mycobacterial lung disease. Session C106 : « Advances in non-tuberculosis mycobacterial disease. »
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© iSPLF – Mission ATS – MAI 2013
Mardi du GOLF – 14 mai 2013 Lire la suite »
Mardi du GOLF – 19 avril 2013 Lire la suite »
Haut Conseil de la Santé Publique – Mars 2013
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Cour des comptes décembre 2012
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E. Huitric a présenté à la fois en communication orale et en session plénière les résultats et les recommandations de l’European Center for Diseases Control pour la prévention et l’amélioration de la prise en charge des tuberculoses.
Il a été constaté en Europe une haute prévalence d’utilisation inappropriée d’antibiotiques, aboutissant à une multiplication par 27 du risque de sélection de tuberculose MDR. Dans leur méta-analyse (incluant 6 études portant sur 4 432 patients ayant une tuberculose pulmonaire), 557 patients avaient été exposés aux fluoroquinolones AVANT le diagnostic de tuberculose. Dans cette sous population, les patients avaient un plus haut risque de tuberculose résistante aux fluoroquinolones (OR = 2,81 (IC95 % 1,47-5,39), comparé aux patients non exposés. Malheureusement, dans les recommandations de prise en charge des pneumopathies aiguës communautaires, les fluoroquinolones apparaissent, selon les guidelines, en première ou en deuxième intention… Très clairement, l’European Center for Diseases Control milite pour une utilisation très modérée des antituberculeux dans la prise en charge des infections respiratoires basses. Il faut, en effet, ne pas oublier que les fluoroquinolones demeurent avec les aminosides, des antituberculeux majeurs de deuxième ligne. Compte tenu de l’arsenal thérapeutique disponible pour les pneumopathies aiguës communautaires, l’usage des fluoroquinolones dans cette indication doit probablement être modéré.
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Claire Andréjak service de pneumologie et réanimation respiratoire, CHU Amiens, Amiens
Session communication orale 53 « MDR- and XDR-TB : epidemiological and public health overview » Communication 205 par E. Huitric, et al : « Rational use of tuberculosis drugs to prevent the development of drug resistance » Session plénière 484 : « New guidelines in respiratory infections » Communication 4674 par E. Huitric : « Rational use of new TB drugs in the EU »
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© iSPLF – Mission ERS septembre 2012
L’utilisation des fluoroquinolones en pneumologie : à modérer ! Lire la suite »
L’embolie pulmonaire (EP) submassive est définie comme une EP intermédiaire c’est-à-dire associée à une dysfonction ventriculaire droite. À l’heure actuelle, l’utilisation d’un traitement par thrombolytique versus traitement conventionnel par héparinothérapie pour les patients atteints d’une EP submassive est controversée. Le traitement par thrombolytique est un traitement efficace, mais non dépourvu d’effets secondaires et de contre-indications (risque hémorragique important).
Une étude rétrospective turque 1 comparait l’efficacité de l’héparinothérapie et du traitement par thrombolytique en cas d’EP submassive et évaluait les complications induites par ces traitements. Trente-neuf patients ont été inclus. Il n’y avait pas de différence sur l’âge, le sexe, ni les facteurs de risque entre le groupe traitement par thrombolytique (n = 20) et le groupe héparinothérapie (n = 19). La pression artérielle pulmonaire (PAP) évaluée à 72 heures de traitement était significativement plus basse dans le groupe thrombolytique (p < 0,001). Aucun saignement majeur ni décès n’a été relevé dans le groupe traitement par thrombolytique. Ainsi, le traitement par thrombolytique pourrait être envisagé dans le cas d’EP submassive.
Ces résultats sont à interpréter prudemment car la définition d’une EP submassive utilisée est fondée sur l’hypoxémie ou sur le diagnostic de thrombose étendue. De plus, l’effectif de l’étude est faible comme dans toutes les études réalisées jusqu’à présent. En fin d’année 2012, nous pourrons nous appuyer sur les premiers résultats d’une étude prospective, multicentrique, randomisée, en double aveugle (étude PEITHO), de plus de 1 000 patients évaluant l’utilisation d’un traitement par thrombolytique versus héparinothérapie dans les EP submassive dont le critère primaire est la mortalité et l’apparition d’un état de choc à 7 jours. Les décès survenant à 30 jours et les complications hémorragiques constituent les critères secondaires. Cette étude devrait permettre d’établir des recommandations claires et précises quant à l’utilisation de la thrombolyse dans le cas particulier de l’EP submassive.
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Cécile Tromeur, service de pneumologie, hôpital de la Cavale Blanche, CHU de Brest
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© iSPLF – Mission ERS septembre 2012
Thrombolytiques : traitement de choix de l’embolie pulmonaire aiguë submassive Lire la suite »