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Tuberculose MDR-XDR : des traitements toujours plus longs…

Les précédentes recommandations OMS sur le nombre et la durée du traitement des tuberculoses MDR et XDR étaient fondées sur des opinions d’expert. Afin d’avoir des données d’evidence based medicine, une méta-analyse a été réalisée par Migliori, et al, prenant en compte les données de 26 études concernant 6 724 patients avec une tuberculose MDR (dont 405 tuberculoses XDR). Le taux de succès du traitement diminuait avec l’acquisition de résistance (de 64 % pour les tuberculoses MDR sensibles aux fluoroquinolones et aux antibiotiques injectables à 40 % pour les tuberculoses XDR). Le taux de succès était significativement augmenté lorsque le nombre d’antibiotiques de la phase d’attaque et de la période d’entretien (the continuation phase) était, respectivement, d’au moins 4 (OR = 1,9), puis d’au moins 3 (OR = 5,9) pour les tuberculoses MDR sensibles aux fluoroquinolones et aux antibiotiques injectables et de 6 (OR = 4,9), puis 4 (OR = 6,1) pour les tuberculoses XDR. En termes de durée, le nombre de mois de traitement de la phase d’attaque devrait, pour améliorer significativement le taux de succès, être compris entre 6,6 et 9 mois pour toutes les tuberculoses MDR (y compris les XDR) et entre 20 et 25 mois au total dans tous les cas ! Ces données sont une base de réflexion sur le nombre d’antibiotiques et la durée de traitement recommandée. Elles démontrent une fois de plus que l’acquisition de résistance est clairement associée au pronostic de ces patients.

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Claire Andréjak service de pneumologie et réanimation respiratoire, CHU Amiens, Amiens

Session Communication orale 439 : « Pros and cons of MDR and XDR-TB treatment ». Communication N° 4286 par Migliori, et al. « Outcomes for multidrug-resistant tuberculosis with and without resistance to fluoroquinolones and second-line injectable drugs : A meta-analysis of individual patient data. »

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© iSPLF – Mission ERS septembre 2012

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Les facteurs de risque de récidive d’événements thromboemboliques

L’incidence de récidive d’événement thromboembolique n’est pas négligeable. L’identification précoce des facteurs de risques de récidive est primordiale pour une prise en charge optimale de la maladie veineuse thromboembolique.

Une étude chinoise 1 avait pour but d’identifier l’incidence de la récidive dans les suites d’un premier épisode aigu d’embolie pulmonaire (EP) et d’identifier les paramètres cliniques associés à un plus grand risque de récidive. La cohorte comportait 612 patients présentant un premier épisode d’EP aiguë. Le taux de mortalité était de 16,9 %. Le taux de récidive était de 3,9 % (IC 95 % [2,3-5,5]) à 1 an, 6,9 % (IC 95 % [4,9-8,9]) à 2 ans et 13,5 % (IC 95 % [10,2-16,8]) à 5 ans. Les patients présentant un premier épisode d’EP idiopathique, une thrombose veineuse profonde associée ou des varices aux membres inférieurs avaient un plus haut risque de récidive (Figure). En revanche, les patients sous anticoagulants au long cours récidivaient moins.

Une autre étude prospective 2 avait pour but d’évaluer le risque de récidive d’événements thromboembolique chez les 318 patients présentant des défects perfusionnels persistants à la scintigraphie pulmonaire de ventilation/perfusion dans les suites d’un premier épisode d’EP. La persistance de défects perfusionnels était retrouvée chez 19,8 % des patients et 22 % des patients présentaient un épisode de récidive pendant la durée du suivi. En analyse multivariée, la persistance de défects perfusionnels (HR 2,22 ; IC 95 % [1,3-3,75] ; p = 0,0048) et la présence d’EP idiopathique initiale (HR 3,48 ; IC 95 % [1,96-6,19] ; p < 0,0001) étaient identifiées comme facteurs de risque indépendants de récidive, tandis que l’anticoagulation prolongée était définie comme facteur protecteur de récidive.

En conclusion, la récidive d’événements thromboemboliques est fréquente. L’identification des facteurs de risques de récidive est indispensable pour prévenir et mieux prendre en charge la maladie veineuse thromboembolique. Au regard de ces résultats, ne pourrions-nous pas envisager d’inclure dans le suivi de ces patients, la répétition d’examens d’imagerie pour identifier les patients à haut risque de récidive et chez les patients présentant une EP idiopathique initiale, de prolonger l’anticoagulation au-delà des recommandations 3  pour prévenir la récidive ?

Figure : Incidence de la récidive après une EP idiopathique ou provoquée

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Cécile Tromeur, service de pneumologie, hôpital de la Cavale Blanche, CHU de Brest

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Décret no 2012-639 du 4 mai 2012 relatif aux risques d’exposition à l’amiante

© Ministère du travail, de l’emploi et de la santé. 2011

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Documents et liens GAT

DOCUMENTS RECOMMANDES PAR LE GROUPE

 Recommandations sur les pratiques de l’aérosolthérapie en pneumologie – Octobre 2011 Traduction Octobre 2012
Extrait de l’étude de la Société Européenne Respiratoire (ERS) et de la Société Internationale sur les aérosols en médecine (ISAM) Travail soutenu et validé par le Groupe Aérosolthérapie (GAT) de la Société de Pneumologie de langue Française (SPLF)
© 2011 European Respiratory Journal. Tous droits réservés.

 Enquête sur l’utilisation des nébulisations de pentamidine en pédiatrie
© 2012 SPLF. Revue des Maladies Respiratoires . Article Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

What the pulmonary specialist should know about the new inhalation therapies
ERS/ISAM 2011 abstract– B.L. Laube, H.M. Janssens, F.H.C. de Jongh, S.G. Devadason, R. Dhand, P. Diot, M.L. Everard, I. Horvath, P. Navalesi, T. Voshaar and H. Chrystyn – European Respiratory Journal volume 37 number 6

 Bonnes pratiques de l’aérosolthérapie par nébulisation

 Réunions de formation à la nébulisation Pharmaciens d’officine /UTIP

 Savoir lire la nouvelle norme sur les systèmes de nébulisation (Laurent Vecellio)

Module de formation en aérosolthérapieModule de formation en aérosolthérapie élaboré par le GAT en 2003 et comprenant 146 diapos.

Fiches
Fiches traitant de l’association entre les médicaments et les nébuliseurs (Dr Jean-Pierre Chaumuzeau)

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LES PRESENTATIONS DES CPLF

•  Influence des caractéristiques d’un aérosol sur son dépôt dans l’appareil respiratoire – CPLF 2010 – M H. Becquemin Cliquez-ici pour télécharger le document (pdf 2,8 Mo)

• L’impact de l’insuffisance respiratoire sur la cinétique in vivo des aérosols” CPLF 2010 – Pr Patrice Diot Cliquez-ici pour télécharger le document (pdf 3,8 Mo)

•  Place de la nébulisation -de bronchodilatateurs -en pédiatrie CPLF 2007 Cliquez-ici pour télécharger le document (power point 2,2 Mo)

•  Des progrès dans les traitements inhalés de la mucoviscidose CPLF 2007 Cliquez-ici pour télécharger le document (power point 1,5 Mo)

•  Nouveautés dans les traitements inhalés CPLF 2005 Cliquez-ici pour télécharger le document (power point 1,5 Mo)

• EMI-U 00-10 Protéases et vectorisation CPLF 2004 – Pr Patrice Diot Cliquez-ici pour télécharger le document (power point 3,1 Mo)

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LIENS RECOMMANDES PAR LE GROUPE En cours d’actualisation

 

 

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Evaluation quantitative du système de surveillance des légionelloses en France en 2010

HAS 201© INVS Saint-Maurice 2012

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Délai de prise en charge du cancer pulmonaire : tous les patients sont-ils logés à la même enseigne ?

Les retards dans le diagnostic et le traitement du cancer pulmonaire sont un problème crucial, car ils peuvent être une cause majeure de stress pour le patient, et altérer son pronostic. Des recommandations nationales existent aussi bien en France qu’aux États-Unis pour limiter ces délais, mais sont-ils vraiment respectés ? Et quels facteurs peuvent influencer ces délais ? Une étude a évalué ces délais aux États-Unis pour le cancer pulmonaire primitif, et a évalué l’impact de l’origine ethnique du patient et de l’histologie du cancer sur le retard thérapeutique.

Dans la base de données SEER-Medicare, 120 278 patients âgés au minimum de 65 ans, porteurs d’un cancer pulmonaire (sans autre antécédent de cancer) entre 1991 et 2005 ont été identifiés. L’intervalle de temps étudié était compris entre le premier geste diagnostique pour le cancer pulmonaire (T0) et la date d’initiation du premier traitement (chirurgie, radiothérapie ou chimiothérapie ; T1). Un retard thérapeutique était défini par un intervalle de temps T0-T1 supérieur à 60 jours. Une analyse par Chi-square et régression multivariée était réalisée pour rechercher les facteurs prédictifs d’un retard de prise en charge thérapeutique. Après exclusion des patients n’ayant pas de données (codes) complètes pour T0 et T1, 64 864 sujets étaient éligibles pour l’analyse. L’intervalle médian entre le premier geste diagnostique pour le cancer pulmonaire (T0) et la date d’initiation du premier traitement (T1) était de 22 jours (IQR 10 – 40 jours).

Un retard thérapeutique de plus de 60 jours était observé chez 12,2 % des patients, plus fréquent dans le cancer non à petites cellules (CPNPC) que dans le cancer à petites cellules (CPC) (Odds Ratio 2,54 ; IC 2,26-2,.86), chez les patients afro-américains (OR 1,46 ; 95 % IC 1,33-1,60 pour le CPNPC ; OR 2,14 ; 95 % IC 1,63-2,80 pour le CPC) ou asiatiques (OR 1,36 ; 95 % IC 1,20-1,55 pour le CPNPC ; OR 1,82 ; 95 % IC 1,18-2,81 pour le CPC) que chez les sujets caucasiens, chez les femmes que chez les hommes (OR 1,11 ; 95 % IC 1,04-1,18), et chez les patients plus âgés (OR 1,06 par augmentation de tranche de 5 ans ; 95 % IC 1,03-1,09). En analyse multivariée, contrôlée pour l’âge et le sexe, l’origine ethnique afro-américaine du patient restait un facteur prédictif significatif de retard thérapeutique et était plus importante pour les patients avec un CPC.

En conclusion, il existe un délai médian de prise en charge thérapeutique du cancer pulmonaire globalement acceptable en routine mais nettement majoré chez les patients afro-américains par rapport aux sujets caucasiens, en particulier pour le CPC. Des études complémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre les caractéristiques du patient (niveau socio-économique ?), du type de clinicien et d’hôpital prenant en charge le patient, associées à un retard de prise en charge du cancer pulmonaire. Il a été souligné par tous que ce retard pourrait s’aggraver avec le développement de la recherche systématique d’anomalies (EGFR…) en biologie moléculaire des cellules tumorales pulmonaires, secondaire à la période étudiée ici.

 

 

 

 

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Arnaud Scherpereel, d’après A. Vachani, J.-D. McNeill, N. Mitra, K. Liao, M.-K. Gould, K. Armstrong. The Effect of race and histology on timeliness of lung cancer treatment. Am J Respir Crit Care Med 2012 ; 185 : A2526.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

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© iSPLF – Mission ATS – MAI 2012

Délai de prise en charge du cancer pulmonaire : tous les patients sont-ils logés à la même enseigne ? Lire la suite »

Antiviraux Grippe AH3N

HAS 20 mars 2012 (HCSP)

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Indications vaccination immunodéprimés et aspléniques

Indications vaccination immunodéprimés et aspléniques Lire la suite »

Bactéries résistantes en Hématologie

HAS 20ECIL4 – Février 2012

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Virus respiratoires et patients d’hématologie

ECIL 4 – Fevrier 2012

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