Résultats de recherche pour : recommandations

Traitement antifongique

ECIL4 – MAJ Septembre 2011

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Circulaire du 3 août 2011 relative aux mesures de lutte contre le tabagisme

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L’état de santé de la population en France

©  DREES Rapport 2011


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Cancer du poumon Bilan initial

cancer-poumon

INCa juin 2011

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Avis relatif à l’utilisation des tests de détection de la production d’interféron gamma

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Traitement antibiotique de la légionellose chez l’adulte

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Devons-nous continuer à réaliser des antigénuries ?

Les guides actuelles de l’ATS/IDSA et de la BTS recommandent la réalisation des tests urinaires pour légionelle et pneumocoque à tous les patients ayant une pneumopathie communautaire sévère.

Une équipe du Texas a étudié rétrospectivement tous les patients admis dans leur hôpital ayant eu un test urinaire réalisé pour le diagnostic de pneumopathie entre 2000 et 2009. Ils ont observé une augmentation exponentielle de la prescription de l’antigénurie légionelle depuis 2004, ce qui correspond à l’introduction de l’antigénurie pneumocoque dans leur hôpital et aux recommandations ; 77 % des tests urinaires étant demandés de manière concomitante pour les deux pathogènes.

Les antigénuries légionelle représentaient moins de 100 tests par an entre 2000 et 2004, 1 059 tests par an en 2007, 1 882 tests par an en 2009. Le nombre de tests pratiqués rapportés au nombre de pneumopathies était de 2 à 3 % entre 2000 et 2004, 57 % en 2007 et 81 % en 2009. Parmi les 6 105 antigénuries légionelle réalisées, 11 étaient positives soit 0,19 % des échantillons (0,4 % dans le groupe des patients de soins intensifs). Les onze patients étaient traités de manière appropriée avant le résultat de l’antigénurie positive. Parallèlement, 402/7 849 antigénuries pneumocoques étaient positives soit 5,12 % (6 % chez les patients de soins intensifs).

Le nombre de légionelloses rapportées au Texas a augmenté entre les périodes 2000-2003 et 2004-2009, respectivement de 15 à 28 cas par an et de 55 à 137 cas par an. Cette augmentation est probablement liée à l’augmentation du nombre d’antigénuries pratiquées. Cependant, l’incidence de la légionellose demeure faible : environ un cas pour 300 000 habitants par an. Il existe une hétérogénéité géographique des cas de légionellose dans les différents états, de 0 cas à 503 cas rapportés en 2008, le plus grand nombre de cas et la plus grande incidence étant observé dans les états du Nord-Est (région des Grands Lacs).
Les auteurs rapportent une augmentation des coûts liés à la pratique en routine des antigénuries, pour un impact clinique négligeable en ce qui concerne le diagnostic et la prise en charge des pneumopathies à légionelle. Les auteurs concluent à la nécessité d’une évaluation locale des recommandations.

 

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Résumé rédigé par E. Catherinot d’après la communication de M.H. Henderson, Temple, Texas, États-Unis

 

 

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Chimioprophylaxie antituberculeuse : des résultats qui pourraient bien changer la donne

La prévention médicamenteuse recommandée depuis de nombreuses années – et plus que jamais – par l’OMS [1] pour réduire le risque de passage de la tuberculose infection à la tuberculose maladie reste très peu utilisée dans le monde, notamment, en raison des craintes liées au risque de mauvaise observance, d’induction de résistance, de problèmes de tolérance ou de durée de protection limitée dans le temps. Une grande partie des réticences liées à l’utilisation de cette prévention qui a, par ailleurs, largement fait ses preuves réside dans le fait que le traitement préconisé est long, classiquement de six à neuf mois (monothérapie par isoniazide). Si l’on veut accélérer le développement de la chimioprophylaxie antituberculeuse, il est donc probablement nécessaire de raccourcir cette durée de traitement. Lors de ce congrès de l’American Thoracic Society, T.R. Sterling a rapporté les résultats définitifs de l’essai multicentrique PREVENT TB financé par le CDC et qui a fait l’objet d’un communiqué de presse le 16 mai 2011 [2]. Réalisée très majoritairement aux États-Unis, pays à faible prévalence de tuberculose (3,8 cas pour 100 000 habitants en 2009), cette étude a duré neuf ans (inclusions débutées en juin 2001 ; suivi terminé en septembre 2010) et a inclus 8 053 participants dont 7 731 ont été analysés en intention de traiter modifiée. Seuls 3 % des participants étaient infectés par le VIH. Pour pouvoir être inclus, les sujets devaient, notamment, être âgés d’au moins 2 ans, avoir une IDR positive et aucune suspicion de tuberculose maladie. L’objectif principal de l’étude était de démontrer qu’un traitement « court » de trois mois n’était pas inférieur au traitement classique de neuf mois. Le traitement court consistait en une association d’isoniazide (15 à 25 mg/kg, sans dépasser 900 mg) et de rifapentine 900 mg (rifamycine à demi-vie longue synthétisée en 1965) administrées chacune en une seule prise supervisée par semaine tandis que le traitement classique ne comportait que de l’isoniazide (5 à 15 mg/kg sans dépasser 300 mg) administré de manière journalière sans supervision. Ainsi, les patients du bras court ont reçu 12 doses de traitement alors que ceux du bras long devaient ingérer 270 doses. Le résultat principal de l’étude est que 15 des 3 745 patients ayant reçu le traitement de neuf mois ont développé une tuberculose durant les 33 mois de suivi alors que seulement 7 des 3 986 patients du bras court ont développé une tuberculose, permettant de conclure à la non-infériorité du schéma thérapeutique de trois mois. Ce traitement court a, par ailleurs, été mieux suivi par les participants puisque 82 % l’ont terminé alors que seulement 69 % des patients ont terminé le traitement classique de neuf mois. La toxicité hépatique a été moins importante avec le traitement court (0,6 %) qu’avec le traitement classique (3,0 %) (p < 0,0001). Il en a été de même pour les autres effets indésirables liés ou non aux médicaments de l’étude. En revanche, 4,7 % des patients du bras court ont arrêté définitivement leur traitement en raison d’effets secondaires, ce qui était supérieur aux 3,6 % retrouvés dans le bras long (p = 0,004). Enfin, le nombre de décès a été comparable dans les deux bras : 31 (0,8 %) dans le bras court, vs 39 (1,0 %) dans le bras long (p = 0,22). T.R. Sterling a conclu sa communication orale en affirmant que le schéma de trois mois comportant une prise supervisée hebdomadaire d’isoniazide et de rifapentine constituait une réelle alternative au traitement classique de neuf mois avec prise quotidienne d’isoniazide. De nouvelles recommandations conjointes entre l’ATS, le CDC et l’IDSA devraient voir le jour dans un à deux ans pour prendre en compte ces nouvelles données particulièrement intéressantes. Les implications pratiques risquent d’être nombreuses dans les années à venir. L’importance de la supervision des prises médicamenteuses mérite d’être fortement soulignée ici. Il conviendra, enfin, de rester tout particulièrement vigilant quant au risque d’effets indésirables pouvant aboutir à un arrêt prématuré du traitement.

[1] 1. http://whqlibdoc.who.int/publicatio…

[2] 2. http://www.cdc.gov/nchhstp/newsroom…

 

 

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Résumé rédigé par F.X. Blanc d’après la communication de T.R. Sterling, Nashville, États-Unis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Vers un dépistage systématique du cancer pulmonaire ?

Les résultats de l’essai NLST (National Lung Screening Trial) annoncés par le National Cancer Institute en novembre dernier font débat. Cet essai est le premier essai randomisé à comparer deux modalités de dépistage du cancer pulmonaire, soit par radiographie pulmonaire, soit par scanner thoracique à faible dose, réalisés une fois par an, trois ans de suite, avec un suivi de cinq ans minimum, sur une population cible à risque (fumeurs repentis ou actifs > 30 Pa, de 55 à 74 ans, exclusion des patients aux antécédents de cancer pulmonaire). Les nodules de plus de 4 mm faisaient l’objet d’un suivi et/ou d’investigations complémentaires. Plus de 50 000 patients ont été randomisés. L’objectif de l’essai, la mise en évidence d’une réduction de 20 % de la mortalité par cancer pulmonaire dans le bras « scanner » par rapport au bras « radio », a été atteint avant même la fin programmée du suivi (247 contre 309 décès/100 000 personnes-années,p = 0,004). Il s’agit donc du premier essai montrant de façon solide l’efficacité d’une politique de dépistage du cancer pulmonaire. Beaucoup de questions restent en suspens : quel est le rapport coût-efficacité d’une telle mesure étendue dans le temps ? Faut-il redéfinir et mieux préciser les patients « à risque » (patients BPCO) ? Quel est l’impact sur la santé d’un scanner annuel, même à faible dose ? Peut-on identifier de meilleurs critères de malignité des nodules détectés (utilisation des mesures volumétriques) ? Les résultats complets de l’étude, qui devraient paraître prochainement dans le New England Journal of Medicine, ceux du consortium d’études européennes en cours (notamment, l’étude NELSON) attendus pour l’année prochaine, ainsi que la création par l’International Association for Study on Lung Cancer d’une task force chargée d’émettre des recommandations sur l’application à large échelle du dépistage du cancer pulmonaire par scanner, devraient faire avancer ce débat.

 

 

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Résumé rédigé par A. Cortot d’après la communication de D.R. Aberle, MD, Los Angeles, États-Unis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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De l’angoisse inhérente aux stratégies de surveillance des nodules pulmonaires

Les stratégies de surveillance des nodules pulmonaires par tomodensitométrie pulmonaire sont une source d’angoisse chez les patients (et les soignants). Un délai de deux ans est le plus souvent nécessaire avant de pouvoir écarter le diagnostic de cancer du poumon. La manière dont le patient vit cette période n’a que très peu été évaluée dans la littérature. Des sentiments très divers peuvent être notés (angoisse, dépression, isolement, culpabilité, acceptation) amenant différentes stratégies de défense (déni, recherche d’information médicale sur Internet, demande d’un second avis, sentiment religieux, changement de style de vie). Ces sentiments peuvent amener à une non-observance des recommandations de surveillance habituelles. Les auteurs ont évalué les réponses cognitives et émotionnelles du patient face à cette situation dans une étude pilote. L’anxiété est plus élevée à certains stades de la vie (enfants à charge), chez les patients ayant un proche atteint de cancer et en cas de difficulté de communication avec le soignant (utilisation de terminologie médicale trop complexe, impossibilité de poser des questions). À l’inverse, elle est moindre en cas de rapport de confiance avec le soignant, de la connaissance des limites du test utilisé (sensibilité élevée avec fréquence des images de découverte fortuite et de signification indéterminée). La stratégie recommandée par les auteurs est :
1. — de montrer aux patients les images du nodule ;
2. — de donner une estimation du risque de malignité (sur une échelle de 1 à 100) ;
3. — de personnaliser la consultation (en relatant une expérience personnelle ou en citant une phrase du type « S’il s’agissait d’un membre de ma famille »).

 

 

 

 

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Résumé rédigé par P.-Y. Brillet d’après la communication de R.S. Wiener, et coll., Boston.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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