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Cryobiopsie transbronchique et biopsie pulmonaire chirurgicale dans le cadre des pneumopathies interstitielles diffuses

L’obtention d’une preuve histologique est souvent nécessaire pour poser un diagnostic définitif dans le cadre des pneumopathies interstitielles diffuses. Les nouvelles recommandations émises par l’ERS ont été présentées et discutées par leurs auteurs.

Le diagnostic de la pneumopathie interstitielle diffuse repose sur l’analyse des résultats cliniques, biologiques et radiologiques au cours d’une discussion multidisciplinaire. Lorsqu’un diagnostic définitif n’est pas possible, les directives recommandent d’obtenir un résultat histologique 1. La biopsie pulmonaire chirurgicale (BPC) est considérée comme l’examen de référence, mais de nombreux patients sont trop à risque de complication pour permettre la réalisation de cette procédure invasive. De plus, les effets indésirables, la durée de l’hospitalisation et les coûts associés sont considérables. Une récente étude française a montré que lorsqu’elle est réalisée dans un centre expert, la BPC n’est associée à aucune complication grave ni au décès, et modifie considérablement le diagnostic et le traitement des PID 2. Néanmoins, pour les patients ne pouvant bénéficier de cet outil diagnostique, des alternatives sont nécessaires. La cryobiopsie pulmonaire transbronchique (CPT) est une nouvelle technique de prélèvement de tissu pulmonaire pour le diagnostic des maladies pulmonaires interstitielles diffuses qui pourrait être une alternative à la BPC. Bien que les études disponibles comparant la cryobiopsie et la BPC soient très rares, les experts concluent que le rendement diagnostique de la cryobiopsie est inférieur à celui de la BPC, mais que les effets indésirables graves et la durée d’hospitalisation sont réduits3. La CPT est suggérée chez les patients qui ne sont pas éligibles pour subir une BPC. Et la BPC est suggérée comme test complémentaire chez les patients dont la CPT n’est pas informative. Le niveau d’expertise de l’opérateur a un rôle majeur dans la rentabilité de l’examen et justifie la nécessité d’un entraînement des endoscopistes. Enfin, les auteurs ont insisté sur la possibilité de réaliser la cryobiopsie de manière ambulatoire, contrairement à la BPC. Dans le cadre des tensions qui pèsent et s’aggravent dans les structures de soins, cet argument semble non négligeable pour être intégré dans la discussion médicale.

Louise Bondeelle, Département de microbiologie et de biologie moléculaire, Université de Médecine de Genève, Suisse


D’après la session 107 du dimanche 4 septembre 2022, Guidelines session : Transbronchial (cryo)biopsy and surgical lung biopsy in intersticial lung biopsy. Discussion and Q&A présentée par Daniël Korevaar (Pays-Bas) et Venerino Poletti (Italie).

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Nouvelles molécules et traitements dans la tuberculose

Depuis plus de deux ans, le devant de la scène de l’infectiologie est occupé par la pandémie de COVID-19. Il en a résulté une diminution du nombre de cas identifiés de tuberculose conduisant à un retard diagnostique majeur. Néanmoins, la recherche se poursuit et les nouveautés thérapeutiques ont été présentées par Christoph Lange.

Jusqu’au début des années 1990, avec la découverte de la clofazimine, le spectre du traitement de la tuberculose a peu évolué. Le traitement de référence repose sur une quadrithérapie pour une durée de six mois. Les drogues ciblent principalement la paroi bactérienne, ainsi que l’ARN polymérase en ce qui concerne la rifampicine qui est le pilier du traitement. Les nouvelles molécules en développement ciblent principalement le transport des électrons (bédaquiline et clofazimine). Deux études récentes, chez l’enfant et l’adulte, ont prouvé la non infériorité d’un traitement raccourci à 4 mois incluant la moxifloxacine, l’isoniazide, le pyrazinamide et la rifapentine 1, 2 . Malheureusement, la disponibilité de la rifapentine est limitée en Europe, ce qui rend l’application des nouvelles recommandations impossible 3. Les nouveautés concernent également le traitement des souches résistantes de tuberculose ayant conduit à la mise à jour des recommandations de l’OMS en mai 2022. Elles comprennent de nouveaux schémas d’une durée de 6 mois, pour le traitement de la tuberculose multirésistante avec ou sans résistance supplémentaire aux fluoroquinolones et en l’absence d’exposition aux traitements anti-tuberculeux. Ce schéma court inclut la bédaquiline, le linézolide (600mg/j), la moxifloxacine et le prétomanid. En cas d’indisponibilité du prétomanid, le traitement sera poursuivi 9 mois. Dans les autres cas (échec, résistance aux fluoroquinolones ou tuberculose extra-pulmonaire sévère), le traitement devra être poursuivi 18 mois. L’inadéquation entre la disponibilité de ces drogues sur le marché du médicament et leur disponibilité sur le terrain est un problème actuel majeur. En effet, il s’avère que moins de 40% des molécules ciblant les souches extra-résistantes sont disponibles pour les patients. Actuellement 17 molécules sont en étude de phase 1 ou 2 : il reste de l’espoir !

Louise Bondeelle, Département de microbiologie et de biologie moléculaire, Université de Médecine de Genève, Suisse


D’après la Communication « New drugs and regimens in tuberculosis » présentée par Christoph Lange (Allemagne) ; Session 167 « State of the art session: Respiratory infections”, dimanche 4 septembre 2022.

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Les vidéos du CPLF 2022

Elles sont en libre accès et 8 vidéos seront publiées chaque mois sous forme de podcast.

Accès au podcast sur Apple : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/les-conf%C3%A9rences-du-cplf/id1256491871

Accès au flux sur un autre environnement : https://docs.splf.fr/videos/CPLF/conferences-CPLF.xml

Avec le soutien institutionnel des laboratoires :


A6- Le Verre dépoli

A6-1 : Nodule isolé et nodules multiples en verre dépoli : diagnostique et surveillance-Marie-Pierre REVEL
A6-2 : Prise en charge chirurgicale : indications et modalités – Gilbert MASSARD
A6-3 : Rôle de la radiothérapie pour la prise en charge des nodules en verre dépoli-Jonathan KHALIFA

A7-Sommeil-ePneumologie et diagnostic en 2021

A7-1 : Objets connectés, applications, données des réseaux sociaux : quelle pertinence ?-Marie Pia d’ORTHO
A7-2 : Monitoring de la PPC : télésurveillance et algorithme de diagnostic-Arnaud PRIGENT
A7-3 : Intelligence artificielle : la fin de l’enregistrement polysomnographique ?-Jean-Louis PEPIN

A12- Algorithmes de prise en charge du CBNPC

A12-1 : Algorithme CBNPC sans addiction oncogénique-Etienne GIROUX LEPRIEUR
A12-2 :
Algorithme CBNPC avec addiction oncogénique-Marion FERREIRA
A12-3 : Nouvelles cibles, Nouvelles thérapies ciblées-Michael DURUISSEAUX

A13- Nouvelles recommandations concernant la prise en charge de l’hypoventilation alvéolaire et l’obésité

A13-1 : Prise en charge de la BPCO par VNI au long cours-Christophe PERRIN
A13-2 : Algorithme de prise en charge-Sandrine PONTIER-MARCHANDISE
A13-3 : Gestion de la perte pondérale dans les pathologies respiratoires par le pneumologue-Monique MENDELSON

A18-La pneumologie à l’ère de l’intelligence artificielle

A18-1 : Application de l’intelligence artificielle en explorations fonctionnelles-Anh Tuan DINH-XUAN
A18-2 : L’intelligence artificielle appliquée à l’imagerie thoracique-Guillaume CHASSAGNON
A18-3 : L’intelligence artificielle, un support thérapeutique idéal ?-Frédéric LE GUILLOU

A19- Les traitements systémiques péri-opératoires.

A19-1 : Traitements péri-opératoires : perspective historique, enjeux, modalités-Virginie WESTEEL
A19-2 : Immunothérapie péri-opératoire-Marie WISLEZ
A19-3 : Thérapies ciblées péri-opératoires-Romain CORRE

A21- Confrontations anatomocliniques

A21-1 : En croisant une puce…-Jeanne Marie PEROTIN-COLLARD
A21-2 : Faut-il (toujours) traiter (un cancer) pour guérir-Alexis CORTOT
A21-3 : Covid 19 au printemps, essoufflements en été, le poumon, le cœur, le muscle, le cerveau ? Jésus GONZALEZ

A22- Cancer et soins critiques

A22-1 : Profil et pronostic des patients admis en soins critiques-Annabelle STOCLIN
A22-2 : L’admission en soins critiques à l’ère de l’immunothérapie et thérapie ciblée dans le cancer du poumon-Anne-Claire TOFFART
A22-3 : Les soignants face à la décision de la limitation thérapeutique-François GOLDWASSER

A27- Toux bien plus qu’un symptôme banal

A27-1 : Toux et tabac : quel est le lien réel ?-Nicolas ROCHE
A27-2 : Toux chronique chez les patients BPCO : un symptôme pas si anodin-Laurent GUILLEMINAULT
A27-3 : Traitements de la toux chez des patients présentant un cancer bronchique-Hugues MOREL

A33-Immunotherapie les changements de pratique

A33-1 : Immunothérapie : médicaments et terrains particuliers à risque-Hervé LENA
A33-2 : Complications pulmonaires graves de l’immunothérapie (IO) : comment les anticiper et les gérer Jacques CADRANEL
A33-3 : Combien de temps faut-il traiter : durée, rythme, réintroduction-Maurice PEROL

A39-Actualités

A39-1 : KPB-CPHG, épisode 3, la saga a vingt ans : entre leçons et avancées, les perspectives et les espoirs-Didier DEBIEUVRE
A39-2 : Fibrose pulmonaire des connectivités (PR et Sclérodermie) Quelles prises en charge en 2022 ?-Vincent COTTIN
A39-3 : La révolution thérapeutique dans la mucoviscidose-Clémence MARTIN
A39-4 : Apport du kinésithérapeute en radiothérapie (techniques d’apnée)-Grégory REYCHLER
A39-5 : Prises en charge des infections à mycobactéries non tuberculeuses-Claire ANDREJAK
A39-6 : Traitement des exacerbations aigues de fibrose pulmonaire idiopathique : ce qu’il ne faut plus faire-Jean Marc NACCACHE

A41-L’écho de la plèvre aux poumons

A41-1 : Apport de l’échographie thoracique dans les pneumonies virales-Thomas FLAMENT
A41-2 : Drainage Thoracique à l’ère de l’écho : synthèses des études scientifiques-Sophie DUMETRE-LAROUMAGNE
A41-3 : Intérêt de l’échographie en chirurgie thoracique-Caroline RIVERA

A42-Nouveaux regards sur la sarcoïdose

A42-1 : Sarcoïdose « dangereuse »-Hilario NUNES
A42-2 :Syndrome parasarcoïdien-Florence JENY
A42-3 : Recommandations internationales de prise en charge-Jean Marc NACCACHE

A47-Fibrose et cancer lésions-liaisons dangereuses

A47-1 : Epidémiologie et prise en charge diagnostique des cancers du poumon (CP) au cours pneumopathies interstitielles fibrosantes (PIDf)-Jacques CADRANEL
A47-2 : Les bases moléculaires, génétiques et environnementales : deux maladies distinctes ?-Aurélie CAZES
A47-3 : Prise en charge thérapeutique et effets secondaires : quelles priorités ?-Boris DUCHEMANN

A48-Biotherapies dans l’asthme

A48-1 : Que peut-on attendre en pratique des biothérapies dans l’asthme allergique et sur ses comorbidités allergiques-Cécile CHENIVESSE
A48-2 : Biothérapies dans l’asthme : comment s’y retrouver-Gilles DEVOUASSOUX
A48-3 : Echec, réponse partielle…. : comment gérer la 2ème ligne de traitement ?-Camille TAILLE

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Dépistage du cancer broncho-pulmonaire par scanner : 3, 2, 1, 1, 1, 1, 1….


La relecture centralisée des images des patients ayant des nodules classés Lung-RADS 3 et 4 permet d’améliorer leur prise en charge. Organisation et connaissance des recommandations, deux clés du succès d’un futur dépistage en France.

Le dépistage du cancer broncho-pulmonaire par scanner faible dose est aujourd’hui largement développé, notamment aux Etats-Unis. Dans l’étude présentée par H. Sterman, les auteurs soulignent que la prise en charge des nodules pulmonaires est souvent décentralisée, ce qui peut entraîner des diagnostics retardés, des soins médicaux excessifs, des dépenses accrues, une espérance de vie réduite et une détresse psychologique. La proposition des auteurs, conforme aux suggestions américaines 1 est de mettre en place un circuit patient structuré avec organisation d’une équipe multidisciplinaire capable de revoir les imageries et les données-patient ayant un dépistage positif. Cette équipe composée de chirurgiens cardiothoraciques, radiologues thoraciques, pneumologues interventionnels, oncologues médicaux, infirmières cliniciennes et personnel de recherche et administratif a permis de modifier la prise en charge de 21% des patients. On peut imaginer qu’une telle organisation centralisée permettrait aussi d’améliorer certains points relevés lors de la session A 109, dont le risque de retard de prise en charge d’un cancer et la meilleure orientation du patient en cas d’anomalie associée (dont coronaropathie, ostéoporose, stéatose, nodule thyroïdien ou anomalies médiastinales). Concernant la France, il faut noter que l’idée d’un dépistage avance puisque la HAS a récemment fait évoluer sa position 2, soulignant le risque de surdiagnostic, et encourage la mise en place d’expérimentations en vie réelle. La Société Française de Radiologie s’est félicitée de cette décision et organise depuis peu un module de formation entièrement dédié sous la responsabilité de la Société d’Imagerie Thoracique (SIT) et soutient les différents programmes en cours (CASCADE, LUCSO, ACAPULCO, dépistage aux HCL…) 3,4,5

A suivre…

Pierre-Yves Brillet, Service de radiologie, Hôpital Avicenne, Bobigny, France


D’après la communication orale de Sterman DH. Changes in management and outcomes of patients screened for lung cancer with high-risk lung nodules after establishment of a multidisciplinary lung nodule review board. Am J Respir Crit Care Med 2022; 205: A5079. Session D20.

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Cancer bronchique à petites cellules : un candidat à part dans le dépistage…


L’impact du dépistage du cancer broncho-pulmonaire (CBP) sur l’amélioration de la survie des patients est maintenant clairement démontré 12 Le cancer bronchique à petites cellules (CBPC), forme plus agressive même si plus rare de CBP, est source d’une forte morbi-mortalité. Il survient quasi systématiquement chez des patients fumeurs et le dépistage du CBP semble peu adapté pour améliorer la survie de ces patients du fait de la progression parfois très rapide de la maladie. Cependant, la découverte d’adénopathies sur le scanner thoracique faible dose (LDCT pour low dose CT scanner) pourrait être une aide importante pour le diagnostic précoce de CBPC. L’objectif de l’étude rapportée par B.M. Ruane était de caractériser les CBPC diagnostiqués dans le cadre du programme de dépistage NLST (National Lung Cancer Screening Trial), étude princeps ayant démontré l’efficacité du dépistage du CBP dans une population sélectionnée.

D’après le registre du NLST, sur les 1060 individus avec un diagnostic de CBP dans le bras LDCT, 135 avaient un diagnostic de CBPC. Parmi ces 135 patients, 14 (10%) ont été diagnostiqués après 3 premiers LDCT annuels négatifs et 48 (36%) ont été diagnostiqués après un LDCT positif. Les 14 patients ayant été diagnostiqués après 3 premiers LDCT négatifs avaient en réalité des adénopathies non calcifiées hilaires ou médiastinales de plus d’1 cm. Le suivi recommandé après la découverte de telles adénopathies sur les LDCT de dépistage est variable, incluant un scanner injecté immédiat ou la poursuite du dépistage selon un rythme annuel. Ces 3 patients avec des adénopathies avaient un temps légèrement plus court entre le LDCT négatif et le diagnostic de CBPC (57 contre 90 jours) par rapport aux patients qui n’avaient pas d’adénopathies sur leur scanner.

Cette étude permet d’insister sur le fait que les patients avec un diagnostic de CBPC détecté par dépistage peuvent avoir un LDCT négatif et/ou une adénopathie médiastinale isolée sur un LDCT de dépistage avant le diagnostic. Les recommandations Lung-RADS ne tiennent pas compte de la présence d’adénopathies et il existe une variabilité dans les comptes-rendus radiologiques et les recommandations de suivi. Si le dépistage détecte une adénopathie, il semble exister un intérêt à poursuivre les investigations de manière plus précoce, sans attendre le prochain LDCT programmé dans le cadre du dépistage, même en dehors de tout nodule détecté. Les efforts futurs doivent standardiser les recommandations de suivi des adénopathies détectées par LDCT car elles peuvent constituer le mode d’entrée dans un CBPC. 

Marion Ferreira, Service de pneumologie, CHRU Bretonneau Tours, Tours.


D’après la session A109: The odyssey, no longer a tragedy: the continuum of lung cancer. B. M. Ruane. Am J Respir Crit Care Med 2022 ; 205 : A2352.

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Fibrose pulmonaire idiopathique et fibroses pulmonaires progressives 


Les essais thérapeutiques récents évaluant les traitements antifibrosants au cours des fibroses pulmonaires progressives non FPI (FPP) font à nouveau poser la question de la distinction de ces deux entités en termes de classification pronostique et de traitement. Une séance de débat pour/contre a permis de faire valoir les principaux arguments et de présenter les nouvelles recommandations ATS/ERS.

La première confrontation concernait l’utilité des tests génétiques pour classer les différentes fibroses pulmonaires. Les différents types de fibroses partagent des traits génétiques communs (polymorphismes particuliers, variants génétiques rares de la voie des téloméropathie, diminution de la longueur des télomères). Ces marqueurs génétiques sont souvent associés à un plus mauvais pronostic, à une progression plus rapide de la maladie et à des complications des traitements immunosuppresseurs. Si A.E. Tzouvelekis considère que leur recherche systématique permettrait de guider la prise en charge des patients, C. Newton a insisté sur le fait que ces données sont issues d’études rétrospectives et que leur mise en évidence peut avoir une signification différente en fonction du type histologique. Il considère qu’ils ne peuvent pas être utilisé en routine et que des études prospectives sont nécessaires.

Le second débat posait la question de la pertinence de la distinction entre l’aspect probable ou certain de pneumopathie interstitielle commune (PIC) au scanner. M. Remy-Jardin a plaidé pour une réunion de ces deux entités en raison d’une difficulté à les distinguer en pratique, de corrélations anatomo-cliniques montrant une continuité entre bronchectasies et cavités en rayon de miel et d’un pronostic comparable de ces types de PID dans les essais cliniques. D.A. Lynch a rappelé que la valeur prédictive positive de PIC histologique pour les aspects de PIC probable au scanner était de 80% contre 90% en présence de rayon de miel scannographique, ceci pouvant conduire à des diagnostics de FPI par excès. Cette distinction reste présente dans les nouvelles recommandations 1

La place du traitement antifibrosant dans les FPP a ensuite été discuté. B. Collins a argumenté en faveur de son utilisation en deuxième ligne après échec des traitements immunosuppresseurs. Cette stratégie repose sur le potentiel d’amélioration et de stabilisation des PID fibrosantes non FPI sous ces traitements qui pourrait être méconnu si on utilise d’emblée les antifibrosants dont le bénéfice attendu est au mieux une stabilisation de la fonction respiratoire. La possibilité d’avoir une action dans le même temps sur des atteintes extra-thoraciques dans le cas des fibroses pulmonaires associées aux connectivites et l’absence de toxicité majeure ont également été avancés. De son côté, A. Azuma pense qu’il existe un risque de laisser évoluer la pathologie fibrosante avec cette attitude en 2 temps, en particulier chez les sujets de plus de 50 ans, en l’absence de connectivite sous-jacente identifiée et ayant une fibrose étendue et progressive.

Pour conclure, G. Raghu a indiqué que la FPP n’est pas une entité entrant dans la classification antérieure des PID mais qu’elle désigne des fibroses pulmonaires autres que la FPI qui présentent une progression clinique, sur le scanner thoracique et/ou une diminution de la fonction respiratoire malgré une prise charge standard. Parmi les critères définis par le groupe d’experts, une diminution de CVF de 5% (en pourcentage de la valeur prédite) en 1 an est considérée comme significative. Dans les FPP, les recommandations indiquent qu’un traitement par nintédanib peut être proposé. Pour la pirfénidone, les experts suggèrent la nécessité d’études complémentaires avant de se prononcer.

Diane Bouvry, Service de pneumologie et Centre de Référence-constitutif Maladies Pulmonaires rares, AP-HP hôpital Avicenne, Bobigny


D’après la session C2 PRO/CON : Interstitial lung disease diagnosis and management.

-Genetic testing is prime time for evaluation of fibrotic lung disease PRO/CON: Tzouvelekis A.E./Newton C.
-Definite UIP and probable UIP images should be merged as one UIP pattern PRO/CON: Remy-Jardin M./Lynch D.A.
-Antifibrotic drugs should not be started until fibrotic HP and fibrotic CTD-ILD have progressed on immunosuppressive medications PRO/CON: Collins B./Azuma A.
-Highlights of the new official 2022 ATS/ERS/JRS/ALAT clinical practice guideline on idiopathic pulmonary fibrosis, Raghu G.

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Pneumonies et exacerbations de bronchectasies : moins d’antibiotique pendant moins longtemps !


Les recommandations nord-américaines publiées en 2019 sur la durée d’antibiothérapie des pneumopathies aiguës communautaires (PAC) suggèrent de poursuivre l’antibiothérapie jusqu’à l’obtention de critères de stabilité clinique (durée minimale de 5 jours). En pratique, les durées de traitement constatées sont bien supérieures (9,4 jours en moyenne). Dans le cadre des exacerbations infectieuses de bronchectasies, les recommandations ERS de 2017 proposent actuellement une durée de traitement de 14 jours.

Dans le cadre des PAC, l’étude de Dinh et al. a montré qu’il était possible de réduire la durée de traitement par β–lactamines à 3 jours (contre 8 jours dans le bras contrôle) lorsque la stabilité clinique était obtenue 1. Les taux de guérison à 15 jours étaient respectivement de 77% et de 68% dans les 2 groupes (non-infériorité obtenue).

Dans le cadre des bronchectasies, Bedi et al. ont par ailleurs montré, dans un essai randomisé, qu’une stratégie basée sur la charge microbienne (objectif de charge bactérienne < 106 UFC/ml à J7 de traitement) permettait de réduire la durée de l’antibiothérapie de 14 à 8 jours chez 88% des patients 2. Le bénéfice clinique à J21 était non significativement amélioré dans le groupe contrôle (14 jours de traitement) comparativement au groupe guidé sur la charge bactérienne. Paradoxalement, il était observé un temps significativement plus court jusqu’à la prochaine exacerbation dans le groupe contrôle (27,5 [12,5-60] jours) comparativement au groupe expérimental (60 [18-110] jours).

Enfin, une analyse secondaire de la cohorte GLIMP a montré que la prévalence des germes anaérobies était très faible dans le cadre des PAC quel que soit le sous-groupe considéré 3 : pneumopathie d’inhalation (1,64%) ; PAC avec facteur de risque de pneumopathie d’inhalation (1,03%) ; PAC sans facteur de risque de pneumopathie d’inhalation (0,0%). Ces résultats suggèrent que l’élargissement du spectre antibiotique pour couvrir les germes anaérobies n’est pas justifié en dehors des patients présentant un abcès pulmonaire ou une pleurésie infectieuse.

Damien Basille, Service de Pneumologie et Unité de Soins Continus Cardio Thoracique Vasculaire et Respiratoire, Centre Hospitalier Universitaire Amiens-Picardie, Amiens


D’après la session A1 Clinical Year In Review 1 – Pneumonia and Pulmonary Infections, F. Amati

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La réhabilitation respiratoire. Pour les asthmatiques aussi !


Trois communications ont été consacrées à l’inflammation Une méta-analyse récente 1 reprenant les données de 543 adultes asthmatiques inclus dans 11 essais randomisés contrôlés suggère que la réhabilitation respiratoire pourrait améliorer le contrôle de l’asthme et la fonction respiratoire, sans qu’un impact significatif sur l’inflammation des voies aériennes n’ait été documenté par la fraction expirée en monoxyde d’azote (FeNO) ou encore le nombre de polynucléaires éosinophiles (PNE) dans les expectorations. Les mêmes auteurs ont présenté ce matin les résultats préliminaires d’un nouvel essai randomisé contrôlé.

Les 150 patients inclus sont des adultes asthmatiques, sédentaires et bénéficiant d’une corticothérapie inhalée à une dose quotidienne à 400 µg ou plus d’équivalent budésonide. A l’inclusion, le contrôle de l’asthme est hétérogène avec un score ACQ-5 compris entre 1 et 2,5. Cent deux malades sont randomisés dans le groupe interventionnel et bénéficient pendant six mois d’un réentrainement à l’exercice, selon les modalités classiques (exercice aérobie, à haute intensité, 3 séances par semaine). Aucune éducation thérapeutique ou stratégie de maintenance n’interviennent dans le protocole. Ils sont comparés aux 48 patients du groupe contrôle. A chaque visite (à 2, 4, 6, 9 et 12 mois), la dose de corticoïdes inhalés est réévaluée selon un protocole précis. Si le score ACQ-5 est ≤ à 1, la dose est diminuée. Si le score ACQ-5 est ≥ à 1,5, la dose est augmentée. Si le score ACQ-5 est compris entre 1 et 1,5, la dose est conservée.

L’adhésion au protocole est excellente : seuls 3 patients du groupe interventionnel ont interrompu le réentraînement, 14 patients du groupe interventionnel et 7 du groupe contrôle ont été perdus de vue. Tandis que la dose de corticoïdes est globalement stable au cours de l’année dans le groupe contrôle, elle est significativement diminuée dans le groupe interventionnel, de 234 [-391 ; -77] µg à six mois (p=0,004). L’effet persiste dans le temps, avec une diminution de 314 [-477 ; -151] µg à douze mois (p=0,0002). La réduction de dose est plus fréquente selon l’observance aux séances de réentraînement (71,4% des patients avec une adhérence très élevée aux séances de réentraînement, 50,0% des patients avec une adhérence faible soit moins de 2 séances par semaine en moyenne contre 48,8% des patients contrôle, p=0,09). Le nombre d’exacerbations d’asthme (0,1 exacerbation / patient / an dans le groupe interventionnel contre 0,32 dans le groupe contrôle) ou de pneumonie (0,16 pneumonie / patient /an contre 0,20, respectivement) n’est pas différent. Dans cette étude, à nouveau, l’exercice ne semble pas agir en modulant l’inflammation des voies aériennes. Les données recueillies concernant la FeNO ou les PNE dans les expectorations induites ne sont pas concluantes.  

Le réentraînement à l’effort permet une réduction durable de 24% de la corticothérapie inhalée sans nuire au contrôle de l’asthme.

La réhabilitation respiratoire figure officiellement dans les dernières recommandations GINA. Elle y occupe une ligne sur les quelques 200 pages, au même titre que les autres stratégies non médicamenteuses susceptibles d’améliorer le contrôle de l’asthme. Nul doute que sa place est destinée à s’étendre. Avant une généralisation de la prescription de la réhabilitation respiratoire chez les patients asthmatiques, de nombreuses questions restent à résoudre. Comment adapter le programme aux patients asthmatiques ? Quel profil de patient asthmatique en bénéficierait ? Et surtout, depuis la pandémie COVID, comment augmenter les capacités des programmes de réhabilitation pour que l’ensemble des patients éligibles puissent y accéder ?

Marjolaine Georges, Service de Pneumologie et Soins Intensifs Respiratoires, CHU Dijon Bourgogne, 14 rue Paul Gaffarel, 21079 Dijon, France


D’après la session A16. Pulmonary rehabilitation: transforming our practice in 2022, A Pitzner-Fabricius

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Numéro 168– Avril 2022

ÉDITORIAL

L’indispensable soutien au système de soin ukrainien. Justine Frija-Masson

VIE DE LA SOCIÉTÉ
Quelle place pour les jeunes pneumologues à l’ERS ?
Marc Humbert, Maxime Patout, d’après une interview d’Agnès Lara
Les rapports d’activité 2021 des groupes de travail de la SPLF.
Groupe | Alvéole, Fréderic Costes – Groupe | ETHER, François Martin – Groupe | Femmes et Poumon, Cecilia Nocent – Groupe | GAV02, Jésus Gonzalez-Bermejo – Groupe | GETIF 2021-2022, Nicolas Guibert – Groupe | GREPI, Claire Andréjak – Groupe | J2R, Isabelle Vachier – Groupe | Kinésithérapie Respiratoire, Marc Beaumont
Groupe | Tabac Toxiques inhalés, Anne Marie Ruppert, Corinne Vannimenu. – Groupe | Toux, Laurent Guilleminault – Groupe | PAPPEI, Pascal Andujar – Groupe | Pneumologie et Culture, Jean-Pierre Orlando
Madagascar : pneumologie solidaire en période de pandémie.

ACTUALITÉS MÉDICALES
Peut-on initier un ITK chez les patients admis en réanimation pour une IRA liée à la progression d’un cancer bronchique ?
Yacine Tandjaoui-Lambiotte

MISE AU POINT
Traitement de la sarcoïdose : mise à jour 2021 des recommandations de l’ERS. Jean Pastre

INITIATIVES
Étude CASCADE : dépistage du cancer du poumon par scanner faible dose chez les femmes.
Marie-Pierre Revel, Marie Wislez

VIGILANCE
Appareils respiratoires Philips : remplacement des appareils défectueux.
Vanessa Bironneau

CULTURE
Alfred Touchemolin (1829-1907). Séance de vaccination au Val-de-Grâce. Quand la vaccination était un acte de bravoure au service de la Nation.
Jean-Pierre Orlando 

LU POUR VOUS
Faut-il ajuster le seuil de D-dimères à l’âge pour le diagnostic de l’embolie pulmonaire ? Jonathan Messika

Communiqué de presse
Boehringer Ingelheim, partenaire de VIK, l’application pour accompagner les patients atteints de Fibrose Pulmonaire Idiopathique (FPI) • Cancer du poumon localement avancé non opérable : l’efficacité et la tolérance du durvalumab confirmées en vraie vie • Trimbow® maintenant également disponible en forme poudre à inhaler
dans le dispositif NEXThaler® pour les patients atteints de BPCO

Numéro 168– Avril 2022 Lire la suite »

Documents et liens Ether

DOCUMENTS ET LIENS

Outils 

Bibliographie

Références bibliographiques générales (2019)
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Bibliographie ETP et Maladies Respiratoires (MAJ juin 2014) document
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11 principes pour construire un programme ETP
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Test de contrôle de l’asthme.
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Éducation thérapeutique et Asthme

Dispositif d’éducation des patients asthmatiques UTEP CH Dreux(recrutements, outils d’élaboration du diagnostic éducatif et du suivi éducatif, compétences a acquérir ,programme éducatif , évaluations , typologies des patients et stades de sévérité )
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Prise en charge éducationnelle courte de l’asthmatique dans les services d’urgences adulte (Espace du souffle Tours)
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L’ETPA à l’Ile de La Réunion au sein d’un cabinet de médecine générale dans les hauts de l’Ouest
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Liste officielle des école de l’asthme (décembre 2020)
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Bilan des écoles de l’asthme co-réalisé avec le groupe ETHER
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Prise en charge éducationnelle courte de l’asthmatique dans les services d’urgences adulte
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Éducation Thérapeutique et BPCO

Éducation Thérapeutique BPCOUTEP CH Dreux (28000 )
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Guide du parcours de soins Bronchopneumopathie chronique obstructive .Juin 2014 Actualisation Novembre 2019
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Éducation Thérapeutique et SAOS 

Observance et PPC Frederic Gagnadoux (Réunion ETHER Chartres 19/04/2013 )
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ETP et SAOS Francis Martin (Réunion ETHER 19/04/2013 )
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ETP et inobservance à la PPC Anne Mallart (Réunion ETHER 19/04/2013 )
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Outils Pédagogiques et SAOS Monique Chambouleyron (Réunion ETHER 19/04/2013)
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Téléobservance ou Télésurveillance ? Dany Baud (Réunion ETHER 19/04/2013)
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Mise en œuvre de l’ETP dans les maladies respiratoires

Principes facilitants la compréhension , l’acquisition , l’apprentissage de connaissances , de compétences en ETP ( autosoins et d’adaptation ) Cliquez ici

Avis relatif à la mise en oeuvre de l’éducation thérapeutique du patient
depuis la loi Hôpital patient santé territoire (HPST) du 21 juillet 2009 (HCSP 12/10/2015)
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Éducation thérapeutique.Coopération interprofessionnelle Dany Baud (Marseille CPLF 2014)
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L’éducation Thérapeutique du Patient- -Quelle place pour Qui ?- Monique Chambouleyron (Marseille CPLF 2014)
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Éducation Thérapeutique en pneumologie :quels résultats objectifs ? François Martin (Marseille CPLF 2014)
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Mise en œuvre de l’ETP des maladies respiratoires dans une Unité Transversale d’Education Thérapeutique (UTEP) :expérience du CH Dreux Sylvain Decelle (Marseille CPLF 2014)
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Education thérapeutique et maladie chronique

Éducation thérapeutique du patient Comment élaborer un programme spécifique d’une maladie chronique ? Recommandations HAS 2007
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Dispositifs d’inhalation et éducation thérapeutique 

Adhésion thérapeutique : comprendre le choix des patients Hakima Ouskel (CPLF Février 2013)
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L’évolution des outils pédagogiques-utilisés dans les programmes d’ETP Anne Guillaumot(CPLF Février 2013)
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Choix du Dispositif d’inhalation dans la BPCO JF Dessanges (CPLF Février 2013)
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Education Thérapeutique et Tuberculose

Éducation Thérapeutique dans la Tuberculose (F. Martin, CLAT de Dreux) (Novembre 2012)
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Documents administratifs

Décret relatif aux-programmes d’ ETP-31-12-2020
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Arrêté du 30 décembre 2020 relatif au cahier des charges des programmes d’éducation thérapeutique du patient et à la composition du dossier de déclaration et modifiant l’arrêté du 2 août 2010 modifié relatif aux compétences requises pour dispenser ou coordonner l’éducation thérapeutique du patient
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Évaluation quadriennale d’un programme d’éducation thérapeutique du patient : une démarche d’auto-évaluation (HAS) Mai 2014
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Arrêté du 31 mai 2013 modifiant l’arrêté du 2 août 2010 relatif aux compétences requises pour dispenser l’éducation thérapeutique du patient (Journal officiel)
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Décret no 2013-449 du 31 mai 2013 relatif aux compétences requises pour dispenser ou coordonner l’éducation thérapeutique du patient (Journal officiel)
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Référentiel de compétences pour dispenser l’éducation thérapeutique du patient dans le cadre d’un programme (INPES juin 2013)
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Référentiel de compétences pour coordonner un programme d’ETP (INPES juin 2013)
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Éducation thérapeutique du patient les modalités de financement se précisent (Info Respiration Février 2011)
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L’Education Thérapeutique de Patients Asthmatiques par le Dr Véronique Cochet – Saint Gilles les Hauts 2011
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 Modalités du financement ETP CPLF LILLE 29/01/2011
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 Quel encadrement réglementaire pour l’éducation thérapeutique ? (Info Respiration Août 2010)
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Circulaire N°DHOS/E2/F/MT2A/2008/236 du 16 juillet 2008 relative au financement de la mission d’intérêt général (MIG) «  actions de prévention et d’éducation thérapeutique relatives aux maladies chroniques » et portant sur la mise en place d’un suivi de l’activité d’éducation thérapeutique dans les établissements de santé
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Financer l’éducation thérapeutique (info respiration 2008)
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Éduquer le patient : suivez le guide des recommandations HAS !
L’HAS propose un guide pour structurer un programme d’éducation Thérapeutique du patient dans le champ des maladies chroniques (Recommandations HAS, juin 2007). Ce document à la présentation parfois rébarbative mérite d’être connu. Dany Baud, qui a été impliqué dans son élaboration, le présente pour Info Respiration. Paru dans INFO RESPIRATION N°83 – JANVIER 2008
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Structuration d’un programme d’éducation thérapeutique du patient dans le champ des maladies chroniques
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Éducation thérapeutique du patient asthmatique adulte et adolescent
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 L’éducation du patient en hôpital : l’autonomie du patient : de l’information à l’éducation

 Financer l’éducation thérapeutique (info respiration 2006)
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• Lien vers des sites traitant de l’Education thérapeutique :

IPCEM

La Société française de santé publique :

Haute Autorité de Santé

Université de Genève : Certificat en Education thérapeutique du patient (CEFEP)

Documents et liens Ether Lire la suite »

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