Public Médecins (internes, pneumologues, cardiologues, internistes, anesthésistes-réanimateurs…), internes, infirmiers, chercheurs et acteurs de la recherche clinique dans le domaine de l’hypertension pulmonaire et des maladies vasculaires pulmonaires.
Objectif
Formation au diagnostic et à la prise en charge des maladies vasculaires pulmo¬naires chroniques comprenant non seulement toutes les hypertensions pulmo¬naires (hypertensions artérielles pulmonaires, hypertensions pulmonaires des maladies cardiaques et respiratoires chroniques, hypertension pulmonaire throm-boembolique chronique…) mais aussi les malformations artério-veineuses pulmo¬naires, les vascularites pulmonaires… Seront abordés les différents aspects physiologiques de la circulation pulmonaire, les méthodes d’évaluation, les aspects physiopathologiques, épidémiologiques, le diagnostic et la prise en charge de ces affections. Une part importante sera donnée à l’innovation thérapeutique dans les trois domaines de la recherche, fondamen¬tale, translationnelle et clinique. Ce DU s’intègre dans les missions d’enseignement et de formation du centre de référence maladies rares (CRMR) « Hypertension pulmonaire sévère de l’adulte et de l’enfant »Médecins (internes, pneumologues, cardiologues, internistes, anesthésistes-réanimateurs…), internes, infirmiers, chercheurs et acteurs de la recherche clinique dans le domaine de l’hypertension pulmonaire et des maladies vasculaires pulmonaires.
Durée
Début de la formation : Novembre Fin de la formation : Mai
Le système de soins a été récemment soumis à plusieurs crises à retentissement international. Au cours de la session « How a crisis impacts health care providers and patients », recommandée par le président de l’ERS, c’est le retentissement de la guerre en Ukraine sur la santé en générale, et la santé respiratoire en particulier qui ont été abordés.
Avant le début de la guerre, le système de santé ukrainien était en pleine réforme. Les défis posés par les maladies infectieuses, comme la tuberculose, en particulier multi-résistante, étaient majeurs. La pandémie de SARS-CoV-2 avait déjà fragilisé le système de soins, le conflit actuel aggrave encore ses difficultés.
Des destructions de structures de soins
Plus de 400 attaques contre des structures de soins ont été répertoriées depuis le début de la guerre. Il s’agit de bombardements d’hôpitaux ou de centres médicaux, mais aussi des attaques de transports sanitaires, ou de destructions d’entrepôts de stockage de médicaments. Les pénuries de traitement inquiètent évidemment les professionnels de santé, mais aussi les patients atteints de pathologies respiratoires chroniques, ou de tuberculose. De plus, un certain nombre de professionnels de santé ont été tués, ou blessés dans ce conflit. Enfin, une centaine de médecins de Marioupol serait encore détenue par les forces russes.
Des déplacements de populations
Les déplacements de populations ont lieu soit en Ukraine même, soit vers les pays limitrophes, puisqu’il pourrait y avoir environ 7 millions de refugiés à l’étranger. Ces déplacements posent les problèmes de la diffusion éventuelle de tuberculose, résistante ou non. Ils perturbent aussi le suivi des patients ayant des pathologies chroniques. Les pays limitrophes (Slovaquie et Pologne, en particulier) doivent s’adapter à cet accueil, dépister et prendre en charge ces patients supplémentaires, et se tenir prêt à accueillir, traiter, dépister un grand nombre de patients supplémentaires.
L’intervention de l’OMS
Le Dr Hans Kluge, directeur de la section régionale européenne de l’OMS souligne les efforts menés par l’OMS pour venir en aide au système de soins ukrainien. Des formations des soignants ukrainiens sont en cours, en particulier pour faire face aux risques de la guerre, qu’ils soient nucléaires, chimiques ou infectieux. L’OMS travaille à la fourniture de matériel et de traitements aux hôpitaux (générateurs électriques, oxygène et autres médicaments…). Elle contribue à un soutien au maintien des mesures préventives contre le SARS-CoV-2, et à un soutien logistique aux recueils des données de morbimortalité des services d’urgence en Ukraine et dans les pays limitrophes.
Le soutien de l’ERS
L’ERS a aussi mené plusieurs actions en faveur de nos collègues ukrainiens. Tout d’abord, l’ERS a pris une position de solidarité forte envers les soignants et les patients affectés par la situation. De plus, elle a suspendu ses collaborations avec les sociétés savantes russes et biélorusses. Le congrès n’accueille cette année aucune session en russe, aucun orateur venu de Russie, et ne récompensera aucun collègue russe cette année.
Enfin, un effort majeur a été fait pour poursuivre la formation des professionnels de santé : l’ERS accueille gratuitement les collègues ukrainiens au congrès, des vidéos ont été éditées, Médecins Sans Frontières organise des formations aux frontières de l’Ukraine, en Slovaquie, pour l’aide aux réfugiés, et l’OMS ne ménage pas ses efforts dans le domaine.
Les patients aussi trouvent des stratégies pour contourner les difficultés liées à la guerre. La « télémédecine » est en plein essor… avec les moyens à dispositions : téléphones portables et messageries instantanées.
Cette session a pointé les défis à relever dans cette région du monde et les difficultés auxquels font face les ukrainiens, médecins ou patients. La route est encore longue et la reconstruction du système de soins risque de l’être encore davantage.
Jonathan Messika, Service de Pneumologie et Transplantation Pulmonaire, Hôpital Bichat
D’après la session 268 “How a crisis impacts health care providers and patients” – Congress chair award session – et les communications :
– 2227 : “The role of WHO during (regional and global) health crises”, de Hans Henri P. Kluge (Copenhague, Danemark) – 2228 : “How a war changes respiratory medicine. Reflections as a health care provider in Ukraine”, de Vitalii Poberezhets (Vinnytsia, Ukraine) – 2229 : “Being a patient at (or away from depending on the patient) the frontline. My reflections as a patient”, de Olena Yurchenko (Ukraine) – 2230 : “Impact of a war on the organization of respiratory health care”, de Yurii Feshchenko(Kiev, Ukraine) – 2231 : “Respiratory Healthcare and challenges in caring for refugees ” – 2232 : “Supporting frontline respiratory teams in 2022 – an ERS perspective”, Joanna Chorostowska-Wynimko (Varsovie, Pologne)
Les Médecins : Pneumologues, Infectiologues, Généralistes, Santé publique, Pédiatres.
Médecins des services de lutte antituberculeux (CLAT), médecins territoriaux et des services sociaux, de l’assurance maladie, médecins du travail.
Médecins libéraux,
Pharmaciens. Dérogations possible sur dossier pour les personnels de santé des CLAT.
Objectif
Actualiser et compléter les connaissances sur la tuberculose et les populations atteintes.
Améliorer les pratiques professionnelles dans le domaine de la tuberculose.
Programme
Premier séminaire : Introduction et mise à niveau générale sur la tuberculose : bactériologie, immunologie, nosologie, clinique, imagerie, traitement.
Deuxième séminaire : Mycobactéries non tuberculeuses, épidémiologie et histoire de la tuberculose, vaccination BCG.
Troisième séminaire : Organisation de la lutte antituberculeuse, Plan national de lutte antituberculeuse, aspects réglementaires, médecine du travail, aspects sociaux, infection tuberculeuse latente.
Quatrième séminaire : Tuberculose dans les populations particulières : enfants et femmes enceintes, population carcérale, SDF, migrants, VIH, autres immunodéprimés.
Cinquième séminaire : Traitements des tuberculoses maladies pulmonaires, extra-pulmonaires, sensibles et résistantes aux antibiotiques.
Pour accéder aux brèves de la Mission CPLF 2023 , merci de vous connecter ci-dessous avec l'identifiant et le mot de passe indiqués sur la newsletter que vous avez reçue.
La mission CPLF 2023, est accessible aux membres de la SPLF et aux professionnels de santé abonnés à la liste d'information de la SPLF. Vous pouvez demander à vous abonner en cliquant ici
Les diaporamas de la journée d’hiver des CLAT des 20-21 septembre 2021
Le dépistage des migrants
• Recommandations de dépistages des migrants en U.E., comparatifs et perspectives: Dr Jean-Paul GUTHMANN(Santé Publique France) et Dr Loïc KASSEGNE(CLAT Alsace Nord 67)
•Présentation de la structuration de la prise en charge de la tuberculose et de la LAT en Guinée:Dr MAGASSOUBA Aboubacar Sidiki-Médecin Santé Publique -Consultant National Guinée
•L’enquête du groupe de travail «Rôles professionnels» prévue au dernier trimestre 2021 pour un retour au CLAT en 2022: Dr Thierry JEANFAIVRE et Mme Marie BRIZARD (CLAT 53)
• MadameHinde Maghnouji – Psychologue à Gaia94 La prise en charge des jeunes mineurs non accompagnés lors des consultations infirmières et médicales. Leurs rapports aux soins, leurs représentations de la maladie et des traitements
Pr Alexandra AUBRY (faculté de Médecine Sorbonne Université. Laboratoire de Bactériologie. CNR mycobactéries et Cimi-Paris)[/themify_box]
[themify_box style=”green download rounded” ]
ÉDITORIAL
Intelligence artificielle et pratique médicale, Nicolas POSTEL-VINAY
SANTÉ PUBLIQUE
Tests diagnostiques, traitements et prévention de la tuberculose, Fatma KORT, Nicolas VEZIRIS
ENTRETIEN
Microbiote et système respiratoire : premières notions de base, Anh Tuan DINH-XUAN
NTIC
Suivi par self-reporting des symptômes du cancer bronchique à l’heure de la validation scientifique : un impact positif sur la mortalité, Fabrice DENIS
VIGILANCE
Ruptures de stock de médicaments – Association bêta2-mimétiques et cortico-stéroïdes inhalés – Oxygène en urgence – Le Pneumorel (fenspiride) disparaît brutalement des ordonnances et des
pharmacies, Nicolas POSTEL-VINAY
DOSSIER SANTÉ AU TRAVAIL Partie I — Le secret Pneumologue, patient salarié et secret : ce qu’il faut savoir pour ne pas s’exposer à des sanctions, Cécile MANAOUIL
CULTURE
Voilà la maladie ! La voilà dévoilée en ta main, Jean-Pierre ORLANDO
LU POUR VOUS
Consommation de cannabis : l’OFDT publie des chiffres à la hausse Observance et PPC : ces machines qui nous gouvernent, Nicolas POSTEL-VINAY, Marie-Pia D’ORTHO
23e CPLF
Programme de soutien aux asthmatiques SOPHIA-asthme : première évaluation dans la deuxième année de déploiement — Observance de patients asthmatiques sévères suivis en centre hospitalier général : quand tout va bien on oublie son traitement — Prévalence et impact du syndrome d’hyperventilation sur le contrôle et la qualité de vie dans l’asthme difficile — Adhésion aux corticoïdes inhalés : association inter- et intra-individuelles avec l’évolution de l’asthme — Comparaison de l’efficacité de l’omalizumab dans l’asthme sévère atopique et non atopique – Prévalence et prise en charge de l’asthme de l’adulte en France en 2018, Justine FRIJA-MASSON
Guide pratique de vaccination en pneumologie : méthode avant publication — Vaccination en pneumologie : les recommandations, Philippe EVEILLARD
ENCADRÉS
Petites annonces
SYMPOSIUMS INTÉGRÉS EN DIRECT DU 23e CPLF ET COMMUNIQUÉS DE PRESSE
Fibroses pulmonaires en vie réelle – Escalade et désescalade dans la BPCO : des recommandations aux trajectoires individuelles – Asthme : peut-on encore optimiser l’utilisation des corticoïdes inhalés ? – Fasenra™ : anticorps monoclonal ciblant directement le récepteur de l’IL-5 pour traiter les asthmes sévères – Améliorer le contrôle de l’asthme et faciliter l’observance du traitement avec Revinty Ellipta®