Pneumologie

Journée de la tuberculose 2023

LA TUBERCULOSE N’A PAS DISPARU EN 2023 ! N’ayons pas peur d’assumer notre responsabilité historique contre ce fléau !

Avec 4 306 cas déclarés en 2021 en France et plus de 10 millions de cas mondiaux, cette maladie qui semblerait d’un autre âge est toujours la première cause mondiale de décès par une maladie infectieuse unique (après le pic dû à la Covid en 2020). La méconnaissance de cette maladie est une des causes du délai de plus de 3 mois en France entre le premier symptôme et la mise sous traitement. Plus de 70% des cas de tuberculose sont de site pulmonaire, ce qui en fait le paradigme de l’infection transmise par voie aérosol et justifie l’implication des pneumologues. Des pratiques thérapeutiques défectueuses sont la cause de l’émergence des multi-résistances des bacilles tuberculeux dans de nombreux pays. La tuberculose ne connaît pas de frontières.

Les pneumologues hospitaliers, pour peu qu’ils s’investissent dans ce domaine classique de leur spécialité, sont en première ligne pour le diagnostic et le traitement. Les pneumologues libéraux sont les seuls spécialistes en ville de la tuberculose. Les Centres de lutte antituberculeuse, fédérés dans un Réseau national sous l’égide de la SPLF, sont responsable de mesures sanitaires préventives telles que les enquêtes d’entourage et le vaccin BCG, ou de dépistage en populations à risque. La SPLF a créé le DU tuberculose pour la formation continue, et le Réseau des CLAT fournit 4 formations annuelles pour ses membres et les ARS. Le GREPI compte nombre d’interventions sur ce sujet lors de ses Journées annuelles.

Des progrès considérables sont réalisés dans la compréhension de la cohabitation très complexe des bacilles tuberculeux chez leur hôte humain, ce qui laisse espérer des progrès imminents en termes de prévention dans le domaine de l’infection latente.

La SPLF encourage donc ses membres hexagonaux et dans la francophonie (eux-mêmes très experts dans ce domaine) à contribuer à l’objectif Fin de la tuberculose de l’OMS à l’échéance 2030 (réduction de l’incidence mondiale de la tuberculose de 80%).

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Le Service de Physiologie – Explorations Fonctionnelles de l’hôpital Bichat (CH AP-HP.Nord Université de Paris, Assistance Publique – Hôpitaux de Paris) recherche un chef de clinique – assistant (CCA) (H/F) pour le 1er novembre 2023

Le.a candidat.e devra être pneumologue et titulaire d’un master 2 (ou au minimum d’un master 1)

Présentation du poste:
Pour la partie hospitalière, l’activité sera partagée entre le secteur de prise en charge des pathologies du sommeil et de la vigilance et soit le secteur d’Explorations Fonctionnelles Respiratoires (pneumologue), soit le secteur d’épiléptologie / EEG (neurologue).

La partie universitaire consiste d’une part en la participation à l’enseignement facultaire de Physiologie (TD), de Médecine du sommeil (cours) et de Pneumologie (TD) ou de neurologie (TD)  et l’encadrement au lit du patient des internes et externes, et d’autre part en la contribution aux activités de recherche du service.

Présentation du service et des fonctions :
Le service est multidisciplinaire, avec un secteur d’explorations rénales -métaboliques et de prise en charge de l’HTA sévère (European Blood Pressure Clinic) et des dysautonomies rares, un secteur d’explorations cardiovasculaires non-invasives, les EFR, les explorations neurophysiologiques et le centre du sommeil.

Le secteur d’Explorations et de traitement des troubles du Sommeil assure la prise en charge de toutes les pathologies du sommeil et de la vigilance.
Il est doté d’une équipe paramédicale de 6 IDE, 6 AS, 1 psychologue. Plus de 2000 consultations annuelles et plus de 1600 séances d’hospitalisation (enregistrements diagnostiques, hospitalisations à visée d’adaptation thérapeutiques) ont été réalisés en 2019. L’unité dispose de 7 chambres d’enregistrement dédiées et d’appareils ambulatoires. Elle a l’agrément SFRMS, bénéficie d’un label ARS pour un programme d’éducation thérapeutique dans les apnées du sommeil, et est centre de compétences pour la prise en charge des hypersomnies rares et narcolepsies (PNMR3).

Au centre du sommeil le.la candidat.e fera partie d’une équipe médicale multidisciplinaire comprenant une neurologue PH, d’une pneumologue PH et la cheffe de Service, professeur de Physiologie, en lien étroits avec les services d’ORL, de chirurgie maxillo-faciale, de pédiatrie, de pneumologie, de neurologie et de psychiatre. Le centre du sommeil accueille des internes de pneumologie, de neurologie et de la FST sommeil.

L’activité clinique du.de candidat.e sera consacrée aux consultations de pathologies du sommeil, à la consultation multidisciplinaire sommeil – ORL – maxillo-facial, à l’éducation thérapeutique des patients SAS, à la prise en charge des patients en HDJ et d’HDS, et aux interprétations de polygraphies et polysomnographies, ainsi qu’aux réunions de concertations pluridisciplinaires et staffs bibliographiques.  Le DIU sommeil pourra être réalisé sur la première année de clinicat si nécessaire.

Le secteur d’Exploration Fonctionnelle Respiratoire dispose d’un équipement récent (pléthysmographes, systèmes de broncho-provocation, systèmes de TLCO, Epreuve d’effort métabolique, gaz du sang…) regroupés au sein d’un réseau SentrySuite. Son activité sera partagée avec une PH à temps plein, d’une pneumologue MCUPH. L’unité réalise la totalité des Explorations fonctionnelles Respiratoires du CHU. Plus de 20 000 explorations ont été réalisées en 2019. Formation possible à la VO2max

Pour tout renseignement et candidature :
Marie-Pia d’Ortho, cheffe de service
Helene Benzaquen co-responsable du secteur Sommeil
Justine Frija-Masson, co-responsable du secteur EFR 

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Philippe Charlier, le médecin qui fait parler les morts au profit des vivants

Invité pour la conférence inaugurale, Philippe Charlier a fait découvrir à une assemblée médusée la paléo-pneumologie et son intérêt pour les vivants, abordant des sujets aussi divers qu’inattendus, comme la paléopathologie de l’air, ou encore la reconstitution de la voix d’Henri IV à partir de sa tête embaumée. Une conférence pour le moins étonnante !


Philippe Charlier 
Laboratoire Anthropologie, Archéologie, Biologie (LAAB), Université Paris-Saclay (UVSQ)

d’après une interview réalisée par Agnès Lara

Philippe Charlier : je suis médecin légiste et anatomopathologiste de formation initiale. Mais il est vrai que je n’ai pas fait médecine pour être un médecin classique. Je souhaitais devenir médecin des morts, en particulier des morts anciens, ceux que l’on retrouve dans les fouilles archéologiques ou les personnages de l’histoire. C’est une passion qui est née lors de vacances en famille à Pompéi et Herculanum. J’avais alors 6 ou 7 ans et j’ai été fasciné par tous ces corps couverts de plâtre. Ayant grandi au sein d’une famille de médecins, je me suis dit que cette médecine, dont j’entendais parler depuis mon plus jeune âge, était sans doute un moyen de les faire parler, de reconstituer leur visage, leur voix, leurs pathologies, leur vie quotidienne, etc. Et très rapidement, j’ai suivi cette voie. D’abord médecin, je suis devenu archéologue, puis j’ai été directeur scientifique du musée du quai Branly durant 5 ans. Une évolution que je n’aurais jamais pu imaginer lorsque j’étais interne en anatomopathologie à Lille.

PC : Je souhaitais en premier lieu expliquer ce qu’est la paléo-pneumologie et son utilité dans la médecine d’aujourd’hui. Mon intervention s’est centrée sur le thorax dans sa globalité : les poumons bien sûr, et toutes les pathologies qui ont pu être étudiées à partir de restes de poumons, de squelettes, ou encore de l’examen scanographique de momies. À titre d’anecdote, j’ai aussi évoqué les coeurs embaumés des Bienheureuses Anne-Madeleine Remuzat et Pauline Jaricot, toutes deux béatifiées par le Vatican. L’occasion de faire découvrir aux pneumologues comment la médecine peut concourir au processus de canonisation en attestant ou non de l’intervention de l’homme (si ce n’est celle de Dieu ?) dans la conservation du coeur de ces « saintes femmes ». J’ai également évoqué d’autres coeurs embaumés sur lesquels j’ai pu travailler, comme ceux de Louis XII et de Louis XIV qui sont à la Basilique St Denis… et que l’on retrouve dans deux peintures du Louvre et de Pontoise car utilisés comme pigments après la Révolution française !

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Mission CPLF 2023


Retrouvez les résumés des communications sous forme de brèves par l’équipe des rédacteurs de la mission CPLF 2023 et l’équipe d’Info Respiration

La mission CPLF est réservée aux membres de la SPLF ou aux professionnels de santé  inscrits à la lettre d’information

LES BRÈVES DES COMMUNICATIONS DU DIMANCHE 29 JANVIER 2023

LES BRÈVES DES COMMUNICATIONS DU SAMEDI 28 JANVIER 2022

LES BRÈVES DES COMMUNICATIONS DU VENDREDI 27 JANVIER 2022

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