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programme DPC au CPLF 2017

pneumodpcAprès l’inscription au CPLF,
inscrivez vous au DPC!

Les inscriptions aux actions DPC du CPLF 2017 sont ouvertes !!!

Inscrivez vous vite, les places sont limitées…

Listes des programmes de DPC – CPLF 2017

 

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Télécharger le PneumoDPC-ProgrammesDPC–CPLF 2017 

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• Cancérologie /CPLF 2017 – Référence N° 40001700001

Formation continue : Cours de perfectionnement CPLF – Vendredi 27 janvier 2017

IHC, FISH, CISH, NGS : quelles évolutions dans l’ère des bio-marqueurs ?
WISLEZ Marie, Paris

CBNPC avec mutation
CORTOT Alexis, Lille

Immunothérapie dans le CBNPC
GIRARD Nicolas, Lyon

Les métastases cérébrales : quelle stratégie ?
BESSE Benjamin, Villejuif

Le mésothéliome
SCHERPEREEL Arnaud, Lille

Evaluation des pratiques professionnelles : Participation à au moins 2 Réunions de Concertation Pluridisciplinaire telles que définies par la Loi et selon le Plan Cancer et dûment enregistrée auprès d’un centre de coordination en cancérologie (3C), au cours desquelles sont présentés des dossiers patients d’oncologie thoracique, que ce soit par la personne inscrite au DPC ou par d’autres confrères.

 

•  Infectiologie / CPLF 2017 – Référence N° 40001700002

Formation continue : Cours de perfectionnement CPLF – Vendredi 27 janvier 2017

Faut-il rechercher un virus respiratoire devant une pneumopathie communautaire ?
VOIRIOT Guillaume, Paris

Complications pulmonaires des patients traités par immunothérapie pour un cancer bronchique : infectieux ou non infectieux ?
LORILLON Gwenaël, Paris

Pneumopathie du sujet vieillissant : y penser, la gérer…
GAVAZZI Gaétan, Grenoble

Place des antibiotiques inhalés dans les maladies bronchiques suppuratives
MURRIS-ESPIN Marlène, Toulouse

Evaluation des pratiques professionnelles : Participer à 2 RCP parmi les possibilités suivantes : RCP mucoviscidose, RCP tuberculose multi résistante, RCP mycobactéries non tuberculeuses, staff d’antibiothérapie, réunions du CLIN ou réunions du CLAT d’un établissement de santé

 

•  Sommeil / CPLF 2017 – Référence N° 40001700004

Formation continue : Cours de perfectionnement CPLF – Vendredi 27 janvier 2017

Approche personnalisée du SAOS
GAGNADOUX Frédéric, Angers

Cibler les voies aériennes supérieures dans le SAOS
ATTALI Valérie, Paris

Apnées du sommeil et risques cardiovasculaires, actualités
TAMISIER Renaud, Grenoble

Evaluation des pratiques professionnelles : Inclusion de 15 dossiers patients dans l’observatoire OSFP

 

• Endoscopie Bronchique / CPLF 2017 – Référence N° 40001700005

Formation continue : Cours de perfectionnement CPLF – Vendredi 27 janvier 2017

Prise en charge des opacités distales
VERGNON Jean-Michel, Saint Etienne

Bronchoscopie au tube rigide en pratique clinique
MARQUETTE Charles-Hugo, Nice

Prise en charge d’un ganglion médiastinal pathologique
JOUNIEAUX Vincent, Amiens

Bonnes pratiques en endoscopie souple
DAYEN Charles, Saint Quentin

Evaluation des pratiques professionnelles : Réalisation et analyse d’endoscopies bronchiques (10 CR minimum)

 

• Maladies vasculaires pulmonaires / CPLF 2017 – Référence N° 40001700006

Formation continue : Cours de perfectionnement CPLF – Vendredi 27 janvier 2017

Actualités diagnostiques dans l’embolie pulmonaire : du neuf avec du vieux ?
SANCHEZ Olivier, Paris

La recherche systématique d’un cancer est-elle utile après maladie thromboembolique veineuse inexpliquée ?
MEYER Guy, Paris

Parcours de soins en 2017 : du diagnostic au suivi à long terme
COUTURAUD Francis, Brest

Actualités thérapeutiques dans l’HTP thromboembolique chronique
JAIS Xavier, Le Kremlin-Bicêtre

Evaluation des pratiques professionnelles : Participation à 2 staffs médicaux soignants organisés dans le centre de référence et les centres de compétences de l’hypertension pulmonaire sévère et dans les centres spécialisés dans la maladie trombe-embolique veineuse. ou – Participation à une revue de morbi-mortalité (RMM) ou à une revue des erreurs médicamenteuses (REMED) portant sur les thérapeutiques de l’hypertension pulmonaire et de la maladie thrombo-embolique veineuse.

 

Comment s’inscrire au DPC lors du CPLF 2017?

L’inscription au CPLF ne vaut pas inscription à un programme DPC. Les 2 inscriptions sont indépendantes.

Pour vous inscrire à un programme DPC vous devez suivre les étapes suivantes :

– Si vous êtes libéral :

1) Se connecter à son profil sur www.mondpc.fr

2) S’inscrire au programme sélectionné :

Cliquer sur « Recherche Action » (dans la bande latérale gauche orange),

Saisir la référence du programme OGDPC (11 chiffres) puis cliquer sur « Rechercher »,

Cliquer ensuite sur « Détail Action de DPC»,

Puis cliquer sur « s’inscrire » en bas de page

3) Vous recevrez un mail de l’OGDPC qui confirmera votre inscription

 – Si vous êtes hospitalier :

1) Envoyer un mail de demande d’inscription à pneumodpc@gmail.com mentionnant le numéro du programme souhaité. Vous recevrez par retour de mail votre convention

2) Effectuer votre demande de prise en charge auprès du service des affaires médicales de votre établissement et leur faire compléter et signer la convention individuelle de prise en charge des frais de formation DPC

3) Après accord de votre établissement, renvoyer la convention complétée et signée par mail à pneumodpc@gmail.com – Voilà vous êtes inscrits !

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Lettres de liaison obligatoires à compter du 1er janvier 2017

Pour éviter les ruptures dans le parcours de soins entre la ville et l’hôpital il faudra lors d’hospitalisation rédiger et envoyer un courrier de liaison. Cela de façon obligatoire à compter du 1er janvier 2017. Le décret publié au Journal Officiel précise le contenu attendu d’une lettre de liaison à l’entrée et à la sortie d’un établissement, ainsi que les modalités de transmission et de remise de la lettre au patient. À son arrivée dans l’établissement, le patient doit avoir en sa possession une lettre du médecin adresseur, contenant les motifs de la demande d’hospitalisation, les traitements en cours et les allergies connus. Ce document doit aussi être versé dans le dossier médical partagé du patient (si ce dernier existe). À son départ, le patient repart avec une autre lettre en poche, rédigée par le praticien hospitalier à l’attention du médecin traitant et, le cas échéant, au praticien à l’origine de son hospitalisation. La lettre de sortie contient une synthèse du séjour précisant, si besoin, « les événements indésirables survenus pendant l’hospitalisation, l’identification de micro-organismes multirésistants ou émergents, l’administration de produits sanguins ou dérivés du sang et la pose d’un dispositif médical implantable », précise le décret. Le traitement est également détaillé (ordonnance de sortie, posologie et durée des traitements durant le séjour avec l’éventuel motif d’arrêt ou de remplacement). Le médecin hospitalier peut indiquer être dans l’attente de résultats d’examens et peut recommander les suites à donner à l’hospitalisation (actes à programmer, surveillances particulières).

>>> Lire le décret pdf-icon-fond-gris

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Journée GTK/SKR du 28 mai 2016

Diaporamas de la Journée Francophone en Kinésithérapie respiratoire
28 mai 2016

1 Comment évaluer le diaphragme ? Dr Hélène PRIGENT (MD, PhD, Garches)

• 2 Comment rééduquer le diaphragme ? Marc BEAUMONT (PT, MSc, Morlaix)

• 3 Cas clinique: prise en charge d’une paralysie diaphragmatique Anne FREYNET (PT, Bordeaux)

• 4 Interactions coeur-poumon, de l’aiguë au chronique Marianne DEVROEY (PT, Bruxelles)

• 5 Quelles nouveautés en VNI dans l’insuffisance respiratoire aigue ? Pr Alexandre DEMOULE (MD, PhD, Paris)

• 6 Quelles interactions entre le patient et le ventilateur dans la ventilation au long cours ? Olivier CONTAL (PT, PhD, Lausanne)

• 7 Quels outils en pratique clinique ? David THEVOZ (PT, Lausanne)

• 8 L’échographie pulmonaire, quel intérêt pour le kinésithérapeute ? Aymeric LE NEINDRE (PT, MSc, Paris)

• 9 Le monitoring à distance ou télémonitoring Jean-Christian BOREL (PT, PhD, Grenoble)

• 10 Les adjuvants au réentraînement à l’effort: pour ou contre ? Francis-Édouard GRAVIER (PT, Rouen) & Guillaume PRIEUR (PT, MSc, Le Havre)

16h45-17h15 Discussion

 

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Congrès annuel de la SPO

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Pour vous inscrire,
soumettre votre communication c’est maintenant !

Depuis, 1965, la SPO a vocation à réunir les équipes de pneumologie de l’Ouest, universitaires
et non universitaires. Chaque réunion annuelle nous donne l’occasion de faire le point
sur une thématique, d’échanger et de partager nos nombreuses problématiques communes,
dans un esprit de grande convivialité.

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Hypertension Artérielle Pulmonaire et Maladie
Thromboembolique Veineuse
avec l’intervention de représentants des équipes françaises qui ont contribué aux
avancées considérables réalisées dans le domaine ces dernières années.

> Session de Communication libres
pour présenter vos travaux de recherche clinique et/ou pré-clinique, une analyse de
dossier…
adressez vos résumés à : FrGagnadoux@chu-angers.fr

Inscription gratuite mais obligatoire :
pour les congressistes à jour de leur cotisation et les internes.

Participation au dîner sur inscription : 40 €
(20 € pour les internes)

Cliquez sur “Je m’inscris” et retournez votre bulletin d’inscription et votre règlement
(à l’ordre de l’Association SPO).
Retrouvez toutes les informations (plan d’accès au Centre des Congrès d’Angers, hébergement à proximité…)
sur la page SPO Angers 2016.

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Augmentation en CO2 : des conséquences sanitaires déjà visibles et potentiellement graves

Par le Dr Gilles DIXSAUT, Fondation du souffle* contre les maladies respiratoires, pour Info Respiration.

* Fondation du souffle, 66, Boulevard Saint Michel. 75006 PARIS.

 

La 21ème conférence des parties des Nations Unies sur le changement climatique a pour objectif d’obtenir des mesures contraignant les Etats et visant à une limitation à 2 degrés de l’augmentation de température à la fin du siècle actuel. On sait qu’une augmentation de 2° de la température moyenne conduirait à une augmentation du niveau des mers de l’ordre de 4,7m[i] et toucherait environ 280 millions de personnes dans le monde. Cela conduirait à la quasi disparition d’États entiers comme les Iles Kiribati. Une augmentation de la température moyenne de 4 degrés (ce qui n’est pas exclu) conduirait à une montée du niveau des mers de l’ordre de 8 à 9 mètres avec pour conséquences l’engloutissement de grandes villes comme New York, Miami et la Nouvelle Orléans aux Etats unis, Hong Kong Shanghai en Chine, Rio, Tokyo, et chez nous des villes comme Marseille, Nice, Le Havre ainsi que des territoires côtiers entiers comme les Pays Bas.

Craindre des migrations en masse

Bien entendu la conséquence directe serait l’apparition de migrations en masse des populations et notamment la migration de populations entières d’iles coralliennes de l’océan Pacifique qui ont déjà prévu de migrer vers la Nouvelle Zélande. Au cours du temps, l’humanité a connu des périodes de migrations climatiques à l’occasion de périodes glaciaires, notamment la glaciation de Würms il y a 50 à 60 000 ans lorsque les hommes de Neandertal chassé du nord par le froid ont rencontré sur les rives de la méditerranée orientale l’homo sapiens qui remontaient de l’Afrique vers le nord. Grâce à cette migration climatique nous avons dans notre génome d’européens quelques gènes de l’homme de Neandertal, gènes que n’ont pas les aborigènes d’Australie qui ont suivi une autre voie de migration. Cette migration climatique s’est faite en quelques milliers d’années, celle qui nous attend risque de se faire en quelques dizaines d’années. En cas d’augmentation de la température de 4 degrés au moins 600 millions de personnes seraient concernées par la migration climatique (estimation faite sans tenir compte d’une augmentation de la population des zones concernées d’ici là).

Si la température moyenne augmente, c’est parce que la concentration de gaz à effet de serre augmente et en particulier le CO2. Il y a aussi le méthane, notamment celui qui est piégé dans le permafrost et qui est libéré lors de la fonte du permafrost créant ainsi un cercle vicieux.

Une planète rendue inhospitalière par le CO2 et le méthane

L’organisation météorologique mondiale (agence de l’ONU) a publié le 9 novembre 2015 un communiqué précisant que : « la teneur de l’atmosphère en gaz à effet de serre a atteint un nouveau pic en 2014, poursuivant ainsi une progression inexorable qui alimente le changement climatique et rendra notre planète plus dangereuse et plus inhospitalière pour les générations futures ».

La teneur de l’atmosphère en CO2, qui est le plus important gaz à effet de serre persistant, a atteint 397,7 parties par million (ppm) en 2014. Cette même année dans l’hémisphère Nord, les concentrations de CO2 ont franchi le seuil symbolique de 400 ppm durant le printemps, période de l’année où ce gaz est le plus abondant. Au printemps 2015, c’est la concentration moyenne mondiale de ce gaz qui a passé la barre des 400 ppm.

L’énergie piégée par le CO2 et les autres gaz à effet de serre entraîne un réchauffement de la surface terrestre et, partant, une augmentation de la teneur de l’atmosphère en vapeur d’eau, laquelle engendre/piège à son tour encore plus de chaleur.

Le dioxyde de carbone demeure pendant des centaines d’années dans l’atmosphère et encore plus longtemps dans l’océan. L’effet cumulé des émissions passées, présentes et futures de ce gaz se répercutera à la fois sur le réchauffement du climat et sur l’acidification des océans.

Le dioxyde de carbone (CO2) a contribué pour 83 % à l’augmentation globale du forçage radiatif sur les dix dernières, induit par les gaz à effet de serre persistants. Sa concentration à l’ère préindustrielle, qui était d’environ 278 ppm, représentait un état d’équilibre entre l’atmosphère, les océans et la biosphère. Les activités humaines, en particulier l’exploitation des combustibles fossiles, ont perturbé l’équilibre naturel, et en 2014, la teneur de l’atmosphère en CO2 s’établissait, en moyenne mondiale, à 143 % de ce qu’elle était à l’époque préindustrielle, soit à 397,7 ppm. Le seuil des 400 ppm devrait être franchi en 2016. Un tel niveau de concentration de CO2 n’avait pas été atteint depuis le pliocène soit il y a 5,3 à 2,6 millions d’années et durant cette période le niveau des océans était de 5 à 40 mètres au-dessus du niveau actuel. Selon le communiqué de l’OMM : « Nous ne voyons pas le CO2. Or c’est une menace invisible mais bien réelle, qui se traduit par des températures mondiales plus élevées, par une multiplication des phénomènes extrêmes – vagues de chaleur et inondations, par la fonte des glaces, la hausse du niveau de la mer et l’acidification des océans. C’est la réalité d’aujourd’hui: nous avançons en territoire inconnu et la machine s’emballe à un rythme effrayant.»

Le méthane (CH4) est le deuxième plus important gaz à effet de serre. Environ 40 % des rejets de CH4 dans l’atmosphère sont d’origine naturelle (zones humides) et 60 % d’origine humaine (élevage de bétail, riziculture, exploitation des combustibles fossiles, décharges, combustion de biomasse, etc.). Le CH4 atmosphérique a atteint un nouveau pic en 2014 : 1 833 parties par milliard (ppb) environ, soit 254 % du niveau qu’il avait à l’époque préindustrielle.

Les émissions de protoxyde d’azote (N2O) dans l’atmosphère sont d’origine naturelle (environ 60 %) et humaine (environ 40 %), puisqu’elles proviennent notamment des océans, des sols, de la combustion de biomasse, des engrais et de divers processus industriels. La concentration atmosphérique de ce gaz a atteint quelque 327,1 parties par milliard en 2014, soit 121 % de ce qu’elle était à l’époque préindustrielle.  Le N2O joue aussi un rôle important dans la destruction de la couche d’ozone stratosphérique qui nous protège des rayons ultraviolets émis par le soleil.

La vapeur d’eau et le dioxyde de carbone sont les deux principaux gaz à effet de serre, mais c’est le CO2 qui est le principal facteur d’évolution du climat. Les variations de la concentration de vapeur d’eau, qui sont la manifestation des mécanismes de rétroaction, sont tributaires de l’évolution de la concentration de CO2. Dans l’hypothèse d’un doublement de celle-ci par rapport aux valeurs préindustrielles (de quelque 280 à 560 ppm), la vapeur d’eau et la nébulosité entraîneraient, à l’échelle du globe, une augmentation de l’énergie thermique environ trois fois supérieure à celle induite par les gaz à effet de serre persistants.

TEMPERATURE-minimale

 

co2

 

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En outre l’année 2015 est celle d’un phénomène El Niño particulièrement puissant et peut être l’un des plus puissants. L’épisode en cours du phénomène météorologique El Niño, qui engendre sécheresses extrêmes, tempêtes et inondations, en Amérique du sud devrait se renforcer d’ici la fin de l’année et devenir le plus puissant depuis plus de 15 ans.

Ce phénomène naturel cyclique survenant tous les 3 à 7 ans est provoqué par un réchauffement des eaux de surface au large du Pérou, dans l’est de l’océan Pacifique, quand le courant El Nino descend et repousse le courant froid de Humboldt. Cette année, les températures moyennes de surface de l’océan, calculées sur trois mois, devraient être supérieures de plus de deux degrés à la normale, classant l’épisode actuel au rang de ceux de 1972-73, 1982-83 et 1997-98. Il a pour effet, aussi d’augmenter transitoirement la température mondiale.

Quelles conséquences pour nos patients ?

Il convient d’analyser séparément l’augmentation de température et l’augmentation de la concentration en COles effets étant différents. Nous ne parlerons pas des effets futurs, mais des effets déjà constatés.

En ce qui concerne l’augmentation de température, on sait qu’elle a un effet sur la flore, notamment en termes de dates de floraison et de répartition des espèces. Une augmentation de la température moyenne conduit à une floraison plus précoce, donc à une pollinisation plus précoce (dont la date est fonction du cumul des températures hivernales) et à une fructification plus précoce. C’est ainsi que la date des vendanges est passée en 50 ans en France et en moyenne de début octobre à début septembre avec en prime une augmentation sensible du degré alcoolique. Ainsi le vin français ordinaire titrait 9° dans les années 50 et actuellement 11 à 12°. Autrefois on chaptalisait pour augmenter le degré d’alcool, actuellement on cherche à le diminuer. Cet effet est déjà sensible depuis plusieurs décennies.

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Date des vendanges à Châteauneuf du Pape de 1945 à 2001.

Cet effet sur les dates de pollinisation signifie par exemple que les patients allergiques verront leurs symptômes apparaître plus tôt. Ainsi la date de pollinisation du bouleau (un allergène auquel les patients asthmatiques sont particulièrement sensibles) est passée à Bruxelles entre 1970 et 2006 du 15 avril au 13 mars 1. L’augmentation de température a aussi un effet sur la concentration en Bet v 1 du bouleau et plus généralement sur les allergènes polliniques. Un autre effet est la modification de la répartition géographique des espèces et l’apparition en un lieu donné de nouveaux allergènes. Ainsi le cyprès, lui aussi particulièrement allergisant, était autrefois une espèce méditerranéenne. Maintenant on trouve des cyprès sur l’ensemble du territoire national avec une extension du territoire des allergies au pollen du cyprès. Cette augmentation des températures permet l’importation et l’implantation d’espèces végétales « exotiques ». Chaque degré supplémentaire permet une migration de 200 kms des espèces vers le nord et une migration de 180 mètres en altitude. En outre l’effet des cures thermales en altitude pour les asthmatiques, repose notamment sur le fait que les acariens ne survivent pas au-delà de 1000 mètres d’altitude pour des raisons de température et d’hygrométrie. Chaque degré supplémentaire devrait conduire à un choix de station placée 180 mètres plus haut.

L’autre effet est l’augmentation de la concentration en CO2. Cette augmentation est responsable d’une augmentation de la quantité de pollen produite par les espèces allergisantes. Cet effet a été particulièrement démontré sur les graminées et en particulier sur l’ambroisie, mais aussi sur d’autres espèces2. En outre l’augmentation de la concentration en CO2 est susceptible d’augmenter sensiblement la quantité d’allergènes produits par les pollens. Ainsi des expériences menées en serres ont montré qu’en doublant la concentration de CO2 à température constante on augmentait de 60% la quantité en Amb a1 des grains de pollens d’ambroisie 3.

On pourrait aussi parler ici de l’interaction entre pollens et pollution atmosphérique, notamment de la libération d’allergènes et de l’augmentation de l’allergénicité de surface en présence de particules, lesquelles seront probablement en relation avec les effets du changement climatique. Nous y reviendrons.

 

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Prescrire une oxygénothérapie de longue durée : de nouvelles modalités

 

Si les critères de mise en route d’une oxygénothérapie de longue durée demeurent les mêmes, bien que reposant sur des études anciennes (L’étude NOTT (Nocturnal Oxygen Therapy Trial) [1] en 1980 et L’étude MRC 1981 [2], les modalités de prescription ont évolué avec l’évolution technologique des sources d’oxygène et les contraintes socio-économiques (remboursement par l’Assurance Maladie).

La CNEDiMTS (Commission Nationale d’Evaluation des Dispositifs Médicaux et des Technologies de Santé [3], a émis un rapport en avril 2012 [4] et une fiche sur le choix de la source la mieux adaptée à l’oxygénothérapie à long terme [5].

L’arrêté du 23 février 2015 paru au Journal Officiel du 27 février 2015 [6] fixe les modalités de prise en charge des dispositifs et des prestations concernant l’oxygénothérapie. Nous considèrerons ici les forfaits d’oxygénothérapie seuls, les forfaits associés découlant de ceux-ci.

Les principaux changements en un coup d’œil : >>> Télécharger le Tableau Synthétique

A retenir :

  • La qualité du prescripteur
  • Le suivi gazométrique
  • La prescription détaillée avec :
    • Le choix de la source fixe fonction du débit au repos : concentrateur pour débit ≤ 5 L/min, concentrateur pour débit > 5 et ≤ à 9L/min, O2 liquide pour O2 > 9 L/min
    • Le choix de la source mobile fonction de la durée et de la fréquence de la déambulation, du mode pulsé ou débit continu, des caractéristiques techniques de la source (en particulier pour le mode pulsé, le déclenchement, la taille, la cinétique du bolus d’O2)
  • L’introduction des concentrateurs mobiles dans la LPP (Liste des Produits et Prestations) et les différentes associations possibles entre sources fixes et mobiles ont abouti à une multitude de forfaits d’oxygénothérapie (14 rien que pour l’oxygénothérapie seule et 84 forfaits associés !)
  • Tout changement momentané de type de source d’oxygène doit faire l’objet d’une prescription
  • Les spécificités pédiatriques : prescription par pédiatre ayant une expertise en insuffisance respiratoire chronique de l’enfant, la SpO2 peut remplacer la gazométrie artérielle.

 

Enfin, le patient ne se résume pas à des chiffres.

Au test obligatoire d’effort (marche de 6’ ou épreuve fonctionnelle d’effort) qui permet de déterminer l’efficacité et le réglage de la source mobile (débit en L/min pour le mode continu ou niveau pour le mode pulsé), il faut ajouter d’autres paramètres comme le mode de vie, l’âge, le logement, et tout simplement le ressenti.

Si on considère que toutes les sources délivrent un oxygène de qualité équivalente, chacune a des avantages et des inconvénients :

  • L’oxygène liquide est silencieux et procure une grande autonomie pour les déplacements quotidiens mais il nécessite un approvisionnement régulier qui impose de prévoir ses déplacements à distance et le remplissage de la source mobile nécessite une certaine dextérité parfois peu accessible à des personnes âgées aux mains arthrosiques,
  • Les concentrateurs portables ou transportables permettent d’être indépendant de toute source d’énergie grâce à leurs batteries mais ont, pour certains, une autonomie très limitée et sont bruyants (difficilement acceptable dans une salle de cinéma ou de concert voire dans certaines réunions de travail). De plus il n’existe pas d’équivalence entre les différents modèles et leur efficacité diffère d’un patient à l’autre.
  • Le mode pulsé qui accroît l’autonomie peut s’avérer inefficace par défaut de déclenchement ou caractéristiques du bolus. La délivrance par bolus peut paraître désagréable pour certains patients (bruit, sensation d’arrivée d’air brutale).

En bref, même quand le choix de la source a répondu à tous les critères de sélection, il est parfois nécessaire, surtout en cas de mauvaise observance, de revoir avec le patient et son prestataire d’autres possibilités en n’oubliant pas que toute modification doit faire l’objet d’une nouvelle prescription.

 

Dr Sylvie Rouault pour le groupe GAV

 

ANNEXE I Modèle prescription

 

Références

1         Nocturnal Oxygen Therapy Trial Group: Continuous or nocturnal oxygen therapy in hypoxemic chronic obstructive lung disease: a clinical trial.

Ann Intern Med 1980; 93: 391-8

2         Long term domiciliary oxygen therapy in chronic hypoxic cor pulmonale complicating chronic bronchitis and emphysema. Report of the Medical Research Council Working Party.

Lancet 1981; 1: 681-6

3          http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_412130/fr/la-commission-nationale-d-evaluation-des-dispositifs-medicaux-et-des-technologies-de-sante

4          http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-01/rapport_oxygenotherapie.pdf

5          http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2012-07/oxygenotherapie_-_fiche_buts.pdf

6          http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030289820

 

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Corse

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CH Bastia

Responsable des EFR : JC Mouriès


chez les adultes et les enfants scolarisés

spirométrieX
volumes pulmonaires: dilution gaz (hélium …)X
volumes pulmonaires: pléthysmographieX
Transfert du CO méthode de l’apnéeX
gaz du sangX
sous 100% O2X
en hypoxieX
Différence alvéolo-artérielle en O2
Muscles respiratoires
PImax, PEmaxX
NO exhalé
Provocation
métacholineX
mannitol
AUTRE EFRX
(test de rinçage à l’azote, résistances des voies aériennes,RVA, EFR enfants
tests réalisés chez le jeune enfant, etc … )

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