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Les jeudis de la SPLF

Un jeudi par mois retrouvez la visioconférence sur un thème d’actualité en pneumologie

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LA PROCHAINE CONFÉRENCE

2 mai 2024

Mieux prescrire,mieux éduquer pour réduire l’empreinte carbone desproduits pour inhalation
Nicolas Roche (Groupe GAT)


LA PRÉCÉDENTE CONFÉRENCE

4 avril 2024

Recommandations de la SPLF sur le déficit en alpha-1 antitrypsine
Jean-François Mornex (GT Orphalung)


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Rejoignez-nous ! Poste de chef de clinique en novembre 2024 en USIR à l’HEGP !

Service de pneumologie et de soins intensifs respiratoires, HEGP, APHP.UPC- Pr Olivier Sanchez.

Unité de Soins Intensifs Respiratoires – Dr Thibaud Soumagne

Contacts :

Notre service :

Le service est composé de 4 unités fonctionnelles : l’hospitalisation standard (18 lits), les soins intensifs (16 lits), l’hôpital de jour et l’endoscopie bronchique. Le service est un centre de compétences maladies pulmonaires rares. Ce poste est d’une durée de 1 an (2 ans possibles à la demande du candidat) et convient à un DES de pneumologie en post-internat ou à un pneumologue en sortie d’assistanat et/ou de clinicat.

L’unité de soins intensifs :

L’USIR prend en charge tous types de défaillances respiratoires aigües (pneumonies infectieuses, exacerbation de BPCO, d’asthme et de PID, embolies pulmonaires, hémoptysies, pathologies pleurales, traumatisme du thorax). Il s’agit de patients mono-défaillants. Le plateau technique est large et regroupe ventilation non invasive, ventilation invasive, drainage pleural, endoscopie bronchique et échographies thoracique et cardiaque au sein de l’unité. Nous assurons la surveillance post-opératoire précoce des patients de chirurgie thoracique à haut risque ainsi que de certains patients de chirurgie carcinologique ORL lourde (patients trachéotomisés, lambeaux).

L’USIR assure la prise en charge spécialisée des embolie pulmonaires graves et/ou complexes grâce à un plateau technique complet (chirurgie cardio-vasculaire, plateau de radiologie interventionnelle 24/7, assistance circulatoire). La prise en charge des hémoptysies est aussi un domaine d’expertise spécialisée s’appuyant sur un plateau technique multidisciplinaire (chirurgie thoracique, plateau de radiologie interventionnelle 24/7). Une activité de recherche clinique soutenue sur ces deux thématiques est développée dans l’unité de soins intensifs.

L’équipe médicale est constituée d’un MCUPH, d’un PH contractuel qui assurent l’encadrement de 2 chefs de clinique-assistant et de 2 à 3 internes (selon la présence d’un interne en inter-CHU). Le service accueille aussi un docteur junior qui, selon son parcours, peut intégrer l’équipe pour une période de 6 mois.

Description du poste :

Le médecin recruté comme chef de clinique assistant sera donc impliqué dans la gestion de l’unité de soins intensifs au quotidien et assurera une demi-journée de consultation de pneumologie par semaine. Comme tout chef de clinique, une partie de l’activité est aussi universitaire avec l’encadrement pour des stages hospitaliers d’étudiants de 2ième et 3ième année, l’accès aux plateaux de simulation de l’Université Paris Cité, la participation aux ECOS facultaires et la co-organisation des ECOS de stage sous la direction d’un MCUPH. La personne recrutée participera aux réunions d’enseignements du service pour les internes et les étudiants du service, aux séances bimensuelles de bibliographie et aura accès aux RCP d’oncologie thoracique, aux DMD du centre de compétence des maladies pulmonaires rares et aux RMD de maladie veineuse thrombo-embolique. Il est possible de se former à l’écho-endoscopie et à l’endoscopie interventionnelle ainsi qu’au cathétérisme cardiaque droit.

L’unité participe à la permanence et continuité des soins avec une garde de pneumologue sénior dans l’unité à laquelle participe l’ensemble des temps pleins du service et quelques médecins extérieurs. Cette continuité des soins comporte donc une astreinte de samedi matin/mois et 2 à 3 gardes par mois. Les interactions professionnelles sont étroites avec l’unité d’hospitalisation standard de pneumologie, l’hôpital de jour de pneumologie, les unités d’hospitalisation de chirurgie thoracique et d’oncologie thoracique ainsi qu’avec l’équipe de microbiologie clinique (staff quotidien), le secteur d’explorations fonctionnelles respiratoires et de radiologie interventionnelle.

Pour plus de renseignement vous pouvez contacter les chefs de clinique actuellement présents
(louise.mathieu@aphp.fr; jean-michel.roy@aphp.fr) ou nos anciens CCA (raphael.hindre@aphp.fr; amer.hamdan@aphp.fr; vincent.rothstein@aphp.fr).

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ATS 2024

Retrouvez les brèves des communications rédigées par l’équipe de la Mission ATS

À partir du 20 mai 2024 retrouvez les résumés des communications sous forme de brèves par l’équipe des experts de la Mission ATS 2024 (voir ci-dessous)

ATS 2024 Lire la suite »

Actualités PAPPEI

28 avril 2024 journée mondiale de la santé au travail

La BPCO professionnelle : toujours sous-déclarée ! La fraction de risque attribuable des expositions professionnelles est estimée à 14% quel que soit le statut tabagique et à 31% chez les non-fumeurs (Blanc et al., 2019). Un doute pour la déclaration en maladie professionnelle ? Demandez conseil aux CRPPE !

Sébastien HULO, pour le groupe PAPPEI de la SPLF

La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est la 3ème cause de décès dans le monde et est responsable d’au moins 3 millions de décès chaque année dans le monde (GBD 2019 Chronic Respiratory Diseases Collaborators, 2023). Du fait d’un sous-diagnostic important, il est difficile d’en préciser la prévalence. Selon une étude de 2010, la BPCO toucherait en France 7,5% de la population adulte soit 3,5 millions de personnes (Fuhrman et al., 2010). Le principal facteur de risque de la BPCO est le tabagisme. Cependant, les expositions professionnelles ont une responsabilité non négligeable dans la survenue de cette pathologie. La fraction de risque attribuable (FRA) des expositions professionnelles, c’est-à-dire la proportion de cas que l’on aurait évitée si l’exposition n’avait pas existée, est estimée à 14% (IC95% 10-18%) quel que soit le statut tabagique et à 31% chez les non-fumeurs (IC95% 18-43%) (Blanc et al., 2019). Malgré les difficultés méthodologiques rencontrées pour démontrer un lien de cause à effet entre une exposition professionnelle et la survenue de la BPCO (en raison de l’origine multifactorielle de la pathologie, de l’absence de spécificité de la BPCO professionnelle, d’une co-exposition fréquente avec le tabac, d’un effet travailleurs sains chez les sujets exposés, d’une évaluation des expositions professionnelles nécessairement sommaire dans les études épidémiologiques), certains secteurs d’activité ou expositions professionnels ont été repérés comme étant des facteurs de risque de survenue de la pathologie avec des preuves robustes (basées notamment sur le déclin du VEMS) comme le secteur minier, les Bâtiments et Travaux Publics (BTP), les creusements de tunnels, l’asphaltage des routes, la fonderie/aciérie/sidérurgie, les secteurs utilisant le coton, le milieu céréalier, la production laitière, l’élevage de porc ou de volailles. L’exposition à la silice cristalline (BTP, verrerie, production de carrelage, prothésiste dentaire, …) est également un facteur de risque de déclin accéléré de la fonction respiratoire même en l’absence de silicose chronique (Hoet et al., 2017). D’autres secteurs d’activités sont suspects d’être pourvoyeurs de BPCO avec des preuves moins robustes que précédemment comme le travail du bois, le soudage, la cimenterie ou l’usinage des métaux (Murgia and Gambelunghe, 2022).

La BPCO d’origine professionnelle est encore actuellement sous-diagnostiquée. Seulement 15 cas de BPCO ont été reconnues en Maladie Professionnelle en 2019. La commission de sous-déclaration qui se réunit tous les 3 ans pour quantifier les dépenses de soins prises en charges par la branche « Maladie » de la Sécurité Sociale pour des pathologies professionnelles qui auraient dû l’être par la branche « Accident du Travail/Maladie Professionnelle » estime que le nombre de cas sous-déclarés en 2017 était compris entre 9 000 et 26 900, et en 2021 entre 44 000 et 142 100 cas.

La principale raison du sous-diagnostic de la BPCO professionnelle est la difficulté d’évaluer la composante professionnelle de la maladie en milieu clinique. En effet, un interrogatoire complet retraçant l’ensemble des expositions professionnelles est très chronophage et fait appel à une expertise très spécifique. Par ailleurs, la méconnaissance des secteurs d’activité pourvoyeurs de BPCO et des démarches administratives pour effectuer une déclaration en Maladie Professionnelle ainsi que le faible nombre de tableaux de Maladie Professionnelle concernant cette pathologie (https://www.inrs.fr/publications/bdd/mp.html) n’incitent pas les acteurs de soins à encourager le patient à effectuer une déclaration en Maladie Professionnelle, surtout en présence d’autres facteurs de risque comme le tabac et par crainte d’engager des démarches administratives complexes qui auraient une faible probabilité d’aboutir. Il faut rappeler qu’en cas de reconnaissance en Maladie Professionnelle, le patient pourra bénéficier d’avantages médico-sociaux lui permettant plus facilement d’adapter son poste de travail ou de favoriser son reclassement sur un poste de travail non exposant.

Pour améliorer la reconnaissance de la BPCO professionnelle d’un point de vue diagnostic et législatif, il apparaît nécessaire d’améliorer la formation initiale pour permettre une meilleure connaissances des secteurs d’activités pourvoyeurs de BPCO, d’encourager un suivi plus régulier de la fonction ventilatoire pour des travailleurs exposés à des poussières, vapeur, gaz et fumées notamment par les professionnels de la Santé au Travail ou en Médecine Générale, d’encourager les échanges systématiques entre Médecins Traitants et les professionnels de la Médecine du Travail, et avoir recours, en cas de doute, à l’un des Centres de Référence des Pathologies Professionnelles et Environnementales (CRPPE) ou/et les services de pneumologie présents dans les hôpitaux. Il est intéressant de savoir qu’une démarche constructive est en cours dans un groupe de travail de l’Anses afin de réviser les tableaux de Maladies Professionnelles existants concernant la BPCO prenant en compte les dernières connaissances médicales et scientifiques.

Références

Blanc, P.D., Annesi-Maesano, I., Balmes, J.R., Cummings, K.J., Fishwick, D., Miedinger, D., Murgia, N., Naidoo, R.N., Reynolds, C.J., Sigsgaard, T., Torén, K., Vinnikov, D., Redlich, C.A., 2019. The Occupational Burden of Nonmalignant Respiratory Diseases. An Official American Thoracic Society and European Respiratory Society Statement. Am. J. Respir. Crit. Care Med. 199, 1312–1334. https://doi.org/10.1164/rccm.201904-0717ST

Fuhrman, C., Delmas, M.-C., pour le groupe épidémiologie et recherche clinique de la SPLF, 2010. [Epidemiology of chronic obstructive pulmonary disease in France]. Rev. Mal. Respir. 27, 160–168. https://doi.org/10.1016/j.rmr.2009.08.003

GBD 2019 Chronic Respiratory Diseases Collaborators, 2023. Global burden of chronic respiratory diseases and risk factors, 1990-2019: an update from the Global Burden of Disease Study 2019. EClinicalMedicine 59, 101936. https://doi.org/10.1016/j.eclinm.2023.101936

Hoet, P., Desvallées, L., Lison, D., 2017. Do current OELs for silica protect from obstructive lung impairment? A critical review of epidemiological data. Crit. Rev. Toxicol. 47, 650–677. https://doi.org/10.1080/10408444.2017.1315363

Murgia, N., Gambelunghe, A., 2022. Occupational COPD—The most under‐recognized occupational lung disease? Respirol. Carlton Vic 27, 399–410. https://doi.org/10.1111/resp.14272

Boîte d’info

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8 décembre journée mondiale sur le climat

Les effets du changement climatique sur les maladies respiratoires:

Le changement climatique est associé à une modification de la durée et de l’intensité des saisons polliniques, à une augmentation de la production de pollens et de leur allergénicité.

Ces phénomènes environnementaux entrainent des conséquences sur la santé telles qu’ une majoration de la fréquence et de la sévérité de la rhinite et de l’asthme allergiques ainsi que la survenue d’exacerbations sévères d’asthme chez l’enfant et l’adolescent lors de pics polliniques ou en cas d’orages.

A l’heure de la « reverdisation » des villes, ces observations ne peuvent être négligées dans les plans de prévention.

Par ailleurs, le changement climatique a également des impacts significatifs sur la pollution atmosphérique, créant un cercle vicieux où les deux phénomènes s’influencent mutuellement: l’augmentation des températures fait augmenter l’ozone et les COVs, la secheresse, les tempêtes de poussière, les incendies qui augmentent les particules en suspension et entrainent des variations dans les modèles de précipitations.

La pollution atmosphérique est un facteur de risque connu d’aggravation et parfois développement des maladies respiratoires comme l’asthme, la BPCO, de cancer et de fibrose pulmonaires …


14 octobre journée mondiale de la qualité de l’air

Effets respiratoires de la pollution de l’air intérieur
GT PAPPEI de la SPLF

Les maladies respiratoires sont des maladies communes (10 millions de patients en France) dont la prévalence augmente de façon significative, la faute à l’environnement et notamment à la pollution atmosphérique dont celle de l’environnement intérieur.
Les êtres humains passent jusqu’à 90% de leur temps à l’intérieur des locaux (maison, travail, écoles, transports…) où ils peuvent inhaler des gaz (NO2, COV…) et des particules de taille et composition différentes ainsi que des biocontaminants (allergènes, moisissures, virus, bactéries…) qui proviennent de sources hétérogènes (combustion, bricolage, peinture, ameublement, ouverture des fenêtres, contact avec les individus…) présentes dans ces lieux.
Les données de la littérature indiquent que l’inhalation de polluants chimiques et des biocontaminants dans les espaces clos impacte la santé respiratoire, en contribuant à l’aggravation voire au développement de maladies respiratoires.
Les effets respiratoires les plus fréquemment associés à la pollution de l’air intérieur sont de deux types:
Effets à court-terme
Exacerbation de Maladies Respiratoires Chroniques : Les personnes souffrant de maladies respiratoires chroniques telles que l’asthme et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) sont particulièrement sensibles à la pollution intérieure. Les polluants intérieurs peuvent aggraver leurs symptômes et déclencher des crises d’asthme et des exacerbations de BPCO. La pollution intérieure peut être aussi à l’origine d’exacerbations de mucoviscidose.
Augmentation des Infections Respiratoires : Une mauvaise qualité de l’air intérieur peut rendre les occupants plus susceptibles au développement d’ infections respiratoires, car les polluants peuvent affaiblir le système immunitaire et endommager les muqueuses des voies respiratoires, ce qui les rend plus vulnérables aux agents pathogènes.
Effets à long terme
Développement de Nouvelles Allergies : L’exposition à des allergènes intérieurs tels que les acariens, les moisissures, les phanères d’animaux et les cafards peut provoquer des réactions allergiques chez les personnes sensibilisées. Ces réactions peuvent inclure des symptômes tels que de la rhino-conjonctivite, des éruptions cutanées et des difficultés respiratoires.
Une exposition continue à la pollution de l’air intérieur peut contribuer au développement de maladies respiratoires chroniques, notamment l’asthme, la BPCO et même sur le long terme le cancer du poumon.
Effets sur les Enfants : Les enfants sont souvent plus vulnérables à la pollution intérieure en raison de leur système immunitaire en développement et de leur taux de respiration plus élevé. L’exposition précoce à la pollution intérieure (due par exemple au tabagisme passif) peut avoir des effets durables sur leur santé respiratoire.
Pour réduire les effets de la pollution de l’air intérieur sur la santé respiratoire, il est essentiel de prendre des mesures pour améliorer la qualité de l’air à l’intérieur des habitations et des autres espaces clos. Cela peut inclure l’aération régulière, l’élimination des sources de pollution, et l’adoption de pratiques de nettoyage et d’entretien appropriées. L’efficacité des purificateurs d’air est actuellement à l’étude. Il est également important d’éviter le tabagisme à l’intérieur et de prendre des mesures pour réduire l’exposition aux allergènes.
L’évaluation et l’amélioration de l’air intérieur doivent occuper une place importante dans la consultation d’un patient respiratoire. Pour mettre en place cette prévention tertiaire, il est possible de faire appel aux conseillers médicaux en environnement intérieur (CMEI). Actuellement, il existe 252 CMEI en France.
Les CMEI agissent uniquement sur prescription médicale. Ils sont à l’interface entre les recommandations cliniques du médecin et la réalité vécue dans le logement du patient. En fonction des polluants et biocontaminants mesurés, le CMEI peut orienter les actions d’assainissement et peut proposer des mesures d’éviction personnalisées. Les patients peuvent modifier leur environnement en choisissant des matériaux plus adaptés (par ex. housse anti-acariens pour les matelas, sommier à lattes, choix des produits d’entretien et des peintures en tenant compte de l’étiquetage environnemental). Selon le résultat de la visite, le patient peut être orienté vers d’autres organismes comme l’Agence régionale de santé (ARS), le Service communal d’hygiène et de santé (SCHS). Les pathologies pour lesquelles les CMEI interviennent sont l’asthme, l’aspergillose invasive, l’aspergillose broncho-pulmonaire allergique (ABPA), la pneumopathie hypersensibilité (PHS), le bilan pré ou post greffe du poumon, la mucoviscidose avec allergie et ou ABPA. Lors des visites, la ventilation est systématiquement vérifiée et on constate souvent des dysfonctionnements et des méconnaissances des occupants : entrée d’air absente, extraction d’air non efficace et pas d’étalonnement des portes. Le CMEI aborde également les habitudes des patients en termes d’utilisation de parfums d’intérieur et de produits d’entretien.
Cette approche globale de l’environnement du patient n’est possible que lors d’une visite à domicile qui est proposée par le médecin prescripteur en cas de pathologie(s) en lien avec des polluants de la maison.


5 juin, nous célébrons la journée mondiale de l’environnement

L’environnement est un des principaux ennemis de la santé respiratoire.

L’augmentation de la fréquence des maladies respiratoires au cours des dernières années peut s’expliquer par des changements environnementaux qui entrainent une présence croissante dans l’atmosphère de déclencheurs chimiques (matières particulaires et composants gazeux tels que le dioxyde d’azote et l’ozone) et biologiques (pollens, moisissures, endotoxines, virus). Cette tendance est accentuée par le réchauffement planétaire induit par l’activité humaine.

La pollution atmosphérique est responsable de 9 millions de morts par an, dont la majorité par cause cardiopulmonaire. Par ailleurs, de nombreuses affections pulmonaires sont également provoquées ou aggravées par des substances présentes sur le lieu de travail.

Des mesures doivent être prises pour atténuer le fardeau de l’environnement sur la santé respiratoire mais nous devons aussi apprendre à nous adapter à la transformation environnementale à laquelle nous assistons.

Sources :
• sur la pollution atmosphérique:
Caillaud D, Annesi-Maesano I, Bourin A, Chinet T, Colette A, De Blay F, Dixsaut G, Housset B, Kleinpeter J, Malherbe L, Roussel I, Dalphin JC, Charpin D; le Groupe Pathologies pulmonaires professionnelles environnementales et iatrogéniques (PAPPEI). La pollution atmosphérique et ses effets sur la santé respiratoire en France. Document d’experts du Groupe Pathologies pulmonaires professionnelles environnementales et iatrogéniques (PAPPEI) de la Société de pneumologie de langue française (SPLF) [Outdoor pollution and its effects on lung health in France. Expert document from the Groupe Pathologies pulmonaires professionnelles environnementales et iatrogéniques (PAPPEI) of the Société de pneumologie de langue française (SPLF)]. Rev Mal Respir. 2019 Dec;36(10):1150-1183. French. doi: 10.1016/j.rmr.2019.10.004. Epub 2019 Oct 30.PMID: 31676143.
•             sur la profession
Gautier C, Lecam MT, Basses S, Pairon JC, Andujar P. Définition de l’asthme en relation avec le travail et ses conséquences sociales et professionnelles chez l’adulte et l’adolescent [A definition of work-related asthma and its social and occupational consequences in adults and teenagers]. Rev Mal Respir. 2021 Nov;38(9):914-935. French. doi: 10.1016/j.rmr.2021.09.006. Epub 2021 Oct 25. PMID: 34711451.
Pointel S, Gay P, Forest F, Tiffet O, Trouillon T, Froudarakis M, Vergnon JM. La silice cause des difficultés [Silica causes difficulties]. Rev Mal Respir. 2021 Sep;38(7):768-772. French. doi: 10.1016/j.rmr.2021.05.001. Epub 2021 May 20. PMID: 34023191.
Andujar P, Dalphin JC. Bronchopneumopathies chroniques obstructives professionnelles. Aspects médicolégaux, conduite à tenir en pratique [Occupational chronic obstructive pulmonary diseases. Legal aspects and practical management]. Rev Mal Respir. 2016 Feb;33(2):91-101. French. doi: 10.1016/j.rmr.2015.05.009. Epub 2015 Jun 23. PMID: 26115643.
•             sur le changement climatique
Thibaudon M, Besancenot JP. Les aéroallergènes de l’environnement extérieur et le changement climatique [Outdoor aeroallergens and climate change]. Rev Mal Respir. 2021 Dec;38(10):1025-1036. French. doi: 10.1016/j.rmr.2021.08.007. Epub 2021 Nov 20. PMID: 34794844.
Pascal M. S’adapter aux évènements climatiques extrêmes pour protéger la santé [Adaptation to extreme weather event is key to protection of human health]. Rev Mal Respir. 2022 Oct;39(8):719-725. French. doi: 10.1016/j.rmr.2022.08.003. Epub 2022 Sep 8.PMID: 36088183.

>>> Voir également les documents du groupe GAT pour cette journée mondiale de l’environnement


28 avril, nous célébrons la journée mondiale de la santé au travail.

N Migueresa, O Vandenplasb, F de Blay a, V Doyenb
a Service de Pneumologie et Allergologie, Pôle de Pathologie Thoracique, Hôpital Universitaire de Strasbourg , Strasbourg, France;
b Service de Pneumologie, Centre Hospitalier Universitaire UCL Namur, Université Catholique de Louvain, Yvoir, Belgium

Quels sont les enjeux de santé publique de la prévention et de la prise en charge de l’asthme professionnel ?

On estime qu’un cas sur quatre d’asthme est soit aggravé soit causé par l’environnement professionnel 1 Il s’agit de la maladie respiratoire professionnelle la plus fréquente 2.
La grande majorité des cas d’asthme professionnel (environ 90%) est provoquée par un mécanisme de sensibilisation immuno-allergique spécifique à l’égard d’un agent présent sur le lieu de travail 3, 4. Ces asthmes professionnels par sensibilisation sont à différencier des asthmes professionnels par irritation, découlant d’une exposition unique ou répétée d’un agent à dose irritante 5
Les farines de céréales demeurent la cause la plus fréquente (environ 30% des cas) d’asthme professionnel en Europe bien que cette affection puisse être potentiellement prévenue par des mesures de prévention adéquates dans l’environnement professionnel. Les agents de nettoyage, en particulier lorsqu’ils contiennent des ammoniums quaternaires, représentent la seconde cause d’asthme professionnel par sensibilisation mais ils semblent également impliqués dans l’asthme lié à des mécanismes irritatifs 6.
Le principal facteur de risque de l’asthme professionnel est l’intensité de l’exposition à des agents sensibilisants sur le lieux de travail et le traitement de première intention est l’éviction ou la réduction de l’exposition 7
Il s’agit donc d’une maladie à forte prévalence à laquelle tout pneumologue doit être attentif et ayant un impact socio-économique considérable non seulement pour les travailleurs qui souffrent de cette affection mais également pour les employeurs et la société en général.

Existe-t-il différents phénotypes d’asthme professionnel ? oui au moins 3

Historiquement, les patients présentant un asthme professionnel étaient caractérisés de façon empirique en fonction de la masse moléculaire de l’agent sensibilisant. La sensibilisation à un agent de haut poids moléculaire (HPM) (> 5kDa) était considérée comme relevant d’un mécanisme IgE médié, alors qu’en cas de sensibilisation à des agents de bas poids moléculaire (BPM) la mise en jeu d’haptènes est évoquée 8
Le groupe E PHOCAS (The European network on phenotyping of Ocupational Asthma ), constitué de 20 centres tertiaires européens, a mis en place un registre de plus de 1500 patients qui a permis d’apporter des éléments nouveaux au cours de ces dernières années :
1) La dichotomie en asthme par sensibilisation à des agents de HPM ou de BPM permet de différencier les patients en fonction de caractéristiques cliniques distinctes : les patients sensibilisés à des agents de HPM présentent plus souvent une rhinite, une conjonctivite, sont plus souvent atopiques, alors que les patients sensibilisés aux agents de BPM présentent plus d’exacerbations, plus d’expectorations et de sensations d’oppression thoracique9
2) 16.2% des asthmes professionnels sont considérés comme sévère selon les critères ERS ATS et le principal facteur de sévérité est la persistance de l’exposition. Un rôle des facteurs socio-démographiques a également été mis en évidence.10
3) L’asthme professionnel est un asthme majoritairement éosinophilique indépendamment du type d’agent 11 .Soixante-huit pourcent des patients présentaient une éosinophilie ≥ 3% dans les expectorations induites.

Doit-on catégoriser les asthmatiques professionnels selon l’agent ou selon le type d’inflammation ?

Cette question n’a pas encore été élucidée. D’un côté, nous savons que la distinction en HPM et BPM est imparfaite car n’apportant pas d’éléments pronostiques à l’arrêt de l’exposition 12) et que des mécanismes IgE médiés par des agents de BPM ont été prouvés ou fortement suspectés 13 14 la maladie n’est pas entièrement réversible après éviction de l’exposition mais les facteurs pronostiques restent encore mal connus, en particulier en ce qui concerne le rôle du phénotype inflammatoire 15. 16Une étude visant à répondre à cette question est actuellement en cours.

bouton-fleche-actua Rapport d’activité 2022

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Groupe d’assistance ventilatoire et Oxygène GAVO2

Actualités du groupe

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En savoir plus


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Actualités du GETIF

PRIX GETIF 2024

Cette année, le prix du GETIF a récompensé le travail de Laure-Anne Pernaut, interne du CHU de Lille, pour son analyse des résultats des LBA chez des patients admis en réanimation pour infection à la SARS-CoV2. Toutes nos félicitations !


>>> CR de réunion du CPLF (janvier 2024)

Le GETIF est heureux de partager les 3 premières publications liées au registre EpiGETIF et à l’activité de bronchoscopie rigide thérapeutique en oncologie.

La première rapporte les caractéristiques épidémiologiques des premiers 2118 patients inclus dans la base de données ainsi que les résultats immédiats: https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/resp.14697

La seconde, menée par le Dr Clément Daigmorte, s’est intéressée spécifiquement à la population des patients traités pour une obstruction maligne proximale liée à l’évolution métastatique d’un cancer solide extra-thoracique:
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/resp.14723

Enfin, dans un troisième travail mené par le Dr Pascalin Roy, nous avons évalué les résultats à court et long terme de la bronchoscopie rigide thérapeutique pour la prise en charge d’obstructions malignes responsables de détresse respiratoire aiguë:
https://www.atsjournals.org/doi/10.1513/AnnalsATS.202311-943RL

Un immense merci aux praticiens des 35 centres participant à EpiGETIF pour leurs efforts !


bouton-fleche-actua  Découvrez la base de données EpiGELF 


ARCHIVES

STEP ( Saint-Etienne plèvre) est le premier congrès international, organisé en France, sur la plèvre

28 et 29 septembre 2023
à l’auditorium de la Cité du Design, 3 rue Javelin Pagnon 42000 St-Etienne 
Tarif normal : 210 euros/ tarif internes: 80 euros

Programme complet et inscriptions sur www.step-saintetienne.com


Hommage au Pr Fabien Vaylet

Nous venons d’apprendre avec infiniment de tristesse le décès brutal, oh combien prématuré de notre collègue et ami le Pr Fabien Vaylet le 30 Avril 2023. Fabien Vaylet était un membre de la première heure du GELF puis du GETIF. Pneumo-oncologue de grand renom, il avait dirigé le service de pneumologie de l’hôpital des armées Percy de Clamart à la suite de son maître le Pr L’Her. Son expertise en oncologie thoracique s’était tout particulièrement exprimée dans ses travaux sur la TEP, TEP dont il était l’un des premiers utilisateurs en France. Passionné d’endoscopie, je me souviens de ses recherches sur les gaines jetables pour les endoscopes, bien avant que l’on parle d’endoscopes à usage unique. Il avait publié ses travaux en 2004 dans Respiration. Je me souviens aussi encore très bien d’une réunion qu’il avait organisé en 2004. Il avait invité plusieurs membres du GELF pour des conférences sur l’endoscopie au Val de Grâce. On avait bénéficié avec lui d’une visite incroyable de ce lieu chargé d’histoire. Il connaissait tout. Un moment magique.
L’arrivée de l’échoendoscopie du médiastin lui avait permis ensuite de combiner ses 2 passions de l’oncologie et de l’endoscopie.
Adieu Fabien. Par-delà tes travaux scientifiques de premier plan, nous garderons de toi ta gentillesse, ta disponibilité, ton enthousiasme et ta bonne humeur si communicative. L’ensemble de notre communauté du GETIF se joint à moi pour transmettre à sa famille et à ses amis toute nos condoléances et notre profonde sympathie.

Pr JM Vergnon
Ancien président du GELF/GETIF


JoMPI 2023


• CR de réunion du 28 janvier 2023 (CPLF)



Le Dr Thomas Villeneuve (CHU Toulouse) a recu le prix du GETIF pour ses 2 communications orales dans le domaine de l’endoscopie au CPLF 2023 :

  • Étude CELTICS : diagnostic en temps réel et non invasif du rejet aigu cellulaire par endomicroscopie confocale LASER chez les transplantés pulmonaires
  • Intérêt de l’endoscopie bronchique chez les malades avec vascularites à ANCA

JOURNEES STEPHANOISES DE PNEUMOLOGIE INTERVENTIONNELLE / JOSPI ont eu lieu les 24 ET 25 SEPTEMBRE 2021 en PRESENTIEL !

Les Journées méditerranéennes de pneumologie interventionnelles (JoMPI) organisées à Marseille en 2018 furent pour le GETIF un beau succès  et montrèrent qu’un congrès francophone de pneumologie interventionnelle avait toute sa place. Le format avec un jour de conférences et un jour d’ateliers fut largement plébiscité. 
Les JoSPI (journées stéphanoises de pneumologie interventionnelle) devaient prendre la suite en 2020 mais la pandémie a contraint de les déplacer en 2021 pour assurer un présentiel indispensable pour une telle formation.  
Les JoSPI ont eu lieu les 24 et 25 Septembre dans un cadre original, la cité du Design au sein d’un bâtiment industriel historique. 
150 participants étaient présents dont beaucoup de jeunes pneumologues en formation.  On aurait pu espérer une participation plus forte mais de nombreux collègues n’ont pu se déplacer en raison des contraintes sanitaires. Vingt partenaires industriels et associations s’étaient impliqués en amenant pour certains du matériel, jamais encore présenté.
Le premier jour a été consacré à des mises au point sur les grands thèmes de l’endoscopie interventionnelle avec des exposés de très haut niveau. Merci à tous pour cette implication. Je crois que le témoignage d’une patiente, insuffisante respiratoire, traitée par valves a aussi été un temps d’émotion particulier.
Le second moment fort a bien sûr été la transmission attendue de la responsabilité du GETIF à son nouveau président  Nicolas Guibert. Après 20 ans aux manettes, il était largement temps pour moi de laisser la nouvelle génération, comme le deuxième étage de la fusée, lancer encore plus haut le GETIF. Je souhaite à Nicolas autant de bonheur que j’en ai eu à travailler avec tous les amis du GETIF. A la soirée d’ailleurs, et en musique l’ex président a été bien gâté !
Le samedi 25 tout le monde était sur le pont pour les ateliers. 18 ateliers en tout pour explorer toutes les techniques de la pneumologie interventionnelle. Le matin, les gestes les plus basiques (extraction de corps étrangers, ponction à l’aiguille, échographie médiastinale et thoracique etc) et l’après midi des gestes plus sophistiqués dont cryobiopsies, dénervation, pose de valves ou thermoplastie. Les poumons de cochon ont donné le meilleur d’eux même et merci à nos 2 volontaires qui ont prêté leur thorax pour l’échographie. Par contre pour les ponctions échoguidées on a préféré le rôti fourré aux olives ! Vous verrez quelques photos pour apprécier l’ambiance de ces ateliers.
Merci à tous ceux qui ont animé ces ateliers et ce fut parfois dur de répéter 9 à 10 fois de suite les mêmes conseils aux groupes successifs …  
La couverture médiatique des joSPI a été assurée sur les réseaux sociaux mais aussi par des émissions de radio, des articles dans la presse et 3 émissions sur les télévisions régionales. 
Qui sera volontaire pour une nouvelle édition de nos journées ?
Amitiés à tous
Jean Michel Vergnon
(past-président du GETIF) 


PRIX DU GETIF 2021

2021 • Le prix du GETIF a été décerné cette année à deux internes Stéphanoises pour leur travail sur la prise en charge bronchoscopique des métastases endobronchiques du cancer du rein. Par l’analyse rétrospective de la plus large série rapportée à ce jour, Marie-Pierre Perquis et Valentine Mismetti apportent des informations importantes sur la présentation anatomique et l’histoire naturelle de ces lésions, ainsi que les techniques utilisées et leurs résultats. Le GETIF renouvelle ses félicitations aux jeunes pneumologues récompensées pour ce travail encadré par le Pr Jean Michel Vergnon


WABIP

Décidément la WABIP honore le GELF de façon répétée. Après le Wabib-Dumon award du Dr Dutau, voici le prix du meilleur poster présenté au congrès WCBIP de Shangaî en Novembre 2020  décerné à notre collègue le Dr Adrian Crutu, membre très actif du GELF . Adrian Crutu  travaille à l’hôpital Marie Lannelongue.

Tout le GELF le félicite pour cette distinction particulièrement méritée. Vous pourrez lire ici son poster 


Hervé Dutau, notre vice président, a reçu cette année de la part de la WABIP (World Association for bronchology and interventional pulmonology) le prix WABIP-Dumon Award pour sa carrière dévolue à la pneumologie interventionnelle. Tout le GELF le félicite chaleureusement pour ce prix qui honore aussi l’ensemble de notre groupe .
Pr JM Vergnon président du GELF


 >>>REPORT JOSPI (JOURNÉES STEPHANOISES DE PNEUMOLOGIE INTERVENTIONNELLE) les 24-25 sept 2021


24 et 25 mai 2019 –  réunion de printemps du GELF à Rouen organisée par le Dr Samy Lackar sur le thème «  le couple pneumologue interventionnel et le chirurgien »

Crédits photo: CHU de Rouen

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CR d’activités et de réunions GETIF

Activité

• 2023
Compte rendu d’activité GETIF
Rédacteur du rapport : Nicolas GUIBERT
• 2022
Compte rendu d’activité GETIF
Rédacteur du rapport : Nicolas GUIBERT
• 2021
Compte rendu d’activité GETIF
Rédacteur du rapport : Nicolas GUIBERT
• 2020
Compte rendu d’activité GETIF
Rédacteur du rapport : Pr JM VERGNON

• 2018
Compte rendu d’activité GELF
Rédacteur du rapport : Pr JM VERGNON
• 2017
Compte rendu d’activité GELF
Rédacteur du rapport : Pr JM VERGNON


Réunions


Archives

Activité

• 2016
Compte rendu d’activité GELF Rédacteur du rapport : Pr JM VERGNON
• 2015
Rapport activité du GELF Rédacteur du rapport : Pr JM VERGNON
• 2014
Rapport activité du GELF Rédacteur du rapport : Pr JM VERGNON
• 2013
Rapport activité du GELF Rédacteur du rapport : Pr JM VERGNON
• 2012
Rapport activité du GELF Rédacteur du rapport : Pr JM VERGNON
• 2011
Rapport activité du GELF Rédacteur du rapport : Pr JM VERGNON
• 2010
Rapport activité du GELF Rédacteur du rapport : Pr JM VERGNON

Réunions

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EpiGETIF

Le GETIF est heureux de partager les 3 premières publications liées au registre EpiGETIF et à l’activité de bronchoscopie rigide thérapeutique en oncologie.

La première rapporte les caractéristiques épidémiologiques des premiers 2118 patients inclus dans la base de données ainsi que les résultats immédiats: https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/resp.14697

La seconde, menée par le Dr Clément Daigmorte, s’est intéressée spécifiquement à la population des patients traités pour une obstruction maligne proximale liée à l’évolution métastatique d’un cancer solide extra-thoracique:
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/resp.14723

Enfin, dans un troisième travail mené par le Dr Pascalin Roy, nous avons évalué les résultats à court et long terme de la bronchoscopie rigide thérapeutique pour la prise en charge d’obstructions malignes responsables de détresse respiratoire aiguë:
https://www.atsjournals.org/doi/10.1513/AnnalsATS.202311-943RL

Un immense merci aux praticiens des 35 centres participant à EpiGETIF pour leurs efforts !

2022 : EpiGELF devient EpiGETIF


EpiGELF

LA NOUVELLE BASE DE DONNÉES DU GELF

Le GELF vient de mettre en place une base de données aussi exhaustive
et exigeante que possible pour recueillir sur un plan national nos actes de pneumologie interventionnelle. Cette base, nommée EpiGELF va recueillir dans
un premier temps les gestes de bronchoscopie rigide dans le cancer puis d’autres thématiques viendront comme les valves dans l’emphysème, les cryobiopsies
et ensuite l’exploration échographique médiastinale, pleurale ou pulmonaire.

  LE MOT DU PRÉSIDENT

“ Il s’agit d’un enjeu important pour notre spécialité, afin de
défendre notre expertise vis à vis de nos institutions et nos tutelles
mais aussi face à d’autres spécialités chirurgicales ou médicales. 

EPIGELF fête ses 4 mois d’existence, et déjà plus de 250 patients ont
été inclus. C’est un formidable succès qu’il conviendra d’entretenir au fil des mois.
Mille patients en un an est à notre portée !

Amicalement, Pr Jean Michel Vergnon.”

EpiGELF

C’EST DÉJÀ …

EpiGELF

LE MOT DU COORDINATEUR

“ EpiGELF représente en effet une véritable machine à produire
une science « vraie vie », qui nous sera très probablement enviée. Mais afin
de répondre aux objectifs et aux ambitions que nous nous étions fixés, EpiGELF
se devra d’être valide et utilisable.
La qualité et l’exhaustivité en seront donc des clés. Et afin de parvenir cela,
nous pratiquerons des audits réguliers.
Mais la motivation de porter haut et fort notre spécialisation restera un atout majeur, tant EpiGELF est aussi, depuis ses débuts, un formidable outil fédérateur.

Très chaleureusement et amicalement, Julien LEGODEC ”.

NOMBRE DE PATIENTS INCLUS PAR MOIS

EpiGELF

Le groupe d’endoscopie de langue française (GELF) a été fondé en 2001. Il fédère les pneumologues francophones impliqués dans l’endoscopie thoracique, bronchique ou pleurale et prêts à s’investir pour partager leurs expériences, pour faire progresser les connaissances théoriques et les pratiques. Depuis 18 ans maintenant, cette bande d’amis passionnés a conduit de nombreuses recherches cliniques, réalisé de multiples publications scientifiques, écrit les bonnes pratiques de l’endoscopie et animé des congrès partout dans le monde. Merci à tous ceux qui se sont impliqués et qui ont construit ce groupe GELF tel qu’il est aujourd’hui.

Dix huit ans, c’est l’âge de la majorité, le bon moment aussi pour faire mieux. Beaucoup de choses ont changé en 18 ans. L’endoscopie respiratoire est maintenant l’image forte de la pneumologie interventionnelle, technique, connectée, en progrès permanents. Elle explore le poumon, du médiastin à la plèvre et investit de nombreux domaines : la cancérologie avec des prélèvements de plus en plus complexes, la BPCO avec les traitements de l’emphysème, l’asthme avec la thermoplastie, les greffes pulmonaires avec la réparation des anastomoses défaillantes ou les fibroses avec les cryobiopsies. Et demain?

Mais en 18 ans, les exigences ont aussi progressé : Plus de règles et de contrôles. Plus de demande d’efficience, d’évaluation des risques ou de contrôle des coûts.

Jusqu’à présent, toutes nos expériences restaient dans chaque centre et aucune donnée globale n’était disponible. Comment alors défendre notre spécialité, sa vitalité, ces actions, sa réalité médico-économique sans ces données chiffrées. Comment répondre à nos tutelles sur la morbi/mortalité de nos interventions ? Comment qualifier l’expertise de nos membres ? On ne peut même pas aujourd’hui donner une évaluation approximative du nombre de bronchoscopies souples pratiquées en France chaque année !

La solution : nous venons de la mettre en place : c’est EPIGELF

Cette base de données est inspirée de celle mise en place par nos collègues chirurgiens thoraciques EPITHOR et qui a montré toute sa force pour défendre leur spécialité et constituer un formidable outil pour la recherche et l’enseignement. Notre base sera toute aussi rigoureuse, officielle, contrôlée et respectueuse des libertés. La CNIL y veille.

Pour le groupe GELF et la pneumologie, le défi est de taille. Pour le relever, il faudra l’implication de tous et un recueil le plus exhaustif possible des données de chaque geste. D’abord par les membres du GELF puis par « contamination positive » de tous les pneumologues qui font des gestes endoscopiques.

Nous connaissons notre enthousiasme mais aussi nos faiblesses.

Nous débutons donc par une situation simple : le recueil des gestes de bronchoscopie rigide en cancérologie. Nous pourrons ainsi faire nos preuves. Il y a peu de centres et ils sont motivés. Mais ensuite viendra d’autres registres : les cryobiopsies, les valves et l’échoendoscopie…

Faire perdurer, alimenter ou exploiter cette base de données exige un investissement permanent à la fois humain mais aussi financier.

Merci au Dr Julien Legodec, cheville ouvrière de ce projet mais aussi à tout le bureau du GELF pour son implication. Merci à la SPLF pour son soutien institutionnel.

Un très grand merci à la société Novatech, sponsor de la première heure de ce projet pour son aide financière sans laquelle ce projet n’aurait pu voir le jour.

D’autres sociétés et laboratoires vont sans doute nous rejoindre pour consolider l’aventure.

EPIGELF est en marche et le GELF après 18 ans d’expériences atteint sa maturité au service de la pneumologie Francophone.

C’est encore la période des vœux. Alors je souhaite à EPIGELF une vie longue, passionnante et fructueuse.

Le 27 Janvier 2019

Pr Jean Michel VERGNON
Président du GELF

Avec le soutien Institutionnel de

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Les tutoriels vidéos

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Recrute Médecin pneumologue – CDD 3 mois dès octobre 2024 – Centre Medical Rocheplane

Pneumologue femme/homme pour service de réadaptation respiratoire en HDJ et consultation de pneumologie
CDD temps partiel ou temps plein
Centre médical Rocheplane
6 rue Massenet
38 400 Saint-Martin-d’Hères

Le Centre Médical Rocheplane est un établissement de Soins médicalisés et de réadaptation (SMR) participant au service public hospitalier. Situé dans l’agglomération grenobloise il a  une capacité de 247 lits et 46 places, son activité est portée par  370 salariés dont 26 médecins.

L’hôpital de jour de Pneumologie prend en charge des patients atteints de pathologies respiratoires nécessitant une réhabilitation pluridisciplinaire et un réentrainement à l’effort.

En parallèle, une unité de consultation de pneumologie permet d’assurer le suivi de patients atteints de pathologies respiratoires.

Nous recherchons un médecin en CDD à temps partiel 80, 90% ou temps plein.

Missions :

En hôpital de jour de pneumologie:

  • Assurer la prise en charge des patients de façon pluridisciplinaire, en collaboration avec l’équipe de réhabilitation (EAPA, kinésithérapeutes, diététicien, psychologue…)
  • Coordonner la prise en charge pluriprofessionnelle de réadaptation  selon le programme de réentrainement élaboré par les rééducateurs
  • Assurer la consultation de pré-admission, qui a pour objectif de :
  • Vérifier l’absence de contre-indication à la prise en charge au sein de l’unité
  • Cibler les limitations fonctionnelles et orienter la prise en charge avant l’intégration dans le programme de réadaptation
  • Définir les objectifs des patients
  • Suivi des patients en cours de séjour :
  • Ajustement des objectifs des patients et de l’équipe au fur à mesure de la prise en charge
  • Gestion des problèmes médicaux intercurrents
  • Participer et animer les réunions pluridisciplinaires, réévaluer le projet de soins
  • Préparer la sortie des patients lors de la consultation de fin de séjour : assurer la coordination avec les médecins traitants, les autres médecins spécialistes, les paramédicaux de ville et les réseaux associatifs, en vue de la pérennisation des acquis et le relais dans la gestion des problématiques médicales : évaluations, rédaction des courriers et ordonnances de sortie.

Une demi-journée par semaine : vous êtes amenés à assurer la veille médicale du service de nutrition et l’hôpital de jour du secteur de réadaptation à l’effort en oncologie.

En consultation de pneumologie :

  • Assurer la prise en charge et le suivi de patients atteints de pathologies respiratoires chroniques
    • Vous disposez d’une cabine de pléthysmographie, d’un appareil d’analyse des gaz du sang, d’un polygraphe ventilatoire nocturne et de matériel nécessaire à la réalisation de prick-tests (allergologie).
    • Cette consultation est organisée dans une unité dédiée avec un secrétariat spécifique et indépendamment de l’hôpital de jour 

Profil :

  • Être titulaire d’un diplôme d’état de docteur en médecine, spécialité pneumologie
  • Compétence en réadaptation respiratoire à l’effort appréciée mais non indispensable
  • Compétence en éducation thérapeutique appréciée
  • Capacité de communication, de travail en réseau et d’animation d’équipe
  • Accompagnement possible sur des compétences non maitrisées

Contrat :

  • Contrat à durée déterminée, temps de travail à partir de 80%
  • Prise de poste en octobre 2024, pour une durée de 3 mois
  • Absence de garde
  • Statut cadre
  • Rémunération annuelle selon expérience et convention collective FEHAP 51

Candidatez directement sur le site du Centre Médical Rocheplane :

Centre Médical Rocheplane | Espace Recrutement (mstaff.co)

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