Résultats de recherche pour : réhabilitation respiratoire

Le CHU de Nancy (54) propose un poste de pneumologue PH orientation oncologie thoracique

Un poste de pneumologue (PH temps plein) est disponible au sein du Département de Pneumologie du CHU de Nancy à partir du 01 Novembre 2015.
Ce poste correspond à une activité d’oncologie thoracique.
L’équipe médicale du Département de pneumologie, très dynamique, composée de 3 PU-PH, 11 PH et 5 CCA, encadre 14 internes (11 DES de spécialités, 3 DES de médecine générale). Les activités relèvent de la pneumologie générale avec quelques orientations spécifiques,  BPCO, Insuffisance respiratoire, oncologie thoracique, CRCM-Adultes, Centre de compétence de l’HTAP ; Pathologies interstitielles et maladies rares pulmonaires, Centre de Lutte Anti-Tuberculeuse (CLAT), Unité de Coordination de Tabacologie (UCT), réhabilitation respiratoire, Réseau Insuffisance Respiratoire Lorraine.
Le département comporte 80 lits, répartis dans plusieurs unités  (46 lits d’hospitalisation conventionnelle, 10 lits d’hospitalisation de semaine, 8 lits d’hospitalisation de jour, 8 lits de soins intensifs respiratoires et 8 lits au laboratoire du sommeil). L’équipe assure une activité technique importante dans tous les domaines de la spécialité : endoscopie bronchique, laboratoire du sommeil, exploration fonctionnelle respiratoire, hémodynamique pulmonaire. Le département fait partie du pôle de spécialités médicales avec le service des explorations fonctionnelles respiratoires, les services de maladies infectieuses, médecine interne, dermatologie, hématologie, pathologies professionnelles, à proximité immédiate des autres services du CHU, en particulier la radiologie, la réanimation médicale, la cardiologie et aussi la pédiatrie.
Les activités proposées pour ce poste sont les suivantes
Oncologie thoracique : activités de soin (consultations, hospitalisations de jour, secteur d’hospitalisation conventionnelle) et autres activités afférentes à l’oncologie thoracique, répartition de l’activité avec les autres praticiens et CCA impliqués en oncologie thoracique
Activité technique selon intérêts personnels et formation.
Participation et animation des réunions du Département, en particulier la RCP d’oncologie thoracique
Gardes du Département de Pneumologie : environ 2/mois
Participation attendue aux activités d’enseignement et d’encadrement des internes et étudiants hospitaliers
Participation proposée aux activités de recherche clinique et/ou physiopathologique au sein d’une équipe de recherche.
Profil souhaité : Pneumologue, ancien CCA., DESC oncologie thoracique.

Contact :
Professeur François CHABOT
@ : f.chabot@chu-nancy.fr
: 03 83 15 40 21

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Les opioïdes : un début plutôt qu’une fin !

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La dyspnée réfractaire est définie par la persistance de sensations respiratoires désagréables malgré un traitement étiologique. Cela concernerait jusqu’à un tiers des patients essoufflés. Pourtant, la prise en charge de la dyspnée réfractaire en elle-même reste marginale, par manque d’expérience et par peur des effets secondaires.

S’il n’y a pas d’essai randomisé contrôlé disponible, les données d’études qualitatives et d’essais thérapeutiques ne peuvent être ignorées. Après une période de titration de deux semaines, les patients BPCO bénéficient d’un traitement par 10 mg (66 patients inclus) 1 ou 14 mg (65 patients inclus) 2  par jour de morphine. Une faible mais significative diminution de l’intensité de la dyspnée entraîne des modifications de grande ampleur de la qualité de vie sans effets secondaires respiratoires (modifications gazométriques, hospitalisations ou décès).

Une méta-analyse 3  vient de confirmer les données de sécurité. Deux mille deux cent quarante-neuf patients ont été analysés dont 509 sous oxygénothérapie. Il n’y a pas de modification de la mortalité si les doses restent inférieures à 30 mg par jour, bien inférieures à celle utilisées en cancérologie pour l’antalgie.

Les recommandations canadiennes, sur le schéma de la douleur, recommandent 3 paliers de prise en charge de la dyspnée :

  • initiation et optimisation des traitements de la BPCO (bronchodilatateurs de courte et longue durée d’action, corticoïdes inhalés, théophylline, oxygénothérapie à domicile) ;
  • initiation et optimisation des traitements non pharmacologiques de la dyspnée (réhabilitation respiratoire, expiration à lèvres pincée, technique d’autodrainage, soutien psychologique, acupressure…) ;
  • initiation et optimisation des traitements opioïdes.

Ces résultats sont un véritable plaidoyer pour l’évaluation et le traitement de la dyspnée en tant que symptôme dans la pratique quotidienne.

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Marjolaine GEORGES

D’après les communications de M. Johnson (Hull, Royaume-Uni) et G. Rocker (Halifax, Canada) au cours de la session C88.

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Réhabiliter oui, mais en rythme !

tete-ATS2015-2

La dyspnée, la fatigue et l’anxiété sont des symptômes fréquemment ressentis au cours de la réhabilitation respiratoire par les patients BPCO et sont susceptibles de limiter l’efficacité de ce traitement. Diminuer ces perceptions désagréables en distrayant l’attention des patients pourrait améliorer leur performance.

Lee et coll ont présenté les résultats d’une méta-analyse incluant 13 études utilisant dans le groupe interventionnel une distraction auditive : les patients ont écouté un morceau de musique préenregistré choisi selon leur préférence.

Cinq études ont utilisé cette technique au cours des séances d’entraînement : on constate une augmentation significative de la distance de marche (+94 m en moyenne) avec une dyspnée et une fatigue ressenties comme moindres, la qualité de vie est également améliorée. Cinq autres ont évalué cette technique pendant un test d’effort unique : fatigue et dyspnée sont moins ressenties mais on ne constate pas d’influence de la musique sur les performances. Les trois derniers travaux ont étudié l’influence de la musique sur la perception des symptômes au repos sans efficacité.

L’écoute d’une musique agréable réduit efficacement la perception et la peur des symptômes. Distraire l’attention des patients BPCO de leur dyspnée et de leur fatigue a donc un intérêt évident au cours des exercices d’endurance à haute intensité.

 

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Marjolaine GEORGES

D’après la communication de A.L. Lee (Toronto) publication A2008, session A55 : Recent developments in pulmonary rehabilitation : broadening the scope.

 

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Prix Fouré 2012

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BleusTM6JRKR2012 BouricE-learningJRKR2012 DelormeJRKR2012-ppt DRPnourrissonJRKR2012-ppt FreynetJRKR2012 Jacquemart5JRKR2012 LebretJRKR2012 LeclercqJRKR2012 NaguetPJRKR2012 PeronJRKR2012 PersonEmilieJRKR2012 PichonJRKR2012 Raudier5JRKR SaugierJRKR2012

Evolution de l’effet d’entrainement du TM6 chez l’enfant sain Elodie Bleus

 

Education thérapeutique-éducation à la santé à l’usage des praticiens Gaëlle Bouric, Dominique Delplanque

 

 

Sérum salé hypertonique et kinésithérapie respiratoire en chirurgie thoracique Mathieu Delorme

 

 

La désobstruction rhino-pharyngée du nourrisson Marine Lelievre, Jean-François Hilaire, Nicolas Verbeke, Natacha Goubet-Parsy

 

 

Caractéristiques et effets de l’L’A.F.E.chez les patients intubés en réanimation Anne Freynet & Guillaume Gobaille

 

 

Évaluation de la reproductibilité de la pression expiratoire lors de l’utilisation du PEP masque chez sujets sains Manon Jacquemart, Grégory Reychler

 

 

Effet de la station assise au bord de lit du patient intubé/ventilé sur le sevrage de la ventilation mécanique Marius Lebret

 

Adaptation du diaphragme chez le BPCO Geraci Andreina, Leclercq Ingrid

 

 

Les patients utilisant une thérapie inhalée, réalisent-ils un débit inspiratoire adapté ? Pascal Naguet

 

 

Kinésithérapie respiratoire des scolioses idiopathiques de l’adolescent traitées chirurgicalement Thomas Peron

 

 

L’incidence du port du masque de soins sur le test de marche de six minutes Emilie Person, Caroline Lemercier, Grégory Reychler

 

Effets d’un programme deréhabilitation respiratoire sur l’équilibre des patients Romain Pichon

 

Etat des lieux de la Réhabilitation Respiratoire en médecine générale en région Rhône-Alpes M. Raudier , P. Surpas

 

 

Intérêts de la courbe débit-volume pour évaluer l’effet du percussionnaire© Jacques Saugier

 

 

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F3R

Réunion Annuelle F3R

21 – 22 Septembre 2012 à Lyon

Télécharger le programme

Les diaporamas de la réunion F3R du21/22/09/2012

Adaptation-O2-Effort-3

Vendredi 21 septembre 2012
• Intérêt physiopathologique d’une assistance ventilatoire à l’exercice
Frédéric COSTES Service de Physiologie Clinique et de l’Exercice CHU St Etienne, Isabelle VIVODTZEV AGIRADOM

• Réseau SPIRO
Dr Patrick Leger

• Parcours de soins des personnes ayant une BPCO
Caroline Latapy HAS — Service Maladies Chroniques et Dispositifs d’Accompagnement des Malades.

Aspects pratiques de l’ Oxygénothérapie au cours des efforts
Jean-Christian Borel, Grenoble

• Assistance ventilatoire lors du réentraînement à l’effort:aspects pratiquesOlivier CONTAL Hôpitaux Universitaires de Genève

• La dyspnée est-elle d’origine Respiratoire ? Cardiaque ? Musculaire ?
Maurice HAYOT, INSERM U1046 – Département de Physiologie Clinique Montpellier – France

Samedi 22 septembre 2012

• Des comportements à la Réhabilitation

• Pratiques en Education thérapeutique du patient
Formation AGO

• Changer de conduites de santé Le modèle de Prochaska
Pr. Grégory NINOT Laboratoire Epsylon

Compte rendu d’activités de F3R

Trois actions principales ont été menées en 2011 : la première par notre Assemblée Générale lors du CPLF à Lille sur « Les réseaux de santé : comment améliorer ses pratiques ». Cette thématique a été abordée notamment par l’aspect universitaire, sur l’organisation et le management d’un réseau de santé. Ont été également présentés lors de cette réunion l’évaluation de la qualité de vie par le questionnaire VQ11 ainsi que les outils et le suivi des AVQ dans le cadre de la BPCO.

La deuxième a été marquée par les 4èmes rencontres F3R pour la région Bourgogne (30 septembre et 1er octobre) au Palais des Congrès de Dijon, où la coopération régionale a été particulièrement mise en avant. En effet, un certain nombre de professionnels de santé impliqués dans la réhabilitation respiratoire via le réseau ADRRES, ont pu se rencontrer et partager leur expérience, tout en n’oubliant pas la représentation associative des patients. La deuxième partie de ces rencontres a été consacrée à l’ETP en abordant les recommandations du HCSP, la mise en œuvre et l’évaluation. Des expériences de terrain au niveau d’un prestataire et au sein des réseaux ont été présentés.

Enfin, nous avons poursuivi notre travail sur la pratique de l’ETP au sein des réseaux. Le groupe s’est réuni en janvier à la Maison du Poumon et en juin au siège du réseau Récup’air. Le but de ce groupe est d’améliorer la pratique des réseaux dans la mise en place de l’ETP, en y apportant des actions correctives, et de proposer une matrice de compétences pour les personnes porteuses d’IRC. Pour ce faire F3R s’est adjointe la participation de Me Llorca, consultante-formatrice en éducation thérapeutique pour les réseaux.

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Tout patient BPCO avec un cancer pulmonaire devrait voir un pneumologue, c’est une question de survie !

Si en France, un patient se voit diagnostiquer un cancer pulmonaire non à petites cellules (CPNPC), il est fort probable qu’il bénéficie d’un avis pneumologique surtout si une BPCO associée est suspectée (40-77 % des cas). Cela n’est pas le cas aux États-Unis où la prise en charge peut être oncologique, chirurgicale et/ou palliative stricte. Les auteurs ont donc évalué rétrospectivement si l’accès a un pneumologue pour ces patients BPCO après le diagnostic de CPNPC influençait l’accès au traitement adéquat du cancer et leur survie globale.

Sur une série de patients BPCO avec un CPNPC du registre SEER-Medicare (2002-2005) 55 % parmi les stades précoces (n = 5428) et 36 % parmi les stades avancés (n = 6426) avaient eu au moins une consultation pneumologique après diagnostic tumoral. Quels que soient le stade de la tumeur et le traitement du cancer, le fait que le patient ait bénéficié d’un avis spécialisé pour sa BPCO améliorait : (a) les chances de ce patient d’avoir un traitement actif optimal du cancer pour son stade : hazard ratio (HR) = 1,26 (IC 95 % : 1,11-1,45) pour les stades précoces (55 % d’opérés) et HR = 1,88 (1,67-2,10) pour les stades avancés (33 % seulement ont eu une chimiothérapie), mais aussi (b) sa survie globale en analyse de Cox contrôlée pour les autres paramètres (HR = 0,65 à 0,83 de réduction de mortalité selon les situations).

L’hypothèse des auteurs pour expliquer ces bénéfices étaient que l’implication précoce du pneumologue (traitement médical, décision de réhabilitation respiratoire, aide à la décision en RCP, soins palliatifs précoces…) améliorait la fonction respiratoire et le performance status du patient, possibles facteurs limitants du traitement mais aussi facteurs pronostiques reconnus dans le CPNPC.

En conclusion, cette implication primordiale et précoce quel que soit le stade du cancer du CPNPC, évidente pour le pneumologue, doit être rappelée à tous nos collègues en insistant sur le sous-diagnostic habituel de la BPCO.

 

 

 

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Arnaud Scherpereel, à partir du résumé de J. Deepak et al (Baltimore, États-Unis) Am J Respir Crit Care Med 2013 ; 187 : A3602. Séance de posters discussion B103.

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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© iSPLF – Mission ATS – MAI 2013

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Le degré d’obstruction bronchique chez les patients BPCO peut-il influencer l’épaisseur de la paroi des carotides ?

Nous savons que le risque de mortalité par maladie cardiovasculaire est multiplié par deux ou trois chez le patient atteint de BPCO (Curkendall SM, Annals of Epidemiology 2006), et que la morbidité cardiovasculaire de ces patients est essentiellement liée aux risques cardiovaculaires. On sait que la mesure de l’épaisseur entre intima et média (c-IMT) des parois vasculaires des carotides est un marqueur objectif du risque vasculaire (Figure 1), et que le c-IMT augmente nettement chez le fumeur qui présente une obstruction bronchique, comparée au fumeur sans obstruction bronchique (Figure 2).
L’objectif de cette étude est d’évaluer si l’athérosclérose était ou pas un facteur indépendant du degré de sévérité de l’obstruction bronchique, et quels en sont les déterminants, 213 patients âgés de 40 à 80 ans ont participé à cette étude. Ils ont tous bénéficié d’une :
— évaluation historique de leur tabagisme ;
— évaluation de l’EFR et des gaz du sang ;
— évaluation du statut nutritionnel ;
— mesure des lipides, de la glycémie et de la fonction rénale ;
— mesure par échographie des carotides du c-IMT, celle-ci était augmentée quand supérieur à 9 mm (ESH/ESC guidelines, Mansia, et al. Blood press 2007).

Dans l’ensemble des paramètres étudiés après étude statistique (multivariable, rétrospectif, régression linéaire), les déterminants du c-IMT sont : l’âge, le IMC, pression systolique sanguine, le taux de triglycérides sanguin, et la mesure du VEMS en pourcentage par rapport à la théorique (p < 0,014) (Figure 3).

Dans la discussion qui a suivi la présentation de cette étude, il a été proposé que l’état inflammatoire bronchique en soit à l’origine.

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Fig 1

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Fig2

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Fig3

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Alain Bernady, polyclinique Côte Basque Sud, Saint-Jean-de-Luz Réseau de réhabilitation respiratoire du Pays Basque et des Landes (R3VPBL)

Session 206 : Oral Presentation : The best abstracts in pulmonary rehabilitation. ERS, Viennes 2012.
L. Vanfleteren, F. Franssen, M. Spruit, M. Groenen, E. Wouters. Atherosclerosis in subjects with COPD is independenly determined by the degree of airflow limitation

 

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© iSPLF – Mission ERS septembre 2012

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BPCO : « move your body » !

La réhabilitation respiratoire est un des éléments fondamental du traitement de la BPCO. Martijn Spruit (Pays-Bas) l’a rappelé, aujourd’hui, en faisant une revue complète de la littérature de l’année passée.

Il est intéressant de voir que l’amélioration de la qualité de vie et de l’activité rapportée par nos patients est sous-tendue par une modification substantielle du muscle, avec diminution des fibres IIb et augmentation du ratio capillaires/fibres dans les biopsies. Ces éléments sont retrouvés quel que soit le stade de BPCO et permettent d’appuyer l’intérêt de ce traitement dès le stade II de la maladie jusqu’au stade IV [1]

De même, une étude Cochrane [2] a rassemblé les données de neuf travaux randomisés et contrôlés montrant que la réhabilitation respiratoire est non seulement faisable pendant ou immédiatement au décours d’une exacerbation de BPCO, mais aussi qu’elle est efficace, puisqu’elle permet de diminuer significativement les hospitalisations et la mortalité et d’améliorer la qualité de vie.

Le maintien de l’activité physique au long cours reste un challenge avec pour le moment des barrières multiples et difficiles à identifier, surtout chez les patients les plus sévères [3].

 

[1] Vogiatzis, et al. Chest 2011.

[2] Puhan, et al. Cochrane DatabaseSystRev. 2011

[3] Soicher, et al. Eur Respir J 2012

 

 

 

 

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Sandrine Pontier d’après une communication de Martijn Spruit, Pays-Bas

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

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Respirer plus pour marcher plus

ats2010-2

La miniaturisation est à l’honneur dans la réhabilitation respiratoire.

Deux dispositifs permettant pour l’un la délivrance de l’oxygène 1, et pour l’autre une ventilation non invasive (VNI) 2 ont été présentés ce matin. F. Lellouche (Québec) a présenté le Free-O2, appareil délivrant de l’oxygène suivant un algorithme en fonction de la saturation en oxygène (SpO2), du CO2 expiré et de la fréquence respiratoire. Ce dispositif, d’environ 1kg, permet de maintenir une SpO2 plus stable qu’avec une oxygénothérapie à débit constant pour un exercice prolongé.
Dans le même ordre d’idée, un prototype de VNI utilisé au cours de la réhabilitation, sous la forme d’un appareil de 16 cm de long et 500g a été présenté. Testé sur banc d’essai, il accomplit les mêmes fonctions qu’une VNI « classique ». Chez des IRC sévères (BPCO et restrictifs), la tolérance de cet appareil est bonne pour un gain significatif du périmètre de marche.

 

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Rédaction : Anh-Tuan Dinh-Xuan, service de physiologie, hôpital Cochin, Paris. ATS session A9 — Chronic obstructive pulmonary disease : a disease of accelerated aging ? L’auteur déclare ne pas avoir de conflit d’intérêt relatif à l’exposé présenté, mai 2010.
Source : American Thoracic Society International Conference, Louisiane, Nouvelle-Orléans, États-Unis 14-19 mai 2010. Le contenu de ces comptes rendus a été réalisé sous la seule responsabilité de leurs auteurs garants de l’objectivité des données et de leur présentation.

 

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