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Maj 26 mars 2024

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Documents/liens G-ECHO

• Bilan d’activité 2023 groupe G-ECHO

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• Bilan d’activité 2020 groupe G-ECHO

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 Place de la biopsie pleurale à l’aveugle dans l’exploration d’une pleurésie S. Dumestre-Laroumagne  G Mangiapan Info Respiration n° 161 Février 2021

 

 Prendre en charge les douleurs induites par les abords pleuraux : il est possible de mieux faire G Mangiapan Info Respiration n° 153 Octobre 2019

 

• Bilan d’activité 2018 groupe G-ECHO

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• Bilan d’activité 2017 groupe G-ECHO

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• Jeudi de la SPLF de septembre 2017  consacré  à l’échographie  thoracique Voir 


• Bilan d’activité 2016 groupe G-ECHO

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• Bilan d’activité 2015 groupe G-ECHO

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• Bilan d’activité 2014 groupe G-ECHO

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• Choisir un échographe thoracique : le pneumologue doit d’abord déterminer ses besoins. Gilles Mangiapan   et Manuela Vasile article paru dans le numéro de décembre 2014 d’ Info Respiration

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• L écho thoracique en pneumologie, quelle formation ?  Gilles Mangiapan  article paru dans le numéro de décembre 2014/janvier 2015 d’ Officiel Santé

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• Échographie dans la pathologie pleurale  Gilles Mangiapan – CPLF 2015

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 • Echographie & Pathologies Pulmonaires; 15 Raisons pour le Pneumologue en 2015 Rémi Targhetta – CPLF 2015

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• Échographie et diaphragme Philippe Richard – CPLF 2015

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• Reportage FR3 sur la formation à l’échographie thoracique de Philippe Richard à Saint Omer : www.youtube.com/watch ?v=DMlF1CUHwU0

• Recommandations de la BTS sur l’échographiethoracique dans les pathologies pleurales : “Pleural procedures and thoracic ultrasound : British Thoracic Society pleural disease guideline 2010 Tom Havelock, Richard Teoh, Diane Laws, Fergus Gleeson , on behalf of the BTS Pleural Disease Guideline Group.Thorax 2010 ;65:i61-i76 doi:10.1136/thx.2010.137026.
Voir


• Recommandations pour la formation en échographie thoracique du collège royal de radiologie : Ultrasound training recommendations for medical and surgical specialties, Second edition.
Voir

 MAJ 11/05/2021

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Jeudis de la SPLF – Programme 2024

Avec le soutien institutionnel des laboratoires AstraZeneca et Menarini

En direct un jeudi par mois à 13h, puis disponibles en rediffusion et en podcast sans limitation à partir de 15h le jour de la diffusion

11 janvier 2024
Dans quelles situations de l’écho thoracique peut ou doit remplacer la radio ?
Elise Noël-Savina, Toulouse (GT GECHO)

1er février 2024
Mycobactéries non tuberculeuses.
Claire Andrejak, Amiens (GT GREPI)
7 mars 2024REPORTÉ AU 28 MARS
Recommandations diagnostiques et thérapeutiques de la sarcoïdose : apport et limite.
Florence Jeny, Bobigny, Hilario Nunes, Bobigny (GT Sarcoïdose)
4 avril 2024
Recommandations de la SPLF sur le déficit en alpha-1 antitrypsine.
Jean-François Mornex (GT Orphalung)

2 mai 2024
Mieux prescrire, mieux éduquer pour réduire l’empreinte carbone des produits pour inhalation.
Nicolas Roche, Paris (GT GAT)
6 juin 2024
Innovation thérapeutique dans l’HTAP : cibler la voie du TGF-beta.
Laurent Savale, Le Kremlin Bicetre, David Montani, Le Kremlin Bicetre. (GT CP2)
5 septembre 2024
Apport des cryobiopsies en pneumologie.
Thomas Egenod, Limoges (GT GETIF)
3 octobre 2024
Equilibre des patients BPCO : nouvelles perspectives.
Romain Pichon (Rennes) (GT Kinésithérapie Respiratoire)
7 Novembre 2024
Recommandations de la SPLF sur la Toux Chronique.
Laurent Guilleminault, Toulouse (GT Toux chronique)
5 décembre 2024
Infections respiratoires du BPCO.
Lucile Regard, Paris (GT GREPI)
 MAJ-07-12-2023

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Numéro 179–Février 2024

Philippe Charlier d’après une interview réalisée par Agnès Lara (extrait en accès libre)  Lire +

Damien Basille (extrait en accès libre) Lire +

Mission CPLF 2024 :accomplie avec succès !

Étienne-Marie Jutant,  Lire +

Sommeil. Le SAHOS à tous les âges : prévenir et guérir ?

Justine Frija, Lire +

PID et cancer. Cancer, PID et traitements innovants : quand les relations deviennent toxiques

Jeremy Slomka Lire +

Maladies vasculaires pulmonaires. Hypertension pulmonaire associée aux pneumopathies interstitielles diffuses

Simon Valentin Lire +

Asthme. Tézépélumab chez les patients asthmatiques sévères, un effet aussi sur la polypose nasosinusienne

Mathilde Le Brun Lire +

Physiologie/Explorations Fonctionnelles. Du déclin précoce au rajeunissement pulmonaire !

Thomas Gille Lire +

BPCO.Les dépôts de deux triples thérapies fixes évalués à l’imagerie fonctionnelle respiratoire

Léo Grassion Lire +

Quelle place pour le haut débit nasal dans la BPCO hypercapnique en chronique ?

Léo Grassion Lire +

Deuxième Biennale BPCO : le patient au coeur du parcours de soins

Gaëtan Deslée Lire +

Dans l’ensemble, le Plan antitabac du gouvernement n’est pas à la hauteur

François Topart, Émmanuelle Béguinot, Yves Martinet  Lire +

Appel à inclusion

Florence Jeny, Dominique Valeyre Lire +

BCGite post-BCG-thérapie sur cancer de vessie 

Emmanuel Lafont Lire +

La vaccination contre le Pneumocoque : focus chez les personnes âgées 

Louise Bondeelle Lire +

Principales conséquences respiratoires des tremblements de terre : à propos de deux séismes récents au Sud de la Méditerranée 

Yousser Mohammad et al. Lire +

L’Obélisque brisé de Barnett Newman (1902-1970)

Jean-Pierre Orlando Lire +

Hommage au Dr Yves Grillet 

Le Bureau de la Fédération Française de pneumologie  Lire +

Guider la corticothérapie dans les exacerbations de BPCO en soins primaires : l’essai STARR2 

Arnaud Bourdin Lire +

L’histoire de la prise en charge du SAHOS par les pneumologues français (1980-2010) 

Jean-Louis Racineux Lire +

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Documents et liens G2A

• Rapport d’activité du groupe G2A 2023

• Rapport d’activité du groupe G2A 2022

• Rapport d’activité du groupe G2A 2020

• Rapport d’activité du groupe G2A 2019

• Rapport d’activité du groupe G2A 2018

• Plan d’action dans l’asthme

Fiche de réunion de concertation asthme sévère (maj 2021)

Télécharger le questionnaire (pdf)

• Rapport d’activité du groupe G2A 2017

• Bilan et  Perspectives du Groupe G2A 2015-2016


• Ordre du jour de la réunion du G2A , 1er Février 2014 au CPLF Marseille


• Bilan et Perspectives du Groupe G2A (SPLF) 2012-2013

• Présentation 2013

• GINA
Document de synthèse sur la prise en charge de l’asthme (mise à jour 2011)

• RECOMMANDATIONS

• Recommandations pour la prise en charge et le suivi des patients asthmatiques (texte intégral)
2016
Société de pneumologie de langue française © Elsevier-Masson

RECOMMANDATIONS 2016

Recommandations pour la pratique clinique concernant les explorations fonctionnelles respiratoires 2008—2010
Société de pneumologie de langue française © Elsevier-Masson

RECOMMANDATIONS

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Présentation G-ECHO

L’échographie thoracique a un intérêt majeur dans la prise en charge des pathologies pleurales (pleurésies et pneumothorax) mais aussi dans de nombreuses autres pathologies pulmonaires.

Les recommandations internationales de la BTS (2010et 2023 et de la société américaine de médecine hospitalière (2018) recommandent la réalisation d’une échographie thoracique avant tout abord pleural.

Le G-ECHO, convaincu de l’utilité de l’échographie thoracique clinique dans les mains du pneumologue, promeut cette technique depuis plusieurs années, par des présentations dans de nombreux congrès et réunions régionaux, nationaux, et internationaux.

Le G-ECHO a mis au point une formation pratique à l’échographie thoracique, basée sur les recommandations internationales, reconnue DPC pour sa qualité méthodologique et validée par le conseil scientifique de la SPLF.

26 centres de formation ont été créés dans toutes les régions de France afin d’offrir une formation homogène et de qualité à tous.

Plus de 1500 participants ont été formées en 10  ans dans nos centres.

La qualité de notre formation a permis de l’exporter dans plusieurs pays avec des modalités de formation et des formations de formateurs équivalentes au G-ECHO (Algérie, Maroc, Vietnam…)

Le G-ECHO, toujours soucieux d’étendre la formation au plus grand nombre, s’est rapproché de l’ERS pour participer au groupe « ultrasound » de l’assembly 14.03.

Le G-ECHO organise depuis 2019 une journée scientifique tous les 2 ans. Après le diaphragme en 2019 à Toulouse, le drainage thoracique en 2021 à Marseille, c’est à Tours que s’est tenue la 3eme journée scientifique du G-ECHO le 10 Novembre dernier sur le thème de la pathologie pulmonaire. Tous les diaporamas de ces 3 journées sont disponibles en accès libre sur le site formation.gecho.fr

Le réseau des centres G-ECHO permettent dorénavant de mettre en place des études multicentriques sur les différentes pathologies explorées en échographie et sur les maladies de la plèvres : biopsie échoguidée, sémiologie échographique de l’emphysème pulmonaire, sémiologie de la fibrose pulmonaire…

Fort de ces 280 membres répartis dans 20 pays, le G-ECHO permet à tous de trouver sa place pour enseigner, diffuser les connaissances ou explorer les différents domaines de l’échographie thoracique et des maladies de la plèvre.

Rejoignez nous pour participer à cette belle aventure.

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Cryobiopsie ou biopsie pulmonaire chirurgicale, comment choisir ?

Le diagnostic de PID doit être posé en discussion multi disciplinaire (DMD). Mais dans 10% à 30% des cas, la DMD n’est pas capable de donner un diagnostic de haute probabilité pour une PID, et l’indication d’une histologie est discutée. Les critères histologiques qui sont utilisés en DMD sont basés sur des prélèvements par biopsie pulmonaire chirurgicale (BPC) (gold standard selon les recommandations ATS/ERS/JRS/ALAT 2001-2018). Depuis quelques années, une nouvelle technique est apparue : la cryobiopsie. D’après la littérature, la rentabilité diagnostique de la BPC serait de 90-95%, avec une mortalité de 1,7%. Par comparaison la rentabilité diagnostique est de 80% pour la cryobiopsie, avec une mortalité de 0,2%.

La cryobiopsie comme alternative à la biopsie chirurgicale

Des études récentes ont comparé la réalisation des deux procédures (cryobiopsie, puis BPC) chez les patients. Les concordances du diagnostic en DMD se situaient aux alentours de 61% à76% selon les études et le type de PID, avec une moindre concordance pour le diagnostic de pneumopathie d’hypersensibilité (PHS) fibrosante.  Les recommandations européennes suggèrent la cryobiopsie en alternative à BPC, que le patient soit éligible ou non à la BPC, à condition que ce geste soit réalisé dans un centre expérimenté.

Comment choisir entre les deux ?

En cas de PID sans diagnostic malgré une cryobiopsie, il est suggéré la réalisation d’une BPC.

Néanmoins le Dr Freynet souligne qu’il est nécessaire de standardiser la technique de cryobiopsie et de la lecture anatomopathologique de des prélèvements obtenus, plus petits qu’avec la BPC. De plus, le choix de la technique de prélèvement posée en DMD doit tenir compte de l’expertise locale, de la balance bénéfice risque, et possiblement de la préférence du patient. Il reste à mieux définir les populations cibles à chacune des procédures, en particulier dans la PHS fibrosante, les pneumonies interstitielles non spécifiques (PINS) et les PID familiales.

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SAHOS et grossesse : des liens complexes et bidirectionnels

Comme l’a rappelé le Pr Trzepizur (Angers), le sommeil est globalement perturbé chez la femme enceinte, de façon subjective (altération du score de Pittsburgh PSQI, plus marquée au troisième trimestre) et objective (augmentation de la veille intra-sommeil, diminution de l’efficacité de sommeil, des stades N3 et REM au profit des stades N1 et N2 en polysomnographie). Les causes en sont multiples : nycturie, mouvements fœtaux, RGO, crampes, rhinite…

Rationnel physiopathologique du SAHOS durant la grossesse

Lors de la grossesse, la contractilité des muscles pharyngés est plus faible, notamment du fait de la privation de sommeil 1. L’augmentation du stade N2 au détriment du stade N3, stade de grande stabilité des voies aériennes supérieures (VAS), augmente le risque d’événements respiratoires. On constate également chez la femme enceinte une hyperréactivité des centres respiratoires, avec une pente plus raide de réponse au CO2 et un loop gain plus élevé. Enfin, il existe une diminution du diamètre pharyngé au scanner 2. Cette diminution est liée d’une part au transfert rostral de fluides, augmentée par la rétention hydrosodée, d’autre part à une traction trachéale moins importante du fait de la diminution de la CRF pendant la grossesse. L’ensemble de ces éléments favorisent la survenue d’un SAHOS pendant la grossesse.

Prévalence du SAHOS et des comorbidités associées

La prévalence du SAS augmente au cours de la grossesse, de 3% en début de grossesse à 7% en fin de grossesse, avec 1% de SAS modéré à sévère dans une étude polygraphique ayant porté sur 3705 nullipares sans antécédent connu de SAS 3. Dans une méta-analyse de 2019, la prévalence du SAHOS pendant la grossesse à environ 5% en Europe, contre 20% aux États-Unis, mais cette importante différence est probablement liée en partie à la méthodologie des études menées 4. Une augmentation de la prévalence entre le deuxième et le troisième trimestre est également rapportée. Les facteurs de risque identifiés d’un SAHOS gestationnel mis en évidence dans la littérature sont l’âge, l’IMC (de début ou de fin de grossesse) et la présence d’une HTA préalable 5 , 6.

Les conséquences d’un SAHOS gestationnel

Le SAHOS est responsable d’une augmentation du risque de pré-éclampsie, avec un risque doublé (Oddds Ratio (OR) à 2), même après ajustement sur l’IMC, l’âge, les antécédents d’hypertension artérielle (HTA) ou laprise de poids pendant grossesse. Le risque d’HTA gravidique (OR à  1,7) et de diabète gestationnel (OR à 3) est également augmenté 7. Il est probable qu’il existe un impact du SAHOS même lorsque l’indice d’apnées-hypopnées (IAH) est faible (5-15/h), mais on manque d’études randomisées à ce sujet. Une méta-analyse, ce surrisque lié au SAS (et aux autres pathologies du sommeil) a été confirmé, avec également une augmentation du risque de prématurité, de faible poids de naissance et de césarienne 8. Les conséquences sont donc doubles : pour la mère et l’enfant.

Enfin, il existe de données qui pourraient incriminer le SAHOS dans le caractère transmissible de l’obésité, par épigénétique. On retrouve en effet chez les femmes enceintes présentant un SAS, un placenta plus volumineux et plus riche en leptine, et chez le bébé une masse grasse plus importante à la naissance, malgré des poids de naissance plus faible 9. Chez la souris gestante, l’hypoxie intermittente chronique (un modèle expérimental de SAHOS) dans les derniers jours de gestation provoque un plus faible poids de naissance, un placenta plus volumineux. Davantage de marqueurs de stress oxydant et d’inflammation sont présents, ainsi que des signes de dysfonction endothéliale au niveau des artères utérines 10. Chez la progéniture, la fragmentation du sommeil de la mère pendant la gestation entraîne une augmentation de la prise de nourriture et de la prise de poids, une modification du profil d’insulinorésistance et de l’expression de l’adiponectine 11.

L’impact du traitement par PPC sur l’évolution de la grossesse

Il n’est pas encore bien démontré. Dans l’étude de Chirakalwasan, les patientes présentant un IAH > 5/h, un diabète gestationnel contrôlé sous régime, bénéficiaient d’un traitement par pression positive continue (PPC) autopilotée pendant deux semaines dans le bras contrôle12. L’observance de plus de 4 h n’était atteinte que chez 46,7% des patients, et il n’y avait pas de différence sur la tolérance au glucose ; Une diminution du taux de césarienne, de prématurité ou de risque d’admission du bébé en soins intensifs était observée en per protocole chez les patientes observantes. Dans une étude plus récente, les patientes présentant un IMC > 30 kg/m2 et un IAH entre 5 et 50/h étaient incluses et randomisées dans deux bras (43 patientes par groupe) : PPC autopilotée ou procédure fictive/absence de traitement 13. Un critère composite de jugement principal (index de pulsatilité de l’artère utérine, endogline, FMS-like tyrosine kinase 1 soluble, facteur de croissance placentaire) était utilisé, et au final il n’était modifié que chez les patientes observantes (18% des patientes seulement). Enfin, dans une étude de 2023, les patientes étaient éligibles si elles présentaient une HTA, une obésité, un antécédent de prééclampsie ou de diabète 14. Sur les 1000 patientes éligibles, seules 385 ont accepté de participer, ce qui souligne la difficulté de proposer le traitement à des patientes souvent déjà très médicalisées. L’IMC pré-grossesse moyen était de 29,6 kg/m2, 32% des patientes avaient un score d’Epworth pathologique, et l’IAH moyen était de 7/h. L’observance moyenne était faible : 2,5 h en moyenne (SD 2,5), 1,7 en médiane. Néanmoins, en intention de traiter, une diminution de la pression artérielle diastolique et moyenne, ainsi que du risque de prééclampsie et d’HTA gravidique, était constaté.

Pour finir, les recommandations nord-américaines 15 préconisent de réaliser systématiquement un STOP-BANG de dépistage, puis de diagnostiquer par polygraphie ambulatoire. Le traitement par PPC (autopilotée) a pour objectif premier de soulager les symptômes. Il faut souligner les difficultés d’accès au diagnostic (durée de gestation versus délai d’accès aux enregistrements du sommeil) et l’intérêt des procédures alternatives de diagnostic comme l’étude des mouvements mandibulaires ou de la tonométrie de pouls.

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Kinésithérapie et vieillissement

Vieillissement et conséquences

  • La fonte musculaire

Le vieillissement s’accompagne de conséquences physiologiques, tant musculaires que respiratoires et cardiaques. Ce déclin commence bien avant, mais il s’accélère globalement entre 60 et 70 ans. Le déclin musculaire touche aussi les muscles respiratoires et peut devenir source de symptômes, notamment de dyspnée.

  • L’immunosénescence

Les personnes âgées sont moins capables de résister aux infections à cause de la baisse des défenses immunitaires. La malnutrition contribue à cette diminution. La vaccination, le mode de vie et les traitements, sont aussi des facteurs importants qui entrent en ligne de compte chez la personnes âgée.

  • La rigidité

La rigidité thoracique inhérente à l’âge est potentiellement modifiable, avec des manipulations costo-vertébrales, le massage, les étirements, et surtout l’exercice physique. Il y a une vraie recherche en cours sur la prise en charge de cette rigidité.

  • L’ostéoporose

L’ostéoporose liée à l’âge entraîne des fractures. Celles-ci peuvent être prévenues en partie par l’activité physique. La sarcopénie augmente avec l’âge et les maladies. Elle peut être ralentie par de l’entraînement. L’hyporéxie joue un rôle néfaste majeur dans la survenue de toutes ces différentes atteintes. 

L’exercice physique en général et de manière plus spécifique

Les recommandations sanitaires sont clairement en faveur de l’activité physique et cela reste vrai pour les personnes âgées. Avec l’âge, vient s’ajouter à l’exercice physique des exercices spécifiques à l’équilibre. L’intervalle training à haute intensité a un vrai intérêt chez des personnes âgées et peut être proposé de manière sécuritaire. Le renforcement musculaire est également intéressant. On renforce idéalement à 60% de la résistance maximale.

Pour l’évaluation préalable, l’épreuve d’effort est requise pour des intensités supérieures à 6 METs. La prudence est de mise, au vu notamment des risques cardiaques lors d’exercices intenses.


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Les symptômes prolongés de la COVID

Les patients chez qui on a diagnostiqué une maladie à la COVID-19 liée au SARS-CoV-2 présentent, indépendamment des séquelles, souvent des symptômes après l’infection aiguë ou après l’hospitalisation pour lesquels aucuns critères diagnostiques ne sont définis. Ces symptômes sont parfois regroupés sous le terme de “COVID long” mais la Professeur Andrejak préfère les appeler “symptômes persistants ou prolongés post-COVID-19”.  La persistance des symptômes plusieurs semaines ou mois après l’infection est la seule définition consensuelle. Les mécanismes physiopathologiques sous-jacents sont encore mal compris mais l’inflammation persistante, l’auto-immunité induite et les réservoirs viraux putatifs sont des hypothèses 1. Les données validées concernant les soins de suivi pour les patients atteints de COVID-19 long restent également limitées.

Les signes cliniques

Des stratégies de diagnostic pour mieux comprendre cette maladie hétérogène qui continue d’affecter des millions de personnes dans le monde sont indispensables. Pour cela en 2022, un groupe de travail de l’ERS s’est constitué pour mieux définir et prendre en charge ces patients en tenant compte de la physiologie et de l’imagerie thoracique 2. La symptomatologie clinique comprend la fatigue, le malaise, la dyspnée, les troubles de la mémoire et de la concentration et une variété de syndromes neuropsychiatriques comme principales manifestations. Plusieurs systèmes organiques peuvent être impliqués.

Penser à rechercher la dyspnée

Ces symptômes nécessitent une prise en charge multidisciplinaire. De façon générale, la dyspnée est souvent sous-diagnostiquée et est rapportée par les patients comme de la fatigue ou une asthénie. Cela contribue au retard du diagnostic et de la prise en charge. La HAS a récemment mis à jour des recommandations de prise en charge de la dyspnée dans ce contexte 3. En dehors des cas de désaturation d’emblée, elles précisent que tout médecin peut réaliser un premier bilan de dyspnée grâce à un scanner thoracique injecté et une échographie cardiaque avant d’adresser à un pneumologue.

La place de la corticothérapie et de l’oxygénothérapie

Il est rappelé qu’il n’y a pas d’indication de corticothérapie inhalée chez des patients présentant des symptômes persistants de toux et/ou de dyspnée en dehors de toute pathologie respiratoire documentée ou d’un diagnostic d’hyperréactivité bronchique. De même, les indications d’une oxygénothérapie sont identiques à celle de la pratique habituelle. Enfin, La prescription de corticoïdes ou d’anti-fibrosants ne peut s’envisager sans bilan spécialisé en pneumologie et discussion en RCP multidisciplinaire.


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